dimanche 30 décembre 2018

18-12-30 Bugarach







Six heures quarante. Le réveil sonne. Et comme il se doit, il me réveille. Il fait noir, très noir. Et ç a l’air couvert. Touchons du bois. Il était prévu beau temps. Mais la météo….
Sept heures quarante. Je sors ma voiture du garage. Je ferme les portes. J’embarque mes chaussures, mon sac, mes cannes, mon trépied. Et hop c’est parti. J’ai 40 minutes jusqu’à Limoux, le rendez-vous. Il n’y a pas de randonneurs de ce côté-ci aujourd’hui. Mais Coleman Hawkins me tient compagnie. Il joue un air de Blues. Ce n’est pas son habitude. C’est d’ailleurs peu connu. Mais c’est joli. Et ça correspond à ce début de matinée encore sombre. Le thermomètre est sur 1°. Je traverse la vallée. Je monte à Carlipa. Les décorations de Noël sont allumées. Très jolies. Pas un chat ne bouge. Je file sur le plateau ; St Martin est à ma gauche de l’autre côté. La silhouette de l’église est décorée comme tous les Noëls. Très jolie aussi. Et ça se voit de loin. Il fait encore sombre. Mais un peu plus clair. Ce n’est plus la nuit mais pas encore le jour. Je croise une première voiture. Il y a une ville qui éclaire le ciel au loin. Serait-ce Carcassonne ? Cela semble un peu loin. Non c’est Montréal. Je passe le canal. Je craignais du brouillard là, mais il n’y en a pas. Ouf. Je passe par Bram. Il fait 2° déjà. De jolies décorations sur les arbres de la place. Encore une voiture. Cela fait deux. En fait trois, j’en avais croisée une autre un peu avant. Compter les voitures, ça passe le temps. Duke Ellington a remplacé Hawk. Il joue Mood Indigo. Il y a plus de voitures maintenant. Mon compte est à dix. Je vois Fanjeaux au loin. Je contourne le rondpoint. Il commence à faire un peu plus clair. La route est large. Je roule bien. Je cherche le Bugarach au loin. Mais non. Il est dans les brumes. Mais j’aperçois le Canigou un instant. La petite bosse au sommet est facilement reconnaissable. Je passe à Lauraguel. Déjà 3°. J’ai cessé de compter les voitures à 20. Je descends sur Limoux. Il fait 3.5°. Et j’arrive à l’esplanade. Il fait 2.5°. Hawk a remplacé Duke. J’attends les autres, moteur coupé, mais musique en marche doucement.
Et après 3 minutes les voilà qui arrivent sur le parking et s’arrêtent à côté de moi. Notre guide Roger vient dire bonjour en premier. Puis Jocelyne, Alain, Hélène, Nicole. Geneviève me fait un coucou par la fenêtre et quand je monte dans le fourgon de Roger je trouve Christelle et Marie-Christine emmitouflées à l’arrière. Et on roule. On passe Leuc et le premier rayon de soleil pointe. On tourne à Couiza et il fait clair. Le château de Cousstaussa est éclairé par derrière par le soleil. Peut-être que la météo avait quand même raison. Et nous arrivons à Bugarach par plein soleil, mais par le froid car il fait moins 1.5°.
Vite chaussés et nous partons. Nous prenons le temps de regarder le Bugarach au dessus de nous, mais à l’ombre puisque le soleil est derrière lui. Mais la vallée de l’autre côté est magnifique. Le soleil est rasant, mettant les formes bien en évidence. Le fonds de la vallée est sombre, mais le haut en plein soleil. Des prairies, un petit bosquet bien illuminé qui attire mon attention, et mon appareil de photos bien sûr. Le début de la rando où nous remontons la vallée de la Blanque est à l’ombre, sauf de temps en temps le soleil qui nous ébloui car il est droit en face. Nous nous arrêtons un instant pour admirer le lac de la Vene. Et puis tout à coup, le chemin descend vers la Blanque pour la traverser. Mais pas le moindre pont – et la Blanque coule bien. Nous nous séparons pour chercher un passage, en amont et en aval. Et les deux groupes trouvent ce qu’il faut et nous nous rejoignons sur l’autre berge, les pieds secs heureusement pour continuer.
Un petit arrêt pour contempler le Bugarach, car nous l’avons contourné quelque peu et de ce côté il est déjà au soleil – et bien majestueux. Nous retraversons la Blanque et là plus de problèmes ; on a construit un gué et il suffit de bien faire attention où on met les pieds.
Et puis la montée commence. Bien rude. Dans les bois avec quelques rayons de soleil, mais heureusement de côté maintenant. Et au fur et à mesura que nous nous élevons la forêt devient de plus en plus clairsemé et nous marchons souvent au soleil. Nous nous arrêtons régulièrement pour regarder le paysage, qui est de plus en plus beau. Finalement un sommet Pyrénéen pointe sa tête juste au dessus des collines en face. Et cette petite pointe nous donne une idée de ce que nous allons voir : les Pyrénées étincelantes au soleil d’hiver, claires et brillantes.
Nous grimpons, nous grimpons, des gens plus rapides nous dépassent avec un joyeux bonjour. Et puis nous sommes sortis tout à fait des bois et nous sommes dans les rochers et le cailloux.
Et nous montons toujours, et le rampaillou est de plus en plus raide. Nous entrons dans une sorte de cheminée où il faut crapahuter avec pieds en mains, et les cannes doivent être bien mis hors du chemin ou données à quelqu’un d’autre le temps d’un passage. Nous passons en dessous de la fenêtre et nous nous arrêtons un instant de l’autre côté. Et puis c’est les derniers deux cents mètres jusqu’au sommet. Et les plus durs. Non à cause de la montée ou le cheminement, mais à cause du vent qui souffle très fort. Moi, avec mon poids, je suis calé au sol, mais les plus légers (et plus légères) ont quelque fois un peu plus difficile.
Et voilà le sommet en vue. Nous sommes en deux ou trois groupes, car chacun va à son rythme. Roger passe sa tête pour voir où nous sommes et pour nous encourager.
Et nous voilà tous au sommet, assis un peu à l’abri du vent, avec la vue tout autour de nous. La mer, les montagnes, le Canigou, le Madres et toutes celles que je ne reconnaît pas. Les éoliennes de Roquetaillade au loin, des bandes de nuages basses et la Montagne Noire. Mais je ne reconnais pas mon village. Pourtant de là-bas je vois le Bugarach par temps clair – et il fait très clair aujourd’hui.
Je sors de mon sac une petite bouteille que j’avais préparé pour célébrer notre ascension. Un Whisky Mac – mélange savant et savoureux de whisky et de vin de gingembre. Juste une gorgée pour se réjouir. Presque tout le monde le goute – et deux ou trois autres randonneurs qui y sont en même temps que nous.
Il fait quand même trop froid pour manger en haut, alors nous descendons de 2 ou 3 cents mètres pour trouver un coin hors du vent, mais au soleil avec une vue au-dessus des arbres. Le temps de manger, boire encore une gorgée de Whisky Mac, partager du chocolat et des biscuits, se reposer et nous repartons à la descente.
Eh bien je suis bon à la descente. Je le dis moi-même, mais je suis quand même bon à la descente. Heureusement d’ailleurs car il y a beaucoup de descente, à peu près la même qu’en montée, bizarrement ! Avec toujours des vues époustouflantes ! Nous faisons un petit écart pour voir le point de vue en dessous de la Pique Grosse – et il vaut le déplacement. Nous voyons bien le village de Bugarach, bien au soleil bien plus bas que nous, quelques plumes de fumée qui virevoltent vers le ciel. Et quelques vautours qui tournent gracieusement dans les airs loin en dessous de nous. Le Bugarach est derrière nous et nous apercevons la fenêtre en façade – comment est-ce que nous y sommes parvenus ? Nous sommes quand même bons.
Puis la dernière descente par des chemins plutôt facile, quoique quand même avec quelques rampaillous à descendre ; Jocelyne fait une petite chute à cause des feuilles sous son pied mais ne se fait pas mal car elle s’assied sur d’autres feuilles. Dix minutes plus tard, sur un chemin large, sans le moindre problème, sans feuilles, sans tannocs, sans pierres difficiles, je m’étale de toute ma longueur. La terre a tremblé avec ce poids. Mais je n’ai pas mal, les mains sales, c’est tout. C’est toujours comme ça. Quand le chemin est facile, on fait moins attention et badaf !
On passe au col, on descend à Bugarach, on jette un coup d’oeil dans l’église, on se fait des aurevoirs et c’est reparti pour la route de retour.
Le ciel est rouge en face de nous. Le château de Coustaussou est de nouveau éclairé par le soleil derrière lui, très joli d’ailleurs. Et nous voici à Limoux où je retrouve ma voiture et Coleman Hawkins qui joue toujours. La grande rue de Limoux est magnifique avec les décorations de Noël dans les arbres. Elles étaient éteintes ce matin.
Et le chemin de retour dans le noir. Beaucoup plus de voitures, je n’essaie même pas de les compter. Et me voilà à la maison. Comme ce matin, il fait noir et il y a un degré au thermomètre.

Merci Roger d’avoir proposé cette rando hors programme et de nous y avoir menés. C’était une journée formidable, digne fin d’une belle année de randos

Photos d'Alain, Geneviève et John: https://photos.app.goo.gl/8QiNf6rWqNPPUGBZ6
Photos de Roger: https://photos.app.goo.gl/SeaY9HyC4LwHC6uk9
Photos de Jocelyne: http://www.jmbbf.com/album.new/?album=522
Photos d'Hélène: https://photos.app.goo.gl/xkXLUe6tUUk1f9Mp8

Bonne année 2019 à tous. Beaucoup de belles randonnées, beaucoup d'amitié, beaucoup de plaisir.

samedi 29 décembre 2018

18-12-27 Villar en Val

Nicole, qui a gentiment proposé et mené cette rando m'a communiqué ce compte rendu:
Georges nous attendait à Villar en Val déjà coiffé de son bonnet : nous avions 2 minutes de retard !
Le soleil resplendissait et notre petit groupe de 11 irréductibles marcheurs  s’est engagé sur le sentier parfaitement balisé après avoir traversé en partie le village.
Tout de suite le ton est mis : «  Ici le temps va à pied »
« ma devise : ouvrez l’œil »   et nous l’avons ouvert. Certes le sentier était rocailleux et parois boueux, mais il y avait partout ces phrases d’un surréalisme parfois obscur mais toujours poétique : « Ce matin l’œil est le prince du monde ».
Et celui qui l’a le plus ouvert est sans conteste Alain qui tomba sur un petit lit de pieds de mouton et qui, avec son élégante galanterie habituelle, me les offrit.
Arrivés au théâtre, confortablement installés sur les gradins, notre cantatrice Jocelyne nous offrit un magnifique Kirie Eleison !!
Pour ne pas rester en reste, Virgile m’a demandé de chanter en duo avec lui We wish You a Merry Xmas de circonstance. Le résultat , certes sympathique ayant probablement été peu harmonieux, nous l’avons repris en chœur avec Jocelyne.
Dans cette ambiance de fête j’ai alors invité tout le monde à boire à la maison à la fin de la rando, après , bien entendu avoir téléphoné à Pierre pour qu’il mette une 1ère bulle rosée au frigo.
On a donc mis 3 bonnes heures pour couvrir 7 kms, à un rythme poétique.
Dans l’enthousiasme général Roger nous a proposé de « faire » le Bugarach ce dimanche !!!! Merci Roger.
Nous étions presque au complet pour fêter la nouvelle année avec Pierre
Un grand merci donc à Nicole

Et Philippe a aussi fait un petit compte rendu
Par un très bel après-midi ensoleillé, Nicole nous a conduit une très belle rando à Vilar en val sur le chemin de poésie de Joseph Delteil. Notre chemin était parsemé des citations et poésies de Delteil. C’était bien un poète  surréaliste car certaines étaient, comment dire, étranges ou tout simplement surréalistes. Nous avons mis autant de temps à lire qu’à marcher. Un après-midi très culturel ; bref un corps sain dans un esprit sain. Pendant tout notre parcours, nous étions accompagnés par une jolie rivière. Elle nous a conduit jusqu’au chemin de la DAME. Elle était « grosse » mais ça c’est une autre histoire !!!!.c’est un très bel endroit, qui doit être très rafraîchissant l’été. Sur le chemin du retour nous avions une très jolie vue sur le val de Dagne et avons visité (l’extérieur)la chapelle st PAUL de Vilar qui date du XI siècle. Fichtre ça nous rajeuni pas !!!!!!

Merci beaucoup Nicole de cette belle initiative qui nous a permis de digérer, un peu , les libations de Noël. Je dis un peu car nous avons eu droit aux pralines au chocolat hummm miam miam au départ et à l’arrivée. Et à la blanquette chez Nicole

vendredi 21 décembre 2018

18-12-21 Lac de la Cavayère et goûter de Noël

La dernière rando SEL de l’année 2018. Une rando assez classique, autour du lac de la Cavayère et dans les collines jusqu’à Montirat. Juste ce qu’ik faut pour terminer l’année en beauté. Merci Guy pour cette rando.

Puis nous nous sommes retrouvés au foyer de Montlegun pour un petit goûter de Noël bien sympathique. Pas seulement les randonneurs d’aujourd’hui, mais bien d’autres encore, car c’était le jour de se retrouver pour se souhaiter mutuellement nonnes fêtes. Et quelle ne fut pas notre surprise quand un bonhomme tout de rouge vêtu nous a rejoint. Et tout le monde voulait avoir sa photo avec ce charmant visiteur. Et les dames, et quelques messieurs, voulaient s’asseoir sur ses genoux pour lui dire combien elles (ils) avaient été sages pendant toute une année. Et il avait l’air de les croire. Peut-être avait-il l’habitude de ces confidences. Je me le demande.

Et tous nous nous sommes bien amusés pendant un paire d’heures à papoter, à prendre un verre ou deux, à grignoter e puis d epapoter encore.

Merci Jacques, merci Ginette, merci Josy et peut-être merci d’autres pour cette très agréable clôture de l’année SEL 2018.

Et à tous les adhérents du SEL et à leurs familles je souhaite d’excellentes fêtes et une bonne et heureuse année 2019 sur les sentiers.

Amitiés
John


Les photos de Geneviève et de John

dimanche 9 décembre 2018

18-12-09 Bize Minervois

Une bien jolie rando dans la garrigue et la forêt derrière Bize Minervois. Une partie sous un ciel couvert et un peu menaçant, quoiqu’il n’a jamais plu .Mais il faisait clair et lumineux. Et une partie en plein soleil. Une partie au calme sans le moindre vent, et une partie ou le vent a essayé de nous enlever tellement il était fort. Des belles vues, sous cette lumière d’automne que j’aime tant. Avec la possibilité de prendre des photos à chaque tour de chemin. Mais alors j’aurais été très loin en arrière et je n’aurais pas pu causer avec les amis. Et c’est quand même ça un des grands plaisirs des randos SEL. Non ?

Quelques fleurs aussi, mais pas les même que la semaine passée. Des seneçons, mais je crois différentes, des scabieuses, beaucoup de romarin, des marguerites, des pisses en lit, des mauves. Et dans les jardins, des roses aussi. Toujours un plaisir que de regarder et de retrouver des fleurs.

Le repas de midi à côté d’une vielle cabane, un peu abrité du vent. Une sieste sur des pierres qui manquait un peu de confort – mais j’ai quand même dormi ! La conscience tranquille comme toujours.

Et de retour à Bize. Cela n’en avait pas l’air mais nous avions parcouru presque 20 kms et une dénivelée positive de presque 500 mètres. Et par une pure coïncidence la même chose en négative, à un mètre près.

Au café du coin à Cabezac nous avons trouvé une Grimbergen de Noël très acceptable. Elle est descendue sans le moindre problème.

Merci à Richard et à Thérèse pour cette jolie rando.

Un akbum de photos de Jean-Yves, de Geneviève e tde moi-même: https://photos.app.goo.gl/PfQL1kBVLyjEVSHN9

jeudi 6 décembre 2018

18-12-06 Villegly

De la part de Jocelyne: Quelques photos pour tous et toutes  de notre charmante virée à Villegly .
http://www.jmbbf.com/album.new/?album=518

De la part de Jean-Yves: Ci joint les photos de cet âpres midi, nous entions 47.....Et ça s'est très bien passé.

Et un grand merci aux gentille organisatrices, Josy et Geneviève

dimanche 2 décembre 2018

18-12-02 les Martys

La journée a commencé bien. Je suis monté jusqu’à chez Béa, qui habite en dessous de Saissac, pour covoiturer. Là le vista des Pyrénées était incroyable. Le soleil se levait, n’était pas visible, mais les cieux et les montagnes étaient illuminées par cette lumière pâle d’automne. Les pylônes électriques et leurs câbles gênaient la photo certes, mais pas les yeux qui peuvent faire abstraction et ne retenir que la beauté derrière.
Mais nous avons quand même fait un court arrêt au centre de Saissac pour voir ce panorama sans obstacle. Et il était encore plus beau. Je vois rarement un lever de soleil – l’orientation chez moi me donne plutôt un coucher du soleil. Mais ce lever était splendide.
Nous avons retrouvé les autres aux Martys et une fois les bottines aux pieds, les sacs aux dos, les cannes en main et la photo de famille prise nous sommes partis.
Béa nous a d’abord mené par les bois de la Montagne Noire. De beaux bois, très calmes sans le soleil. Mais c’est quand même décembre et il ne faut pas se plaindre ; il ne pleut pas et il fait même chaud. J’étais très vite en bras de chemise. Et il y a quand même de belles choses à voir quand on regarde bien .Quelque fleurs timides, quelques champignons rouges vifs, les arbres, les feuilles. Avec un rayon de soleil occasionnel – c’est tout ce que nous pouvons demander.
Juste avant d’arriver à La Tourette, le soleil s’est vraiment montré. Nous avons aperçu une paire de fois ce village perché et nous y avons fait un court arrêt nous avant de reprendre le chemin qui montait. Encore quelques points de vue sur le village, mais aussi sur la vallée de l’Aude et les collines et les  montagnes derrière.
Nous avons discuté un moment avec des chasseurs et puis Béa nous a fait faire un petit détour pour un endroit magnifique, ensoleillé pour le piquenique. Et pour la sieste, bien sûr ! Quel bonheur !
Puis nous avons repris notre chemin, en montant dans les bois, sur une jolie crête avec de nouveaux points de vue. Tiens, voilà le Tauch, le Bugarach, le Canigou, le Madres, le Saint Barthélémy et son jumeau le Soulairac. Plus près les tours de Lastours.
Et la rando se poursuit. Encore quelques fleurs, beaucoup de Séneçons qui sont vraiment partout. C’est une mauvaise herbe, toxique, mais elle égaie le paysage à cette époque où il y a peu d’autres choses. Comme a dit Chantal, en commentaire à un de mes comptes rendus précédents. A défaut d’avoir ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a. Une sage philosophie. Mais il y a d’autres fleurs, quelques scabieuses, une ou deux vipérines, de la bruyère, un peu d’ajonc, de l’anthrisque. C’est peu, mais cela fait d’autant plus plaisirs !
Mais voilà que nous sommes arrivés aux Martys. Et avant de se séparer un moment convivial au café de la place.
Mais là quelle déception. Misère. Pas de bière. Oh il y avait bien de la Pelforth ou de la Heineken. Mais est-ce de la bière ça ? Pour moi, enfant de la Belgique ? J’ai pris une Heineken. Dans le temps, quand j’étais jeune et beau c’était une bonne bière. Ou est-ce que je n’avais pas encore appris à apprécier la qualité et pas la quantité. La fois prochaine je prendrai un café. Ou un chocolat chaud. La vie est trop courte pour boire de la bière bon marché, me dit toujours mon copain Larry (ou du vin bon marché d’ailleurs).

Mais la journée a quand même fini en beauté. Sur le chemin de retour, le soleil couchant illuminait le ciel et les Pyrénées. Nous avons fait encore un arrêt à Saissac pour le regarder et le photographier. Que c’était beau. Et sur toute la descente vers Cenne, je voyais ce même ciel magnifique, coloré.

Merci à Béa pour cette belle rando, qu'elle a repris à la dernière minute de Jacques qui l'avait planifiée et qui ne pouvait pas venir. Donc autant plus de mérite à Béa.