Il a fait beau quand je suis sorti de chez moi, ce dimanche premier décembre.
Le soleil brillait, le ciel était bleu et il n’y avait presque pas de nuages
dans le ciel ? La route traverse le Lampy, je monte sur la crête, j’arrive
au-dessus et badaboum, les Pyrénées sont là, étalées devant moi, étincelantes
au soleil matinal. Elles sont magnifiques. Devant elles, il y a un collier de
nuages et devant celles-ci des collines, éclairées elles aussi par le soleil ;
et un autre étirement de nuages devant le tout.
Combien de fois
je les vois, et combien de fois je m’émerveille qu’elles sont belles. Quelle
chance d ’habiter ici. Et pour citer Louis Armstrong « And I think to myself, what a wonderful world” (Et je me dis, quel monde magnifique.
Le restant de la
route au rendez-vous est passé en un éclair. Arrivé à Pauligne quelques autres
randonneurs y étaient déjà et bientôt nous y étions tous, prêts à partir pour
une belle journée de rando.
D’abord la photo
de famille, prise devant la chambre d’hôtes de nos guides Christine et
Jean-Marc (Au pied du figuier) et
en route.
Je trouve que cet
automne, 2019, est un des plus beaux que nous avons eu depuis plusieurs années.
Les arbres ont les couleurs automnales pendant plus longtemps que d’habitude.
Peut-être est-ce la pluie et le manque de vent. En tout cas les feuillages sont
resplendissants pour notre plaisir.
Le chemin nous
mène par collines et vignes, des sentiers, des chemins, des petites routes. Et
puis tout à cup au lointain, pour nous rappeler qu’il est là, le St Barthélémy,
radieux au soleil, avec son frère le Soulirac. Tous s’arrêtent pour regarder –
et photographier, moi en premier. Ce sera la seule vue que nous avons des
Pyrénées aujourd’hui, car elles seront cachées par les collines que nous traversons.
Mais nous verrons le Bugarach pendant l’après-midi, couronné d’un halo de
nuages.
Pour manger à
midi, Christine a demandé l’autorisation de nous mettre dans un jardin privé,
avec un banc, une table ronde sous un abri un petit peu ajouré avec six
chaises. Cela m’a fait penser au tea
party du Chapelier fou d’Alice au pays des merveilles (moi je suis à droite
– et cette table n’était pas ronde. Ils sont fous ces anglais).
Et le chemin
continue (*), toujours des vues magnifiques, tiens voilà des vignes aux
couleurs d’automne celles de ce matin n’avaient pas de feuilles. Et enfin nous grimpons
le raidillon jusqu’à Pauligne où, une fois les godasses remplacées par des
chaussures, Christine et Jean-Marc nous accueillent avec un délicieux vin au
sureau et un cake magnifique .
Merci donc, à
Christine pour cette belle rando et pour leur accueil si chaleureux.
(*) Je dois citer un
de mes poèmes favoris, qui peut être le poème de tout randonneur. Il vient d’abord
du Hobbit, quand Bilbo par à sa quête et est repris dans le Seigneur des
Anneaux par Frodo. C'est ma traduction.
La Route continue
toujours et toujours
Depuis la porte où elle
commença
Maintenant loin devant la
Route s’étire,
Et je dois la suivre si je
peux
La parcourant de pieds pressés,
Jusqu'à ce qu'elle rencontre
une voie plus grande
Où plusieurs chemins et courses
se joignent.
Et où ensuite? Je ne le sais.