Nous sommes 4 au départ : Christine B, Christine T, Yves et Roger.
La vallée de l'Aude est encombrée de nuages bas, mais dés que nous
atteignons Les Angles, c'est un grand soleil qui nous accueille.
Au bout d'une piste en mauvais état,
nous démarrons la rando dés 9 heures, et nous suivons le sentier
classique : étang et cabane de Balmette.
Un peu plus loin, nous abandonnons le G.R. des Camporeys pour nous
diriger vers la croupe du Grand Péric que nous allons côtoyer jusqu'au
col pour atteindre le Petit Péric (2690 m) d'où nous profiterons de la
vue sur tous les étangs des Camporeys.
Après la pose casse-croute, c'est par une variante à l'initiative de
Yves, que nous redescendons pratiquement directement sur le sentier que
nous avions abandonné le matin.
C'est aux alentours de 17 h, que nous retrouvons le véhicule, contents de cette belle journée passée en montagne
Compte rendu de Roger
Photos de Roger, https://photos.app.goo.gl/siVbMDMn22eEK3sh9
Photos de ChristineT : https://photos.app.goo.gl/4AY2xz4Y9ETuomCk6
Photos de ChristineB: https://photos.app.goo.gl/rW8yZ6yy1h4QCy1G9
Voici le Blog qui raconte la vie de tous les jours de notre club de randonnée.
Vous y trouverez les programmes et un petit compte rendu après l'effort. Vos commentaires sont les bienvenus après chaque entrée. Vous pouvez ajouter vos photos directement dans un album photo.
mercredi 31 juillet 2019
jeudi 25 juillet 2019
2019-07-25 la Sagne Grande
Il y a deux mois, à quelques-uns nous avons participé à une rando dans le cadre de Festirando. Ils nous ont amenés à un endroit qui s'appelle la Sagne Grande. Cette rando m'a tellement plu que je me suis décidé à y emmener les amis du SEL - et c'est ce que j'ai fait ce jeudi en l'allongeant un peu car à 6 kms c'était un peu court.
Donc hier nous nous sommes rencontrés à 12 sur la route de Mazamet au-delà du village des Marty pour faire le dernier kilomètre jusqu'au point de départ. 300 m de route et nous nous sommes enfoncés dans les Bois de Gramentès. Il y avait une fraîcheur délicieuse ici à 800 mètres, bien différente de la chaleur étouffante de la plaine. Très vite nous avons retrouvé l'Orbiel, un petit ruisseau babillard qui sautillait entre les pierres. Nous l'avons remonté à notre main gauche jusqu'à arriver à la Sagne Grande.
La Sagne c'est une tourbière ou un marais. C'est forme dialectale (moitié sud de la France), du gaulois sagna (" terrain marécageux "). Cette tourbière absorbe l'eau comme une éponge quand il pleut et le rend lentement en temps de sécheresse. C'est là que l'Orbiel prend sa source - et c'est sans doute pourquoi elle coule même par temps chaud.
Le chemin le long de l'Orbiel et la Sagne me rappellent une partie de la Belgique que j'aime beaucoup - la Haute Fagne. Et Fagne veut dire marais dans une petite cavité au sommet d'une montagne. La Haute Fagne est bien plus grande, elle s'étend sur 4500 ha (la Grande Sagne c'est 27 ha) et vaut une visite et de belles randonnées aussi.
DanielL nous a raconté cette Sagne, comment ça marche, comment c'est protégé. Et c'est donc de lui que je tiens les infos ici.
Nous avons contourné la Sagne Grande pour arriver au Co de Laurens ou Jacques, Geneviève et le petit Louis ont décidé de prendre le chemin court, tandis-ce que nous poursuivions à l'inconnu - car je n'avais repéré le tracé que sur la carte. Nous avons monté lentement jusqu'à la Gachel où nous avons retrouvé le GR7 qui nous venait des Vosges. C'est peu connu mais le GR7 suit approximativement la ligne de partage des eaux qui sépare le versant mer Méditerranée du versant mer du Nord-Manche-Atlantique. Le pourtour du bassin du Rhône en fait .GR que j'ai suivi pendant un mois ou deux lors de mon périple de Bruxelles à Cenne en 2003 .Mais je l'avais quitté au Pic de Nore, avant la partie que nous avons parcouru aujourd'hui pendant un kilomètre ou deux.
Il y avait de très belles vues sur la Montagne Noire, et justement le Nore, de cette portion de route. Et peu après l'avoir quitté a commencé la parte aventure aujourd'hui. Car le sentier que j'avais choisi n'avait plus été emprunté depuis un certain temps et les fougères et quelques ronces y avaient poussé en abondance. Le chemin était toujours visible et nous l'avons suivi. Mais j'aurais mieux fait de ne pas être en shorts ! Quoique finalement la peau déchirée se répare toute seule, tandis qu'un pantalon déchiré….
Mais cela n'a duré que 400 mètres et nous avons retrouvé des sentiers bien plus civilisés. Et puis voici l'Orbiel que nous avons traversé sur une planche solidement ancrée pour retrouver notre chemin d'aller.
Et puis de retrouver les autres au départ et de faire un beau pique-nique convivial avant de se quitter pour de nouvelles aventures.
Photos de John, DanielC et GenevièveS : https://photos.app.goo.gl/3mfmvDixuA9aKexz8
Donc hier nous nous sommes rencontrés à 12 sur la route de Mazamet au-delà du village des Marty pour faire le dernier kilomètre jusqu'au point de départ. 300 m de route et nous nous sommes enfoncés dans les Bois de Gramentès. Il y avait une fraîcheur délicieuse ici à 800 mètres, bien différente de la chaleur étouffante de la plaine. Très vite nous avons retrouvé l'Orbiel, un petit ruisseau babillard qui sautillait entre les pierres. Nous l'avons remonté à notre main gauche jusqu'à arriver à la Sagne Grande.
La Sagne c'est une tourbière ou un marais. C'est forme dialectale (moitié sud de la France), du gaulois sagna (" terrain marécageux "). Cette tourbière absorbe l'eau comme une éponge quand il pleut et le rend lentement en temps de sécheresse. C'est là que l'Orbiel prend sa source - et c'est sans doute pourquoi elle coule même par temps chaud.
Le chemin le long de l'Orbiel et la Sagne me rappellent une partie de la Belgique que j'aime beaucoup - la Haute Fagne. Et Fagne veut dire marais dans une petite cavité au sommet d'une montagne. La Haute Fagne est bien plus grande, elle s'étend sur 4500 ha (la Grande Sagne c'est 27 ha) et vaut une visite et de belles randonnées aussi.
DanielL nous a raconté cette Sagne, comment ça marche, comment c'est protégé. Et c'est donc de lui que je tiens les infos ici.
Nous avons contourné la Sagne Grande pour arriver au Co de Laurens ou Jacques, Geneviève et le petit Louis ont décidé de prendre le chemin court, tandis-ce que nous poursuivions à l'inconnu - car je n'avais repéré le tracé que sur la carte. Nous avons monté lentement jusqu'à la Gachel où nous avons retrouvé le GR7 qui nous venait des Vosges. C'est peu connu mais le GR7 suit approximativement la ligne de partage des eaux qui sépare le versant mer Méditerranée du versant mer du Nord-Manche-Atlantique. Le pourtour du bassin du Rhône en fait .GR que j'ai suivi pendant un mois ou deux lors de mon périple de Bruxelles à Cenne en 2003 .Mais je l'avais quitté au Pic de Nore, avant la partie que nous avons parcouru aujourd'hui pendant un kilomètre ou deux.
Il y avait de très belles vues sur la Montagne Noire, et justement le Nore, de cette portion de route. Et peu après l'avoir quitté a commencé la parte aventure aujourd'hui. Car le sentier que j'avais choisi n'avait plus été emprunté depuis un certain temps et les fougères et quelques ronces y avaient poussé en abondance. Le chemin était toujours visible et nous l'avons suivi. Mais j'aurais mieux fait de ne pas être en shorts ! Quoique finalement la peau déchirée se répare toute seule, tandis qu'un pantalon déchiré….
Mais cela n'a duré que 400 mètres et nous avons retrouvé des sentiers bien plus civilisés. Et puis voici l'Orbiel que nous avons traversé sur une planche solidement ancrée pour retrouver notre chemin d'aller.
Et puis de retrouver les autres au départ et de faire un beau pique-nique convivial avant de se quitter pour de nouvelles aventures.
Photos de John, DanielC et GenevièveS : https://photos.app.goo.gl/3mfmvDixuA9aKexz8
dimanche 21 juillet 2019
2019-07-21 Col de Port
Nous étions à onze au rendez-vous à Fanjeaux, 8 de Carcassonne, 2 de Bram et 1 de Ferran. Et puis en route, neuf dames et deux hommes. Il faisait agréable mais quand nous roulions dans la vallée de l'Ariège les nuages étaient bas sur les montagnes et très vite en montant au Col de Port nous étions dans le brouillard assez épais. Au parking nous nous sommes chaussés et nous avons mis les polars. Puis en route. Et très vite les polars sont tombés, car il faisait de plus en plus chaud. En fait on montait, et même si on ne voyait pas le soleil, il y était, caché derrière les nuages. Et donc nous nous en rapprochions et donc les rayons chauffants du soleil avait moins loin à parcourir et donc chauffaient d'avantage. C'est démontré chaque fois que nous montons en randonnée ; donc ça doit être vrai.
300 mètres plus haut, après une montée continue, nous sommes arrivés sur la crête et nous commencions à voir et sentir le soleil. Pendant la montée, nous avions eu plusieurs percées dans les nuages pour laisser apparaître les montagnes autour. Très, très joli.
Nous avions une paire d'heures de randonnée sur les crêtes, tantôt un peu embrouillardés, tantôt en plein soleil. Mais les vues étaient toujours splendides. Une mer de nuages blanches en dessous de nous et le montagnes au loin, avec ci et là des névés. Le chemin montait et descendait jusqu'au Roc de Batail; à 1716 mètres notre objectif pour la journée. Et donc un endroit propice pour le piquenique. Et un petite sieste, assez courte toutefois.
Une petite photo de famille et nous sommes revenus par le même chemin, avec un petit détour pour voir de jolies piscines ! Nous avons pris un quart d'heure de repos au Roc Blanc juste avant la descente, confortablement installés sur l'herbe et au soleil.
La descente, les godasses enlevées, et vite dans l'Auberge de la Sapinière pour une petite bière, ou autre rafraichissement.
Et là il s'est mis à pleuvoir. Comme si je n'étais pas assez mouillé avec la transpiration.
Alors nous sommes partis, heureux d'une très belle balade en montagne.
Merci Jocelyne pour cette belle journée ;
Video de Michel: https://youtu.be/lrR-cMChJLY
Photos de GenevièveS et de John : https://photos.app.goo.gl/mVbySWpz8zjR55dc7
Photos de Jocelyne: http://www.jmbbf.com/album/?album=546
Photos d'Hélène: https://photos.app.goo.gl/XCUfAqUNxGtND27Z6
300 mètres plus haut, après une montée continue, nous sommes arrivés sur la crête et nous commencions à voir et sentir le soleil. Pendant la montée, nous avions eu plusieurs percées dans les nuages pour laisser apparaître les montagnes autour. Très, très joli.
Nous avions une paire d'heures de randonnée sur les crêtes, tantôt un peu embrouillardés, tantôt en plein soleil. Mais les vues étaient toujours splendides. Une mer de nuages blanches en dessous de nous et le montagnes au loin, avec ci et là des névés. Le chemin montait et descendait jusqu'au Roc de Batail; à 1716 mètres notre objectif pour la journée. Et donc un endroit propice pour le piquenique. Et un petite sieste, assez courte toutefois.
Une petite photo de famille et nous sommes revenus par le même chemin, avec un petit détour pour voir de jolies piscines ! Nous avons pris un quart d'heure de repos au Roc Blanc juste avant la descente, confortablement installés sur l'herbe et au soleil.
La descente, les godasses enlevées, et vite dans l'Auberge de la Sapinière pour une petite bière, ou autre rafraichissement.
Et là il s'est mis à pleuvoir. Comme si je n'étais pas assez mouillé avec la transpiration.
Alors nous sommes partis, heureux d'une très belle balade en montagne.
Merci Jocelyne pour cette belle journée ;
Video de Michel: https://youtu.be/lrR-cMChJLY
Photos de GenevièveS et de John : https://photos.app.goo.gl/mVbySWpz8zjR55dc7
Photos de Jocelyne: http://www.jmbbf.com/album/?album=546
Photos d'Hélène: https://photos.app.goo.gl/XCUfAqUNxGtND27Z6
jeudi 18 juillet 2019
2019-07-18 Carcassonne - Canal du Midi
Nous étions à sept. Nous nous sommes réunis chez GenevièveS et après la photo
de famille traditionnelle dans son jardin nous voilà partis. Mais voilà; après
300 mètres une voiture arrive avec GenevièveJ à bord; Elle ne nous avait pas
trouvé. Mais elle était vite prête et après une deuxième photo de famille, nous
sommes partis à huit vers le canal.
Nous avons longé
le canal par la route pendant cinq cents mètres et puis nous nous sommes mis en
cordée pour la grande ascension de la passerelle. Dix mètres de montée. Mais
nous étions en forme, nous nous somme aidés mutuellement et nous y sommes
arrivés sains et saufs.
Et puis nous avons
longé le canal par le chemin de halage, sous les platanes, par une journée très
agréable ; sans soleil, et donc une température très agréable, jusqu’à l’épanchoir
de Foucaud.
J’ai cherché sur
internet cet épanchoir : « Le tracé du Canal rectifié au début du XXe
siècle pour desservir Carcassonne débute à partir de ce bâtiment. Comme son nom
l’indique, les eaux excédentaires se déversent dans le lit de l’ancien tracé
pour se déverser sur le Fresquel, tout proche. »
« La maison
de garde rappelle que le territoire longiligne était un fief ou le seigneur et
ses descendants exerçaient la police et la justice. Ces personnages importants
du système Riquet surveillaient et sanctionnaient la pêche, la baignade, la
fraude, contrôlaient les voyageurs turbulents ou les pirates d’eau
douce ». (Extrait de l’excellent fascicule en 4 cartes de Philippe
Valentin « Le Canal du Midi de long en large »).
Et puis nous sommes
partis dans les vignes, par les campagnes de Poulhariès, Félines et Conquet
pour retrouver le canal à l’écluse de la Douce. J’ai essayé de trouver l(‘origine
de ce nom sur internet – et je suis tombé sur mon blog de l’année passée où je
me suis posé la même question. Donc toujours pas de réponse.
A l’écluse nous
avons bavardé pendant quelques minutes avec trois jeunes dames – dont une jolie
rousse avait allègrement 14 mois ! Elle s’est éprise de nous et surtout de
GenevièveS.
Mais nous avons dû
les quitter et nous voilà repartis le long du chemin de halage direction Carca.
L’Epanchoir, la passerelle que nous avons de nouveau escaladée et puis la
maison et surtout le jardin de GenevièveS. D’autres nous ont rejoints et nous
étions une bonne douzaine à qui Geneviève a offert l’apéro .chacun avait
apporté de quoi partager et nous avons passé un moment très agréable ensemble.
La piscine nous a
ensuite appelé et à trois nous n’avons pas pu y résister .Que c’était bon,
surtout que depuis tout un temps le soleil était sorti.
Une belle rando
et une belle après rando .Merci Geneviève de nous avoir offert tout ça
Photos de John : https://photos.app.goo.gl/mf7jxDw2K5JYu5a69
vendredi 12 juillet 2019
2019-07-12 Barrage de Soulcem en Ariège
Compte rendu de Nicole
Comme prévu, nous avons quitté Carcassonne à
6h30 (les membres du SEL sont ponctuels).
Nous étions 5, véritable club des 5 amoureux de la montagne, Yves au volant,
Roger servant de copilote et les 3 femmes à l’arrière : Martine, Jocelyne
et moi. Garés sur le parking, au dessus
de l’imposant barrage de Soulcem (1600m), nous avons démarré à l’heure.
Dans la forêt domaniale de Montcalm nous avons
commencé, en côte, bien sûr, par emprunter le chemin des Orris, ces très rustiques abris de bergers, les capitelles
de l’Ariège. Nous étions bercés par le rugissement du fougueux torrent du
Soulcem avant d’atteindre une longue prairie
où se prélassaient paresseusement
les méandres de la rivière. Un
panneau impossible à manquer nous a dirigés sur la droite vers la très rude
montée caillouteuse et fleurie (œillets, linettes, grassettes carnivores,
rhododendrons, petite roses sauvages,
géraniums etc..) qui nous a permis d’atteindre l’étang de Roumazet (2160m) de forme très régulière, puis de Soucarrane (2300m) aux contours presque
dentelés. Là nous avons piqueniqué, entourés de Joubarbes fleuries, sur un
balcon dominant l’étang, nous régalant des cabrioles effectuées par de jeunes
poulains de l’autre côté de l’étang.
Nichées dans les herbes bordant l’étang une
famille grenouille se prélassait.
C’est alors qu’Yves a eu envie d’une petite
rallonge et nous voila à nouveau grimpant vers un sommet que nous n’atteindrons
pas.
Sur le retour d’autres chevaux sauvages furent
indifférents à notre passage tandis que leurs poulains se cachaient derrière
leurs flancs.
Cette très sportive rando de 11km nous a fait accomplir un dénivelé d’un peu
moins de 800m, comme prévu, 736m très exactement !
Merci Roger de nous faire découvrir ces lieux
si beaux et si sauvages et merci à Yves de nous conduire avec tant de sécurité.
Photos de Roger: https://photos.app.goo.gl/WxTCoKbxfmDEMLQJA
Photos de Jocelyne: http://www.jmbbf.com/album/?album=545
Photos de Nicole: https://photos.app.goo.gl/HCao4Q77Cr2TKXdaA
jeudi 11 juillet 2019
2019-07-11 St Denis
Compte rendu de MoniqueF
Jeudi 11 Juillet , guidés par Jacques , nous étions presque une
dizaine, tous partant pour une balade rafraîchissante, sur les chemins
délicieusement ombragés du bord du bassin de St Denis, jusqu'à la prise
d'Alzeau et le barrage de la Galaube ..
le chemin s'est fait de plus en plus intime, blotti au pied des futées multicentenaires, le long de la Rigole,puis bercé par les clapotis du ruisseau d'Alzeau . De retour au parking, le pique-nique partagé , un dernier bain de pieds dans la majestueuse cascade bondissant du barrage .
le chemin s'est fait de plus en plus intime, blotti au pied des futées multicentenaires, le long de la Rigole,puis bercé par les clapotis du ruisseau d'Alzeau . De retour au parking, le pique-nique partagé , un dernier bain de pieds dans la majestueuse cascade bondissant du barrage .
On l'avait déjà faite, cette balade ...
Mais
, par ces temps de canicule, elle reste une pause régénérante qui fait
aimer la vie et ses plaisirs authentiques, les sens enchantés .
Grand MERCI Jacques
Photos de Marie-Christine: https://photos.app.goo.gl/x4dtgZQu97yNcz1Y7
lundi 8 juillet 2019
2019-07-07 Lac de Montagnes
Le compte rendu de Nicole:
Nous étions 3 vaillants randonneurs au rendez-vous
du Pont Rouge : Yves, Roger et moi. Un peu déconfit par le peu
d’amateurs de sa rando de « 14 à 18 kms », Yves jura dès le début du
trajet, qu’on ne l’y prendrait plus, il ne programmerait plus rien !
A
peine garés sur le parking du lac, voila que Jacques est arrivé
accompagné de Geneviève et Michel. Yves se remit à sourire d’autant plus
qu’il faisait un 19° idéal loin de la fournaise carcassonnaise.
Nous
avons commencé par le très beau tour du lac de 2km et demi environ
avant de reprendre le chemin boisé que nous avions emprunté en sept ou
oct. Nous avons poursuivi en direction de Mazamet, sur le chemin du Pech
d’en Blanc, dans une forêt magnifique de résineux si denses qu’ils se
concurrençaient dans leur quête du soleil . Nous sommes allés voir l
l’immense croix de fer (style Eiffel) qui domine la vallée et que cet
incorrigible Roger a commencé à escalader, sûrement pour avoir une
meilleure vue sur Aussillon.
On
a poursuivi par le chemin des métairies. Après avoir un peu hésité sur
le lieu du piquenique nous avons opté pour celui où il y aurait le moins
de taons.,(car ces terribles mouches à bœufs appréciaient vraiment
notre bonne odeur de randonneurs aguerris), au détriment du « dolmen »
que nous sommes cependant allés découvrir dans sa superbe clairière,
pour constater… que ce n’est pas un dolmen, mais un gros caillou !
Je n’ai pas pu résister au plaisir de voir si la température était la même à son sommet.
Peu à peu les sentiers ont cédé la place aux chemins et finalement à la route qui nous a ramenés au bord du lac.
Il
avait bien changé dans le courant de la journée, maintenant il était
bondé, des dizaines, peut-être des centaines de gens étaient là dans
l’eau, sur la grève, assis sous les pins, manifestement heureux d’être
là, mais m’ôtant totalement l’envie d’aller me baigner malgré le maillot
qui m’attendait dans la voiture.
La sacro sainte boisson de fin de rando nous a permis, assis, de poursuivre notre interminable conversation amicale.
La
température était montée à 29 degrés, nous avions parcouru 25kms et
Yves s’est à nouveau étonné, en changeant de chaussures qu’il n’y ait
pas eu plus d’amateurs pour sa rando de 14-18kms !
Yes John, ce fut une belle rando ! Merci Yves de nous y avoir menés.
Les photos de Nicole, d'Yves et de Michel et le tracé de Jacques: https://photos.app.goo.gl/cBERJQpjpjNb6XcHA
vendredi 5 juillet 2019
2019-07-05 La Coume d'Or
Le Compte Rendu de Jean-François
Depuis le col du Puymaurens, nous sommes parti s
à 9 (Martine 1 et Martine 2,
Jocelyne, Nicole, Anne-Marie, Roger, Yves,
Roger et moi même) vers le sommet de la
Coma d’or, en Pays catalan, non loin de
l’Andorre sous un très chaud soleil. La chaleur de nous fait par peur …
Pour tous, le rendez vous était donné à la sortie de
Fanjeaux, dés 07h00 nous voila en route en direction de l’Ariège. Après la
traversée du Merens, célèbre pour ses chevaux (ou poney ariégeois), nous voici
à l’Hospitalet près l’Andorre pour aborder les premières pentes du col de
Puymaurens. Le Puymaurens, un col mythique, franchi pour la première fois dans
le tour de France en 1913, ce n’était alors qu’un chemin muletier.
Il est 09h15, lorsque nous partons en direction des alpages,
à 1915 mètres il fait déjà 20° C, nous montons lentement et rencontrons de
jolis troupeaux de vaches, avec leurs veaux,
des chevaux de race Fjord. Au bout d’une heure de marche, John est
obligé de nous quitter, il préfère continuer seul et ensuite rejoindre les
voitures. C’est avec regret que nous le laissons mais Roger restera toute la
journée en contact avec lui par SMS.
Quelques petits névés franchis, c’est enfin la Coume
d’Or à 2826 m, seul Roger et Martine 1 franchissent les derniers mètres de la
barre rocheuse sommitale. Plus bas, à nos pieds, le plus grand lac des Pyrénées
le Lanoux, c’est dans ce décor grandiose que nous faisons la pause
casse-croûte.
Il faut redescendre dans la vallée par un sentier non
balisé au tout début en partie balisé; pour Yves et pour moi c’est
dur dans la caillasse !!! Mais cela, nous permet de voir aux abords du
Lanoux, un troupeau d’une vingtaine de mouflons (trop loin pour faire de bonnes
photos). Nous repartons vers un col sans nom, de plus en plus dur. Merci à
Jocelyne et Martine 1 de m’avoir soigné mais 20 mn de perdues à cause de mes
crampes à la cuisse. En descendant dans les rochers j’ai laissé le fond de ma
« culotte ».
Nous voila dans une large vallée au milieu de
parterres de fleurs et descendons vers Porté-Puymaurens. Au col nous retrouvons
John qui nous comte sa journée. En route pour l’Hospitalet afin de savourer une
bonne bière bien méritée. Puis le départ pour nos terres audoises ; merci
au staff d’organisation Roger et Yves.
Les Photos de Jean-François: https://photos.app.goo.gl/BhpqiJjvWSijMk3RA
Le Photos de Jocelyne: http://www.jmbbf.com/album/?album=544
Le Compte Rendu de John
Les randos de montagne d’été du SEL ont bien commencées avec une belle rando à partir du col de Puymorens vers la Coume d’Or. Comme c’était loin, le départ était très matinal. Nous nous sommes retrouvés à Fanjeaux, une voiture de cinq de Carcassonne, une de trois de Ferran et Brugairolles et moi de Cenne. Et en route pour l’Ariège et la Montagne !
Il faisait beau
sur le col de Puymorens, presque frais, avec un peu de brouillard sur ls
montagnes au loin. Vite chaussées, ls sacs au dos nous sommes partis par le chemin
empierré et large qui menait à la Coma d’en Garcia et ensuite le Pic la Coume d’Or
(Puig de la Coma d’Or en Catalan et c’est comme ca que c’est marqué sur les
cartes IGN).
Mais très vite je
sentais que je n’avais pas la forme. Mes pieds trainaient, les autres me distançaient.
Et au bout d’une heure j’avais décidé d’arrêter. Et Roger avait les mêmes
soucis. Donc nous nous sommes quittés eux pour continuer le chemin, moi pour me
reposer et puis continuer bien à mon aise et puis de revenir sur mes pas.
Ce n’est pas une
décision facile de laisser une personne partir seule en montagne. Mais nous n’étions
pas encore loin, c’était un lange chemin empierré, le téléphone passait et il y
avait quand même quelques autres
randonneurs. Donc nous nous sommes quittés, non sans que trois personnes
offraient de m’accompagner Mais j’ai estimé que ce n’était pas nécessaire.
Ils sont partis
et moi je me suis assis pour récupérer mes forces. Qui me sont revenues ! Et
j’ai continué à monter ce beau chemin pendant une heure ou plus, bien à mon
aise, seul avec la montagne et avec tout le temps pour m’arrêter pour tout regarder :
les fleurs surtout, mais la montagne aussi d’où le brouillard matinal s’est
dissipé, les chevaux au loin, les vaches encore plus lointains, quelques
oiseaux. Après 300 m d’ascension en tout, j’ai trouvé un endroit confortable
pour m’asseoir et même m’allonger. Et pour écoute le silence, à peine rompu par
un petit ruisseau au loin ;
Et ainsi j’ai
passé une heure à regarder. Et comme dit un vieux dicton anglais :
Quelques fois je suis assis et je réfléchis, et quelques fois je suis assis.
Et quelque fois je
mange mon piquenique.
Cela ne me
dérange pas du tout d’être seul en montagne. J’ai fait beaucoup de randos seul,
quoique peu ces dernières années. Et quoique la rando en groupe ou à deux ou
trois a ses plaisirs, la rando en solitaire en a beaucoup aussi. Et donc quoique
déçu de ne pas aller au bout, je ne me languissait pas du tout.
Et après une
heure ou plus j’ai commencé la descente bien à mon aise. J’ai revu les chevaux,
j’ai revu les vaches, j’ai revu les autres chevaux, j’ai revu les fleurs et j’en
ai revu d’autres ; Et toujours cette belle vallée, sans une ombre ;
Arrivé près des
voitures, et un peu en avant, j’ai trouvé un arbre sympathique avec une herbe
douillette en dessous et je m’y suis installé tranquillement pour regarder
passer le monde (il y en avait très peu) à jouer avec mon téléphone, à envoyer
et recevoir quelques messages
Et à faire une
longue sieste bien méritée !
Et de continuer à
tout regarder de nouveau.
Et puis j’ai
entendu des voix que je reconnaissais. Oui là derrière, il y a des silhouettes
qui descendent la montagne. Silhouettes qui se sont transformées en Martine,
Nicole et un peu plus loin les 6 autres.
Ils avaient fait
une belle rando, qu’ils raconteront eux-mêmes.
Nous nous sommes déchaussés
et puis nous sommes allés à l’Hospitalet prendre un verre ensemble.
Et sur le chemin
de retour, fatigué de mes efforts, j’ai bien dormi dans la voiture.
Merci à Roger et
à Yves pour cette belle rando.
Les Photos de John: https://photos.app.goo.gl/RJ1mWXSQsCa4eo7v6
Les Photos de John: https://photos.app.goo.gl/RJ1mWXSQsCa4eo7v6
jeudi 4 juillet 2019
2019-07-04 Abbaye de Villelongue
Nous avons commencé les randos de l’été avec une rando au départ de l’abbaye
de Villelongue, dans la commune de Saint Martin le Vieil. Quoique j’étais venu
vérifier une ou deux choses quelques jours avant, la rando m’a présenté
quelques surprise. D’abord à côté de l’abbaye, il y avait le passage de la
Vernassonne par des pierres de gué. Lundi pas de problèmes ; mais aujourd’hui,
jeudi, la grosse pluie de la veille avait apporté un gros tronc d’arbre qui était
resté coincé entre les deux premières pierres. Mais ce ne fut pas grave.
Grimper au-dessus de cet arbre ajoutait du piment au début de la rando. Personne
n’a voulu faire un détour de presque dix mètres pour passer par le pont !
Ensuite nous
avons pris le chemin qui fait partie de la tour de la Montagne Noire, chemin je
j’ai souvent pris, mais toujours dans l’autre sens. Bien sûr l’inévitable est
arrivé et j’ai pris un mauvais tournant et nous avons cheminé pendant tout un
temps dans la mauvaise direction. Mais c’était un fort joli petit chemin et
nous n’avons pas fait un grand détour. Et heureusement DanielL connaissait un
petit sentier qui nous a ramené dans le bon chemin.
C’était une jolie
montée entre les arbres qui nous protégeaient bien du soleil, qui heureusement
n’était pas trop chaud. Une petite route et nous avons pris la descente au col
entre Villelongue et Montolieu et que nous avons pris plusieurs fois depuis ce
dernier village. Après le col, une toute petite montée et nous avons viré vers
la droite pour traverser le plateau en garigue des Houillères. Peu d’ombre sans
cette traversée, mais un petit vent bien agréable nous a rafraichit gentiment.
Et des jolies vues des collines en face.
Puis de nouveau
un point difficile. J’avais maintes fois remonté le sentier qui longe le ruisseau
de Trapadous, deux ou trois fois avec le SEL. Mais le hic c’était que je l’avais
remonté e tque je ne connaissais pas bien les signes qui montraient où on le
prenait en descendant. J’ai gardé mon œil sur le GPS et très vite j’ai vu que
nous n’étions pas sur le bon chemin. Hop, 20 mètres en arrière, un sentier sur
le côté, un carrefour bien pris et puis un deuxième et voilà le chemin qui s’enfonce
dans le bois pour une jolie descente ombragée.
Et ainsi nous
sommes descendus dans la vallée de la Vernassonne pour retrouver la traversée
de celle-ci. Le deuxième point que j’étais venu reconnaître et qui avait changé
en trois jours ! Quelques pierres de gué avaient été emportées par le
torrent et beaucoup de boue épaisse autour. Mais la passerelle piétonne, formée
d’un pilier électrique couchée à travers la rivière, bien tenue en place et
avec une main courante y était toujours. Et en faisant bien attention nous
avons traversé sans difficulté.
C’était le dernier
petit problème. Petits problèmes qui n’ont en rien enlevé au plaisir de cette
rando, que nous avons terminé ensemble au picnic près de l’Abbaye.
J’en étais
content (car c’est moi qui menait) et je pense que ce n’était point par
politesse que les autres m’ont dit que la rando leur avait plue !
Mes photos: https://photos.app.goo.gl/yizsN7FWAvUdqYcw9
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