mercredi 31 juillet 2019

2019-07-31 Grand Péric

Nous sommes 4 au départ : Christine B, Christine T, Yves et Roger.
La vallée de l'Aude est encombrée de nuages bas, mais dés que nous atteignons Les Angles, c'est un grand soleil qui nous accueille.

Au bout d'une piste en mauvais état, nous démarrons la rando dés 9 heures, et nous suivons le sentier classique : étang et cabane de Balmette.
Un peu plus loin, nous abandonnons le G.R. des Camporeys pour nous diriger vers la croupe du Grand Péric que nous allons côtoyer jusqu'au col pour atteindre le Petit Péric (2690 m) d'où nous profiterons de la vue sur tous les étangs des Camporeys.
Après la pose casse-croute, c'est par une variante à l'initiative de Yves, que nous redescendons pratiquement directement sur le sentier que nous avions abandonné le matin.
C'est aux alentours de 17 h, que nous retrouvons le véhicule, contents de cette belle journée passée en montagne


Compte rendu de Roger
Photos de Roger, https://photos.app.goo.gl/siVbMDMn22eEK3sh9
Photos de ChristineT : https://photos.app.goo.gl/4AY2xz4Y9ETuomCk6
Photos de ChristineB: https://photos.app.goo.gl/rW8yZ6yy1h4QCy1G9

jeudi 25 juillet 2019

2019-07-25 la Sagne Grande

Il y a deux mois, à quelques-uns nous avons participé à une rando dans le cadre de Festirando. Ils nous ont amenés à un endroit qui s'appelle la Sagne Grande. Cette rando m'a tellement plu que je me suis décidé à y emmener les amis du SEL - et c'est ce que j'ai fait ce jeudi en l'allongeant un peu car à 6 kms c'était un peu court.
Donc hier nous nous sommes rencontrés à 12 sur la route de Mazamet au-delà du village des Marty pour faire le dernier kilomètre jusqu'au point de départ. 300 m de route et nous nous sommes enfoncés dans les Bois de Gramentès. Il y avait une fraîcheur délicieuse ici à 800 mètres, bien différente de la chaleur étouffante de la plaine. Très vite nous avons retrouvé l'Orbiel, un petit ruisseau babillard qui sautillait entre les pierres. Nous l'avons remonté à notre main gauche jusqu'à arriver à la Sagne Grande. 
La Sagne c'est une tourbière ou un marais. C'est forme dialectale (moitié sud de la France), du gaulois sagna (" terrain marécageux "). Cette tourbière absorbe l'eau comme une éponge quand il pleut et le rend lentement en temps de sécheresse. C'est là que l'Orbiel prend sa source - et c'est sans doute pourquoi elle coule même par temps chaud.
Le chemin le long de l'Orbiel et la Sagne me rappellent une partie de la Belgique que j'aime beaucoup - la Haute Fagne. Et Fagne veut dire marais dans une petite cavité au sommet d'une montagne. La Haute Fagne est bien plus grande, elle s'étend sur 4500 ha (la Grande Sagne c'est 27 ha) et vaut une visite et de belles randonnées aussi.
DanielL nous a raconté cette Sagne, comment ça marche, comment c'est protégé. Et c'est donc de lui que je tiens les infos ici.
Nous avons contourné la Sagne Grande pour arriver au Co de Laurens ou Jacques, Geneviève et le petit Louis ont décidé de prendre le chemin court, tandis-ce que nous poursuivions à l'inconnu - car je n'avais repéré le tracé que sur la carte. Nous avons monté lentement jusqu'à la Gachel où nous avons retrouvé le GR7 qui nous venait des Vosges. C'est peu connu mais le GR7 suit approximativement la ligne de partage des eaux qui sépare le versant mer Méditerranée du versant mer du Nord-Manche-Atlantique. Le pourtour du bassin du Rhône en fait .GR que j'ai suivi pendant un mois ou deux lors de mon périple de Bruxelles à Cenne en 2003 .Mais je l'avais quitté au Pic de Nore, avant la partie que nous avons parcouru aujourd'hui pendant un kilomètre ou deux.
Il y avait de très belles vues sur la Montagne Noire, et justement le Nore, de cette portion de route. Et peu après l'avoir quitté a commencé la parte aventure aujourd'hui. Car le sentier que j'avais choisi n'avait plus été emprunté depuis un certain temps et les fougères et quelques ronces y avaient poussé en abondance. Le chemin était toujours visible et nous l'avons suivi. Mais j'aurais mieux fait de ne pas être en shorts ! Quoique finalement la peau déchirée se répare toute seule, tandis qu'un pantalon déchiré….
Mais cela n'a duré que 400 mètres et nous avons retrouvé des sentiers bien plus civilisés. Et puis voici l'Orbiel que nous avons traversé sur une planche solidement ancrée pour retrouver notre chemin d'aller.
Et puis de retrouver les autres au départ et de faire un beau pique-nique convivial avant de se quitter pour de nouvelles aventures.

Photos de John, DanielC et GenevièveS : https://photos.app.goo.gl/3mfmvDixuA9aKexz8

dimanche 21 juillet 2019

2019-07-21 Col de Port

Nous étions à onze au rendez-vous à Fanjeaux, 8 de Carcassonne, 2 de Bram et 1 de Ferran. Et puis en route, neuf dames et deux hommes. Il faisait agréable mais quand nous roulions dans la vallée de l'Ariège les nuages étaient bas sur les montagnes et très vite en montant au Col de Port nous étions dans le brouillard assez épais. Au parking nous nous sommes chaussés et nous avons mis les polars. Puis en route. Et très vite les polars sont tombés, car il faisait de plus en plus chaud. En fait on montait, et même si on ne voyait pas le soleil, il y était, caché derrière les nuages. Et donc nous nous en rapprochions et donc les rayons chauffants du soleil avait moins loin à parcourir et donc chauffaient d'avantage. C'est démontré chaque fois que nous montons en randonnée ; donc ça doit être vrai.

300 mètres plus haut, après une montée continue, nous sommes arrivés sur la crête et nous commencions à voir et sentir le soleil. Pendant la montée, nous avions eu plusieurs percées dans les nuages pour laisser apparaître les montagnes autour. Très, très joli.

Nous avions une paire d'heures de randonnée sur les crêtes, tantôt un peu embrouillardés, tantôt en plein soleil. Mais les vues étaient toujours splendides. Une mer de nuages blanches en dessous de nous et le montagnes au loin, avec ci et là des névés. Le chemin montait et descendait jusqu'au Roc de Batail; à 1716 mètres notre objectif pour la journée. Et donc un endroit propice pour le piquenique. Et un petite sieste, assez courte toutefois.

Une petite photo de famille et nous sommes revenus par le même chemin, avec un petit détour pour voir de jolies piscines ! Nous avons pris un quart d'heure de repos au Roc Blanc juste avant la descente, confortablement installés sur l'herbe et au soleil.

La descente, les godasses enlevées, et vite dans l'Auberge de la Sapinière pour une petite bière, ou autre rafraichissement.

Et là il s'est mis à pleuvoir. Comme si je n'étais pas assez mouillé avec la transpiration. 

Alors nous sommes partis, heureux d'une très belle balade en montagne.

Merci Jocelyne pour cette belle journée ;

Video de Michel: https://youtu.be/lrR-cMChJLY
Photos de GenevièveS et de John : https://photos.app.goo.gl/mVbySWpz8zjR55dc7
Photos de Jocelyne: http://www.jmbbf.com/album/?album=546
Photos d'Hélène: https://photos.app.goo.gl/XCUfAqUNxGtND27Z6

jeudi 18 juillet 2019

2019-07-18 Carcassonne - Canal du Midi


Nous étions à sept. Nous nous sommes réunis chez GenevièveS et après la photo de famille traditionnelle dans son jardin nous voilà partis. Mais voilà; après 300 mètres une voiture arrive avec GenevièveJ à bord; Elle ne nous avait pas trouvé. Mais elle était vite prête et après une deuxième photo de famille, nous sommes partis à huit vers le canal.
Nous avons longé le canal par la route pendant cinq cents mètres et puis nous nous sommes mis en cordée pour la grande ascension de la passerelle. Dix mètres de montée. Mais nous étions en forme, nous nous somme aidés mutuellement et nous y sommes arrivés sains et saufs.
Et puis nous avons longé le canal par le chemin de halage, sous les platanes, par une journée très agréable ; sans soleil, et donc une température très agréable, jusqu’à l’épanchoir de Foucaud.
J’ai cherché sur internet cet épanchoir : « Le tracé du Canal rectifié au début du XXe siècle pour desservir Carcassonne débute à partir de ce bâtiment. Comme son nom l’indique, les eaux excédentaires se déversent dans le lit de l’ancien tracé pour se déverser sur le Fresquel, tout proche. »
« La maison de garde rappelle que le territoire longiligne était un fief ou le seigneur et ses descendants exerçaient la police et la justice. Ces personnages importants du système Riquet surveillaient et sanctionnaient la pêche, la baignade, la fraude, contrôlaient les voyageurs turbulents ou les pirates d’eau douce ». (Extrait de l’excellent fascicule en 4 cartes de Philippe Valentin « Le Canal du Midi de long en large »).
Et puis nous sommes partis dans les vignes, par les campagnes de Poulhariès, Félines et Conquet pour retrouver le canal à l’écluse de la Douce. J’ai essayé de trouver l(‘origine de ce nom sur internet – et je suis tombé sur mon blog de l’année passée où je me suis posé la même question. Donc toujours pas de réponse.
A l’écluse nous avons bavardé pendant quelques minutes avec trois jeunes dames – dont une jolie rousse avait allègrement 14 mois ! Elle s’est éprise de nous et surtout de GenevièveS.
Mais nous avons dû les quitter et nous voilà repartis le long du chemin de halage direction Carca. L’Epanchoir, la passerelle que nous avons de nouveau escaladée et puis la maison et surtout le jardin de GenevièveS. D’autres nous ont rejoints et nous étions une bonne douzaine à qui Geneviève a offert l’apéro .chacun avait apporté de quoi partager et nous avons passé un moment très agréable ensemble.
La piscine nous a ensuite appelé et à trois nous n’avons pas pu y résister .Que c’était bon, surtout que depuis tout un temps le soleil était sorti.
Une belle rando et une belle après rando .Merci Geneviève de nous avoir offert tout ça

vendredi 12 juillet 2019

2019-07-12 Barrage de Soulcem en Ariège



Compte rendu de Nicole
Comme prévu, nous avons quitté Carcassonne à 6h30  (les membres du SEL sont ponctuels). Nous étions 5, véritable club des 5 amoureux de la montagne, Yves au volant, Roger servant de copilote et les 3 femmes à l’arrière : Martine, Jocelyne et moi.  Garés sur le parking, au dessus de l’imposant barrage de Soulcem (1600m), nous avons démarré à l’heure.
Dans la forêt domaniale de Montcalm nous avons commencé, en côte, bien sûr, par emprunter le chemin des Orris, ces  très rustiques abris de bergers, les capitelles de l’Ariège. Nous étions bercés par le rugissement du fougueux torrent du Soulcem avant d’atteindre une longue prairie  où se prélassaient paresseusement  les méandres de la rivière.  Un panneau impossible à manquer nous a dirigés sur la droite vers la très rude montée caillouteuse et fleurie (œillets, linettes, grassettes carnivores, rhododendrons, petite roses sauvages,  géraniums etc..) qui nous a permis d’atteindre l’étang de Roumazet  (2160m) de forme très régulière, puis  de Soucarrane (2300m) aux contours presque dentelés. Là nous avons piqueniqué, entourés de Joubarbes fleuries, sur un balcon dominant l’étang, nous régalant des cabrioles effectuées par de jeunes poulains de l’autre côté de l’étang.
Nichées dans les herbes bordant l’étang une famille  grenouille se prélassait.
C’est alors qu’Yves a eu envie d’une petite rallonge et nous voila à nouveau grimpant vers un sommet que nous n’atteindrons pas.
Sur le retour d’autres chevaux sauvages furent indifférents à notre passage tandis que leurs poulains se cachaient derrière leurs flancs.
Cette très sportive rando de 11km  nous a fait accomplir un dénivelé d’un peu moins de 800m, comme prévu, 736m très exactement !
Merci Roger de nous faire découvrir ces lieux si beaux et si sauvages et merci à Yves de nous conduire  avec tant de sécurité.



jeudi 11 juillet 2019

2019-07-11 St Denis

Compte rendu de MoniqueF
Jeudi 11 Juillet , guidés par Jacques ,  nous étions presque une dizaine, tous partant pour une balade rafraîchissante, sur les chemins délicieusement ombragés du bord du bassin de St Denis, jusqu'à la prise d'Alzeau et le barrage de la Galaube ..
le chemin s'est fait de plus en plus intime, blotti au pied des futées multicentenaires, le long de la Rigole,puis bercé par les clapotis du ruisseau d'Alzeau . De retour au parking, le pique-nique partagé , un dernier bain de pieds dans la majestueuse cascade bondissant du barrage .
On l'avait déjà faite, cette balade ...
Mais , par ces temps de canicule, elle reste une pause régénérante qui fait aimer la vie et ses plaisirs authentiques, les sens enchantés .
Grand MERCI Jacques

Photos de Marie-Christine: https://photos.app.goo.gl/x4dtgZQu97yNcz1Y7

lundi 8 juillet 2019

2019-07-07 Lac de Montagnes

Le compte rendu de Nicole:

Nous étions 3 vaillants randonneurs au rendez-vous du Pont Rouge : Yves, Roger et moi. Un peu déconfit par le peu d’amateurs de sa rando de « 14 à 18 kms », Yves jura dès le début du trajet, qu’on ne l’y prendrait plus, il ne programmerait plus rien !

A peine garés sur le parking du lac, voila que Jacques est arrivé accompagné de Geneviève et Michel. Yves se remit à sourire d’autant plus qu’il faisait un 19° idéal loin de la fournaise carcassonnaise.

Nous avons commencé par le très beau tour du lac de 2km et demi environ avant de reprendre le chemin boisé que nous avions emprunté en sept ou oct. Nous avons poursuivi en direction de Mazamet, sur le chemin du Pech d’en Blanc, dans une forêt magnifique de résineux si denses qu’ils se concurrençaient dans leur quête du soleil . Nous sommes allés voir l l’immense croix de fer  (style Eiffel) qui domine la vallée et que cet incorrigible Roger a commencé à escalader, sûrement pour avoir une meilleure vue sur Aussillon.

On a poursuivi par le chemin des métairies. Après avoir un peu hésité sur le lieu du piquenique nous avons opté pour celui où il y aurait le moins de taons.,(car ces terribles mouches à bœufs appréciaient vraiment notre bonne odeur de randonneurs aguerris), au détriment du « dolmen » que nous sommes cependant allés découvrir dans sa superbe clairière, pour constater… que ce n’est pas un dolmen, mais un gros caillou !
Je n’ai pas pu résister au plaisir de voir si la température était la même à son sommet.

Peu à peu les sentiers ont cédé la place aux chemins et finalement à la route qui nous a ramenés au bord du lac.
Il avait bien changé dans le courant de la journée, maintenant il était bondé, des dizaines, peut-être des centaines de gens étaient là dans l’eau, sur la grève, assis sous les pins, manifestement heureux d’être là, mais m’ôtant totalement l’envie d’aller me baigner malgré le maillot qui m’attendait dans la voiture.

La sacro sainte boisson de fin de rando nous a permis, assis, de poursuivre notre interminable conversation amicale.
La température était montée à 29 degrés, nous avions parcouru 25kms et Yves s’est à nouveau étonné, en changeant de chaussures  qu’il n’y ait pas eu plus d’amateurs pour sa rando de 14-18kms !

Yes John, ce fut une belle rando ! Merci Yves de nous y avoir menés.

Les photos de Nicole, d'Yves et de Michel et le tracé de Jacques: https://photos.app.goo.gl/cBERJQpjpjNb6XcHA


vendredi 5 juillet 2019

2019-07-05 La Coume d'Or



Le Compte Rendu de Jean-François

Depuis le col du Puymaurens, nous sommes parti s à  9 (Martine 1 et Martine 2, Jocelyne,  Nicole, Anne-Marie, Roger, Yves, Roger et moi  même) vers le sommet de la Coma d’or, en Pays catalan,  non loin de l’Andorre sous un très chaud soleil. La chaleur de nous fait par peur …
Pour tous, le rendez vous était donné à la sortie de Fanjeaux, dés 07h00 nous voila en route en direction de l’Ariège. Après la traversée du Merens, célèbre pour ses chevaux (ou poney ariégeois), nous voici à l’Hospitalet près l’Andorre pour aborder les premières pentes du col de Puymaurens. Le Puymaurens, un col mythique, franchi pour la première fois dans le tour de France en 1913, ce n’était alors qu’un chemin muletier.
Il est 09h15,  lorsque nous partons en direction des alpages, à 1915 mètres il fait déjà 20° C, nous montons lentement et rencontrons de jolis troupeaux de vaches, avec leurs veaux,  des chevaux de race Fjord. Au bout d’une heure de marche, John est obligé de nous quitter, il préfère continuer seul et ensuite rejoindre les voitures. C’est avec regret que nous le laissons mais Roger restera toute la journée en contact avec lui par SMS.
Quelques petits névés franchis, c’est enfin la Coume d’Or à 2826 m, seul Roger et Martine 1 franchissent les derniers mètres de la barre rocheuse sommitale. Plus bas, à nos pieds, le plus grand lac des Pyrénées le Lanoux, c’est dans ce décor grandiose que nous faisons la pause casse-croûte. 
Il faut redescendre dans la vallée par un sentier non balisé au tout début en partie balisé; pour Yves et pour moi c’est dur dans la caillasse !!! Mais cela, nous permet de voir aux abords du Lanoux, un troupeau d’une vingtaine de mouflons (trop loin pour faire de bonnes photos). Nous repartons vers un col sans nom, de plus en plus dur. Merci à Jocelyne et Martine 1 de m’avoir soigné mais 20 mn de perdues à cause de mes crampes à la cuisse. En descendant dans les rochers  j’ai laissé le fond de ma « culotte ».

Nous voila dans une large vallée au milieu de parterres de fleurs et descendons vers Porté-Puymaurens. Au col nous retrouvons John qui nous comte sa journée. En route pour l’Hospitalet afin de savourer une bonne bière bien méritée. Puis le départ pour nos terres audoises ; merci au staff d’organisation Roger et Yves.

Les Photos de Jean-François: https://photos.app.goo.gl/BhpqiJjvWSijMk3RA


Le Compte Rendu de John

Les randos de montagne d’été du SEL ont bien commencées avec une belle rando à partir du col de Puymorens vers la Coume d’Or. Comme c’était loin, le départ était très matinal. Nous nous sommes retrouvés à Fanjeaux, une voiture de cinq de Carcassonne, une de trois de Ferran et Brugairolles et moi de Cenne. Et en route pour l’Ariège et la Montagne !
Il faisait beau sur le col de Puymorens, presque frais, avec un peu de brouillard sur ls montagnes au loin. Vite chaussées, ls sacs au dos nous sommes partis par le chemin empierré et large qui menait à la Coma d’en Garcia et ensuite le Pic la Coume d’Or (Puig de la Coma d’Or en Catalan et c’est comme ca que c’est marqué sur les cartes IGN).
Mais très vite je sentais que je n’avais pas la forme. Mes pieds trainaient, les autres me distançaient. Et au bout d’une heure j’avais décidé d’arrêter. Et Roger avait les mêmes soucis. Donc nous nous sommes quittés eux pour continuer le chemin, moi pour me reposer et puis continuer bien à mon aise et puis de revenir sur mes pas.
Ce n’est pas une décision facile de laisser une personne partir seule en montagne. Mais nous n’étions pas encore loin, c’était un lange chemin empierré, le téléphone passait et il y avait quand même  quelques autres randonneurs. Donc nous nous sommes quittés, non sans que trois personnes offraient de m’accompagner Mais j’ai estimé que ce n’était pas nécessaire.
Ils sont partis et moi je me suis assis pour récupérer mes forces. Qui me sont revenues ! Et j’ai continué à monter ce beau chemin pendant une heure ou plus, bien à mon aise, seul avec la montagne et avec tout le temps pour m’arrêter pour tout regarder : les fleurs surtout, mais la montagne aussi d’où le brouillard matinal s’est dissipé, les chevaux au loin, les vaches encore plus lointains, quelques oiseaux. Après 300 m d’ascension en tout, j’ai trouvé un endroit confortable pour m’asseoir et même m’allonger. Et pour écoute le silence, à peine rompu par un petit ruisseau au loin ;
Et ainsi j’ai passé une heure à regarder. Et comme dit un vieux dicton anglais : Quelques fois je suis assis et je réfléchis, et quelques fois je suis assis.
Et quelque fois je mange mon piquenique.
Cela ne me dérange pas du tout d’être seul en montagne. J’ai fait beaucoup de randos seul, quoique peu ces dernières années. Et quoique la rando en groupe ou à deux ou trois a ses plaisirs, la rando en solitaire en a beaucoup aussi. Et donc quoique déçu de ne pas aller au bout, je ne me languissait pas du tout.
Et après une heure ou plus j’ai commencé la descente bien à mon aise. J’ai revu les chevaux, j’ai revu les vaches, j’ai revu les autres chevaux, j’ai revu les fleurs et j’en ai revu d’autres ; Et toujours cette belle vallée, sans une ombre ;
Arrivé près des voitures, et un peu en avant, j’ai trouvé un arbre sympathique avec une herbe douillette en dessous et je m’y suis installé tranquillement pour regarder passer le monde (il y en avait très peu) à jouer avec mon téléphone, à envoyer et recevoir quelques messages
Et à faire une longue sieste bien méritée !
Et de continuer à tout regarder de nouveau.
Et puis j’ai entendu des voix que je reconnaissais. Oui là derrière, il y a des silhouettes qui descendent la montagne. Silhouettes qui se sont transformées en Martine, Nicole et un peu plus loin les 6 autres.
Ils avaient fait une belle rando, qu’ils raconteront eux-mêmes.
Nous nous sommes déchaussés et puis nous sommes allés à l’Hospitalet prendre un verre ensemble.
Et sur le chemin de retour, fatigué de mes efforts, j’ai bien dormi dans la voiture.
Merci à Roger et à Yves pour cette belle rando.

Les Photos de John: https://photos.app.goo.gl/RJ1mWXSQsCa4eo7v6

jeudi 4 juillet 2019

2019-07-04 Abbaye de Villelongue


Nous avons commencé les randos de l’été avec une rando au départ de l’abbaye de Villelongue, dans la commune de Saint Martin le Vieil. Quoique j’étais venu vérifier une ou deux choses quelques jours avant, la rando m’a présenté quelques surprise. D’abord à côté de l’abbaye, il y avait le passage de la Vernassonne par des pierres de gué. Lundi pas de problèmes ; mais aujourd’hui, jeudi, la grosse pluie de la veille avait apporté un gros tronc d’arbre qui était resté coincé entre les deux premières pierres. Mais ce ne fut pas grave. Grimper au-dessus de cet arbre ajoutait du piment au début de la rando. Personne n’a voulu faire un détour de presque dix mètres pour passer par le pont !
Ensuite nous avons pris le chemin qui fait partie de la tour de la Montagne Noire, chemin je j’ai souvent pris, mais toujours dans l’autre sens. Bien sûr l’inévitable est arrivé et j’ai pris un mauvais tournant et nous avons cheminé pendant tout un temps dans la mauvaise direction. Mais c’était un fort joli petit chemin et nous n’avons pas fait un grand détour. Et heureusement DanielL connaissait un petit sentier qui nous a ramené dans le bon chemin.
C’était une jolie montée entre les arbres qui nous protégeaient bien du soleil, qui heureusement n’était pas trop chaud. Une petite route et nous avons pris la descente au col entre Villelongue et Montolieu et que nous avons pris plusieurs fois depuis ce dernier village. Après le col, une toute petite montée et nous avons viré vers la droite pour traverser le plateau en garigue des Houillères. Peu d’ombre sans cette traversée, mais un petit vent bien agréable nous a rafraichit gentiment. Et des jolies vues des collines en face.
Puis de nouveau un point difficile. J’avais maintes fois remonté le sentier qui longe le ruisseau de Trapadous, deux ou trois fois avec le SEL. Mais le hic c’était que je l’avais remonté e tque je ne connaissais pas bien les signes qui montraient où on le prenait en descendant. J’ai gardé mon œil sur le GPS et très vite j’ai vu que nous n’étions pas sur le bon chemin. Hop, 20 mètres en arrière, un sentier sur le côté, un carrefour bien pris et puis un deuxième et voilà le chemin qui s’enfonce dans le bois pour une jolie descente ombragée.
Et ainsi nous sommes descendus dans la vallée de la Vernassonne pour retrouver la traversée de celle-ci. Le deuxième point que j’étais venu reconnaître et qui avait changé en trois jours ! Quelques pierres de gué avaient été emportées par le torrent et beaucoup de boue épaisse autour. Mais la passerelle piétonne, formée d’un pilier électrique couchée à travers la rivière, bien tenue en place et avec une main courante y était toujours. Et en faisant bien attention nous avons traversé sans difficulté.
C’était le dernier petit problème. Petits problèmes qui n’ont en rien enlevé au plaisir de cette rando, que nous avons terminé ensemble au picnic près de l’Abbaye.
J’en étais content (car c’est moi qui menait) et je pense que ce n’était point par politesse que les autres m’ont dit que la rando leur avait plue !