lundi 28 octobre 2019

La Montagne par YvesM

LA MONTAGNE

La montagne inégale laisse entrevoir
Un ciel blanc sans étoiles étonnamment
Solitaire sans chamois sans bouquetins
Les ruisseaux à l'arrêt frigorifiés

La montagne arrondit au loin les cimes
Assommées par la brume mélancolique
Inondées du désir insurmontable
A tutoyer l'azur maudit des dieux

Sur la toile la montagne impose sa masse
Souveraine tourmentée par le mistral
Assoupie sur des blocs d'un jaune mollasse
Dans un coin le vert d'un cyprès courbé

Oh gravir la montagne jusqu'au sommet
La sueur sur des yeux écartelés
Par l'ampleur d'un joyau soudain l'orage
Lézarde la finitude de l'infini

La montagne arrondit au loin les cimes

dimanche 27 octobre 2019

2019-10-27 Montsegur

C’est par une journée automnale ensoleillée que Jocelyne en collaboration avec Roger vont mener les 15 marcheurs  sur l’ancien chemin emprunté par les bonshommes  qui suivaient ce passage pour aller travailler comme tisserands dans les villages de la contrée, de Lavelanet à Montségur. Aussi, on raconte qu’à une certaine époque y circulaient de paisibles « cathares et de bons chrétiens ». Nous prenons un joli sentier boisé qui remonte sur la route de Benaix. Au hameau de Malbastit, on quitte la route pour une montée assez raide jusqu’aux crêtes de Labeur. Le sentier est bordé de châtaigniers et de frênes, et de jolies colchiques bleues, se mêle une odeur de champignon, Jacques ne peut s’empêcher de débusquer de beaux cèpes. La montée s’accentue jusqu’au col du tremblement et s’ouvre sur le château de Montségur. La forteresse dressée à 1207m d’altitude est un haut lieu de l’histoire du catharisme : le 16 mars 1244, plus de 200 hérétiques refusent de renier la foi cathare et montent volontairement sur le bûcher. Le catharisme ne se remettra jamais de la perte de Montségur et disparaîtra totalement au début du 14eme siècle. Jocelyne accompagne les deux Martine à la forteresse qu’elles ne connaissent pas et nous ont fait la pause repas dans le pré qui jouxte la montée au château. Bien reposés, on redescend sur le sentier « les Moureux » bordé de grandes fougères, on a toujours sur notre droite le château. Au fil de la descente, on admire la nature qui a pris ses teintes automnales, ça ressemble au Canada. Au col de Morenci ,on découvre le site néolithique où on trouve des sépultures, des pierres gravées et la croix de Morenci taillée dans un mégalithe qui reste mystérieuse avec sa tête sculptée avec un huit gravé sous la tête. Certains voient en ce 8 le rappel du double cromlech (pierres disposées en cercle) du col de la Peyre, rien n’est moins sûr, c’est encore un endroit entouré de mystère. Par contre, la tête n’est pas d’origine car elle a subi des actes de vandalisme. Retour sur Benaix où les pâturages sont bien entretenus avec des troupeaux de vaches et leurs petits veaux. On arrive à Lavelanet et on ne déroge pas à la règle de faire un arrêt au café, Jocelyne a fait un bon gâteau et amené les pâtes de fruit à la mirabelle du beau-père. Merci à Jocelyne et Roger pour cette belle randonnée d’automne, on en redemande.

Compte rendu de Cathy

Photos de Roger

Photos de Jocelyne

Video de Michel

dimanche 20 octobre 2019

2019-10-20 Passerelle d'Hautpoul


La Passerelle d’Hautpoul a été construit il y a juste un an. Jacques et Michel avaient projetés depuis un=certain temps de nous y mener. Et ce fut aujourd’hui ce jour.
Nous étions seize au départ et par une curieuse coïncidence nous étions seize à l’arrivée. Nous avions laissé une voiture en bas à la grande route et nous sommes montés en voiture jusqu’au départ à Les Yes. Et là je me suis rendu compte que j’avais laissé mon portable dans la voiture restée en bas. Donc pas d’enregistrement de la rando. C’est la vie.
Cela ne nous a pas empêché de partir quand même, comme dans le bon vieux temps de nos grands-pères quand le GPS n’existait pas et on mesurait le tracé sur la carte IGN avec une ficelle. On était fort à cette époque-là.
Mais revenons à aujourd’hui. Nous sommes partis gaiment. Il ne faisait pas soleil, il ne faisait pas pluie, mais il faisait très confortable. Nous avons parcouru les bois au-dessus de Mazamet que nous avons aperçu après une heure de marche. Une heure de marche facile et agréable. Et par moments, heureusement de longs moments, le soleil est sorti. Puis une descente rapide vers la croix de Mazamet. Un rampaillou à l’envers en fait. Est-ce un OuPailleRam ? Et de la croix nous avions une vue splendide sur Mazamet et les collines derrière. L’OuPailleRam a continu de plus belles pendant une dizaine de minutes et puis nous avons longé la colline avec des premières vues de la passerelle entre les arbres. Assez impressionnant.
Mais encore plus impressionnant quand nous y étions au début. Ça n’avait pas l’air solide. Mais en fait elle l’était. Elle a tangué un tout petit peu quand nous y étions, mais même celle qui avait le vertige n’a pas été troublée.
Et là nous sommes arrivés à Houtpoul avec une belle vue en arrière de cette passerelle. Et un excellent point pour manger les sandwichs – et les petits desserts multiples, merci mesdames !
Je voulais faire une sieste, mais il s’est mieux à tomber quelques gouttes .Oh pas beaucoup, mais assez pour que nous mettions capes ou Anoraks. Et ainsi équipés nous sommes montés à la Vierge qui surplombe Hautpoul et le pays autour.
Et devinez quoi. Encore une belle vue d la vallée et de Mazamet ! Nous étions quand même gâtés.
Et le crachin, car ce n’était pas plus que ça, a cessé – ce n’était que quelques gouttes qui se sont complétement éteintes pour le joli passage qui nous empruntions. Une praire pendant quelques centaines de mètres et puis de nouveau les bois. Deux ânes dans les bois broutaient paisiblement et nous ont dit un gentil bonjour.
Et le chemin descendait, lentement mais surement. Des châtaigniers avaient gentiment laissé tomber des marrons que nous avons ramassé. Pas tous évidemment, il faut en laisser pour les autres !
Et nous avons continué à descendre. Un autre âne nous a regardé passer et puis un quatrième. Il y en a beaucoup d’ânes ici !
Et voilà l’Arnette que nous avons traversé sur le pont pour retrouver la route et la voiture de Michel.
Mais pas mon portable. Alors je suis monté avec les chauffeurs pour regarder s’il n’était pas tomber par terre là-bas. Mais non, pas de signe. Puis, ayant emprunté le téléphone d’une amie sympathique, j’ai téléphoné à moi-même. Et voilà que ça sonnait dans le coffre de la voiture de Jacques où j’avais laissé mon sac à chaussures avant la rando. Et le méchant portable y était.
Ouf.
En descendant retrouver les autres il s’est mis à pleuvoir. Que dis-je. Les cieux se sont ouverts un déluge biblique s’est abattue sur nous. En anglais (car ils connaissent la pluie là-bas) on dirait qu’il pleuvait des chats et des chiens et des petits poissons. Seulement ici les poissons étaient grands !
Bon j’utilise une peu de licence poétique. Même si j’écris de la prose ! Mais il a plu très très fort pendant une dizaine de minutes. Et nos amis qui nous attendaient commençaient à prendre l’eau. Ils sont vite montés dans les voitures.
Et ainsi s’est achevé cette belle journée. La pluie avait attendu que nous avions fini la rando .Heureusement qu’elle n’avait pas été plus longue.
Merci Jacques et Michel pour cette excellente initiative et cette belle rando


jeudi 17 octobre 2019

2019-10-17 Cabrespine


29 personnes se sont retrouvées à l’entrée de la grotte de Cabrespine pour une rando d’après-midi. Et quoique le temps n’était pas fort favorable, 19 personnes se sont réjouies de cette rando superbe.
Donc il faisait couvert, avec de minuscules percées de soleil; pas de vent et pas de pluie et une température très agréable. Un temps excellent pour une rando somme tout.
Nous voilà donc partis sur les sentiers et les petits chemins de la Montagne Noire entre le Roc de l’Aigle et le Roc d’Agnel. Et nous avons crapahuté! Ces petits sentiers rocheux, mais heureusement secs, nous ont bien obligé à regarder devant nos pieds. Les cannes étaient très utiles ! Mais nous avons pris le temps de regarder autour de nous lors d’un tournant du chemin ou lors d’un arrêt du groupe. Et ce paysage étai beau. La garrigue tout autour de nous, le flanc de colline où nous nous trouvions et celui d’en face verdoyant avec de temps en temps une longue échappée vers les Pyrénées
Et nous sommes montés et nous sommes descendus. Et puis nous sommes remontés et nous sommes redescendus. Et puis nous avons recommencé. Nous sommes nous plaints ? Que non. C’était trop chouette. Nous étions entre amis, le paysage de garrigue était sublime, même sans soleil. Et finalement les montées et descentes n’ont pas trop duré. Après tout le dénivelé n’était que de 330 mètres et la longueur de 9 kms, quoique quelques GPS ont donné un peu moins.
Donc dans la garrigue pendant une heure jusqu’à arriver à un drapeau français à la stèle des maquisards où nous avons fait une brève halte pour nous regrouper, nous désaltérer et pour bénir les buissons. Puis par des chemins entre les vignes presque bucoliques par comparaison nous avons atteint Trassanel. Et par d’autres petits chemins ruraux nous avons rejoints le drapeau et la stèle pour repartir dans les sentiers des garrigues. Une courte halte à la grotte du Maquis, souvenir d’un épisode triste de la dernière guerre.
La dernière demi-heure dans la garrigue et nous revoilà à notre point de départ.
Et pour ma part je me suis régalé. Et je sais que je ne suis pas le seul !
Merci Monique, merci Claude pour cette magnifique après-midi.

Photos de John
Photos de ClaudeP

dimanche 13 octobre 2019

2019-10-13 Ginoles-Quirbajou

Nous sommes 9 participants au départ de Ginoles Cathy, Hélène, Jocelyne, Christine, Martine nouvelle recrue, Yves notre guide et son coéquipier Alain, Roger et Jean. Sous un beau soleil, nous suivons un sentier dans la forêt de pins qui nous mène  au Chalet de Carach construit en 1906 et rénové depuis, nous faisons un arrêt encas pour profiter un peu de ce bel endroit ombragé. Les choses sérieuses commencent, nous amorçons un sentier  rocheux très raide en lacet qui monte qui monte pour arriver sur la crête où nous avons un beau panorama sur Quillan et sur les sommets des Pyrénées. Nous continuons sur les sentiers forestiers en pente progressive  qui nous mènent à Quirbajou pour la pause déjeuner, pas le temps de faire la sieste un long trajet nous attend. Nous suivons le sentier Cathare jusqu’au col du Camelier qui est à 1072 m, Yves propose un aller-retour au belvédère du diable mais il n’y a pas d’amateurs. On redescend le sentier forestier jusqu’à Coudons, on suit un peu de route pour remonter sur un chemin et dernière interminable descente dans la forêt humide jusqu’à Ginoles. Roger nous annonce un dénivelé de 1172 mètres cumulés et 25 km. L’objectif  d’Yves est atteint et il nous fait remarquer que par rapport à Montclar la variante est négative. Yves propose de manger le gâteau préparé par Georgette dans un bar à Quillan, le groupe a déjà oublié sa fatigue autour de boissons désaltérantes. Comme dit Jean ça c’est de la rando ! Et merci à Yves pour cette belle rando sportive.

Et bienvenue à Martine

Compte rendu de Cathy
Photos de Jocelyne 
Photos de Roger 
Photos d'HélèneD

jeudi 10 octobre 2019

2019-10-10 St Polycarpe


Un bel après-midi à St Polycarpe. Au départ Geneviève et JosyS nous ont vendu des Brioches pour l’opération du même nom au profit de l’Association UNAPEI qui accompagne plus de 515 personnes avec handicap intellectuel
Et puis sommes partis sur un beau sentier qui montait sous les bois et qui longeait une jolie vallée. Des vues splendides vers cette vallée et les collines juste derrière. Les couleurs commencent à) tourner un peu à l’automne et avec le soleil des vues à couper le souffle tous les cinq pas.
Puis nous descendons vers Villars St Anselme et les paysage changent de sous-bois en vigne, avec ci et là quelques grappes qui n’avaient pas été cueillies – avant notre passage ! Elles étaient bien rafraichissants les raisins de ces grappes !
Et l’après-midi, c’était comme ça, de vigne en sous-bois, de sous-bois en vigne. De jolis paysages en paysages très jolis. Jusqu’à ce que nous voyons l’abbaye de St Polycarpe être les arbres et puis le village. Et puis le parking de l’Abbaye où nous nous sommes quittés, mais seulement après avoir goûté à 4 brioches qui avaient été achetées mais pas emportées.
Après nous, il n’y avait rien à emporter.
Bienvenu à Gérard et Josiane qui nous ont rejoint pour la première fois. Ils m’on confié qu’ils aller revenir. Nous en sommes très heureux.
Merci à FrançoiseN, GérardR et AlainB qui nous ont mené pour cette belle rando.


dimanche 6 octobre 2019

2019-10-06 Villasavary - La Moulinade


Nous étions à 8 du SEL pour la rando du sportif de la Moulinade à Villasavary. Il y en avait encore une quinzaine pour celle du randonneur et deux ou trois pour la familiale. Tous se sont régalés. Pour le sportif, c’était un parcours dans les bois et en haut et en bas des collines au sud de Villasavary. Un beau parcours, bien entretenu par les Passajaïres qui avaient tout organisé. En début de matinée nous avions une très belle vue vers l’est où il y avait une frange de lumière qui éclairait les collines en dessous d’un ciel menaçant. Heureusement la menace n’est pas venue et nous avons même eu quelques rayons de soleil.
Une belle matinée pour les trois parcours, suivi d’un apéritif convivial et un cassoulet tout aussi convivial.
Merci les Passajaïres pour cette belle journée.

Photos de GenevièveS et de LucienF des Passajaïres:https://photos.app.goo.gl/9LtpYejSWj5FYCNE9



jeudi 3 octobre 2019

2019-10-03 Barrage du Lampy à Saissac


Il faisait froid quand nous sommes arrivés au rendez-vous. Il est vrai que nous sommes à 650 mètres d’altitude, qu’il y avait un petit vent et que nous étions à l’ombre. Ce dernier point était facile à résoudre – nous nous sommes mis au soleil et il faisait tout de suite meilleure pour notre attente des derniers.
Une fois partis, le mouvement nous réchauffait aussi et très vite j’ai mis bas le veste ; Et alors c’était un température très agréable pour une rando très agréable.
Nous sommes restés dans les bois avec de courts passages au soleil mais avec le soleil toujours présent dans les feuillages pour les éclaircir et les égayer. Nous avons parcourus sentiers et chemins et même de petites routes et le chemin le long de la rigole ;
Et puis nous sommes remontés au barrage pour la fin de la rando ;
Nous avions une nouvelle recrue avec nous. Bienvenue Cathy.
Merci Béa et Daniel pour cette rando très agréable.