jeudi 29 octobre 2020

2020-10-29 Greffeil

Notre dernière rando avant le confinement, ce deuxième confinement tant redouté. Mais quelle meilleure façon de s’y préparer que cette belle rando que Josy et Françoise nous ont préparée aujourd’hui.

C’est fin octobre et la journée est belle. Le soleil brille, le ciel est presque sans nuages. Il ne fait pas chaud, juste bon pour la rando. Nous sommes à vingt huit, au départ comme à l’arrivée. Nous traversons le beau pont ancien de Greffeil.

Nous longeons la vallée sans effort, puis après un tournant à angle aigu, nous commençons la montée. Rien de grave, mais c’est continu. Puis il y a un point de vue sur la vallée. Le pont qui avait l’air sympathique de près, mais sans grand intérêt, nous parait vraiment beau, très paisible au milieu de la campagne Greffeilloise, les champs tout près, bordés d’arbres, le Lauquet qui coule paisiblement en dessous, et les collines boisées tout autour . Un peintre en aurait fait un beau tableau. Moi j’en fais une photo, mais elle ne rend pas tout ce que je vois. La photo dans ma tête est bien plus belle.

Nous continuons la montée lente mais régulière avec un autre arrêt à un deuxième point de vue. Tout aussi belle la vallée, et le village en face aussi. Les arbres ont leurs couleurs d’automne et n’ont pas encore perdu beaucoup de feuilles. Encore un souvenir à emmagasiner dans ma mémoire.

Et puis voilà que nous redescendons. Le sentier est plus étroit et plus abrupt. Des rampaillous à l’envers ! La descente a l’air beaucoup plus longue que la montée, mais cela n’est pas possible.

Nous retraversons le Lauquet pour trouver la petite route qui remonte la vallée. La plupart du groupe décide de rester sur la route, mais à huit nous prenons le chemin direct ; Plus direct, mais qui monte un peu plus – ce qui nous donne une meilleure vue autour de nous. Puis une descente rocheuse vers le village. Ce chemin a été pavée, mais très mal pavée. Vraiment cahoteux. Mais qu’importe, pour moi c’est mieux que la route.

Et nous voici au départ, presqu’en même temps que les autres. Certains sont avant nous, certains après.

Et voici les voitures et le moment de se dire aurevoir. Un aurevoir qui sera long, car demain commence le confinement ; Nous ne pourrons randonner en groupe qu’après cette période, et encore quand ce sera permis. Cela pourrait être l’année prochaine. Qui sait.

Mais nous avons profité d’un bel après-midi et d’une belle rando. Merci Françoise, merci Josy et merci Armand.

Mes photos

dimanche 25 octobre 2020

2020-10-25 Les Martys

Nous sommes 18 a quitté la grisaille de la ville pour retrouver le soleil à la montagne noire. Hélène nous attend au parking des Martys pour une randonnée entre forêts et tourbières guidée par Gérard. Nous rencontrons des chasseurs, mais ils partent dans une autre direction que nous. Nous entrons dans la forêt dense de chênes et de hêtres ainsi que de châtaigniers où quelques-uns ramassent de belles châtaignes. Un tapis de feuilles crisse sous nos pieds et nous admirons la nature qui a pris de jolies teintes d’automne. Un parfum de champignon aiguise l'odorat de nos randonneurs aussi nous rencontrons beaucoup de cueilleurs. Les amateurs de champignons ne résistent pas à lâcher le groupe pour les chercher. C'est vraiment un pays de cocagne!  Le lac de Laprade enserré dans la forêt de la Loubatière est situé à 800 mètres d'altitude dans le massif de la montagne noire, c'est au bord du lac que nous faisons la pause déjeuner. Nous sommes gâtés en dessert, Hélène offre son gâteau au châtaigne, Jocelyne distribue son excellente pâte de fruit à l'abricot du beau père et autres gourmandises qui vont circuler. On reprend le sentier en sous bois vers des milieux humides où Yves teste un marécage pour voir s'il y a de l'eau. On rentre dans le village de Laprade basse avec son petit cimetière,sa petite chapelle, sa fontaine, son lavoir et l'ancienne ferme de la Boira. On longe le lac grâce au chemin qui zigzague au milieu d'une végétation luxuriante, ponctué de panneaux explicatifs sur le fonctionnement d'une zone humide. Exemple dans ces milieux humides, les sphaignes se décomposent et se transforment en tourbe combustible utilisée au moyen âge pour servir de matériaux de construction pour des fermes et des habitations paysannes et aussi comme fertilisant. Ces tourbières sont  joliment aménagées avec des passerelles en bois, cette promenade permet la découverte de la faune et la flore si particulière à la tourbière, à la belle saison on peut découvrir la Droséra Rotundifolia plante carnivore au cœur des sphaignes. Sur le chemin du retour, on rencontre des passionnés d'archéologie qui travaillent sur un site gallo-romain qui était dédié à la métallurgie. Au Martys, on retrouve les chasseurs qui ne sont pas rentrés bredouille, ils sont en train de dépecer les sangliers dans leur baraquement, heureusement que Chantal n'a pas vu ça!

Merci Gérard pour cette ballade de17km et 317m de dénivelé, on est toujours contents de découvrir ce territoire semblable aux paysages canadiens.

Compte Rendu de Cathy

Photos de Nicole, de Roger, d'Hélène et de John

Photos de Jocelyne


samedi 24 octobre 2020

2020-10-24 Capitelles de Conques avec Gael

Gael, association créée pour aider les jeunes adolescents atteints de leucémie, avait organisé cette rando avec la participation du SEL pour récolter des dons, mais aussi pour le plaisir de la rando. Il y avait deux circuits et les adhérents du SEL étaient présents aux deux. En tout il y avait plus de 200 participants, dont une trentaine du SEL.

Nous nous sommes donnés le mot pour partir ensemble. L’après-midi fut formidable, plein soleil, le garrigue, l’odeur du thym, quelques fleurs encore, les Pyrénées au loin et le plaisir de la compagnie et de la marche.

Merci à l'association GAEL pour cette belle rando, et à Josy, Armand, JacquesB, Guy, Geneviève, Marie-Claire et Gérard qui l'ont balisée et à JacquesC très investi dans le repérage et le balisage qui a apporté son précieux concours.

Photos de Geneviève, Martine et John


Message de la part de Pierre Lancon, président de GAEL
Randonnée pleinement réussie à tout point de vue. Un temps magnifique, des participants enchantés par le site et une recette de 1047€. Mille mercis à vous tous pour votre implication dans l'organisation de cette journée. 
L'association GAEL est riche d'amis et ça fait chaud au coeur. 
Merci encore. 
Amitiés. Pierre et Rose-Marie

Fw: Succès de la randonnée GAEL
Sent: Friday, November 6, 2020 6:30 PM
Subject: Succès de la randonnée GAEL
Chers adhérents
 
Très beau succès de la randonnée G.A.E.L du 24 octobre !

Heureusement, nous avions avancé la date à cause du changement d'heure ! Le confinement ayant été décrété dans les jours qui ont suivi, il aurait été dommage d'annuler une si belle manifestation !
 
Tous les ingrédients y étaient ! Site exceptionnel "des Capitelles" à Conques sur Orbiel (quelques photos en pièces jointes), soleil, senteurs, circuits bien choisis par l’association « Sentiers et Environnement du Languedoc » et par Jacques Castel ( très investi dans la reconstruction de ces cabanes de pierres sèches, 45 au total), et surtout près de 200 participants qui se sont échelonnés par petits groupes de 13H30 à 15h.

Malgré les contraintes sanitaires bien respectées par les randonneurs et les bénévoles, l'ambiance fut très chaleureuse et les sourires étaient de mise.

Ça faisait du bien, enfin (!), de se retrouver autour de cette cause chère à l'association G.A.E.L !


Un très grand merci à « Sentiers et Environnement du Languedoc » dont les membres ont parcouru plusieurs fois le site pour concocter des circuits intéressants, aux bénévoles de G.A.E.L toujours fidèles et dévoués et aux nombreux participants, particuliers ou membres d'un club.

Un grand merci également à tous ceux qui ont relayé l'information et ont permis ce succès.

La recette d'un montant de 1057€ fut à la hauteur de ce bel après-midi.
 
En espérant que ce nouveau confinement sera le plus court possible, nous vous souhaitons santé et moral aussi bons que possible dans cette période difficile.
Prenez soin de vous. Amitiés et... à bientôt .
 
Pierre Lançon

jeudi 22 octobre 2020

2020-10-22 Cépie

Une rando automnale. Un peu gris, juste une lueur de soleil au départ. Mais pas de pluie. Et une lumière assez claire tout le temps. Les vignes ont changé de couleur. Elles ne sont plus vertes, mais ont des tons qui varient entre presque jaune et rouge. C’était une joie continue de les regarder. De même les arbres et les buissons. Rouges, bruns, jaunes.

Yves et Alain nous ont mené depuis Cépie sur un chemin qui montait, montait, montait. Quel rampaillou mes amis. De jolies vues tout au long et j’ai dû m’arrêter souvent pour prendre des photos. S’il n’y a pas d’album photo de la rando, mes lecteurs vont rouspéter. Et je ne peux permettre cela. Arrivés en haut, une descente toute aussi rapide. Et puis, vous ne me croirez pas, mais, en vue de Montclar, nous avons remonté une pente. Encore un long rampaillou. Et puis finalement la descente vers Cépie, qui aussi était très jolie dans la vallée. Ses toits de couleurs sobres par cette lumière d’automne, la petite église, son clocher. Tr-s agréable à regarder.

Et une bienvenue de retour pour Dominique qui n'a pas randonner avec nous depuis 2013 ou 14

Merci Yves et Alain pour cette jolie rando

Mes photos

dimanche 18 octobre 2020

2020-10-17 Albine et le Roc de Peyremaux

Nous avons souvent été au Roc de Peyremaux, mais toujours au départ de Pradelles, de Castans ou d’un autre point dans l’Aude. Mais aujourd’hui Philippe et Béa nous ont montré le très joli chemin depuis Albine dans le Tarn. Un long trajet en voiture pour y arriver, mais cela valait la peine. Nous étions vingt au départ au parking près du lac (et à l’arrivée aussi). Déjà les jeux de lumières sur le lac, du a soleil encore bas, était très beaux. Ce soleil allait nous rendre la journée belle et lumineuse. Une promenade dans les bois en octobre, quand les feuilles prennent leurs couleurs automnales et ne sont pas encore tombées est absolument magique. Et aujourd’hui ne fut pas exception .

Très vite après le passage dans le village nous avons commencé à grimper. Rampaillou après rampaillou, et puis encore des rampaillous. Je me suis arrêté souvent pour regarder et prendre des photos – c’est mon excuse et je m’y tiens. Le ruisseau d’Enbarthe que nous longions de haut nous chantait pendant cette montée. Le soleil mettait les feuillages bien en évidence au dessus de nous et devant nous et éclairait aussi la colline de l’autre côté de cette petite vallée. Un arrêt, un regard, deux regards, une photo ou deux, et puis, le souffle repris, je repris la montée. Il faisait calme, très calme et cela convenait à l’endroit. De grands arbres, illuminés par le soleil, la colline abrupte, le ruisseau en bas et les monts en face.

Les autres nous attendait à un carrefour et la montée fut plus douce, mais toujours aussi continu. Et enfin, nous sommes arrivés à la crête et le Roc de Peyremaux. La moitié du groupe l’a escaladé tout de suite, l’autre moitié après le piquenique.

La vue de là haut était à couper le souffle. 360 degrés, ce qui n’est pas courant sur la Montagne Noire ou les sommets sont plutôt arrondis. Derrière nous, au nord, il y avait des collines verdoyantes. A l’est, des éoliennes blanches et scintillantes au soleil. A l’ouest le Pic de Nore, avec sa fusée blanc et rouge. Et devant nous, au sud, un spectacle magnifique : la vallée de l’Aude, dans les nuages blanches féériques et au fond les Pyrénées. Magnifiques. Enneigées. Scintillantes. Le Tauch ; le Canigou avec le Bugarach juste devant, le Madres, la chaine du Carlit, St Barthélémy et Soulairac et la chaine qui continuait encore plus loin. Un spectacle dont je ne me lasse jamais.

Le piquenique en bas du roc, avec toujours la même vue. Les sandwichs avaient encore meilleure gout ! Une petite sieste au soleil et nous voilà partis à la descente, nettement plus rapide que la montée. Mais d’abord un passage par une croix géante en mémoire aux trois aviateurs de l’aéropostale qui se sont écrasés et sont morts ici en 1936. La forêt était plus sombre, les rayons du soleil perçaient la pénombre plus difficilement, quoique le ciel était toujours bleu. On descendait, on descendait, on descendait. Un petit écart pour voir la stèle des aviateurs, un morceau du moteur avec deux plaques. Et encore de la descente. Nous avons traversé deux ponts sur le petit ruisseau et nous avons encore dévalé la pente.

Et finalement une maison, une petite route, et le lac. Les voitures. Les aurevoirs et le retour après une rando formidable.

Merci Béa et Philippe ;

Photos de John, de Sylvie et de Marie-Christine

Photos d’Hélène


jeudi 15 octobre 2020

2020-10-15 Villeneuve de Minervois

Malgré le temps incertain de la matinée, 26 randonneurs se sont retrouvés sur le parking ensoleillé du foyer de Villeneuve.

A 14 heures, Guy a donné le signal du départ. Après avoir emprunté la route puis un petit sentier sur quelques centaines de mètres, nous avons franchi allègrement le gué et poursuivi le chemin jusqu’à la chapelle de Saint-Mamès.

Saint-Mamès, protecteur des enfants et des infirmes fut martyrisé en Cappadoce vers 270. Une chapelle primitive aurait selon la tradition abrité une relique du Saint vers la fin du IXème siècle. La chapelle actuelle a subi de nombreux remaniements en particulier au XIXème siècle et chaque année, le 17 août s’y déroule un pèlerinage avec bénédiction des enfants.

Ensuite, ce fut la montée vers Sallèles-Cabardès. Au sommet de la côte, nous découvrons ce joli petit village perché, éclairé par le soleil, qui se découpe sous un ciel plus sombre aux nombreuses nuances de gris. Après nous être attardés quelques instants pour admirer ce magnifique paysage, nous reprenons le chemin du retour.

Encore une après-midi très agréable et toujours aussi conviviale.

Merci Guy pour cette superbe randonnée. 

Compte Rendu de Josy

dimanche 11 octobre 2020

2020-10-11 Lastours

Compte rendu de Cathy

En ce dimanche un peu frisquet et un temps  mi couvert et mi ensoleillé, nous sommes 18 au départ du parking du belvédère de Lastours, mais on va se réchauffer très vite avec les montées et descentes assez raides que nous prépare Armand, notre chef de file pour cette journée automnale.
On prend un petit chemin qui descend sur Lastours et on débute la rando sur un sentier caillouteux qui monte progressivement. Nous déambulons dans un  environnement sauvage et authentique avec vue impénétrable sur les citadelles. La flore est très riche. Au fil de notre périple, on rencontre des Châtaigniers où certains ramassent les châtaignes ou cueillent les fragons qui bordent les sentiers forestiers ainsi que des arbres d’eucalyptus. Les chemins sont diversifiés : on va passer tantôt sur un lit de rivière ou dans des clairières. On traverse les villages qui sont proches les uns des autres, Limousis, Fournes-Cabardes et les Ilhes. On décide de faire le maximum de kilomètres sur la matinée et il est déjà 13h, c’est le moment de faire la pause dans un chant d’oliviers et à l’abri du vent. L’après-midi nous réserve autant de montées que de descentes dont une raide avec des roulis qui n’en finissent pas, Yves et moi faisons très attention de ne pas tomber, mais c’est Martine qui est déséquilibrée avec  son gros bouquet de fragons à la main. Avant d’atteindre la Villanière, au sommet, on découvre un panorama magnifique sur les trois châteaux de Lastours Cabaret, Tour Regine, et Surdespine, il faut descendre un peu sur la crête pour voir la totalité des châteaux le dernier étant  Quertinheux. Sur le retour, on rencontre les vestiges de l’ancienne mine d’or de la Villanière fermée en 2004.
Le temps a été très clément, on finit avec le soleil. Merci Armand, encore une sacrée rando !, Jean n’était pas là pour le dire, belle rando de 19km et 800 m de dénivelé.

Compte rendu de John

Lastours c’est le village aux quatre châteaux : Cabaret, La Tour Régine, Surdespine et Quertinheux . ce sont d’imposants ruines, construis sur des promontoires au dessus du village. Mais pourquoi construire des ruines ? Était-ce pour imiter les Grecs ou les Romains ? Qui sait
Mais ce sont des tours qui valent la peine d’être vues. Et une des particularités de notre rando c’était de voir ces tours de tous les angles, Sud, Est, Nord et Ouest .Toujours impressionnantes, toujours spectaculaires, toujours étonnantes .Elles valent le coup d’œil chaque fois. D’où le nombre de photos des tous dans notre album de cette rando.
La rando fut longue. Dix-neuf kilomètres et presque huit cents mètres de dénivelé. Pour ma part j’était poum paf flagada à la fin. Mais cela valait la peine de la faire. Fatigué peut-être, mais heureux de l’avoir faite.
Nous sommes passé parti du parking du Belvédère pour passer par les villages autour : Limousis, Fournes Cabardès, Les Ilhes, Villanière et bien sûr Lastours. Pour la plupart de petits sentiers, souvent ) flanc de colline. Des vues toujours, toujours des vues. Mais aujourd’hui surtout des vus des vallées touts proches avec leurs villages. Et bien sûr les quatre tours.
Merci Armand pour cette journée magique.

Photos de John et de Geneviève




jeudi 8 octobre 2020

2020-10-08 Arfons

Nous étions trente six en ce bel après-midi dans les forêts au-delà d’Arfons. Sur les 36, 3 nouvelles adhérentes, Muriel, Maryline et Régine qui venaient soit pour leur première fois, soit pour une deuxième. Elles sont toutes les trois les bienvenues au SEL.

Malgré l’altitude (700 mètres) et le mois (octobre) il a fait chaud. Le soleil a brillé de toutes ces forces, nous donnant lumière et chaleur. Nous étions, bien sûr, très reconnaissants pour les deux.

Nous nous sommes retrouvés donc près de la Grange Vieille, une campagne à l’air imposant, construit début XIXème, nous a dit Daniel. Pas très joli, elle ressemblait plutôt à une usine, mais quand même imposant. Style directoire je pense, mais je peux me tromper.

Les vues étaient formidables aussi. La forêt devant nous, mais aussi de belles échappées vers, devinez quoi, oui les Pyrénées au loin. Toujours les mêmes, toujours belles. Mais différentes à chaque fois que nous les regardons.

Peu après le départ, nous avons fait un petit écart pour voir un vieux cimetière protestant. Les protestants n’avaient pas le droit de se faire enterrer dans les cimetières catholiques, qui étaient tout ce qui existait à cette époque et donc ont fait leur propre cimetière. Dont celle-ci, plutôt abandonnée depuis longtemps, mais avec une belle pierre ancienne au-dessus de l’entrée et une plaque récente avec le nom de la famille de Barrau de Muratel, famille protestante qui s’était établi à Sorèze à la Révolution Française.

Nous continuons notre chemin, tantôt en montée, tantôt en descente, sans difficulté aucune. Les vues sont toujours belles. Et la compagnie agréable comme toujours.

Un dernier cheminement par la petite route, où nous avons le plaisir de voir un grand ensemble de colchique d’automne.

Et les voitures, les remerciements à Béa et Daniel pour cette belle rando, les aurevoirs et nous sommes partis. Jusqu’à une autre rando, un autre jour

Mes photos

dimanche 4 octobre 2020

2020-10-04 Alairac

Souvent, dans ces comptes rendus, j’ai chanté la joie de quitter la maison à Cenne et de monter sur la Crès et de voir les Pyrénées devant moi. Ce matin, en me levant à Carcassonne pour aller à la rando j’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu le ciel illuminé par le lever du soleil. Je suis au bord du canal et je vois la tour de St Vincent .Ce matin il était mis en relief par le soleil levant .Je l’ai encore regardé en quittant le bâtiment pour aller chercher la voiture, le soleil était dans les arbres avec une jolie vue en enfilade de la rue de l Liberté. Et en traversant le pont de l’Allée de Iéna, le canal brillait en cette lumière matinale rutilante. Il y avait même quelqu’un qui en prenait des photos !

La rando prévue aujourd’hui était à Pradelles Cabardès. Mais la météo incitait à la prudence et elle avait été reportée .Un nouvel adhérent, Régis, a suggéré de mener une rando de matin à Alairac .Suggestion qu’il n’a pas dû faire deux fois.

Arrivés au rendez-vous, on se demandait pourquoi la rando à la Montagne Noire avait été annulé, tellement il faisait beau. Un ciel bleu sans nuages, pas de vent. Une journée parfaite.

Et donc à treize nous sommes partis, à travers la ville, et dans la campagne autour. D’abord parles champs et puis par les bois. C’était très joli ; Le soleil automnal éclair les feuillages qui n’ont pas encore tombés. Puis après une solide montée, nous passons tout près de la belle campagne de Lavax, qui a apparemment sa propre chapelle. Les rayons du soleil rendent cet endroit enchanteur.

Enfin nous arrivons à un petit col et on se repose un instant avent d’apercevoir les Pyrénées qui nous sourient de leurs pics éclatants de neige. Ne prend pas de photos d’ici me dit Régis, la vue est meilleure plus loin. Et en effet, nous montons en crête et la vue s’améliore. Voilà le Madres et la chaine du Carlit. Le Canigou y est aussi. Cela vaut le déplacement.

Nous continuons la rando. Nous passons le col de la Malpère et nos commençons à descendre doucement vers Alairac. Et le soleil, comme s’il était fâché avec nous parce que nous ne montions plus vers lui, se cache et le vent se lève un peu. Nous remettons les polars et vestes que nous avions enlevés à la montée.

Et ainsi, après presque trois heures de rando nous apercevons Alairac et la fin de cette belle rando.

Merci Régis de nous y avoir menés. Tu peux nous mener en rando quand tu veux !

Et sur le chemin de retour nous avons bien compris pourquoi il ne fallait pas aller vers le Nore aujourd’hui. Les nuages sont noires et menaçantes. On dirait une tornade ! Heureusement que nous avons été à Alairac.

Mes photos

Les photos d'Hélène

jeudi 1 octobre 2020

2020-10-01 Montolieu

La pluie du matin ayant cessé, 25 randonneurs se sont retrouvés sur le parking du départ.

La montée est raide, nous la gravissons lentement et après quelques arrêts nous parvenons à la chapelle Saint Roch. Nous avons peu d’informations sur ce lieu, les archives du monastère ayant été détruites à la Révolution. Nous savons cependant que la chapelle aurait été construite vers 1610 à la suite d’un vœu, lors d’une épidémie de peste. Tout près, nous admirons 3 magnifiques cyprès classés arbres remarquables. Le long de la piste jonchée de fossiles qui contourne la combe de la Goutine, de superbes vues sur la Montagne Noire et les Pyrénées s’offrent à nous. Nous continuons  à travers bois jusqu’à la route D148 que nous empruntons sur quelques centaines de mètres, puis nous descendons la Combe Belle, caillouteuse et abrupte, dernière difficulté avant de rejoindre le parking vers 16h30.

Merci à Geneviève et Armand qui ont bien mené cette rando.

Photos de Roger

dimanche 27 septembre 2020

2020-09-27 Villeneuve Virades

Le SEL, fidèle au poste, comme toujours, était au rendez-vous pour les Virades de l’Espoir, la journée annuelle organisée par l’association Vaincre la Mucoviscidose. Il y avait beaucoup moins de participants que d’habitude. Le Covid et le mauvais temps étaient en faute.

Mais à vint et un, nous étions là. Il ne faisait pas chaud, par moment il faisait caillant, car nous ne sommes plus habitués à ces températures voisinant les dix degrés avec un petit vent en plus. Mais cela ne nous a pas empêché de prendre plaisir à la marche et à notre compagnie.

Nous sommes partis dans les collines derrière Villeneuve, un bon petit cardio-vasculaire qui nous a quand même réchauffés. Et pour la descente le soleil était au rendez-vous aussi. Et les vues sur la plaine et le Pyrénées enneigées au loin étaient très belles.

Eh oui, les Pyrénées avaient leur première couche de neige, étincelante au soleil. C’était à la fois beau à voir et triste car l’hiver s’annonce. Mais concentrons-nous à la beauté et pas à l’hiver. Nous aurons encore de bien belles journées avant celui-là !

De retour au départ, nous avons pris nos Paellas en panier, car le repas classique a dû être annulé et nous nous en sommes allés piquenique au Notre Dame du Cros.

Mais arrivés là, un petit crachin s’est installé, et après une petite attente et un petit coup de blanquette, à une dizaine nous sommes partis manger ensemble à l'abri. Et malheureusement nous avons manqué quatre personnes qui étaient arrivés avant nous et étaient déjà en bas, tandis que nous étions restés au parking. Nos excuses à ces quatre.

Merci à Jacques pour nous avoir amenés

Photos de John et de MartinePr

 

Ce qu’en a dit la Dépêche du Midi

Comme tous les ans, c’est le dernier dimanche de septembre que sont organisées en France les Virades de l’espoir. Elles sont destinées à recueillir des fonds pour aider la recherche à lutter contre la mucoviscidose, maladie qui affecte principalement les voies respiratoires.

Dans l’Aude, à Villeneuve-Minervois, elle a pu être maintenue pour sa quinzième année, malgré l’épidémie actuelle mais dans le plus strict respect des mesures sanitaires. Elle s’est bornée pour les randonneurs (180 participants), au départ étalé, à deux parcours de 4,8 et 9 km empruntés également par ceux qui pratiquaient le trail (45) et trois circuits pour cyclistes (90). Un stand de vêtements, un pour la Muco et la buvette étaient présents. Une paella à emporter, élaborée par Michel Sagnes (L’assiette des gourmands) assisté de bénévoles de l’association était proposée. Elle a satisfait 410 personnes. Bien que la météo n’ait pas été idéale et le contexte anxiogène, la journée s’est déroulée dans un bon état d’esprit. Les organisateurs sous la houlette d’Anne Griffe, entourée de nombreux bénévoles, ont été satisfaits du résultat.

Renée et Francis, Paule et Jacques, remercient tous ceux et celles qui au nom du SEL ont participé à la Virade de l’Espoir.
Ils remercient aussi, tous les généreux donateurs.
Malgré le covid. 19, cette Virade à été une réussite. Une somme de 20 000 € a été récoltée.
Les petits ruisseaux font de grandes rivières. La recherche avance.
Merci à vous tous, prenez soins de vous.