dimanche 23 février 2020

2020-02-23 Les Cabanes de Fleury


Avec Guy Valembois dans les contreforts du Massif de la Clape …

Il est déjà prés de 10h00, un retard du à l’organisation logistique de cette rando dominicale, nous sommes 22 randonneurs autour de Guy qui nous fait part, avec passion, de ses souvenirs de jeune adolescent lorsqu’il venait aux Cabanes de Fleury : «l’estuaire de l’Aude n’était pas encore canalisé, c’était encore un petit village de pêcheurs constitué de cabanes de roseaux, entourés de terrains lagunaires infestés par les moustiques. Il évoque les belles pèches de fritures de joëls … ».
En 1957, le cinéaste Robert Dhéry  a tourné aux Cabanes le film « le Petit baigneur » avec Louis de Funès, Michel Galabru et Colette Brosset. Aujourd’hui, les Cabanes sont devenues une petite station balnéaire un port de plaisance. Dans ses petits restaurants, la friture de petits poisons est devenue presque un plat de luxe.
Nous partons en direction de l’autre petite station balnéaire de Fleury, Saint Pierre sur Mer où le jeune Henri de Toulouse-Lautrec a fait de fréquents séjours pendant son enfance. Quel spectacle et quel désastre, la tempête Gloria du 22 janvier dernier a laissé des terribles traces sur la plage qui seront très longues à effacer.
Nous passons près de l’étang de Pissevache, une  réserve ornithologue, pour monter dans la garrigue, au milieu des romarins et des petits chênes kermès, des premières fleurs,  iris nains et des orchidées. Voilà, le Gouffre de l’œil doux que nous admirons du haut des ses falaises calcaires de 40 mètres : son seau est d’un merveilleux bleu. C’est l’occasion de faire beaucoup de photos.
Il faut reprendre notre chemin sous les pins maritimes en direction de la bergerie devant laquelle se trouve une vielle charrette avec ses « guimbardes » prête pour les vendanges. Un détour par la grande ferme de l’Oustalet et c’est une longue montée vers le plateau pour la pause casse croute vers 13h00. Le repas se déroule dans la bonne humeur, suivi d’une « farandole » de pâtisseries et de la traditionnelle sieste du président.
Direction les ruines de Tuffarel où nous prenons de nouvelles photos de groupe puis une longue marche dans la caillasse sur le plateau et le Pech de la Bado. Il fait chaud, prés de 23 degré pour un 23 février …
Nous avons crapahuté pendant près de 21 km et fait 350 mètres de dénivelée lorsque nous arrivons au Domaine de Négly, terminus de cette jolie journée. Là, il faut aller récupérer les quatre voitures au point de départ : une courte attente d’une vingtaine de minutes.
Merci à Guy pour cette belle balade, en espérant que ta petite chute ne te laissera pas trop de traces.

Nota : au apelle les habitants de Fleury les pérignanais . En effet :
Au Moyen Âge, le village s'appelait Pérignan. Il fait partie de la Baronnie de Pérignan[2].
Jean-Hercule de Fleury neveu du Cardinal de Fleury Précepteur, puis principal ministre du Roi Louis XV , obtint de la Reine Marie Leszczynska que la Baronnie soit érigée en Duché en 1736.
Nous croyons devoir donner un témoignage éclatant à notre dit Cousin, le Cardinal de Fleury, de notre affection et de la satisfaction que nous avons de ses services & faire connaître à la postérité l’estime particulière que nous faisons de sa personne en accordant à sa famille un titre durable d’honneur & de distinction & en élevant à la dignité de Duc & Pair de France sous la dénomination de DUC DE FLEURY, notre aimé et féal Jean Hercule de Rosset, marquis de Rocozels, baron de Pérignan[3]
Et Pérignan devint Fleury[4]
Ses descendants auront le titre de Ducs de Fleury, Seigneurs de Rocozel, Barons de Pérignan et Pairs de France.
Au cours de la Révolution française, la commune reprend provisoirement le nom de Pérignan.
Depuis 1814, la commune porte le nom de Fleury[5]

Compte rendu de JeanFrancoisB

Photos de JeanFrancoisB 

 




jeudi 20 février 2020

dimanche 16 février 2020

2020-02-16 Ladern


Il fait relativement frais et le brouillard est également relativement dense, nous sommes seulement 11 courageux au départ de cette rando ce 16 février. Ladern est un coquet village qui à beaucoup souffert matériellement lors des inondations du 15 octobre 2018. C’est sur la commune de Ladern que se trouve la jolie petite abbaye de Rieunette. Ici en 1961, ont été tourné plusieurs scènes du film «Le miracle des loups »  avec Jean Marais, Rosanna Schiaffino, Jean-Louis Barreau et Roger Hanin.  Nous n’y passerons pas cette fois ci.
 Nous partons du complexe Jean Guilaine pour remonter la vallée de la Lauquette pour atteindre un passage à gué sur des plots, puis nous passons en dessous du village de Villefloure. Après 5 km dans cette vallée, nous empruntons un chemin couvert de ballast qui rend notre marche assez difficile : c’est long, un peu plus de 3 km de montée,  jusqu’au Col de Jouffray.
Nous abordons par un petit sentier la descente vers Molières sur l’Alberte. Molières était dans les années soixante la plus petite commune de France avec un seul résident permanent. En 1967, elle a été rattachée à Ladern. Le village est en ruine, dans les années qui vont suivre il est presque entièrement restauré par des familles allemandes, néerlandaises ou belges. Aujourd’hui il est devenu un magnifique lieu de promenade d’autant plus que ces nouveaux habitants sont particulièrement accueillants.
Aujourd’hui, contrairement à notre reconnaissance du circuit il y a quelques jours ne  voyons personne.  A cause du mauvais temps, de la légère bruine et des pierres glissantes nous n’avons pu admirer les belles sculptures tout autour du village. Il est un petit peu plus de midi, après une visite de l’église et du village nous faisons la pause casse croûte prés de la « place du Pastis ».
Un petit passage à gué sur l’Alberte et direction les Escazeilles, Jean d’Estève et les crêtes  de la Soulane, nous arrivons à la borne géodésique 408, il est 14h30. Dans les sous bois, nous continuons notre chemin sur un sentier aménagé pour la pratique du VTT. A un détour du sentier nos rencontrons un magnifique troupeau de chèvres qui nous occupe un bon moment.
 Voila Ladern, sa jolie église récemment restaurée grâce à Toques et Clochers et son curieux château, un dernier verre et une petite pâtisserie aux voitures et c’est le départ. A dimanche prochain aux Cabannes de Fleury …  

Compte Rendu de JeanFraçoisB

Un grand merci à JeanFrançoisB pour avoir mené la rando

Photos de JeanFrançoisB 

Et 3 photos de GenevieveS
 





jeudi 13 février 2020

2020-02-13 Alaigne




La circulade d’Alaigne , une belle rando pour les marcheurs du jeudi …
Alaigne est une très jolie circulade du Bas Razés, au pied de la ligne de crêtes de Marmagés qui était la frontière entre les royaumes francs et wisigoths la vieille cité devrait son nom à la tribu des Alains. Cette étymologie est contestée par certains historiens.
Nous démarrons notre balade à la porte de Pépy sur la quelle nous pouvons admirer les armoiries des archevêques de Narbonne, ainsi qu’un petit « écusson » qui symbolise la présence de nombreux cardeurs de laine au moyen âge. La place de l’ancien castrum est parfaitement ronde, c’est là, devant la jolie fontaine que nous faisons la traditionnelle photo du groupe de marcheurs.
Sur le chemin, en direction de la ferme de Turonis, nous pouvons apercevoir sur notre droite le Domaine expérimental viticole de Cazes. Après avoir traversé un petit bois nous sommes sur la commune de Belvèze du Razés et arrivons à la vieille chapelle Saint Julien. Quelques centaines de mètres, et nous sommes sur le tracé de l’ancienne voie ferrée qui reliait Bram à Mirepoix. Cette ligne de chemin de fer a été exploité pour le trafic voyageur jusqu’en 1943 et pour le trafic marchandises jusqu’en 1973. Aujourd’hui une voie verte « du Canal du Midi à Montségur » est en cours de création.
Sur le chemin du retour nous apercevons le petit lac de Montmaur, les Pyrénées, le Pech de Bugarach  et le massif de la Malepère (la mauvaise pierre) qui donne son nom au vin de la région : les Côtes de la Malepère (rouges et rosés) mais aussi les blancs des Côtes de Prouilhe et des vins de cépages. Nous évitons le village de Routier, puis prenons le chemin ampilophique en direction d’Alaigne.
Nous voici  aux voitures, certains déposent leurs sacs et rejoignent à quelques 300 mètres la petite chapelle Saint Roch  récemment restaurée : une partie des travaux a été réalisée par une les bénévoles de l’association du Patrimoine locale. Nous visitons la chapelle puis la magnifique église Saint Pierre du XII éme siècle avec Madame Maryse Gionco qui nous parle avec passion de ce patrimoine et de l’association. Nous tenons à la remercier pour sa disponibilité.

Compte rendu de JeanFrançoisB, qui a aussi mené la rando. Merci à lui
 

Photos de JeanFrançoisB