dimanche 19 décembre 2021

2021-12-19 Brousses

La journée, cette dernière journée de rando SEL en 2021, était magnifique. Le soleil nous a enchanté de départ jusqu’à l’arrivée avec un éclairage rasant, car nous sommes quand même presqu’au jour le plus court, mais qui met tout en relief de façon éclatante. Les Pyrénées au loin, visibles toute la matinée, étaient magnifiques sous leur couverture de neige, scintillantes au soleil. Et l’après-midi en longeant les ruisseaux et petites rivières nous étions enchantés par la chanson des eaux ruisselantes, sautillantes qui dévalaient les vallées de cascade en cascade. . La Dure, le ruisseau de Boufiau et bien sur le Linon que nous avons remonté pendant une paire de kilomètres. L’eau s’écoulait joyeusement dans tous ces cours d’eau et ce pour notre grand plaisir.

Mais avant de remonter le Linon, nous sommes passés sur la nouvelle passerelle construite par Michel et ses collègues d’ Environnement-Territoires et Paysages. Une œuvre colossale quand on pense qu’ils ont dû tout charrier à dos d’homme. Et solide. Nous avons pris des photos de tout le groupe sur la passerelle, et elle a tenu bon !

Plus d’information sur cette association ici.

Brousses le matin, Le Villaret l’après-midi, deux aspects de la même commune. le matin au soleil en découverte, l’après-midi sous les arbres avec le soleil qui pointait régulièrement.

En fait nous avons fait un 8, ce qui avait un avantage incroyable : nous avons pu laisser nos sacs à dos dans les voitures pour les récupérer à midi. Qu’ils sont bons ces organisateurs !

A midi nous nous sommes trouvés au bord d’un champ, confortablement assis sur l’herbe, au soleil, à l’abri du vent. Un petit paradis. Et c’était si facile de faire une petite sieste. Comme toujours.

Puis, arrivant au village, Jacques nous a fait dévier du chemin pour passer chez lui où un petit verre de Blanquette nous attendait. Il fallait bien que les randonneurs de dimanche fêtent aussi son anniversaire. Et ma foi, certains d’entre nous l’ont fêté deux fois. Cela aurait été impoli de refuser – et nous ne sommes certainement pas des impolis !

Mais toutes les bonnes choses ont une fin et nous revoici aux voitures. Nous nous quittons pour la dernière fois cette année avec les bons vœux sur toutes les lèvres, avec l’espoir et la certitude de se retrouver en 2022 pour d’autres randonnées, plus belles les unes que les autres.

Et n'oublions pas qu'au cours de la matinée, près de Lauthier Haut, nous avons fait un petit écart à travers un champ et dans un bois pour voir un ancien Four à Chaux dont la production, nous a expliqué André, servait à chauler les terres autour.

Un grand merci à Michel pour la rando et la passerelle, à André pour les explications et à Jacques pour la Blanquette.

Les photos de John, Michel, Nicole, Daniel et Chantal ici

Photos de Marie-Christine ici

Photos de Patrick ici

vendredi 17 décembre 2021

2021-12-17 Lac de la Cavayère

Comme il est de coutume, la dernière rando SEL de l’année se fait à Carcassonne et cette année c’était au Lac de la Cavayère. Nous étions 27 au départ et après une partie commune nous nous sommes séparés en deux groupes. Mais le groupe « cool » composé de six dames menées par Ginette a fait presqu’autant de kilomètres que le groupe des « costauds » menés par Christian.

Une rando bien agréable, en grande partie ensoleillée, dans les bois autour du lac ; Nous sommes montés jusqu’à Montirat et ensuite nous avions une belle vue sue les collines autour, un peu mystique car le soleil, déjà bas, brillait à travers les quelques nuages qui s’étaient déjà formés.

Et à la fin de la rando, une surprise. Jacques fêtait son anniversaire avec de la blanquette et des oreillettes, que nous avons tous partagé avec joie. Merci Jacques pour cette sympathique attention

Et merci Christian et Ginette pour cette belle balade.

Les photos de John et de MartineP ici


dimanche 12 décembre 2021

2021-12-12 Peyriac - Bages

Aujourd’hui, cap sur la Méditerranée. Après tant et tant de pluie et de boue et de sentiers impossibles, quel plaisir de se retrouver dans le soleil et dans le vent (un peu trop, le vent ? Bah…) au milieu d’une nature si vivante et si belle…

Nous avons quitté Peyriac-de-Mer par une étroite passerelle posée sur la saline, accompagnés de canards et de mouettes. Puis ce fut le cheminement le long des garrigues et des étangs, la traversée par la digue, le chemin des crêtes, surgissant au milieu des eaux, et les buissons odorants et les bosquets de pins et des fleurs qui semblent s’être trompées de saison. Et le soleil qui faisait flamboyer les espaces stagnustres ( ça veut dire « des étangs » ; j’ai cherché à ne répéter ni « eau », ni « étang » et j’ai trouvé ce beau mot à retenir !), des centaines de flamants roses plus ou moins roses mais qui se révélaient rose vif quand ils soulevaient leurs ailes, et au loin le Canigou enneigé se détachant sur le ciel bleu. Un rêve, je vous dis…

Après un petit -enfin, pas si petit- rampaillou, une vue époustouflante sur le village de Bages avec en arrière-plan la ville de Narbonne et sa cathédrale reconnaissable à des kilomètres à la ronde. Puis une déambulation dans le très joli village, ses rues étroites, ses belles maisons anciennes et la tour du cadran solaire. Un cadran solaire qui aurait été donné aux Bageois par Louis XIII lors de son passage en 1642 et qui, aujourd’hui, a longtemps retenu les marcheurs du SEL qui ont beaucoup discuté de la lecture de l’ombre de sa flèche pour enfin tomber d’accord sur le fait qu’il était à peu près à l’heure.

Un nouveau rampaillou avant l’heure du pique-nique, pris au-dessus du village de Bages et de ses étangs avec toujours Narbonne et sa cathédrale à gauche et le Canigou à droite. Un dernier passage dans les bois et pour saluer notre départ un vol de flamants roses très bas au-dessus de nos têtes, qui planaient assez lentement pour que l’on puisse admirer les tons noirs et rose foncé du dessous de leurs ailes.

Et puis le retour sur Peyriac… 

Merci à Armand et à Roger de nous avoir guidés  et de nous avoir permis cette parenthèse enchantée de soleil, de lumière et de vie sauvage qui nous a fait oublier que nous étions en décembre.

Compte Rendu de Claudine

Photos de Marie-Christine ici

Photos de Annick, Michel et Geneviève ici


jeudi 9 décembre 2021

2021-12-09 Villemoustaussou

Et après je ne sais plus combien de semaines de randos annulées nous voici finalement en rando. Quel plaisir ce fut d’être sur le sentiers, les chemins, les routes et les ruelles de Villemoustaussou. 

Et quel plaisir de se retrouver entre amis du SEL.

Et le fait que le soleil a brillé n’a fait que confirmer et augmenter ce plaisir.

Une petite rando sympa donc, mené par un Villemachois (eh oui, c’est comme cela qu’on appelle un habitant de Villemoustaussou) donc un Villemachois de longue date, Christian.

Il n’y a pas grand-chose à dire sur la rando même car nous étions tous beaucoup trop occupé à papoter, à se raconter les nouvelles depuis qu’on ne s’était vu. 

Et quelle meilleure façon de passer une paire d’heures en rando.

Merci Christian de nous avoir mené sur cette rando bien agréable. Et merci pour tes explications très intéressantes du centre de Villemoustaussou. 

Photos de John ici


dimanche 28 novembre 2021

2021-11-28 Moussan

Photos de Marie-Christine et de Roger ici

Photos d'Annick et de Daniel ici

C'est Béa qui a mené la rando. Merci Béa


A la demande de quelques randonneurs présents à Moussan, voici quelques informations complémentaires de la part de Daniel.

MOUSSAN
Voici quelques données (extraites de Wikepidia) relatives à quelques points particuliers de la randonnées de Moussan.
MONTLAURÈS
Éléments protégés : Les vestiges de l'oppidum : classement par arrêté du 16 février 1937
Périodes de construction : Âge du fer
Montlaurès est un oppidum situé à quelques kilomètres au nord-ouest de Narbonne qui a été occupé du Ve siècle av. J.-C. jusqu'au Moyen Âge. Au cours de la protohistoire, cet oppidum appartenant aux Élisyques était une place forte et commerciale installée à proximité de l'Aude. Même après l'établissement de la colonie romaine de Narbonne à partir de 118 av. J.-C., l'oppidum continue d'être intensément occupé pendant près de 70 ans avant d'être peu à peu délaissé. Les fouilles conduites sur le site de Montlaurès ont livré de nombreux objets (céramiques, monnaies, etc.) qui permettent de donner quelques éclairages sur les habitants de l'époque, appartenant à la culture ibéro-languedocienne.
Fouilles 
Le site de Montlaurès a fait l'objet de fouilles depuis 1899.
1899-1922 H. Rouzaud et E. Pottier : tranchées, prospections
1936-1940 G. Claustres : sondages
1960-1964 P. Héléna et Joseph Giry: fouilles stratigraphiques, sondages
1979-1982 Y. Solier : fouilles programmées
1989-1995 et 1998-2002 C.-A de Chazelles : fouilles programmées
VÉDILHAN 
Domaine familial, acquis en 1824 par Antoine Fayet (grand-père de Gustave Fayet) de 1865 à 1925 propriété du collectionneur Gustave Fayet qui épousa en 1893 Marie Madeleine d'Andoque de Sériège famille la plus fortuné qui sauva l'abbaye de Fontfroide de la ruine (1908), compta jusqu’à 210 ha de vignes. En 1895, Gabriel Fayet (père de Gustave) construisit d’immenses caves pouvant loger au moins 15 000 hl de vin.
Château édifié en 1893 sur l’initiative de Gabriel Fayet ayant appartenu aux seigneurs de Tarrabust. L'actuel château est le fruit de l'opulence viticole de la fin du XIXe siècle dans tout le Bas-Languedoc. Il se caractérise par une architecture néo-renaissance.


dimanche 21 novembre 2021

2021-11-21 La Caunette et Minerve

Un brouillard nous enveloppe au parking de carrefour, mais il se dissipe dès que nous sortons de la ville. Nous sommes 10 et on va rejoindre au parking de la Caunette 4 autres randonneurs dont Richard qui est notre chef de file pour cette randonnée automnale .

La Caunette est un charmant village blotti contre le causse et compte environ 330 habitants. Il tire son nom des grottes qui ont servi d'abris (caunetta désigne une grotte d'habitation) caunette est donc la petite grotte. De l'autre coté du village, on aperçoit une haute cheminée qui rappelle le passé industriel lié à l'exploitation des mines de lignites jusqu'aux années 1950.  Ici la vigne côtoie la garrigue mais aussi la roche calcaire blanche des gorges de la Cesse et du Brian.

Nous traversons le hameau de Mayranne où il y a du bon vin nous signale Richard. On longe un champ de vignes qui a pris la couleur ocre d'automne. On traverse un petit pont en béton et sur la falaise on aperçoit une maison troglodyte. La piste forestière  nous mène au pied de Minerve mais on ne se dirige pas de suite au village. Les falaises parsemées d'abris troglodytes nous entourent et  nous suivons Richard qui nous fait passer sous un long pont naturel sombre sous lequel on peut passer à pied quand la rivière est asséchée. Une fois passé, on n'en revient pas de la profondeur du souterrain. Ensuit, Richard nous mène sur un petit sentier caché au bord de la falaise qui mène à Minerve côté de la Tour Candela.

Minerve  est la capitale historique du Minervois, perchée sur un éperon rocheux, qui s'est illustré lors du siège de "la guerre des châteaux" qui suivit l'extermination des cathares. A la sortie du village, on surplombe les gorges du Brian. C'est un paysage de canyons spectaculaires, de falaises, de ponts naturels et de grottes sans eau façonnée par l'eau. Nous descendons la piste pour plonger dans les gorges du Brian. Ces marmites de géant invitent à la baignade, et nous traversons le pont Daniel pour passer de l'autre côté du canyon. Du sentier en balcon, nous avons une vue plongeante sur les cascades cachées par une végétation verdoyante. Arrivés sur le plateau, on s'installe au milieu de la garrigue pour la pause déjeuner avec l'apparition du soleil. Pour le retour, on prend une piste dans le maquis à flanc des falaises dont les rochers menacent de tomber. On traverse  un petit pont naturel et montée sur la cité. Nous prenons des escaliers et passerelles en fer pour traverser Minerve par les ruelles médiévales cette fois-ci. On sort du village côté la catapulte reconstituée et  placée à l'endroit où étaient installées les vrais.

Direction le parking de Caunettes où nous attend une surprise, une des randonneuses fête son anniversaire avec de la blanquette de Limoux et des oreillettes qui clôturent agréablement cette magnifique journée. 

Merci à Richard pour cette redécouverte ou découverte de ce site magnifique et sauvage. 

La rando fait 17km et 580m de dénivelé.

Compte Rendu de Cathy


Photos de John ici

Photos de Roger ici

samedi 20 novembre 2021

2021-11-20 Caroux

Roger a mené la rando aux Gorges d'Héric et au Caroux. Voici son compte rendu et ses photos. Merci Roger pour tout?

C’est une équipe de 10 participants qui s’attaque à l’ascension de la Tour du Caroux (1090 m) au départ du Verdier, dans les gorges d’Héric.

Il fait grand soleil quand nous empruntons le sentier des Gardes qui par une raide montée nous amène au col de Bartouyre où nous faisons une halte pour reprendre  notre souffle. Après un replat de courte durée, il  faut reprendre la grimpette pour arriver au belvédère, table d’orientation. Tour d’horizon, et nous repartons à travers une forêt de hêtres vers la Tour du Caroux,  point culminant de la rando. Nous y faisons une brève halte casse- croute car il reste encore pas mal  de chemin à parcourir. Nous reprenons une large piste vers le hameau de Douch (Hotel des abeilles – four à pain - Mouflon). C’est par une jolie draille que nous parvenons au col de l’Airole, et attaquons la rude descente (cailloux et racines cachés sous les feuilles) jusqu’au hameau d’ Héric. A partir de là, c’est par la piste longeant le ruisseau tourmenté d’Héric que nous rejoignons les voitures.

Une journée bien remplie : 19 kms – 1000 m de Déniv.

Album de photos de Roger ici

Album de photos d'Annick, de Geneviève et de Michel ici

jeudi 18 novembre 2021

2021-11-18 Cavanac

Aujourd'hui deux randos, car Ginette a gentiment offert de guider une rando douce en plus de la normale menée par Christian.

J'avais rendes-vous chez le dentiste à 17 heures, donc cela m'arrangeait très bien de participer à cette rando douce. Nous étions à quatre et nous avons marché à notre aise, avec le temps de bavarder et de regarder autour de nous;

Car cela en valait la peine. Il faisait beau et le soleil a brillé de toutes ses forces (automnales, cela s'entend). Le paysage était magnifique, d’autant plus qu'il n'avait rien d’extraordinaire. C'était un pays de vignes en automne tout simplement. Les feuilles que ce soit celles des arbres ou celles des vignes, s'étaient munies de leurs plus belles couleurs. Et ces couleurs le soleil se faisait un point d'honneur à les mettre en valeur, que ce soit en les illuminant de face, soit en rayonnant à travers ces feuilles.

C'était magique et nous nous sommes arrêtés souvent pour les voir et les revoir.

Merci Ginette pour nous avoir si gentiment conduits.

Mes photos ici, avec les deux groupes réunis et des vues du groupe classique peu après le départ


Ce jeudi, ce sont 43 randonneurs qui se retrouvent au départ à Cavanac. Il est prévu 2 parcours (6 kms et 10 kms) et nous sommes 38 pour le 10 kms qui va nous amener par un bon chemin vers le domaine de Bru parmi les vignes colorées de rouges et ocres, puis par des sentiers forestiers nous arriverons près du domaine  de la Sauzette d'où nous entamerons le retour par des sentiers de crête jusqu'à Cavanac.

Merci à Christian pour ce joli parcours.

R. C.

Les photos de Roger ici

dimanche 14 novembre 2021

2021-11-14 Saint Chinian

La rando programmée à Moulin Neuf dans l'Ariège a dû être annulée à cause de la météo. Mais Roger a sauté dans la brèche et a proposé et mené une rando à St Chinian, et spécifiant que "Je ne connais pas cette randonnée, nous la découvrirons ensemble". Et il a fait le Compte Rendu

Aujourd'hui nous sommes 14 participants à cette randonnée dans l’Hérault. Nous avons choisi ce secteur en remplacement de la sortie annulée pour cause de mauvaise météo, et nous voila partis sur des sentiers que nous découvrons au fur et à mesure de notre progression, car la reconnaissance du parcours n'avait pas été faite. Après une longue montée, nous arrivons au sommet d'une crête rocheuse d'où nous découvrons, outre des antennes de radiodiffusion, un large panorama sur la mer : de Sète jusqu'aux Albères. Le soleil étant au rendez-vous, nous décidons de faire la pause casse -croute sur place, face à ce panorama. Après cette pause réconfortante, nous entamons le retour tout en descente vers Saint-Chinian, où nous nous retrouvons pour le coutumier verre de l'amitié. A la prochaine.

Merci Roger pour ce rando

Et bienvenue à une nouvelle randonneuse au SEL: Mireille

Pas de compte rendu, mais un petit commentaire de Christophe: Agréable rando de ce dimanche

Photos de Christophe et de Martine (Pressoir) ici

Photos de Roger (avec tracé) ici

Photos de Marie-Christine ici

dimanche 31 octobre 2021

2021-10-31 Dourgne

Balade dans les hauts de Dourgne, la Capelette et le Désert de Saint Ferréol dans les pas de Dom Robert …

Une nouvelle fois, nous sommes 19 pour cette balade du S.E.L, conduite par Michel. Il est un peu plus de 09h00 et le ciel commence à se dégager lorsque nous commençons notre montée vers le versant nord de la Montagne Noire.

La montée le long d’un torrent est relativement facile jusqu’à une chapelle dédiée à Notre Dame de Fatima ou nous faisons une courte pose. A partir de là, la pente devient plus dure et, par une joli forêt de hêtres nous arrivons au point de vue de Saint Stapin. Saint Stapin était un évêque de Carcassonne, chassé par les Sarrasins, il est mort à Dourgne en 720.

Le monument qui lui est dédié est très curieux et évoque une fusée spatiale. De ce magnifique point de vue nous apercevons de nombreux villages qui autrefois faisaient parti du Pays de cocagne(*). Le vent est maintenant très violent mais,  il faut monter par une sente devenue relativement difficile pour gravir les derniers hectomètres qui nous conduisent au point le plus haut de cette randonnée, à la côte 594.

Nous poursuivons à travers forêts de hêtres et de pâturages où paissent de grands troupeaux de moutons gardés par de jolis patous. Au détour du sentier nous abordons vers 12h30, le chemin de Dom Robert. Dom Robert, nom religieux de Guy de Chaunac-Lanzac, né le 15 décembre 1907 à Nieuil-l'Espoir et mort le 10 mai 1997 à Dourgne, est un moine bénédictin, peintre et peintre cartonnier de tapisserie, français.

Là, en bordure d’un joli bois, nous décidons de faire la pause casse croûte, suivie pour certains de la traditionnelle petite sieste. Il est un peu plus de 14h00 lorsque nous reprenons notre marche en direction du désert de Saint Ferréol et la chapelle de la Capelette. Partout des «massifs» de fleurs jaunes : du séneçon du Cap ou de Mazamet, cette plante particulièrement envahissante et très nocive qui gagne toujours du terrain dans nos campagnes.

Une nouvelle courte halte avant de commencer la descente vers la plaine et Massaguel, un haut lieu historique tarnais. Plusieurs jolies tapisseries de Dom Robert ornent l’église du village. Nous devons, pendant quelques hectomètres prendre une route goudronnées, avec beaucoup de circulation pour rejoindre En Calcat. Majestueuse et grandiose, située sur la commune de Dourgne l’abbaye a été fondée en 1890. Outre Dom Robert, plusieurs artistes peintres, musiciens y ont séjournés.

La visite des lieux a ravi tout le monde et nous reprenons notre cheminement vers Dourgne après un nouveau petit détour par l’abbaye de moniales bénédictines Sainte-Scholastique. Comme pour En Calcat, la construction débute en 1890 avec le monastère et s'achève en 1923 avec la consécration de l'église.

Après un peu plus de 17 km et un dénivelé positif de 656 mètres, il est 16h30 et nous prenons notre traditionnel dernier verre dans un petit bar du village en observant les gestes barrières. 

Merci Michel pour cette jolie balade.


(*)  Le Pastel des teinturiers ou guède est une espèce de plantes herbacées bisannuelles, de la famille des Brassicaceae, qui pousse à l'état sauvage en Europe du Sud-Est ainsi qu'en Asie Centrale et en Asie du Sud-Ouest. La cocagne est la boule séchée et durcie obtenue à partir de feuilles de pastel broyées (plante tinctoriale), la cocagne était concassée et utilisée comme teinture bleue.  

Le pastel a donné du XV ème au XVI ème au Lauraguais, notamment à Revel, une richesse inégalée et a permis la construction, d’églises, châteaux et de beaux hôtel particuliers …


Compte rendu de Jean-François. Ses photos ici

Photos de John ici

Photos de Patrick ici

Photos de Roger ici

Photos de Christophe ici



jeudi 28 octobre 2021

2021-10-28 Aragon

Une rando splendide par un après-midi rayonnant dans un coin enchanteur.
JacquesC nous a mené sur cette rando. Départ le parking d’Aragon avec des vues fabuleuses du village. Nous avons traversé le village pour ensuite remonter la première des trois vallées de la journée. La vallée du Ruisseau de la Combe Petite. Pendant plus d’une heure nous l’avons remontée, en fil indienne car le sentier était étroit entre les arbres et les buissons. Des échappées tout autour des falaises de chaque côté et les arbres aux feuilles aux couleurs d’automne tout autour.
En fait tout au long de la rando, les feuillages des arbres étaient resplendissants avec les rouges, oranges et jaunes de la saison, éclairés par ce soleil d’automne et souvent éclairés de derrière, ce qui les rendaient translucides et encore plus belles. Les quelques vignes que nous avions longées montraient ces mêmes caractéristiques aussi. Des feuilles de vigne aux nuance de cette belle demi-saison. Tout simplement glorieux !
Arrivés en haut de la vallée ; nous avons traversé un petit plateau avant de descendre la deuxième vallée, celle du Ruisseau de Grimbaud. Jacques nous a fait crapahuter un peu, mais sans vraie difficulté. Les sentiers ont un peu disparu depuis que le pont a disparu sur le Ruisseau de Trappel, vallée que je n’ai pas compté puisque nous n’avons fait que la traverser pour remonter sur la crête que nous avions suivie pendant un bon kilomètre pour ensuite la quitter pour descendre dans la vallée du Ruisseau de la Valette que nous allions suivre jusqu’au parking.
Avec de nouveau ces vues sur le village, toujours éclairé par le soleil couchant.
Merci Jacques de nous voir fait découvrir de nouveaux chemins dans ce coin que nous pensions bien connaître.
Et bienvenue à une nouvelle recrue, Isabelle, qui nous a trouvé sur ce blog et qui s’est inscrite tout de suite.
Mes photos ici

dimanche 24 octobre 2021

2021-10-24 Forêt d'en Malo

Il y avait deux randos SEL aujourd'hui, une de difficulté moyenne à Brugairolles menée par Jeff, une autre un peu plus dure à la Foret d'en Malo menée par Yves.

Voici le Compte Rendu d'Hélène sur la Rando à la Forêt d'en Malo

Ce dimanche matin, 7 courageux randonneurs se sont levés tôt pour une randonnée au départ du Caunil, hameau de Salvezines, vers la forêt d'En Malo. Il a fallu aussi affronter la fraîcheur du matin avec l'onglet au bout des doigts pendant la première heure de marche.

Je crois pouvoir affirmer après coup que personne n'a regretté ces efforts.

La matinée pourrait s'intituler "A la recherche du trou perdu" !

Eh oui, outre une belle montée depuis le Caunil vers les sommets boisés - avec juste quelques arbres en travers du sentier pour pimenter l'exercice - un des points d'intérêt de cette première partie de randonnée était, paraît-il, "le Barrenc de la Néou", autrement dit, un aven, un trou.

Malgré tous les efforts de nos guides Roger et Yves, malgré une battue en règle de nous 7 sous la futaie jardinée de sapins, puis encore l'entêtement des 4 hommes pour chercher encore (pendant que les 3 randonneuses, ayant capitulé, bullaient sous les feuillages), ... Bref, malgré tout, rien, point de Barrenc, rien du trou !

Cette péripétie ne risquait pas d'entamer notre enthousiasme et notre bonne humeur -au contraire on en a bien ri ! - soutenus par les couleurs d'automne, l'air qui se réchauffait juste assez, la petite brise et bientôt, des vues magnifiques vers les pics alentours et le piémont pyrénéen.

Lorsque l'appétit s'est fait sentir, nous nous sommes mis en quête d'un endroit pour pique-niquer : une belle pente herbeuse et ensoleillée face aux montagnes (la Ventaillole, peut-être le pic Fourcat, ...) et la compagnie furtive des oiseaux : pinsons remontant vers les sommets, casse-noix mouchetés - nous a dit Jean.

L'après-midi, nous avons longtemps longé la crête rocheuse au Nord de la forêt, avec ses pentes vertigineuses (même pas peur !) et de magnifiques trouées dans les arbres qui nous laissaient voir, à nos pieds, le château de Puylaurens, le Pech de Bugarach, les gorges de l'Aude ...

Ensuite, nous n'avons plus eu qu'à descendre, sous le vol des vautours fauves qui planaient près des falaises, reprendre les voitures, nous reposer un peu au bistro et revenir vers Carcassonne.

Merci à Yves d'avoir proposé cette belle randonnée ! 

Photos d'Hélène ici

Photos de Roger ici

Photos de Chantal et le tracé ici

Photos de Patrick ici


2021-10-24 Brugairolles

Il y avait deux randos SEL aujourd'hui, une de difficulté moyenne à Brugairolles menée par Jeff, une autre un peu plus dure à la Foret d'en Malo menée par Yves.

Voici mon Compte Rendu de la Rando à la Brugairolles 

Nous avons passé une excellente journée à randonner dans les collines du Razès par un temps splendide. Le soleil nous a accompagné pendant toute la journée, éclairant les paysages d’une lumière automnale douce mais très claire. Les vignes avec leurs couleurs jaunes, oranges, rouges étaient très belles. Les arbres aussi, leur feuilles prenant aussi les belles couleurs automnales. A Routier, il y avait un mur de lierre d’un rouge bordeaux éclatant. Ci et là des fleurs, notamment un tournesol isolé a milieu d’un champ en friche. C’était magnifique.

Et au loin, les Pyrénées. le Bugarach, le Canigou, le Madres, le Carlit, le Tarbésou, le Soulairac et le Saint Barthélémy étaient tous au rendez-vous, bien visible pour une bonne partie de la rando.

C’était une rando paisible. Pas de grosses montées, une distance plus qu’honnête (vingt kilomètres) et une compagnie agréable. Que fallait-il de plus.

Nous sommes partis de Brugairolles dans la fraîcheur (trois degrés) mais au soleil qui nous a vite réchauffés. Nous sommes passés par Routier avec son mur clocher toulousain, visible et reconnaissable de loin et par Alaigne, village circulade avec une jolie place au milieu. Nous avons cueillis des raisins laissés lors de la vendange, très sucrés quoique quelques uns commençaient à vinifier déjà sur le vigne. Nous avons mangé sur deux tables de pique nique à Cazes, bien au soleil comme toute la journée et nous avons pris notre temps. Jean-François nous avait apporté de l’Avèze comme apéro et du rouge pour accompagner le repas ; A entendre les rires autour de moi, c’était fort apprécié – moi, malheureusement, je suis toujours sans alcool.

Et finalement de retour à Brugairolles Jean-François et don épouse Geneviève nous sont offert un le verre d’amitié. Une belle fin pour une belle journée.

Merci Jean-François pour cette belle journée.

Photos de Jean-François ici

Mes photos ici


jeudi 21 octobre 2021

2021-10-21 Alairac

Une rando simple et agréable dans les bois autour d’Alairac. La journée était maussade et la rando nous a fait beaucoup de bien. Regis connaît bien les chemins et les sentiers autour de son village et nous y a menés avec aisance. A un moment donné il a demandé « Un kilomètre de route ou un rampaillou ? ». Et la réponse était unanime – le rampaillou. C’est vrai qu’il n’’y avait qu’une personne qui a répondu, moi. Toutes les autres se son abstenues. Nous avons escaladé le rampaillou!

Mais il n’état pas long. Un bon exercice cardio-vasculaire.

Merci Régis pour nous avoir fait une belle balade dans ton pays.

Mes photos ici


dimanche 17 octobre 2021

2021-10-17 La Clape

Une magnifique randonnée dans la Clape.

Nous étions vingt puis très rapidement dix-neuf au départ (André a décidé de faire cavalier seul. Nous l’avons rencontré au milieu de la rando). Partis du Parking des Auzils, nous avons remonté la petite vallée du Rec, heureusement à sec, dans les pinèdes pour déboucher, après un rampaillou ou deux où nous avons dû crapahuter, sur le plateau et la garrigue de Figuières. Une traversée aisée et courte et nous voilà avec un point de vue magnifique sur une vigne proche, l’étang de Bagès et Bagès et les collines en face, le village lui-même étant illuminé par le soleil pendant quelques minutes. C’était très beau et nous avons pris le temps d’admirer.

Puis une descente courte où il fallait de nouveau se tenir avec pieds et mains et ensuite un sentier qui serpentait juste en dessous de la falaise, avec la pinède et garrigue qui descendait à gauche. Et ensuite il fallait remonter sur le plateau, remontée courte et sans histoires. De nouveau en haut de belles échappées sur l’étang de Bages. La traversée d plateau s’effectue sans problèmes et nous arrivons à notre lieu de pique nique. Une place pierreuse mais confortable. J’ai mangé, le vin a circulé, j’ai fait la sieste pour être réveillée avec trois desserts sur ma poitrine. Très bonnes ces gentillesses. 

Et puis les bons-bons d’Yves nous annonçait le départ et nous descendons vers la piste où, après cent mètres nous rencontrons André. Et nous passons quelques instants à papoter, bien sûr.

Un petit sentier qui serpente aussi et nous contournons les Gueites et nous arrivons à la Vigie. Un endroit bien connu ; nous y sommes passés souvent. Nous avons même pique-niqué ici il y a quelques années.

Et comme toujours la vue est belle. Gruissan plage en dessous de nos pieds, Narbonne plage un peu plus loin. La pinède toute proche et la mer plus loin. C’est une mer automnale, partiellement éclairée par le soleil, partiellement voilée par les nuages, créant ainsi un effet magnifique de jeux de lumières. J’aurais pu la regarder pendant encore un bon bout de temps.

Mais il fallait continuer. Nous avons descendu la piste pour retrouver notre point de rencontre avec André, puis un peu plus loin la Chapelle des Auzils. Un lieu magique cette chapelle. D’après le site de la ville de Gruissan, 

plusieurs significations sont données au nom de la chapelle Notre Dame des Auzils.

« Auzils » peut venir du mot latin « Auzel » qui signifie oiseau ou « auxilium » traduit par « aide ou secours ». Cette seconde étymologie convient mieux à Notre Dame qui est censée porter aide et secours aux marins.

Mais, une autre interprétation fait planer le doute.

En occitan, « Auzina » signifie chêne vert. Et, cet arbre est très présent dans le massif de la Clape.

Quelle qu’en soit la véritable signification, il faut aussi rappeler que « les Auzils » ne désigne pas seulement la chapelle mais aussi un lieu. Déjà en 1305, un document parle de la « Clap (montagne ou tas de cailloux) des Auzils ».

Une visite de la chapelle s’impose pour admirer les images et bas-reliefs de bateaux perdus en mer, et pour lire quelques unes des histoires des marins perdus en mer, sans tristesse car en relisant les histoires ces marins revivent.

Nous descendons le chemin des cénotaphes, l‘allée des naufragés. Encore des moments pour lire les récits de ces capitaines et matelots perdus en mer.

Et revoici le parking et les voitures et bien sûr André.

Une partie du groupe nous dit aurevoir et les autres se suivent jusqu’à Gruissan et le Café de la Paix, une bière bien méritée, les souvenirs de la journée et d’autres randos et randonneurs que nous avons connus.

Et ainsi se termine une très belle journée de rando.

Merci beaucoup Gérard et Marie-Claire pour nous y avoir guidés


Photos de John, Martine, Christophe avec une chacun de JF de Roger et de Chantal ici

Photos de Jean-François ici

Photos de Roger ici

jeudi 14 octobre 2021

2021-10-14 Notre Dame du Cros

Une rando très intéressante et très jolie. Pas longue (huit kilomètres) pas trop de dénivelé (250 mètres) et pas de rampaillou (du moins positif). Mais une montée continue pendant une bonne heure. 

Le soleil a brillé, le ciel était sans nuage, les Pyrénées étaient visible de bout en bout. Le paysage changeait tout le temps. D’abord la vallée du Cros près de la chapelle, puis les bois en montant avec déjà des vues près de la carrière, encore quelques bois et puis la garrigue. La garrigue et des vues encore et encore de plus en plus lointaine. Nous dominions la vallée du Cros d’en haut avec la rivière qui scintillait en bas et avec ces Pyrénées magnifiques au loin : Canigou, Madres, Carlit, Bugarach, St Barthélémy, Soulairac. Le Tauch aussi montrai son dos plat. C’est chaque fois le même plaisir et un plaisir nouveau, renouvelé que de les voir?

Nous avons crapahuté sur un sentier qui longeait la vallée avec toujours es belles échappées à gauche. Et puis tournant à droite, nous avons vite trouvé la piste et le chemin en face qui nous mena d’abord à la Matte, maison encore habitée et bien entretenue et ensuite Biot, ancien moulin partiellement restaurée – et en restauration depuis longtemps. Le permis de construire avait déjà quatorze ans !

Et ici ; comme à plusieurs fois pendant la rando Josy a fait une halte pour nous expliquer ce que nous voyions, son histoire, ses caractéristiques. Très intéressant, comme toujours.

Nous avons quitté Biot par le vieux chemin de charrette qui descendait vers la vallée et surprise, surprise, encore des vues magnifiques. 

Le petit rampaillou en descente et nous revoilà sur la poise qui allait nous ramener au départ – sauf certains qui ont pris un raccourci scabreux par un petit sentier en principe interdit.

Et à la chapelle, Marie-Chantal, épouse de Bernard qui randonne avec nous depuis un an ou deux, nous attendait. Et quelques amis aussi qui était venu pour l’exposé que Marie Chantal nous a donné de la chapelle, de ses origines, les légendes ainsi que la vérité .Et les origines et les significations des tableaux et des sculptures de cette chapelle dédiée à la Vierge Marie ;

Merci beaucoup Marie-Chantal pour cette exposée qui nous a ravie ;

Et merci Josy pour cette belle rando et tes explications fascinantes.


Les photos de John, Christophe, de DanielC et de GenevièveS ici


dimanche 10 octobre 2021

2021-10-10 Villasavary - La boucle des Paysages

Au parking du stade de Villasavary nous sommes 19 marchoteurs. C’est avec plaisir que nous retrouvons les anciens du dimanche et ceux du jeudi, attirés par la boucle des paysages proposée par Jocelyne et Martine d’une distance de 15km et d’un dénivelé de 390 m.

Nous découvrons un nouveau parcours rebalisé en 2020 par les bénévoles de la maison de la randonnée de Villasavary qui aménage les chemins de la commune. Nous traversons le village et allons voir le joli moulin de Roques qui a fonctionné jusque dans les années 50, le dernier meunier l’a cédé à la commune dans les années 80 et a été entièrement restauré. Nous remontons le long d’un ruisseau bordé de saules pleureurs et franchissons la voûte des Canonges, bel ouvrage d’art en brique rouge bâti entre 1775 et 1778 lors de la création de la route royale de Castelnaudary à Limoux. Montées et descentes à travers bois parmi les cèdres, pins et cyprès et les champs de tournesols sont mûrs pour la récolte. On grimpe sur le plateau des communaux pour gagner un joli belvédère sur le Lauragais et sur ce sentier historique, nous marchons sur les traces de Théodore Denille, représenté par une silhouette métallique, ancienne figure locale, agronome de métier, qui fonda au XIXe siècle une des plus prestigieuses fermes-écoles de France, par les panneaux il conte l’histoire des paysages environnants. Il est 13h et on fait la Pause aux tables de pique-nique. Nous revenons sur la piste afin de gagner les tables d’orientation, une est disposée côté Pyrénées et on distingue le Bugarach dans la brume et de l’autre le côté la Montagne noire. On redescend doucement sur le village et le stade est plus animé que ce matin, le match de foot va commencer.

Merci Jocelyne et Martine pour ces paysages qui dégagent quelque chose de reposant. A reprogrammer au printemps pour voir les tapis d’orchidées. Et il y a encore beaucoup de boucles à expérimenter dans le Lauragais.

Compte rendu de Cathy

Photos de Jocelyne ici

jeudi 7 octobre 2021

2021-10-07 Trassanel

Photos de DanielC ici

2021-10-07 La Jonte J3 – Liauscou et Eglazine

Aujourd’hui je n’étais pas en forme. Fatigué. Cela arrive quelquefois à l’approche de la trentaine. J’ai commencé la rando avec le groupe mas j’ai très vite décide de faire cavalier seul et les laisser partir, après avoir informé notre guide, Roger, bien sûr.

Nous étions venus en convoi depuis l’hôtel avec tous nos bagages, car nous allons rentrer à Carcassonne après la rando. Photo de famille en bonne et due forme et nous voici partis. Nous avons traversé le village très joli de Liauscou avec ses petites ruelles pavées, ses maisons proches et nous avons entamé le sentier. Sentier qui montait doucement à travers les champs et puis dans le bois.

Mais pour moi, la cadence aujourd’hui était trop soutenue et je n’avais pas envie de me forcer. Alors profitant d’un arrêt, j’ai dit à Roger et aux autres de continuer sans moi. J’allais poursuivre le sentier pendant un certain temps, sans doute jusqu’au village et puis faire demi-tour.

Et c’est ce que j’ai fait. J’ai donc échangé le plaisir de la rando en groupe avec de bons amis contra la rando en solo. Et c’était très agréable aussi. Je pouvais m’arrêter quand je voulais – et ce fut souvent. Je pouvais m’asseoir et me reposer. J’ai pris le temps de prendre des photos. J’ai regardé le paysage magnifique, le soleil le rendant très beau. J’étais sur le flanc de la montagne, avec une descente bien profonde à droite et une montée vertigineuse à gauche. Au dessus de ma tête il y avait ces contreforts rocheux magnifiques, qui surplombait la vallée, celle du Tarn. En face c’tait similaire. C’était là que nous étions hier – et que nous regardions par ici.

A un moment donné, j’ai vu un vautour qui planait loin en dessous de moi, et qui tournait en cercles paresseux avant de remonter et de passer au dessus de moi. J’étais prêt, mon appareil de phots en mains et j’ai pu prendre quelques photos de la fauve. Quelques minutes plus tard un autre (ou peut-être le même) tournoyait encore et passa encore plus près de moi. Je voyais clairement ses énormes ailes, foncés à l’avant, claires à l’arrière. Mais il était à moitié caché par les feuillages des arbres et donc la photo n’état pas possible.

Mais c’était enregistré dans ma tête. Pour toujours.

J’ai continué mon chemin. J’ai croisé quelques autres randonneurs et j’ai échangé quelques mots chaque fois. Comme on fait en montagne.

Et je suis arrivé au village d’Eglezine, un vieux village autrefois abandonné, mais en reconstruction par quelques bénévoles. Je me suis reposé au soleil et j’ai regardé les vielles maisons, et la vue toujours aussi belle.

Et après un repos bien mérité j’ai fait demi-tour.

Le retour était toujours aussi beau. Le soleil brillait, la vallée était belles, les arbres partout et les rochers toujours au dessus de ma tête. Tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Et comme je n’avais pas encore mangé, quand j’ai vu à ma gauche (côté vallée, puisque j’avais fait demi-tour) une place bien plate avec un point de vue, je m’y suis mis. Je me suis allongé à moitié, j’ai bu un peu d’eau et j’ai déballé mon sandwich. Qu’il était bon. Pain, beurre et jambon du pays, douce, délicieuse. Ensuite une orange, encore un peu d’eau, quelques morceaux de confit de gingembre et il était plus que temps pour la sieste.

Ah oui la sieste, dans le calme complet. Elle était bonne. Et j’ai bien dormi une demi-heure.

Puis en me réveillant j’ai regardé encore autour de moi. Toujours aussi beau, toujours aussi magnifique.

J’ai donc traîné, à rien faire, à regarder passer le monde. Qui en fait ne passait pas. Tout était calme, magnifiquement calme. Très reposant de regarder rien passer devant moi.

Et enfin j’ai décide de continuer mon petit bonhomme de chemin jusqu’aux voitures. Il fallait quand même que j’y arrive avant les autres ! Ce que j’ai fait, mais de peu. Peut-être une trentaine de minutes.

Et en effet, les voilà qui arrivaient, contents de leur journée aussi, me racontant ce qu’ils avaient fait, le village en restauration qu’ils ont visité bien plus que moi car un des bénévoles leur a tout expliqué. Ensuite le cirque de St Marcellin et le tour qu’ils ont fait pour compléter la boucle.

Et déchaussée, décontractées, nous nous sommes séparés pour retrouver nos domicile sou pour poursuivre d’autres aventures.

Une très belle fin à un très beau séjour.

 

Mes photos (de ma rando) ici

Les photos de Jocelyne ici

mercredi 6 octobre 2021

2021-10-06 La Jonte J2 – Le Rozier et Corniche de Méjean

Le jour ne pointe pas encore quand je me réveille. Il est temps de se lever et d’aller au petit déj. On se retrouve autour de la table, on mange, on boit un jus et/ou du café ou du thé. Des croissants, du pain etc etc. Classique. Et bon

Les pique niques sont préparés pour nous et nous les mettons en sac et nous voilà partis pour l’aventure. Un quart d’heure de route jusqu’au Rozier et la rando commence. Et elle démarre sur les chapeaux de roues. Une ascension rapide, un tout petit plat, une autre ascension et puis une troisième. En moins d’une demi-heure nous avons escaladé plus de deux cents mètres. De temps en temps nous prenons le temps de regarder autour de nous car le paysage en vaut la peine. Nous sommes au confluence de la Jonte et du Tarn, et ces deux rivières sont toutes les deux dans des gorges assez spectaculaires. Ce ne sont pas des gorges étroites comme nous connaissons à Galamus, mais un plus ouvertes et très hautes. Et très belles. J’en reparlerai.

Et nous voici au pied du Rocher de Capluc, un piton surmonté d’une croix blanche. Pour y monter un chemin en escalier, avec des main courantes côté falaise, et puis une première échelle. La moitié du groupe, prudente, s’arrête là. Mais moi je continue. Une première échelle donc, puis des échelons à même le rocher et puis deux autres échelles. Et me voici tout en haut avec les autres. Comme c’est beau. On se croirait sur la proue d’un grand bateau par la forme. Non je ne pense pas au Titanic ! Mais la forme est la même.

Les vues sont incroyables. 360 degrés bien sûr. Les deux vallées en amont , et le Tarn en aval. Des collines tout autour avec leurs forteresses de falaises entourés de forêts.

Mais le vent souffle, il ne fait pas chaud et nous avons encore des kilomètres à parcourir et d’autres vues à voir.

Le sentier continue en corniche pendant longtemps .Tantôt on monte, tantôt on descend, et puis on remonte. Il y a quelques passages où on a besoin des mains pour se hisser ou pour ralentir la descente. Les vues sont époustouflantes.

Et puis tout à-coup, nous montons ferme et nous arrivons au dessus. Un chemin large dans une pinède. Tout à fait différent. Et ce sera ainsi pendent une bonne demi-heure. Puis un autre chemin, on commence à descendre et on reprend un autre petit sentier en corniche, encore plus petit. Il monte il descend, il remonte, il redescend. Des vues toujours entre les arbres, quelque fois tout à fait à découvert. Nous sommes dans la vallée du Tarn. Auparavant noue étions dans la vallée de la Jonte.

Et voilà enfin un endroit idéal pour un pique nique.

Je dois admettre que n’importe quel endroit aurait été idéal pour le pique nique. J’avais une faim de loup. Et une petite sieste, trop petite, m’a fait du bien aussi.

Nous continuons et peu après nous arrivons à un très beau point de vue, le Cinglegros. Nous admirons. En face c’est la rando de demain. Cela promet d’être une belle rando aussi.

Mais la suite de notre rando aujourd’hui a changée. C’est une descente vertigineuse et après une dizaine de mètres périlleuse nous décidons de remonter et de trouver un autre chemin. Il vaut mieux être prudent, toujours.

Alors nous revenons par notre chemin en corniche, les vues sont similaires mais différents quand on parcourt le même circuit en sens inverse.

Et revoici le chemin que nous avions quitté. Il s’en va à droite, large, boisé. Une descente facile et agréable. Ah que je suis bon en descente.

Toujours de belles vues sur les gorges du Tarn et les collines en face.

Nous retrouvons notre chemin de l’aller et bientôt nous revoici aux voitures. Fatigués mais contents de la journée.

On embarque et vite nous sommes à l’hôtel. Une petite verre avant la douche, cela fait toujours du bien. Dans mon cas, une Jupiler sans alcool.  Elle est décidément bonne. La « Jupe » a toujours été une de mes pils (bières de tous les jours) préférées, mais c’est la première fois que je goût son sans alcool.

La douche, les vêtement propres et à dix-neuf heures trente nous revoici réunis pour l’apéro a resto. N kir cette fois, mais pas pour moi. Moi je prend encore une Jupiler zéro .Et elle est toujours bonne.

Et nous voici à table ; Et voici la soupe, au vermicelle cette fois. Et toujours bonne. Je prends une deuxième assiette.

La première entrée aujourd’hui, c’est une terrine au foie de porc et au foie de volaille. Délicieux avec quelques cornichons, du pain et du beurre.

Et la deuxième entrée c’est une bonne surprise : une omelette aux cèpes. Copieuse, délicieuse, cuite comme il faut et les cèpes au point. Et le garçon, Alexis je crois, reviens avec une deuxième tournée. Que la plupart entre nous acceptent avec joie. Il propose une troisième tournée ; mais là on crie assez ; même de bonne choses .car il y encore le plat !

Et là nous avons droit au navarin d’agneau accompagné d’un excellent Aligot.

Quoiqu’Alexis nous en offre encore, je dois refuser.

Et voilà qu’arrive une surprise. Une des nôtres a taquiné Alexis en lui disant qu’il manquait le plat poisson. Et le voilà qui arrive avec une truite meunière qu’il lui présente. Elle a goûté un peu, car elle n’avait plus fort faim. Je ne sais pas pourquoi. Mais heureusement pour nous car beaucoup d’entre nous, dont moi, ont pu avoir un petit morceau.

Le fromage est arrivé. Le Roquefort comme hier. Apparemment il ne faut pas l’appeler le Bleu. J’ai fait une gaffe. Je ne le referai plus. Et un petit chèvre délicieux et un très bon fromage de laits de vache, de brebis et de chèvre. A déguster.

Et en finale une Flaune. Un dessert du coin. Un gâteau avec repasse de lait de brebis avec du fleur d’oranger. Une nouveauté pour moi, et je crois pour tout le monde. (Quand on a trait la brebis à la machine, on termine à la main – et c’est la repasse)

Et voilà, le repas est fini. Mais non, voici Alexis qui reviens avec une grande bouteille de digestif, qu’il offre à tout le monde. Je suis un des rares qui refuse. D’après mes amis, ce n’était point mauvais !

Mes photos ici

Les photos de Jocelyne ici

mardi 5 octobre 2021

2021-10-05 La Jonte J1 – Viaduc de Millau

Et voilà le grand jour était arrivé. Jour du départ pour le premier séjour SEL depuis trop longtemps. Les différentes voitures sont parties séparément pour se retrouver en dessous du Viaduc de Millau. Et par hasard trois ou quatre voitures se sont retrouvées à l’aire du Caylar.

Et puis rendez-vous au Parking du Rocher à Peyre. Par deux et par trois et par quatre nous nous sommes ainsi retrouvés et nous avons mangé nos pique niques.

Et déjà les vues du Viaduc de Millau sont belles. Nous allions en profiter pendant toute la rando. Au furet à mesure nous allions le voir, nous surplombant de très haut, soit à découvert, soit aux trois-quarts caché par les arbres.

Et parla brume et le crachin, car le soleil s’était caché pendant le pique nique et nous avions tous endossé anoraks, KaWés ou ponchos. Mais nous n’étions pas vraiment mouillés, heureusement.

Nous sommes passés en dessous du Viaduc, en plein milieu d’un des pylône, entre les deux jambes de celui-ci. Une photo de famille s’imposait près de cette œuvre d’art.

Et le chemin continuât. Nous sommes remontés presque jusqu’au niveau de la route, car nous y sommes passés en dessus par un passage. Et maintenant on regardait le viaduc d’en haut.

Il est quand même beau ce viaduc. Avec ses sept pylônes il traverse la vallée, la route suspendue par des haubans de ces pylônes.

Et ces haubans, et ces pylônes, dans le brouillard, faisaient penser à un grand voilier qui voguait sur ces nuages. Très joli !

De retour aux voitures, nous sommes partis en convoi jusqu’à notre hôtel près d’une heure de route. Et le voici, blotti dans la gorge, Hôtel Restaurant de la Jonte - Les Douzes. Un petit hôtel en bord de la Départementale, avec un annexe en face. Et c’est là que sont les chambres. Très vite nous sommes installés. Et puis douchés et reposés nous voici au restaurant pour l’apéro, offert par l’hôtel. Un apéro de pression de coings macéré dans de l’alcool. Délicieux m’a ton dit, car moi, pour des raisons médicales, je ne peux boire des boissons alcoolisés pendant six mois. J’espère que cela me permettra de me guérir de cette foutue polynévrite qui m’incommode depuis bien longtemps. Mais j’accepte avec plaisir un jus d’orange.

Et enfin nous voici à table, une grande table pour tout le monde, huit d’un côté, neuf de l’autre et deux à chaque bout. Une table bien joyeuse.

Et le repas commence. D’abord une soupe délicieuse .On nous offre un deuxième bol, j’accepte volontiers.

Puis une tranche de jambon, délicieuse, douce, tendre. Miam miam. Avec du pain et du beurre, que faut-il de plus comme entrée.

Mais ce n’est que la première entrée. Ensuite vient une salade de gésier. Une petite assiette bien remplie. Or moi je ne raffole pas du gésier, mais celui-ci était si bon et la préparation en salade si délicieuse. Je suis converti. Encore Miam miam.

Et voilà le plat principal. Des tranches de rôti de bœuf dans une sauce au roquefort accompagné d’une pomme dauphinoise et de tomates à la provençale. Tendre, juteux, cuit comme je l’aime (à peine rosé).

Miam miam est encore de rigueur je pense.

Ensuite d fromage .Trois beaux fromage, un roquefort, un St Nectaire et un fromage de brebis .Tous très bons – et c’est là qu’un petit verre de rouge me tente .Mais je résiste, je résiste.

Et finalement le dessert. Un baba au rhum. Qu’évidemment je dois refuser. Mais on me suggère une pâtisserie au chocolat et au café que je ne peux refuser.

Et devinez quoi ? Miam miam

Et ainsi se termine la première journée de notre petit séjour.

Mon album de photos ici

Les photos de Jocelyne ici

2021-10-05 -07 La Jonte Séjour complet du SEL

 Après deux ans de rester chez soi, le SEL a pu enfin faire un petit voyage, aux gorges de la Jonte à la limite de l'Aveyron et du Lozère. (carte ici)

Vingt et un participants, trois randos menées avec son brio habituel par Roger et un hotel incroyable choisi et réservé par Jacques.
Merci Roger pour les randos et merci Jacques pour la logistique . Vous avez rendu cette escapade très mémorable. 

Les photos du séjour complet:
Roger ici
Marie-Claude ici
Marie-Christine ici
Michel et Geneviève et deux photos de Chantal ici

Comptes Rendu et photos des trois randos et des deux soirées à l'hôtel
Mardi 5 octobre 
depuis Peyre pour admirer le Viaduc de Millau et le paysage autour 
Compte Rendu ici
Photos de Jocelyne ici
Photos de John ici
Mercredi 6 octobre
depuis le Rozier pour aller voir le Rocher de Capluc et les Causses de Méjean 
Compte Rendu ici
Photos de Jocelyne ici
Photos de John ici
Jeudi 7 octobre
depuis Liaucous pour visiter le village des troglodites Eglézian et le Cirque de Saint Marcellin 
Compte Rendu ici
Photos de Jocelyne ici
Photos de John ici

dimanche 3 octobre 2021

2021-10-02 Camurac Le tour du Boum

Sous la houlette d’Yves et d'Alain Bergua c'est une dernière randonnée de moyenne montagne de la saison qu'ils nous proposent, c'est  une boucle du Pays de Sault au départ de Camurac.

Nous sommes huit au départ du village de Camurac, quatre nouveaux  Alice et Bernard, Christian et Patrick et quatre anciens du SEL, mais où sont ils tous passés? est-ce à cause du mauvais temps ou ceux qui sont inscrits à la Jonte sont restés sur la jante pour ne pas venir à la rando au grand dam de Yves!

Malgré les nuages menaçants il fait doux ce matin et sommes confiants. Nous traversons le village de Camurac encore fleuri et sur la route on aperçoit au loin le village de Montaillou. On quitte la route pour prendre la piste forestière assez longue qui nous mène à Comus. Alice et Bernard nous abandonnent c'est un peu trop soutenu pour une première randonnée. Mais on espère les revoir à la randonnée de dimanche prochain qui sera plus cool. On continue sur une autre piste jusqu'au col de la Gargante et descendons au Pla du Boum constitué de murets de pierres qui servent aux pâturages. On accélère le pas car l'averse tant attendue commence à tomber. On atteint la piste montante qui mène au belvédère, une petite éclaircie nous permet une vue exceptionnelle sur les gorges de la Frau  qui tiennent leurs noms du mot "effroi" du temps où ce passage était un coupe gorge où sévissaient les bandits de grands chemins et  la table d'orientation  pointe au loin les sommets des Pyrénées ariégeoises. Arrive l'heure de la pause au milieu d'une exploitation forestière où il y a une petite aire de pique nique que les garçons apprécient, Martine et moi préférons un tronc d'arbre. Le brouillard arrive et on ne s'attarde pas. On retraverse le boum où de magnifiques chevaux paissent et viennent nous voir.

C'est une première on arrive à Camurac à 14h30 mais il recommence à pleuvoir. Yves s'adapte à la météo il n'y aura pas d’arrêt au café.

C'est une belle rando sans difficulté et sans variante de 17km et d'un dénivelé de 461m 

Merci Yves et Alain.

Compte rendu de Cathy

Photos de Patrick ici

Photos de Cathy ici


jeudi 30 septembre 2021

2021-09-30 Cabrespine

Une belle, belle balade. Montée raide, avec de superbes vues en arrière. Puis descente en douceur, avec des vues encore plus fantastiques. Puis pique-nique dans la propriété de Claude, suivi d’une explication de l’histoire de cette propriété.

Que faut-il dire de plus. Pour une fois je suis très court. Mais pour ne pas changer d’habitude, je vais quand même dire un peu plus ! Sinon mes lecteurs seraient déçus. 😎

Donc nous nous sommes réunis à vingt-neuf. Non, vingt six. Photos prises, nous sommes partis à la montée. Comme c’est mon habitude, je traînais un peu. Puis on téléphone sonne. Je réponds, et c’est une retardataire avec deux amis. Ils ne nous ont pas trouvé au parking. C’est normal, nous n’étions pas à ce parking. Je décide de retourner les chercher, car nous n’avions fait que 400 mètres. Mais les autres sont loin, je dois les avertir et je galope après eux. Mais mon galop, surtout en montée, n’est pas formidable .Et galoper et crier, je n’ai pas assez de souffle pour cela. Mais j’y arrive, car Marie-France m’attend. Je lui raconte, elle averti les autres, et nous redescendons au village, téléphone à l’oreille pour les retrouver. Avec succès d’ailleurs, les voilà qui viennent vers nous et nous remontons à cinq.

(Et voilà pourquoi il y avait 26 sur la photo de famille et non 29).

Chose curieuse, le chemin à l’air tout différent, quoique le même. Mais la première fois, le soleil pointait sonnez au dessus de la colline et maintenant il nous éclaire vraiment. Les paysages ont vite changes avec cette lumière qui change. J'ai donc eu deux fois le plaisir de cette montée.

Et c’est une belle montée, lente mais constante. Nous sommes dans les bois la plupart du temps, mais ci et là il y a de échappées vers la vallée en bas et les collines en face. Le Roc d’Anyel surtout bien joli. Et le Roc de l’Aigle de temps en temps aussi. Le chemin est ancien, et bien construit par ces anciens pour qu’ils puissent se déplacer vers leurs cultivations ou les villages voisins.

Nous entendons les autres de temps en temps devant nous. Ils avancent bien. Mais nous aussi nous avançons bien. Mais nous prenons notre temps et finalement nous les rattrapons tout en haut. Là les vues sont encore plus splendides. Nous voyons la vallée de la Clamoux qui descend vers la plaine où Carcassonne se dessine au loin. Derrière il y a encore des collines ensoleillées .Les Pyrénées sont cachées, et il faut savoir qu’elles sont là, car on penserait que les collines sont la limite de notre vue tellement les brumes derrière se fondent dans le ciel.

La partie difficile de la rando est finie, quoiqu’il y aura encore des montées, mais plus petites. Nous passons par des sentiers et des chemins plus larges pour une descente très douce jusque Cabrespine. Les vues sont tout aussi resplendissantes vers la vallée et les collines en face ; Nous avons quelques très belles vues de Cabrespine, blotti au fond de la vallée, et qui bien sûr se rapproche de plus en plus.

Mais nous voilà en bas. Les chauffeurs avancent chercher les voitures car nous allons pique-niquer en dehors du village. Et quel endroit pour un pique nique .C’est le terrain de Claude. Il a une petite cabane, perchée sur la colline, une vieille table en métal et une chaise ou un banc pour chacun. Que confort ;Et quelle vue en plus. Nous sommes vraiment gâtés. Nous mangeons, nous buvons, nous bavardons, nous discutons. Et puis les desserts arrivent. Ces dames nous ont préparé des délices pour notre plaisir. Que c’était bon. Et du café. Décidément j’aime ces pique niques SEL.

Et finalement le repas est fini. Avant de partir, Claude nous invite à voir toute sa propriété, invitation que nous acceptons tous avec plaisir. On monte parmi le arbres et nous passons par une porte vers une enceinte entourant une grande espace de verdure et d’arbres. Là Claude nous explique que c’était un terrain fortifié. On n’est pas très sûr de l’origine, mais on pense que c’était construit par des drapiers ou marchands de draps pour protéger leurs biens. Il y avait une cabane pour un gardien en haut du terrain, d’où il pouvait tout surveiller. C’était fascinant.

Et ainsi s’est terminé la rando, une rando épatante et aussi la saison estivale du SEL. La semaine prochaine, c’est-à-dire le mois prochain, les randos du jeudi ont lieu l’après-midi et non plus le matin.

Merci Monique et Marie-France pour nous avoir si bien guidés. Merci Claude pour ton accueil et ta description de l’histoire de ton terrain.

Et bienvenue à MariePierre, une nouvelle recrue au SEL, lors de ta première rando parmi nous.

Mes photos ici

Les photos de Marie-Christine ici

Les photos de ClaudineB ici


dimanche 26 septembre 2021

2021-09-26 – Virade de l’Espoir – Villeneuve Minervois

Nous sommes venus à vingt cinq pour cette virade de l’espoir, rendez-vous fermes du SEL depuis des années. Certains ont marché douze kilomètres, d’autres huit et d’autres encore quatre. Certains sont venus juste pour nous rejoindre pour le moment convivial du Paella. Et une d’entre nous a fait le tour à vélo.

Et tous nous nous sommes régalés.

Les circuits étaient bien balisés. Nous sommes partis en masse avec tous les autres participants mais peu à peu les groupes se sont séparés, au fur et à mesure que les circuits se séparaient. A un moment donné nous étions presque seuls sur notre circuit. Circuit fort joli d’ailleurs. Une fois la ville derrière nous, le parcours était tantôt dans les bois sous les arbres, tantôt dans la garrigue et tantôt dans les vignes.

Et nous nous sommes retrouvés au départ pour retrouver ceux qui étaient venu pour le moment convivial ; D’abord un apéro, pris sur les tables installées à l’extérieur. Et puis le repas servis dans des sacs prêts à emporter (que certains avaient déjà faits). Nous les avons portés jusqu’aux tables dans le grand hall pour déguster ce que l’on nous avait préparé. Un très bon taboulé, suivi d’un tout aussi bon paella, un peu de camembert, des raisins, du pain et deux cookies. Il y en avait très peu qui ont pu tout manger. Moi certainement pas.

Un grand merci aux organisateurs qui nous ont gâté pour cette journée exceptionnelle.

Et à l’année prochaine.

Mes photos ici

jeudi 23 septembre 2021

2021-09-23 Montclar – Circuit du Circaète.

Enfin un jeudi sans pluie. Enfin un jeudi où la rando SEL n’a pas été annulée. Enfin le plaisir de se retrouver un jeudi matin pour une belle rando à travers le pays autour de Montclar.

Car c’était une belle rando, pour moi une première. J’avais déjà participé à plusieurs rando ici, dont la dernière en date pendant l’été où nous avons fait le circuit du sanglier. Sans voir de sanglier. Cette fois nous avons fait un autre circuit, celui du circaète. Et sans voir de circaète. Le circaète est un grand rapace (envergure 1m80) qui se nourrit principalement de serpents et de lézards. Nous n’en avons pas vu non plus. Peut-être avaient-ils tous été mangés. Mystère et boule de gomme *

La rando est jolie, dans les bois et un peu les champs du Lauragais. Des chemins qui montaient, qui montaient, qui montaient, et puis qui descendaient autant. Logique, non ? Donc alternativement montée et descente. 400m de chaque finalement. Sous un soleil qui se faisait de plus en plus chaud.

Et à l’arrivée, un pique nique sous un arbre près du village avant de regagner nos lares et nos pénates, bien contents de la matinée.

Merci Jocelyne et Martine pour avoir choisi ce beau circuit et de nous y avoir menés.

Et bienvenue à Huguette qui nous a rejoint pour la première fois.

Mes photos avec celles de Roger ici

dimanche 19 septembre 2021

2021-09-19 Milobre de Bouisse

Ah quelle journée. Ce n’est pas un grand sommet, il n’est pas entouré de montagnes, il n’est pas loin de Carcassonne. Mais c’est une belle colline, verdoyant, ascension facile sur de l’herbe où le pied rebondit. Avec une vue superbe à 360 degrés. 

C’est le Milobre de Bouisse.

Je ne sais pas d’où vient ce nom, Milobre. Il s’appelait Mielobre dans le temps. J’ai demandé à Roger, il ne le sait pas non plus. Mais JeanM pense que ce serait petite montagne. 

Le SEL y a été avant. Le dix avril 2016 Roger (encore lui) nous y a amenés. Et Gilbert Tejedor a fait de même en 2010. Mais je n’y étais pas avec Gilbert.

Pourquoi y revenir ? Parce qu’il vaut le déplacement. Oh oui. Nous nous sommes garés au col et la rando commence. Seize personnes en tout. Le dénivelé n’est pas important jusqu’au sommet. On passe de 598 mètres au col à 878 au sommet. (On fera plus par après). D’abord un chemin qui monte doucement, puis un sentier dans les bois qui monte un peu plus raide et puis à découvert sur du gazon pour la deuxième moitié de la montée. Déjà les vues sont belles. Et déjà le vent souffle. Nous sommes en crête, ça monte ça descend et ça remonte. Et nous voilà, après un dernier petit rampaillou, même pas essoufflé au sommet, bien large, bien arrondie. 

Et nous nous arrêtons pour tout voir. Au loin une ville, probablement Lézignan. Puis le Tauch, grand massif imposant. Les yeux tournent à droite encore et voilà le Canigou, avec son silhouette bien reconnaissable. On continue et voilà le Bugarach, vue d’un angle peu connu (du moins de nous autres), avec le Madres juste derrière. D’autres sommets y sont aussi. Ce sont nos habitués; et en avant plan ce sont les collines des Corbières, soit couvertes d’herbe, comme le Milobre, soit boisées. Le soleil est au rendez-vous ce qui rend ce panorama si majestueux. Le soleil d’automne y est pour quelque chose aussi, car il n’est pas directement au dessus de nous, ce qui veut dire qu’il crée des ombres et des reliefs.

Magnifique.

Et là haut dans le ciel Hélène œil de lynx voit des oiseaux au loin, des rapaces. Je les distingue difficilement. Jean nous dit que ce sont des aigles. Ce sont les seuls faune sauvage que nous voyons aujourd’hui. Non je me trompe, Sylvie a vu un chevreuil qu’elle a montré à ceux qui étaient près d’elle, mais il est parti avant que je n’arrive. 

Nous avons vu beaucoup d’autres animaux, plusieurs troupeaux de vaches, dont un gardé par un beau taureau noir, des moutons, des chèvres dont un bouc magnifique avec des cornes en tire bouchon.

Et la rando continue. Nous descendons du Milobre pour traverser Bouisse et remonter de l’autre côté sur Plan Dounat. C’et très similaire au Milobre, un peu plus bas mais tout aussi magnifique. Et tout aussi venté. En traversant le village, il n’y avait pas de vent, mais ici de nouveau ça souffle. Il y en a que cela dérange. Pas moi, je trouve ça enivrant, excitant, fortifiant même. 

Toute en haut, nous trouvons nous trouvons un petit bosquet d’arbres, et ils donnent une excellente protection contre le vent. C’tait fait pour notre pique nique. Alors nous pique-niquons, et puis, moi, je sieste. Un sommeil court mais profond. On a dû me réveiller quand il était temps de partir.

Avant de partir nous avons chanté ensemble la chanson bien connu

Allez, venez, Milobre!
Vous asseoir à ma table
Il fait si froid, dehors
Ici c'est confortable
Laissez-vous faire, Milobre

Ainsi de très bonne humeur nous sommes repartis sur la crête d’abord, puis par petites routes, chemins et sentiers nous avons regagné le point de départ. Très contents de la journée. 

Merci beaucoup Roger pour cette belle balade.

Mes photos ainsi que celles de Roger et de Sylvie ici

Les photos de Marie-Christine ici

Les photos d'Hélène ici

Celles de Jocelyne ici

Et celles d'Annick ici


dimanche 12 septembre 2021

2021-09-12 Vingrau

Aujourd'hui, nous sommes 7 au départ de Carcassonne, Christine B. nous rejoint directement à Vingrau. Ce sont donc 8 participants qui partent à l'assaut de la Serre de Vingrau : une barre rocheuse de calcaire orientée Sud – Nord.

Une montée progressive et ombragée nous amène bientôt à pied d'oeuvre dans un cheminement de rochers ou l'aide des mains devient souvent nécessaire. Les vues sont remarquables : La mer avec l'étang du Barcarès, les Albères au sud, les Pyrénées, le Bugarach, etc....

Aprés la pause casse croute au Trou du Cabal, nous descendons dans le vallon de Cassenove pour remonter sur le Planal de la Jasse du Mouton et rejoindre Vingrau ou nous faisons une halte rafraîchissante à la fontaine publique (anciens lavoirs).

Sur le retour, arrêt à Durban pour le  traditionnel pot de l'amitié.

Merci à Jean M. pour cette belle randonnée en Pays Catalan.

R. C.

Photos de Roger ici

Photos de Marie-Christine ici

Photos d'Anick ici

jeudi 9 septembre 2021

2021-09-09 Le Villaret annulée

 Alerte orages. Météo infecte. Pluie toute la nuit. Chemins et sentiers boueux.

Alors nous avons annulé

Dommage

dimanche 5 septembre 2021

2021-09-05 Belvèze – Le sentier du Vigneron

Une belle journée, pour une belle rando. Une belle journée, oui mais par moments très chaude ! Des vues magnifiques, les Pyrénées resplendissantes, quoique le Canigou se cachait un peu. Du haut du Pech des Trois Seigneurs la vue est époustouflante. 360 degrés, les Pyrénées, Carcassonne au loin, la Montagne Noire. Cela valait vraiment la peine de grimper sur ses 436 mètres pour la voir, cette vue. 

Nous nous sommes réunis à Belvèze du Razès pour la première rando SEL de l’automne 2021. Treize randonneurs, randonneuses prêts pour le départ. Et puis par monts et par vaux, le long des vignes, sous les arbres quelquefois mais surtout sous le soleil, nous sommes passés par Routier, avec son très beau mur clocher de quatre arches, mais seulement trois cloches, et puis par Alaigne, village en circulade, avec sa belle place centrale et puis le Pech des Trois Seigneurs. Mais un peu avant le Pech, ayant surmonté le mont juste avant, et qui est plus grand de deux mètres, nous avons trouvé un coin ombragé pour manger et pour la sieste. Chose importante, cela. Notre nouveau venu, Patrick, s’est montré tout à fait dans l’esprit SEL – il nous a offert du rosé en apéritif. C’est décidément un bon élément.

Et puis nous avons continué, la descente abrupte du Pech des Trois Seigneurs en suivant toujours les balises. Balises que nous avons quittées un instant pour un raccourci qui n’était pas sur les cartes IGN, mais bien sur la vue aérienne. Cela nous évitait du goudron en plus.

Après la descente, une montée, et puis une autre, un rampaillou cette fois, et au soleil tapant. Nous avons souffert un peu. 

Mais ensuite c’était du plat et de la descente. Toujours des jolies vues des du Razès autour de nous.

Et puis nous voici aux voitures, très contents de notre journée. Et sur le chemin de retour à quelques uns nous nous sommes arrêtés à un café accueillant à Montréal pour le verre de l’amitié. 

Merci Amand pour cette belle journée.

Et bienvenu à Patrick, nouveau au SEL aujourd’hui.

Mes photos ici

Les photos de Marie-Christine ici

Les photos de Patrick ici

 

jeudi 2 septembre 2021

2021-09-02 Notre Dame du Cros

Petit compte rendu de Josy

Comme prévu nous nous sommes rendus au départ de la randonnée, au cas où certain(es) n’auraient pas eu connaissance de l’annulation.

Nous nous sommes retrouvés à  5 et avons décidé de faire une petite balade de 2 heures avant la pluie. Comme prévu par la météo des gouttes ont commencé à tomber en fin de parcours pour finalement s’intensifier à partir de 11 heures.

En fin de compte pas de regrets, nous n’aurions pas pu pique-niquer.

La randonnée sera reportée courant octobre.