Le jour ne pointe pas encore quand je me
réveille. Il est temps de se lever et d’aller au petit déj. On se retrouve autour
de la table, on mange, on boit un jus et/ou du café ou du thé. Des croissants,
du pain etc etc. Classique. Et bon
Les pique niques sont préparés pour nous et
nous les mettons en sac et nous voilà partis pour l’aventure. Un quart d’heure
de route jusqu’au Rozier et la rando commence. Et elle démarre sur les chapeaux
de roues. Une ascension rapide, un tout petit plat, une autre ascension et puis
une troisième. En moins d’une demi-heure nous avons escaladé plus de deux cents
mètres. De temps en temps nous prenons le temps de regarder autour de nous car
le paysage en vaut la peine. Nous sommes au confluence de la Jonte et du Tarn,
et ces deux rivières sont toutes les deux dans des gorges assez spectaculaires.
Ce ne sont pas des gorges étroites comme nous connaissons à Galamus, mais un plus
ouvertes et très hautes. Et très belles. J’en reparlerai.
Et nous voici au pied du Rocher de Capluc, un
piton surmonté d’une croix blanche. Pour y monter un chemin en escalier, avec
des main courantes côté falaise, et puis une première échelle. La moitié du groupe,
prudente, s’arrête là. Mais moi je continue. Une première échelle donc, puis
des échelons à même le rocher et puis deux autres échelles. Et me voici tout en
haut avec les autres. Comme c’est beau. On se croirait sur la proue d’un grand
bateau par la forme. Non je ne pense pas au Titanic ! Mais la forme est la
même.
Les vues sont incroyables. 360 degrés bien
sûr. Les deux vallées en amont , et le Tarn en aval. Des collines tout
autour avec leurs forteresses de falaises entourés de forêts.
Mais le vent souffle, il ne fait pas chaud et
nous avons encore des kilomètres à parcourir et d’autres vues à voir.
Le sentier continue en corniche pendant longtemps
.Tantôt on monte, tantôt on descend, et puis on remonte. Il y a quelques
passages où on a besoin des mains pour se hisser ou pour ralentir la descente. Les
vues sont époustouflantes.
Et puis tout à-coup, nous montons ferme et nous
arrivons au dessus. Un chemin large dans une pinède. Tout à fait différent. Et
ce sera ainsi pendent une bonne demi-heure. Puis un autre chemin, on commence à
descendre et on reprend un autre petit sentier en corniche, encore plus petit.
Il monte il descend, il remonte, il redescend. Des vues toujours entre les
arbres, quelque fois tout à fait à découvert. Nous sommes dans la vallée du
Tarn. Auparavant noue étions dans la vallée de la Jonte.
Et voilà enfin un endroit idéal pour un pique
nique.
Je dois admettre que n’importe quel endroit
aurait été idéal pour le pique nique. J’avais une faim de loup. Et une petite
sieste, trop petite, m’a fait du bien aussi.
Nous continuons et peu après nous arrivons à
un très beau point de vue, le Cinglegros. Nous admirons. En face c’est la rando
de demain. Cela promet d’être une belle rando aussi.
Mais la suite de notre rando aujourd’hui a
changée. C’est une descente vertigineuse et après une dizaine de mètres
périlleuse nous décidons de remonter et de trouver un autre chemin. Il vaut
mieux être prudent, toujours.
Alors nous revenons par notre chemin en corniche,
les vues sont similaires mais différents quand on parcourt le même circuit en sens
inverse.
Et revoici le chemin que nous avions quitté.
Il s’en va à droite, large, boisé. Une descente facile et agréable. Ah que je
suis bon en descente.
Toujours de belles vues sur les gorges du Tarn
et les collines en face.
Nous retrouvons notre chemin de l’aller et bientôt
nous revoici aux voitures. Fatigués mais contents de la journée.
On embarque et vite nous sommes à l’hôtel. Une
petite verre avant la douche, cela fait toujours du bien. Dans mon cas, une Jupiler
sans alcool. Elle est décidément bonne. La
« Jupe » a toujours été une de mes pils (bières de tous les jours)
préférées, mais c’est la première fois que je goût son sans alcool.
La douche, les vêtement propres et à dix-neuf
heures trente nous revoici réunis pour l’apéro a resto. N kir cette fois, mais
pas pour moi. Moi je prend encore une Jupiler zéro .Et elle est toujours bonne.
Et nous voici à table ; Et voici la
soupe, au vermicelle cette fois. Et toujours bonne. Je prends une deuxième assiette.
La première entrée aujourd’hui, c’est une
terrine au foie de porc et au foie de volaille. Délicieux avec quelques cornichons,
du pain et du beurre.
Et la deuxième entrée c’est une bonne surprise :
une omelette aux cèpes. Copieuse, délicieuse, cuite comme il faut et les cèpes
au point. Et le garçon, Alexis je crois, reviens avec une deuxième tournée. Que
la plupart entre nous acceptent avec joie. Il propose une troisième tournée ;
mais là on crie assez ; même de bonne choses .car il y encore le plat !
Et là nous avons droit au navarin d’agneau accompagné
d’un excellent Aligot.
Quoiqu’Alexis nous en offre encore, je dois
refuser.
Et voilà qu’arrive une surprise. Une des
nôtres a taquiné Alexis en lui disant qu’il manquait le plat poisson. Et le
voilà qui arrive avec une truite meunière qu’il lui présente. Elle a goûté un
peu, car elle n’avait plus fort faim. Je ne sais pas pourquoi. Mais heureusement
pour nous car beaucoup d’entre nous, dont moi, ont pu avoir un petit morceau.
Le fromage est arrivé. Le Roquefort comme hier.
Apparemment il ne faut pas l’appeler le Bleu. J’ai fait une gaffe. Je ne le referai
plus. Et un petit chèvre délicieux et un très bon fromage de laits de vache, de
brebis et de chèvre. A déguster.
Et en finale une Flaune. Un dessert du coin. Un
gâteau avec repasse de lait de brebis avec du fleur d’oranger. Une nouveauté
pour moi, et je crois pour tout le monde. (Quand on a trait la brebis à la
machine, on termine à la main – et c’est la repasse)
Et voilà, le repas est fini. Mais non, voici
Alexis qui reviens avec une grande bouteille de digestif, qu’il offre à tout le
monde. Je suis un des rares qui refuse. D’après mes amis, ce n’était point
mauvais !
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