mardi 26 juin 2018

18-06-26 Grau Roig

Je n'ai jamais randonné en Andorre avant ce jour. J'ai bien randonné en 30 autres pays de par le monde, mais jamais en Andorre. Cela allait donc être une première.
Le réveil était dur. 5h55 car Béa venait me chercher à 6h45. J'étais couché à 22h la veille pour faire mes heures. Mais c'est quand même dur pour un homme de la soirée et de la nuit comme moi.
Mais à 6h40 j'étais déjà dehors, sac fait, picnic préparé, godasses en main, éveillé. Et à l'heure elle y était et nous sommes partis.
Premier arrêt à Fanjeaux pour le rdv avec les 4 qui allaient passer 4 jours en Andorre. Sans problème et nous sommes partis à l'heure.
Béa a conduit. Moi, j'ai dormi. Au moins une heure. Pas très polie, mais mes yeux se sont fermés tout seuls!
Je me suis réveillé juste au passage de la douane, en plein soleil. Cela trainait. Les douaniers arrêtaient des voitures apparemment au hasard. Mais pas nous. Nous devions avoir l’air innocent
Et puis nous y étions, au Grau Roig. Pas très joli. Une station de ski en hiver c’est pas terrible, mais en été…. Mais autour de nous les montagnes étaient belles. Très belles mêmes.
Nous n’avons pas trainé. Godasses mises, sacs à l’épaule, la photo de famille prise et nous voilà partis à la montagne.
Tout droit. Ça montait sec par un petit sentier à flanc de montagne. Puis une large piste. Très vite nous sommes montés de 150mètres pour arriver au premier lac, l’Estany Primer. A partir de là, c’était la vraie rando de montagne. La station de ski était oubliée, le ciel était bleu, l’étang était joli et les fleurs jolies .Car il y en avait des fleurs. Tout au long de la rando. Des belles fleurs de montagne que nous ne voyons pas en plaine. J’ai pris beaucoup de photos.
Mais la montée était dure. Du moins pour moi, car je ne me sentais pas en forme. Les autres m’ont attendus régulièrement. Mais ça n’allait pas. Je n’étais pas en forme .Mais alors pas du tout. Etait-ce fatigue, chaleur, altitude ? Ou les trois. Ou tout simplement l’approche de la trentaine.
J’ai pris une décision radicale. Je n’allais pas embêter les autres, car je ne faisais que les ralentir – et je n’allais pas arriver beaucoup plus loin. Alors près de l’Estany Rodó j’ai dit à notre chef de la journée, Roger, que j’abandonnais. Que j’allais faire demi-tour et rentrer les attendre au parking. Mais ils ne voulaient pas me laisser seul. Cela ne se fait pas en montagne – et ça aussi ça m’embêtait. Mais Béa s’est proposée pour m’accompagner et peu après les autres nous ont quittés. Ils raconteront peut-être leurs randos ultérieurement. Béa et moi sommes restés là tout un moment à récupérer et puis nous sommes redescendus.
Et au retour aussi c’était joli à ravir. Et comme nous n’étions pas pressés, nous avons pu profiter encore plus du paysage magnifique et des fleurs si belles.
Et ainsi, bien plus vite qu’à la montée, nous sommes arrivés au lac Estany Primer et nous avons trouvé le resto-bar ouvert. Alors une San Miguel s’imposait pour moi et un café pour Béa.
Et là. Un accident incroyable s’est produit. J’avais pris une photo de ma belle bière. Je pris le verre en main pour la première goutte de bière, et le verre fraiche et humide a glissé dans ma main. Et est tombée. Juste 5 centimètres. Mais assez pour casser en 5 morceaux. Et ces morceaux ne contenaient point de bière.
Mais le serveur sympathique m’en a apporté une autre.
Et elle était bonne !
Merci à Yves d’avoir organisé cette rando ; Merci à Roger de nous avoir guidés. Et un très grand Béa pour m’avoir raccompagné è et conduit.
Mes photos de cette journée (y compris la bière) https://photos.app.goo.gl/BTG1wCMXELwnv99U7
Amitiés
John


PS Et j'ai maintenant 31 pays à mon palmarès.

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