jeudi 30 mars 2023

2023-03-30 Laurac - et 20ième anniversaire

Trente et un pour le départ aujourd’hui et une journée splendide. C’est une rando qui est merveilleuse. A l’allée nous serpentons dans les collines du vent entre Laurac et Laurabuc, en montées et descentes, sur chemins crayeux ou sentiers. De belles échappées aussi sur la plaine du Lauragais et la Montagne Noire en face. Le retour se fait dans les champs et beaucoup moins de serpentins. Et moins de vues aussi, mais celles que nous avons sont plus intimes.

Après la photo de famille, nous voici partis – et tout de suite en ascension ! Et en ascension. On dirait que cela ne finirait jamais. Mais c’est vrai que pour ma part, je suis fatigué aujourd’hui donc mes sens sont sans doute peu fiables. Mais arrivés en haut les vues sont belles. Laurac juste en dessous de nous, Castelnaudary à gauche, Montréal à droite, Bram devant nous, la Montagne Noire en face et je reconnais (ou je devine) Saissac. Nous descendons un peu, nous remontons un peu plus, nous descendons pour traverser une campagne et nous remontons de nouveau de l’autre côté. Nous arrivons à un petit sommet et nous nous arrêtons un peu. Quelques uns s'asseyent car Claudine va nous parler de Laurac et du Lauragais. Et Claudine, comme toujours, parle très bien, sa connaissance semble infinie. Et en plus elle a l’art de retenir l’attention de ses interlocuteurs. Je vais essayer de relater les points importants de son exposé. Claudine si j’ai mal raconté, pardonne-moi. J’ai la mémoire qui flanche ;

Laurac était la capital du Lauragais au moyen âge. Et comme beaucoup de villes importantes étaient construites en hauteur pour dominer le pays autour. Comme il était le capital, il a donné son nom au pays autour : Le Lauragais. Au temps féodal, Blanche de Laurac, mère de Aimery de Laurac et de Montréal. Blanche était parfaite Cathare – et en fait il y avait plus de cathares ici que dans les Corbières. Aimery est décédé après qu’il a été fait prisonnier par Simon de Montfort. Et évidemment à l’époque il y avait un grand château, qui a quasiment disparu aujourd’hui.

Au cours de son histoire, Laurac, comme beaucoup d’autres villages et domaines a changé souvent de main, par mariage, vente ou simple « prise ». Une des comtesses les plus connues fut Catherine de Médicis et elle est même passé par le village une fois.

Après le moyen âge, les villages fortifiés devenaient moins nécessaires et l’administration du Lauragais est passé dans la plaine et puis plus tard à Castelnaudary.

Vous pouvez lire plus sur le site web du village ici

Et la rando se poursuit. Des hauts et des bas pour arriver finalement à Laurabuc, un autre joli petit village. Et, miracle, il y a un bar. Mais, o malheur, nous n’avons pas le temps de nous attarder. Mais nous prenons le temps de souffler un peu sur les marches de la mairie.

Et maintenant c’est le chemin du retour. Nous quittons Laurabuc et très vite nous parons à gauche par un sentier qui devient un chemin de croix jusqu’à la chapelle de la Calvaire. Et pour moi (voir aussi mes commentaires au début) ce fut un calvaire. Mais une chose intéressante, les stations de la croix avaient été repeintes et ainsi on pouvait suivre cette ascension de l’an 33.

Nous continuons, nous descendons vers la départementale que nous empruntons pendant deux cents mètres avant de la quitter juste avant le pont sur le ruisseau de la Rivaillère. Nous suivons maintenant ce petit ruisseau qui coule et qui roucoule à côté de nous.

Nous voyons Laurac dont nous nous approchons systématiquement. Et cela monte de nouveau. Il faut bien, comme je l’ai dit plus tôt, Laurac est sur le sommet d’une colline.

Et enfin, tout à-coup, en haut d’un petit rampaillou voici les voitures. C’est la fin d’une de plus belles randos que j’ai faites depuis assez longtemps.

Vite déchaussés nous nous retrouvons sur une petite pelouse et je sors de la voiture des bouteilles de Blanquette et une de jus d’Orange. J’offre le verre de l’amitié car c’est aujourd’hui il y a vingt ans que j’ai fait ma première rando avec le SEL. J’ai ajouté le compte rendu de cette rando au blog ici.

Merci Jocelyne pour cette rando fabuleuse. Merci Claudine pour tes explications au cours de la balade.

Et merci au SEL pour ces vingt ans de pur bonheur sur les chemins de l’Aude et ailleurs avec tous ces randonneurs et randonneuses qui sont devenu mes amis.

Photos de John

Photos de Jeff

jeudi 23 mars 2023

2023-03-23 Le Villaret

Vingt neuf au départ – et vingt-neuf à l’arrivée, quoiqu’en deux groupes car certaines ont décidé de prendre un raccourci pour leur enlever un kilomètre de parcours un peu plus difficile, mais quand même très beau – la remontée du Lignon.

Mais je cours trop vite.

Vingt-neuf au départ. Une journée un peu maussade, mais il y aura deux rayons de soleil (je les ai comptés). Nous nous réunissons près de l’étang au Villaret et après la photo de famille nous sommes partis à travers le village sur le sentier tracé et entretenu par Michel et ses amis. C’est un sentier que nous avons fait plusieurs fois, mais c’est toujours un plaisir de le retrouver. Chaque fois c’est différent, il y a d’autres choses à voir. Aujourd’hui, pour ma part, j’ai observé les sorties de nouvelles fleurs printanières : Jonquille, Primevère, Pulmonaire, Anémone, Lierre terrestre, Violette, Mouron blanc (stellaire moyen) et celles que nous avions déjà vues : Véronique, Pâquerette, Pisse en Lit, Ficaire. Il y avait aussi de nouvelles floraisons aux arbres fruitiers, mais je n’ai fait que me régaler sans essayer de les identifier.

Après un petit tour au nord du village, nous avons retraversé la départementale en direction de la vallée de la Dure, que nous n’avons pas vu tout de suite. Le sentier serpente ici sur le flanc du vallon pour traverser le Boufiau par la passerelle faite par Michel et ses amis.

Une simple passerelle, mais qui fait bien son travail. Vingt minutes plus tard nous traversons le Lignon par la passerelle bien plus conséquente que Michel et compagnie ont construite. Elle est haute, bien haute pour être au dessus de la rivière quand elle est en cru, et il y a des marches pour monter et descendre. Et bien sûr une main courante de chaque côté pour notre sécurité.

Nous remontons le Linon maintenant, rive droite. Pendant un kilomètre. Ce n’est pas une montée continue, mais une belle montée pas trop raide au début et puis des petites montées et descentes pour traverser enfin le Lignon à un pont carrossable.

Et c’est ici qu’une partie de notre groupe choisit le chemin court – et après de tendres adieux, nous continuons. Le chemin est joli et le Lignon a beaucoup d’eau. Il descend en cascades et la quantité d’eau rend ces chutes très jolies. Et il y en a beaucoup, certaines assez naturelles, certaines construite à main d’homme pour faire un seuil droit pour le passage de l’eau.

Et après encore un bon kilomètre ; nous quittons le Lignon pour retrouver très vite le départ, les voitures, nos amies, la maisons de Jacques et un verre de l’amitié qu’il nous offre. Et que nous acceptons avec grand plaisir.

Merci Jacques pour cette charmante rando et ton hospitalité et gentillesse.

Photos de John et de Ginette

jeudi 16 mars 2023

2023-03-16 Montolieu

Quarante cinq personnes pour cette belle rando. Josy et Armand nous ont mené par des chemins bien connus car déjà parcourus en 2017 et 2019. Mais à chaque fois nous voyons des choses différentes sous des angles différents.

Aujourd’hui il a fait beau. Le soleil a brillé tout au long de la rando pour notre grand plaisir. Mais le vent a soufflé aussi, assez fort pour nous saouler tout l’après-midi. Mais pas assez fort pour gâcher notre plaisir. 

Les vues étaient superbes sur la vallée de l’Aude et du Fresquel jusqu’aux collines en face, mais sans les Pyrénées, cachées dans une brume. Mais le Pic de Nore se montrait aussi par moments – moins loin lui.

Nous sommes partis par le village après la photo traditionnelle. Après avoir traversé la Dure, nous avons parcouru tout le village, tantôt sur la grande rue, tantôt par des ruelles. Nous avons laissé de côté le pont sur l’Alzeau pour entamer la montée sur la route de Saint Denis. Un arrêt point de vue en route pour admirer l’autre versant de la Dure. Puis quittant la route, nous avons pris le chemin qui serpente à travers champs et puis garrigue jusqu’à une autre halte pour un petit détour vers un autre point de vue, cette fois sur l’Alzeau. Le chemin est ensuite descendu vers le pont de l’Izoule sur cette rivière.

Là, à la demande de Josy, j’ai raconté pour ceux qui ne le savaient pas encore que nous étions sur le chemin des immigrés. Chemin donc qu’ont pris pendant de longues années, des siècles même (tant qu’on y est), les personnes qui ont quitté Bruxelles pour trouver une nouvelle vie à Cenne-Monestiés. Oui, c’est parce pont que je suis passé le 8 août 2003, en compagnie de mon copain Larry depuis la capitale belge et pour ce tronçon de 21 autre amis qui nous avaient rejoints, dont 14 du SEL qui ont tenu à parcourir cette dernière étape de 23 kilomètres avec nous. C’était la fin d’un périple de 90 jours et mille huit cent kilomètres à travers la Belgique et la France. 

Après cette petite pause nous sommes repartis vers le château de Villeneuve en haut de la côte. Un kilomètre plus loin, dans des bois nous nous sommes arrêtés à un ancien Four à Chaux que Guy nous a raconté avec sa connaissance habituelle.

Nous continuons à travers la route Montolieu-Saissac – ou si on veut Carcassonne-Revel. Et un peu plus loin nous avons commencé la descente vers le col sur la D94 entre Montolieu et Villelongue. 

C’est une belle descente. La piste est large et facile. Et elle est fort dégagée, ce qui permet les vues splendides sur le paysage en face. Comme j’ai dit, les Pyrénées n’ont pas fait partie de la perspective aujourd’hui – mais nous les connaissons bien et pouvons les imaginer. D’ailleurs, même sans ces belles montagnes, le panorama est superbe. A revoir !

Nous traversons la route, nous faisons une courte halte pour rassembler les troupes avant de gravir la petite côte en face. Un peu boueux et j’ai amusé mes amis avec un petit pas de danse – sans tomber. Nous sommes passés par un beau pâturage, un bois bien touffu et une garrigue pour arriver devant la Frigoule. Là un autre arrêt pour admirer le tableau devant nous, avec ici un bel avant plan de champ et de cyprès. 

Nous contournons la Frigoule, une propriété privée que la propriétaire nous a autorisé à traverser, et peu après nous commençons la descente assez raide vars la vallée de l’Alzeau. En chemin quelques belles vue de Montolieu, dominé par la tourde son église. 

Et nous voici au village, dont nous traversons le bas pour retrouver le parking du couvent et les voitures.

Merci Josy et Armand pour cette randonnée épatante autour de Montolieu.

Photos de John ici 

dimanche 12 mars 2023

2023-03-12 Pas de Montserrat

Sous la conduite de Yves, dans les traces de nos ancêtres romains, 15 «sélistes» au Pas de Montsarrat …

Ce matin nous sommes 15 au départ du parking de la grotte de Limousis pour une jolie randonnée dans le Cabardès. Nous progressons rapidement, pour atteindre au bout de 2,500 km le Mont Simel (683 m) où, nous faisons une première pause. Les hauteurs qui dominent sont dans le brouillard et le vent est relativement frais.

Au bout de 4,500 km nous continuons notre cheminement sur le GR 36. Après quelques centaines de mètres nous apercevons dans la roche les premières traces laissées par les chars romains. Le sentier est en balcon sur la vallée qui est bouchée et nous ne pouvons pas voir sur notre droite le Roc de l’Aigle et le Roc d’Agnel, ni les villages de Cabrespine et de Trassanel (haut lieu de la Résistance). 

Nous arrivons peu avant midi à proximité du Pas de Monsarrat (789 m). Là, sur plusieurs dizaines de mètres l’ancienne voie romaine est profondément  enchâssée dans le rocher et, au sol sur le rocher les ornières sont profondes (10 à 20 cm). Bien que la vue sur les vallées soit complètement bouchée, nous faisons une assez longue pause. 

Nous quittons le GR 36 pour prendre sur la gauche une petite sente un peu plus difficile, passons au sommet d’un petit piton (856 m) qui domine le col. Au bout de quelques centaines de mètres nous reprouvons un sentier et par une pente très caillouteuse nous descendons vers un grand chemin forestier.

Le soleil commence à percer mais il y a toujours beaucoup de vent, ce n’est pas facile de trouver un endroit pour la pause casse croûte. Nous nous contentons d’un petit «coin» où il n’y a pas trop de pierres et de buissons épineux. Pendant notre repas un groupe d’une quinzaine de randonneurs narbonnais passe à coté de notre «campement».

Nous reprenons notre cheminement vers 14h00 en direction de Fournes-Cabardès, passons à proximité du menhir couché sans s’y arrêter. Nous sommes souvent passé par là et, nous y avions fait une pause casse croute au cours d’une précédente randonnée.

Dés la préhistoire ce territoire était habité et, on y trouve de nombreux menhirs et dolmens. De nombreuses mines de fer, de cuivre et d’or ont été expolitées pendant trois siècles. 

Après le village le sentier devient à nouveau difficile, il commence à faire chaud, plus de 20 degrés. Il faut emprunter une longue descente dans la caillasse et les épineux. Dés que nous franchi le ruisseau à sec, c’est la remontée vers le plateau toute aussi difficile.

Aux environs de 16h00, nous sommes aux voitures. Le bar de la grotte est ouvert nous pouvons prendre le verre de l’amitié. L’occasion pour déguster une bière artisanale de Carcassonne : la Ciutat.

Merci à Martine D et à Yves pour cette jolie balade sans «variantes» 

Compte rend et Photos de Jef

Photos de Catherine

Photos de Roger 

Photos de Patrick

jeudi 9 mars 2023

2023-03-09 Cépie

C’est un beau paysage autour de Cépie. Nous y revenons avec plaisir et chaque fois nous y découvrons quelque chose de nouveau. Ce jeudi Yves nous a mené sur un circuit qui nous a montré ces belles vues. Le soleil y était aussi bien sûr. 

Et deux moments assez cocasses .Le premier, en passant à côté du cimetière, un guitariste sur un banc qui s’intéressait peu à nous, immergé dans sa musique. Et le deuxième, en haut de la colline, une dame assis au milieu d’un pâturage. Elle nous regardait et a répondu à mon salut de la main par un de sa part.

Les fleurs sont de plus en plus nombreuses – c’est presque le printemps. Pâquerettes, Ficaires, Pisse-en-lits, Hellébores, Véroniques, Jonquilles (quoique peut-être plantées) et d’autres encore.

Nous sommes montés par un chemin régulier, la vue s’agrandissant au fur et à mesure, nous avons contourné la colline avec la dame dans le champ et nous sommes redescendus de l’autre côté avec la vue devant nous tout le temps. Elle était belle cette vue, et par moments superbe – surtout les jeux de lumières du soleil tardif sur les collines de l’autre côté de la vallée de l’Aude. Au début de la descente nous sommes passés près de Montclar, accroché de l’autre côté d’une petite combe.

Mais tout doit se terminer et voici Cépie qui nous apparaît et que nous traversons bientôt pour retrouver les voitures et faire nos aux revoirs.

Et nos remerciements à Yves pour cette rando épatante.

dimanche 5 mars 2023

2023-03-05 Brugairolles

Nous étions quinze à Brugairolles. Jean-François nous a mené sue ce beau parcours. Le soleil brillait, il y avait un peu de vent. Il y avait de beaux paysages, de jolies vues – mais les Pyrénées restaient pudiquement voilées.

Nous avons quitté Brugairolles par le chemin de Moscou – mais nous n’y sommes pas arrivés. Très vite nous avons bifurqué vers la gauche en direction des collines de las Mounjos. Nous avons effleuré Malviès avant de monter doucement par chemins et sentiers, entre vignes et champs jusqu’au Bois.

Et là pendant une paire d’heures nous nous sommes promenés dans les bois. Ci et là des fleurs – le printemps approche (j’ai vu Véronique, Ficaires, quelques Amandiers, et plusieurs autres). Quelques vues sur la vallée large du Sou, quelques échappées plus lointaines. Tout cela au soleil.

Puis nous avons atteint une campagne qui s’appelle Miquel Noë et adossés à un petit mur nous avons cassé la croûte et puis pour certains, dont moi, une sieste bien méritée. Qu’est ce que nous avons bien dormi, allongés à même le sol, à l’abri du vent avec le soleil qui nous caressait !

Trop vite, après une demi heure, Yves nous a réveillé avec les bonbons traditionnel et, après avoir remballé le tout dans nos sacs à dos et après avoir endossés ceux-ci nous avons continué notre chemin.

Encore des petites montées et descentes et nous sommes arrivés, après une montée, au Pech de Nadiou, point culminant à 299 mètres. Nous avons cherché les Pyrénées, elles étaient belle sur la photo sur la table d’orientation. Mais elles étaient cachées. Donc nous les avons regardé sur la photo. Mais où est le Carlit quelqu’un a exclamé. Et tout le monde a donné son avis – très différent ! Heureusement que Roger était là et il nous a mis dans le droit chemin et nous montrant où ce pic se trouvait, quoiqu’il n’était pas nommé. Manquerai-je de modestie en disant que j’avais eu raison ? Non sûrement pas. Mais Françoise aussi avait bien montré ou le Carlit se cachait.

Nous avons continué notre chemin pour arriver à Cailhau. On avait beau crier, l’écho n’a pas répondu. Donc nous sommes montés au milieu du village pour aller voir l’église et la vue splendide à partir du parvis.

Il y avait là aussi un banc. Moi j’ai un principe : si la municipalité prend la peine de faire l’effort et de réaliser la dépense d’installer un banc publique pour mettre les culs passants, pour qu’ils enlèvent le poids de leurs pieds, ce serait vraiment pas poli de ne pas mettre son arrière train sur le dit banc.

Et c’est ce qu’à plusieurs nous avons fait.

Au point que les autres sont partis et nous avons du nous dépêcher pour les rattraper. Mais pas trop. En bas de l’escalier menant au parvis, il y avait une petite plaine de jeux pour enfants. Et nous avons un grand enfant qui a monté sur le glissoir et l’a descendu. Vas voir les photos pour le reconnaître.

Et de là nous sommes descendus dans la plaine pour le chemin de retour. Bien plat, bien agréable avec une petite montée avant de retrouver Brugairolles.

Jean-François nous a gentiment invité à prendre un petit verre chez lui – et ma foi, personne n’a refusé !

Et ainsi s’est terminé cette jolie rando dans le Razès. Merci à Jean-François qui nous a, encore une fois, si bien menés. Et merci pour ce verre si agréable à la fin.

Et bien venu à Tom, randonneur de Montréal, qui nous a rejoint pour la journée et que nous espérons revoir de temps en temps sur les entiers.

Photos de Jef ici

Photos de Patrick ici

Photos de John et de Catherine ici 

jeudi 2 mars 2023

2023-03-02 Monze Rando + Crêpes

Le Midi-Libre du 10 mars 2023

Exceptionnellement, l’heure de départ de cette rando a été fixée à 9h, journée crêpes oblige…..et nous étions 30 valeureux, bien réveillés et surtout bien emmitouflés pour affronter un petit 4° à emboîter le pas de Christian Caverivière  qui nous a averti dès le départ « que nous allions en baver »

Nous oublions très rapidement cet avertissement, trop heureux de nous retrouver et d’échanger sur la santé des uns, des autres et des absents….

Nous traversons le village, passons le pont Roman (XIIIème siècle) et empruntons un chemin qui longe une vigne. Dans le jargon vigneron nous appelons ce chemin « une rase ». Nous suivons le bord de la rivière La Bretonne, bien asséchée. Christian nous apprend que ce n’est pas son nom d’origine, c’est « l’Administration qui lui a donné le nom de « Bretonne »! En réalité, son vrai nom est « ruisseau de Combe del Rat »

Nous poursuivons au bord des vignes fraîchement taillées ( poudées en patois, prononcer poudats) le soleil est là, un peu faible mais suffisant pour nous réchauffer.

Voilà la 1ère côte, Christian avait raison, cela devient très dur !!!! et mérite un petit arrêt pour se désaltérer et reprendre des forces …..et s’ensuit une descente vertigineuse. Heureusement Armand, Jean Pierre, Jean Claude en preux chevaliers ont assuré la sécurité maximale des randonneurs dans cette épreuve. Christian F a assuré leur réception y compris celle des descentes sur les fesses….

A travers vignes nous arrivons à proximité du très beau domaine de Carbonnac et traversons la route avec prudence pour atteindre le maquis et c’est là que la véritable aventure commence.

Christian C. se fraie un chemin à travers la garouille, ça pique un peu mais rien ne nous arrête…quelques mètres plus loin, le pseudo sentier s’arrête, on revient en arrière, on continue… certains pensent tout haut qu’on va arriver à lever « un sanglier «  et nous atteignons enfin le vrai sentier, bien fréquenté qui nous conduit jusqu’au village.

En face de nous tout le pan de garrigue, meurtri par le récent incendie mais qui donne des signes de renaissance.

De retour au foyer des fêtes, nous sommes accueillis par une vingtaine d’amis fidèles du SEL pour partager apéritifs, repas, crêpes et plein de bonnes choses offertes par John, Roger et Armand à l’occasion de leur anniversaire mais aussi par de nombreux participants qui ont cuisiné d’excellents mets….nous retenons entre autres les petites tomates farcies de Claudine P, les tartines de tapenade de Geneviève J, les cookies au roquefort de Josy S., les couronnes, les croissants, les toasts ….. enfin, une table débordante de bonnes choses dignes d’une table de fêtes où chacun a mis le meilleur de soi pour faire plaisir. 

Nous retrouvons  l’esprit du SEL où rando et convivialité sont indissociables. Chacun reprend sa place, le Président se charge de servir kir et blanquette de Limoux, Geneviève S. à la préparation des tartines de rillette d’oie, John immortalise ce moment dans une série de photos…

Quant aux desserts, une véritable farandole ….crêpes assorties de confitures maisons, brioche succulente de Françoise E., des cookies canadiens, des oreillettes, des bugnes, différentes pâtisseries….bref nous finissons « gonfles comme des péteroles » (expression empruntée au film « l’orange de Noël »

Certain ose murmurer « et si nous repartions en randonnée » le murmure s’est vite dissipé dans la salle et n’a pas recueilli d’écho en retour.

Tout le monde a participé au nettoyage de la salle mais le « César » de la serpillière est remis, sans conteste, à Christophe et son copain Patrick.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin et nous nous séparons avec la certitude que nous recommencerons ….

Un grand merci à Christian Caverivière pour cette belle randonnée pleine d’imprévus, sa disponibilité pour assurer un changement de programme et son accueil dans le foyer des fêtes de son village. Un grand merci également à son épouse Thérèse.

Tracé et Photos de la rando et des crêpes de Roger ici
Photos de la rando de Jocelyne ici
Photos de la rando et des crêpes de Marie-Christine ici
Photos des crêpes de John et d'Armand ici