dimanche 28 avril 2024

2024-04-28 Roquetaillade

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Photos de Jef

jeudi 25 avril 2024

2024-04-25 Alaigne

A Alaigne, le S.E.L se balade sur le Chemin des orchidées et  sur le Chemin de l’eau …
Dés 14h00, nous sommes une vingtaine de randonneuses (en plus grand nombre) et de randonneurs à se retrouver devant l’église d’Alaigne pour une randonnée dans les environs immédiats de ce joli village. 
Alaigne est un des «villages ronds» typiques du Bas-Razès. Ancien chef lieu de canton avant la Révolution, le village  faisait partie avec Pieusse et Routier d'une Baronnie  de l’archevêché de Narbonne. Son nom viendrait d’une tribu wisigothe : les Alains. Aujourd’hui, de nombreuses associations culturelles sont présentes et animent le village.
Accueillis par Martine Aressy, la secrétaire de l’association Chemin de l’eau nous faisons quelques photos sur la belle place circulaire puis, commençons notre périple en admirant la Porte de Pepy, classée au monument historique depuis 1948. Cette porte sur laquelle on peu voir un très joli blason de l’archevêché de Narbonne,  un cadran solaire, le blason des cardeurs a été comme l’église et plusieurs petits monument du patrimoine local en partie restaurée par les bénévoles d’une des associations culturelles. 
Nous quittons le village en passant devant une petite chapelle récemment rénovée puis prenons la direction du Pech des Trois seigneurs. Nous sommes sur le Chemin des orchidées mais, déjà il n’y a pratiquement plus. Il fait très chaud, la halte au sommet est la bienvenue. Depuis la table d’orientation, nous avons une vue à 360° : la ligne de crêtes et de partage des eaux entre Fanjeaux et Hounoux où passe le GR 7, le début de la plaine du Lauraguais, la Malepère avec au loin la Montagne noire, la vallée du Sou, les Corbières, le Pech de Bugarach et les Pyrénées, les majestueux Mont d’Olmes…
La table d’orientation a été en partie réalisée par la Ferronnerie Vergé de Brugairolles. Jean Vergé est aujourd’hui, en randonnée avec nous. 
La descente du Pech est difficile, Suzan a du mal à suivre. Quelques centaines de mètres plus loin, accompagnée de Martine et Pierre, elle décide de rejoindre directement le village. Le groupe continue sa progression par une longue montée herbeuse jusqu’à la route de Monthaut. Nous prenons la petite route pour parvenir au Col de Marmagés. Là, se situait la frontière entre le royaume Franc et le Comté du Razès wisigoth. D’après plusieurs historiens de la région, une importante bataille y aurait eu lieu. 
Une longue descente sur un chemin de terre suivie d’une montée asphaltée, nous conduisent à la route de Bellegarde du Razès puis à l’église. Nous y faisons une nouvelle pause avant de reprendre notre cheminement vers le moulin de Bonnarel. Le chemin qui suit le ruisseau du Routaïrol ou ruisseau de Brugairolles a était entièrement refait et bétonné après les inondations de septembre 2021.  
Au moulin, Edmond Roudière nous conte avec passion l’histoire de l’approvisionnement en eau du village depuis le Pech des Trois seigneurs et, par la suite depuis le moulin. Il nous conte la genèse de l’association à l’origine de la rénovation du moulin, du prix et de la subvention obtenue du Conseil départemental et, des travaux effectués par des entreprises de la région et, une nouvelle fois par un groupe de bénévoles. La canalisation se termine à quelques centaines de mètres du moulin. Dans les mois à venir, elle devrait se poursuivre jusqu’à la mairie d’Alaigne où une belle fontaine créée par des artistes locaux  devrait être mise en place. 
Nous retrouvons nos voitures vers 17h00 afin de rejoindre nos domiciles. Merci à Martine Aressy et à Edmond Roudière pour leur chaleureux accueil et en leur souhaitant beaucoup de succès pour la continuation de leurs projets culturels.        

Photos de Jeff

mercredi 24 avril 2024

2024-04-24+25 Colombières et Salagou

Le réveil a souvent été dur, il fallait quitter Carcassonne vers 7 heures pour être au rendez-vous à 9 heures à Colombières-sur-Orb. Mais, même avec un petit retard pour certains, nous étions tous là, 15 sélois prêts à la belle aventure.

Premier jour : Les gorges de Colombières
Mercredi, c’est donc la vallée de l’Arles qui nous attend, c’est elle qui forme les gorges de Colombières. Nous commençons par une belle volée de marches que continue un sentier de pierres, parfois de grandes pierres plates, parfois des rochers dans une succession plus chaotique. Nous marchons au-dessus de l’eau dont le chant nous accompagne tout au long, même si le ruisseau reste caché par une forêt qui mêle châtaigniers, chênes verts, buis et même houx dont certains ont encore leurs boules rouges. Des fougères et puis des fleurs, bien sûr, beaucoup de fleurs, des blanches, des roses, des bleues, des jaunes, des bruyères, des églantines, des genêts, quelques orchidées, et des oiseaux qui chantent à tue-tête. Le printemps est là.
Le sentier monte, monte, il faut franchir des successions de rochers, tantôt en montant dessus, tantôt en se glissant entre les étroits couloirs qui les séparent. Des ruisseaux traversent le chemin pour se jeter dans l’Arles, loin en bas, parfois on les enjambe, parfois les dalles de pierre servent de petit pont. De temps en temps, une trouée dans la forêt nous ouvre un impressionnant panorama sur les gorges. Les ruines d’une ferme, puis un bel habitat troglodytique, à plusieurs étages, que certains vont explorer. Nous continuons, les pieds dans un tapis de feuilles vieilles et les yeux dans les feuilles neuves qui rayonnent de leur vert lumineux. Le chemin monte toujours, certains passages en corniche au-dessus d’un à-pic sont sécurisés par des cordes. C’est toujours une alternance de grandes dalles de pierre et de chaos de roches qui ont l’air de plus en plus massifs. On approche le sommet des gorges et on est maintenant au plus près du ruisseau. Le panorama s’élargit aux dentelles rocheuses qui, bien au-dessus de nous, forment un décor somptueux. Nous arrivons enfin à la grande prairie  qui porte le hameau de Lafage; restaurés, son moulin, ses maisons et les étroits escaliers qui les relient sont devenus gîte d’étape. En face, les cascades qui forment le début des gorges se précipitent de vasque en vasque, le soleil illumine l’eau dévalant les rochers, une eau qui devient émeraude et fauve quand elle s’assagit dans les bassins. Un spectacle féérique.
Nous empruntons le pont qui fait passer de l’autre côté des gorges, nous contemplons une jolie maison avec son original « jardin des fées » puis nous montons encore sur le plateau pour emprunter la piste qui va nous faire redescendre la vallée. Et là, le temps change, les nuages arrivent. Cela ne nous empêche pas d’apprécier une vue incroyable sur les gorges, c’est bien plus impressionnant encore que de l’autre côté. Mais le temps se gâte, se gâte vraiment, le vent se lève très fort, les nuages s’amoncellent. Nous faisons la pause pique-nique mais nul n’a envie de s’attarder. Il fait froid et les gouttes commencent à tomber. Pluie et vent, on sort les capes et, seule touche joyeuse dans cet univers hostile, c’est un  bouquet de couleurs, rouge, orange, vert fluo, blanc, noir ou bleu, qui se hâte sur le chemin. On monte encore. Une jolie surprise, des centaines d’élégantes asphodèles bien épanouies dévalent une prairie en pente. Nous arrivons enfin au pied du roc de Bretouyre, le point le plus haut du sentier. Mais Roger nous entraîne et nous montons encore jusqu’aux carrières de lauzes, toujours en activité. Une harde de mouflons est là mais qui s’enfuit vite. Le détour valait la peine : tout autour de la carrière, un extraordinaire ensemble de pierres plates superposées qui ressemblent à un amoncellement de galettes ou à des tas de crêpes, le tout en surplomb sur les gorges que l’on admire dans leur cadre grandiose.
Puis c’est la longue descente par une ancienne voie romaine, caladée, qui dévale en lacets dans le vallon, au milieu des chênes et des châtaigniers. Le temps est redevenu clément, on s’effeuille couche par couche. Nous retrouvons la civilisation au hameau des Seilhols, puis c’est la dernière descente, un long escalier -toujours des dalles de pierre- bordé de murets qui nous ramène au pont de Colombières et aux dernières cascades de la journée.
Nous reprenons les voitures pour arriver à notre hôtel à la sortie de Clermont-l’Hérault. Chambre, douche, et c’est reparti pour la soirée que nous passons dans un agréable restaurant de Clermont, avant d’entamer un sommeil bien mérité.

Deuxième jour : la montagne de Liausson et le cirque de Mourèze
Nous partons du bord du lac du Salagou, accompagnés d’une nuée insistante d’hirondelles. Nous traversons un paysage de terre rouge et de vignes avant de monter vers le village de Liausson. Lequel village se détache sur la montagne du même nom. Il paraît que nous allons là-haut … pour commencer. Derrière le village, le chemin est là, qui monte raide au milieu des chênes et des buissons ; chaque fois qu’on se retourne, le lac du Salagou apparaît plus lointain en même temps que plus grand. Nous atteignons le col de Portes puis nous obliquons pour emprunter la ligne de crête de la montagne de Liausson. Nous montons encore, le chemin devient très accidenté et nous sommes dépassés régulièrement par des adolescents qui font le même circuit, mais en courant !  Nous trouvons plus haut un de leurs encadrants qui nous explique qu’il s’agit d’une des épreuves d’un séjour sportif de lycéens de la région.
Nous atteignons le sommet et là, waouh ! Une vue extraordinaire : le lac de Salagou qui s’étale au creux des montagnes ; au loin,  c’est un moutonnement de sommets qui trace un horizon multiplié ; d’un autre côté le village de Mourèze et son cirque (c’est le but de la journée, il est encore loin, mais on distingue déjà ses reliefs fantastiques) ; et puis la mer, le Mont Saint-Clair, le cap d’Agde et le golfe du Lion.
On avance encore un moment avant de s’ancrer pour la pause déjeuner. Contrairement à la veille, cette pause s’étire. Le temps est magnifique, le panorama somptueux sur le lac du Salagou et sur les montagnes du nord de l’Hérault, on distingue même au loin le Mont Aigoual. 
Depuis le matin, nous sommes dans un bel environnement arboré et fleuri : chênes verts, pistachiers térébinthe aux fleurs rouges, filaires et autres arbustes ; au-dessous, le thym, le romarin, les genévriers, les coronilles et les genêts qui dorent le paysage, les églantiers aux belles fleurs blanches et roses, les aphyllanthes de Montpellier qui apportent la touche bleue, les crépides de Nîmes et leur jaune éclatant, le lilas d’Espagne et son rouge profond, les sceaux de Salomon, des euphorbes au délicat dessin vert et brun de leurs grappes et tant d’autres… Nous avons même eu droit à un parterre écarlate de gueules de loup. C’est vraiment le réveil de la nature. Dans les plantes à feuillage persistant, des parties vert tendre viennent prolonger les tiges vert foncé de l’année dernière, formant un étonnant patchwork végétal,  les feuilles toutes neuves des châtaigniers, à peine dépliées, sont encore toutes froissées, les buissons de chênes kermès s’alourdissent d’une multitude de minuscules fruits en grappes (je n’avais jamais vu ça). Et les oiseaux  chantent à tue-tête.
Il faut bien repartir quand même, le soleil tape, nous cheminons dans un environnement un peu plus méditerranéen que précédemment. Au passage, une petite halte dans les ruines de l’ermitage de Saint-Jean d’Aureillan. Ce lieu, occupé par des ermites depuis le XIIe siècle au moins, dépendait des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem de Nébian ; pour les paroissiens, il était une halte lors des processions qui demandaient la pluie. En 1650 déjà, on constatait qu’il était détruit.
Et le voilà enfin, le cirque de Mourèze. C’est une formation de grès dolomitique qui  offre un fantastique paysage ruiniforme. Nous nous attardons au milieu des pinacles, des canyons, des colonnes rocheuses aux formes étranges où chacun peut voir ce que son imagination dessine, les rochers massifs alternent avec des pics élancés, on marche tantôt à découvert, tantôt dans d’étroits couloirs de pierre, d’immenses failles laissent deviner des grottes mystérieuses... La flore méditerranéenne a bien colonisé le lieu : pins, chênes verts et buis et les fleurs de toutes les couleurs peuplent les rochers ; de véritables arbres poussent même dans les parois de pierre, on se demande bien comment ils y trouvent assez de nutriments. Cet étrange espace a connu les hommes préhistoriques (des fouilles ont révélé leur présence), puis il fut peuplé de bergers et de charbonniers avant de retourner au grand silence de la nature. Silence à vrai dire bien souvent rompu par les randonneurs.
Nous nous arrachons à cet endroit extraordinaire pour arriver dans le joli village de Mourèze. Entre les maisons anciennes, les ruelles dévalent les pentes rocheuses. En haut, une curieuse église, qui paraît disproportionnée pour ce petit village ; en y rentrant, on s’aperçoit qu’il n’y a que le chœur, très haut et très large, et une très courte nef de deux travées. À l’extérieur un remarquable crucifix contemporain, fait de racines, de branches et d’écorce. Un arrêt sur la Place de la Palabre (quel joli nom pour une place de village !) où on admire d’autres œuvres du même artiste.
Après quoi, la route s’annonce encore longue. Il faut ressortir du cirque et, pour cela, nous empruntons un sentier de rochers qui monte et monte encore. Le paysage est toujours aussi beau, mais les rochers semblent de plus en plus hauts et de plus en plus gros … Enfin, c’est sans doute parce que c’est la fin de la journée ! Un rapace qui plane au-dessus des dentelles de pierre semble bien nous narguer avec ses larges ailes déployées et quasi-immobiles. Nous retrouvons le col de Portes puis la descente rapide au milieu des chênes, et puis Liausson et puis les terres rouges du bord du lac et puis le parking. 
Nous allons conclure cette riche journée par le pot de l’amitié à la buvette du camping du lac avant de reprendre la route de l’Aude.
Un grand merci à Anne-Marie et à Roger qui ont pensé, préparé et animé ces deux magnifiques journées d’oxygène et de paysages grandioses.

CR de Claudine

Photos de Roger

dimanche 21 avril 2024

2024-04-21 Conilhac

Cette matinée de printemps est un peu fraîche avec beaucoup de vent, mais la journée s'annonce ensoleillée. A Conilhac des Corbieres, nous sommes vingt marchoteurs comme nous le répète Yves, au départ du petit parking sur la route de Monbrun. Armand refait la randonnée de Montbrun des Corbieres mais dans le sens inverse à la demande de certains.

Nous grimpons par un sentier dans la pinède, à travers une végétation très odorante, pour atteindre le plateau. A notre droite, nous sommes curieux de voir un petit dolmen. Yves nous laisse pour un sentier qui monte, mais nous, nous empruntons une piste qui contourne la colline. Yves nous hèle, mais il est obligé de redescendre car il n'est pas sur le bon chemin. A travers les oliviers et les amandiers, nous continuons la boucle sur le col de la Portanelle et nous arrivons au pied des gigantesques éoliennes dont les caves coopératives de Conlhac, Tourouzelles et Montbrun en sont les bénéficiaires. Du panneau d'information, nous avons une vue panoramique sur  toute la montagne noire. 
Au milieu des vignes, nous traversons le joli village de Montbrun, le nom vient du latin "Monten" qui désigne le mont et de l'occitan "brun", rappelant la couleur brun/rouge des terres. Nous passons devant la fresque de la place Paul Nebot, c'est un  agréable endroit pour faire la pause déjeuner mais ce n'est pas encore l'heure. En nous dirigeant vers la sortie du village, nous découvrons l'église paroissiale dédiée à notre dame construite en 1885 mais qui est fermée.
Les chemins serpentés à travers la garrigue  de thym et de romarins odorants, nous mènent sur le Rocher du renard, corniche de calcaire qui domine toute la plaine de l'Aude jusqu'à l'Alaric. Sur cette crête, nous cherchons un endroit à l'abri du vent
 pour la pause déjeuner et de ce fait nous sommes dispersés.

La boucle en sens inverse a fait perdre les repères à Armand. Il  y a de multiples croisements de chemin et à un moment donné trois voire quatre se sont improvisés guide. Nous nous approchons du village, mais nous prenons une mauvaise direction. Armand reprend la main sur son itinéraire. Un sentier forestier moins direct nous permet de profiter encore des beaux panoramas et nous arrivons à Conilhac où la boucle est bouclée. Conilhac fut sous l'occupation des Romains dénommé conil signifiant "lapin", hac "domaine". Aussi, le village accueille son célèbre festival de jazz. L'itinéraire est de 19km pour un dénivelé de 550 m.

Merci Armand pour cette belle randonnée que nous refaisons avec autant de plaisir.
Cathy

Photos de Roger
Photos de Patrick

jeudi 18 avril 2024

2024-04-18 Conques

Nous étions à quatorze au départ de cette randonnée, avec des doutes sérieuses sur la météo. Il aller rester au beau, il y aurait de la pluie. Personne ne le savait. Mais nous étions prêts à partir, revêtus d’anoraks et vêtements chauds. Quelques gouttes passagères, puis du soleil, un vent quand même froid.
Nous nous sommes rassemblés pour la photo de famille. Je pose le trépied avec l’appareil, je configure la minuterie, je pousse sur le déclencheur et je cours vers le groupe. 
Et Ban. Voilà qu’un coup de vent renverse le trépied et l’appareil. Heureusement il tombe sur le côté et pas sur l’objectif. Et heureusement il n’y a pas de dégâts apparents. 
Et la photo est prise. Très différente des photos de randonneurs souriants ! Premièrement la photo est de travers car l’appareil était en pleine chute .Et tout le monde a l’air catastrophé. On dirait 14 sujets de l’œuvre « Le cri » d’Edvard Munch. 
Et puis les nuages s’ouvrent et le déluge. Vite dans les voitures. Elle est de courte durée mais violente. Et d’un commun accord, nous décidons de rentrer. Shakespeare l’a bien dit (Falstaff dans Henri V) « La meilleure partie de la vaillance est la discrétion »
Merci Guy et excuse-nous de t’avoir laissé en plan. Nous ferons mieux la fois prochaine.
S’il ne pleut pas !
John

Photos de John

dimanche 14 avril 2024

2024-04-14 Roquefort de Sault

Le S.E.L  dans le Pays de Sault pour une jolie balade dans les sous bois et les prairies en terre d’histoires et de traditions …  

Il est près de 09h00, nous prenons les traditionnelles photos avant le départ pour une balade au départ du village de Roquefort de Sault qui nous conduira jusqu’aux abords d’un autre petit village sur la route du Col de Jau.

Du Moyen Age jusqu’au milieu du XIX éme siècle, Roquefort était un village important du pays de Sault. En 1866, il comptait encore près de 800 habitants. Aujourd’hui, c’est un coquet village d’un peu moins de 60 âmes mais, avec de nombreux gîtes il a désormais une relative importance touristique.

Nous quittons le village direction plein sud par une belle piste forestière et, vers le deuxième kilomètre nous faisons une pause au pont de la Moulino qui enjambe la Clarianelle. Le groupe continue sa progression sur cette piste parmi les épicéas, les sapins douglas, de très beaux hêtres et des plantations de merisiers. 

Après être passé à proximité d’un four à chaud, encore bien conservé, nous marchons le long des falaises calcaires. La vue se dégage et, elle nous permet d’apprécier un joli panorama avec le village de Roquefort de Sault, du hameau de Buillac blottis sur la soulane du massif de Navarre. Au loin, le village du Bousquet est dominé par l’éperon rocheux du Casteldos.

Il est 11h30 lorsque nous quittons la piste forestière pour emprunter une petite piste très pentue qui rejoint le village de Counozouls. Les sous bois sont très beaux, parfois longés par de magnifiques vieux murs de pierres sèches avec de nombreuses fleurs. Au détour du sentier, nous passons prés d’un petit troupeau de chevaux avec plusieurs jeunes poulains. Plus loin, nous apercevons le village de Counozouls.

Nous n’allons pas jusqu’au village, nous faisons seulement une longue pause près du  menhir de Counozouls. Situé en bordure de la route qui conduit au Col de Jau ce menhir mesure 8,90 mètres et son poids serait de 50 tonnes. D’après l’archéologue Jean Guilaine ce ne serait pas un menhir mais, un simple rocher de granit.

Il faut remontait vers la piste de l’Escalibat et nous reprenons notre cheminement vers 12h00. A quelques dizaine de mètres du carrefour de pistes, nous faisons une petite «variante» chère à Yves et, comme nous ne retrouvons plus la piste, il faut retourner au pied du dernier «rampaillou» afin de retrouver le sentier normal. 

Encore quelques centaines de mètres, pour parvenir à la grande clairière du Col de la Boucharo. C’est là, assis sur des vieilles grumes que, nous décidons de faire notre pause casse-croute d’environs 90 minutes. Vers 14h00, nous reprenons notre chemin, à nouveau  dans les bois de hêtres, nous continuons notre marche jusqu’au hameau de Buillac. Chantal et Marie-Christine préfèrent rejoindre directement Roquefort de Sault qui n’est qu’à environs 1 km.

Buillac est un petit hameau avec beaucoup de résidences secondaires, de gîtes, de nombreuses fontaines et deux très grands abreuvoirs L’été, il y a de très nombreux troupeaux dans les environs. Depuis la place, nous avons une très belle vue sur le massif des Madres, encore enneigé. 

Par une piste herbeuse, au milieu des belles prairies du Pla, nous nous dirigeons vers Roquefort de Sault. Au loin, nous voyons les crêtes du Dourmidou, des Madres et les grandes forêts domaniales de Montnaie-Gravas. Nous déambulons dans les petites ruelles du village, avec de très nombreuses fontaines et abreuvoirs, passons devant la magnifique mairie mais, nous oublions de voir les ruines du château de la famille des Aniort. 

Le pays de Sault est un territoire historique, la vicomté de Sault, issue de la partition du Comté du Razès. C’est un haut lieu de la période wisigothe et du catharisme, fief de la vieille famille des Aniorts. Il fait partie au neuvième siècle du Comté du Razès et il est mentionné dans l'un des plus anciens documents de la région : en 845 le comte Argila du Razès d'origine wisigothe, vend à son fils Béra ses droits sur le Pays de Sault. À cette époque l'abbaye de Joucou, joue un rôle important. Vers la fin du siècle, le Pays de Sault passe sous la suzeraineté des Comtes de Cerdagne. Au douzième siècle, les seigneurs du pays rendent hommage aux Trencavel
Ancienne vicomté, dont la capitale était le village de Niort (aujourd'hui, Niort de Sault, apanage de la famille de Niort, le Sault, comme on dénommait autrefois le pays montagneux de Sault, est un haut lieu du catharisme occitan, jusqu'à la chute du Château de Niort, à l'été 1255.
Nous sommes aux voitures vers 16h00 et, nous prenons la route pour Quillan afin de prendre le verre de l’amitié. Au bar, Martine et Alain «dominent la situation».   
Jeff

Photos de Jeff

jeudi 11 avril 2024

2024-04-11 Palaja

Après quelque jours maussades, il était bon de se retrouver pour une rando SEL au soleil ! Palaja aurait-il un microclimat ? Oui, d’après Gérald, qui y habite. 
Mais microclimat ou non, il a fait beau aujourd’hui. Un peu venteux au départ, mais une fois dans les bois, plus de vent. A chaque arrêt, il y avait des randonneurs qui enlevaient une ou deux couches. Si c’étaient des oignons, on auraient dit qu’ils s’épluchaient ! (Mais alors nous aurions pleuré !)
Donc Ginette et Gérald (sans Christian qui ne peut plus marcher pour l’instant – quoiqu’il avait aidé à reconnaître la rando) nous ont mené dans les bois derrière Palaja pour un petit tour très sympathique. Je ne sais pas comment ils ont retrouvé leur chemin, des sentiers qui serpentaient, des croisement où ils ont foncé à droite ou à gauche comme s’ils y passaient tous les jours. Peut-être est-ce quelque chose d’inné dans les Palajanais que de s’y reconnaître dans ces bois. En tout cas cela nous a fait plaisir. Sentiers, chemins, petites routes que du plaisir .Très joli en plus.
Et à la fin, voici Christian qui nous attend avec un panier avec du pain d’épice, des croquants et du planteur. Quelle belle manière de terminer une belle rando.
Merci Ginette et Gérald (et Christian)
John

Photos de John

dimanche 7 avril 2024

2024-04-07 Ginoles

Ce 7 Avril, nous sommes 11 au départ de Ginoles, avec une nouvelle, Jeannette, à qui nous souhaitons la bienvenue.
C’est par une longue montée que nous atteignons Coudons. De là, nous prenons la direction de La Fage par une large piste, qui se prolonge par un sentier en forte pente. Visite du petit hameau de La Fage, puis direction la Cascade du Sautadou. Mais avant d’y arriver, il est l’heure du casse-croute et nous nous installons à des tables bienvenues.
Départ pour le belvédère de la cascade, d’où nous pouvons apprécier son débit.
Direction Brenac, que nous prenons le temps de visiter, notamment son église, et sa fontaine.
Un petit détour par Lasserre, et nous remontons vers les belvédères du Nez de l’Homme puis du Roc de Capio d’où nous apprécions les beaux points de vue sur la vallée. 
C’est ensuite un très bon sentier qui, par le col du Portel, où nous faisons une petite pause sur une pelouse fleurie, nous ramène à Ginoles.
Merci à Yves de nous avoir guidés sur ce joli parcours.
Roger.

Photos de Roger

2024-04-07 Villeneuve lez Montréal

Journée organisée par Les amis des chemins de Saint Jacques en terre d'Aude
Nous étions à douze du SEL – mais il y avait 325 marcheurs en tout. C’était une joyeuse bande. Après un accueil avec du café et mignardises, nous nous sommes séparés en deux groupes et en avant marche. Nous étions sur le chemin de St Jacques  - le GR78 - Voie du Piémont Pyrénéen, chemin sans difficulté avec de petites montées et les mêmes en descentes. Nous sommes passés par Lasserre de Prouille et ensuite par Brézilhac où la mairie nous a offert café et mignardises. Et puis le retour par un autre chemin.
C’est différent marcher dans un grand groupe et cela a un charme tout différent. Une partie du temps nous restons entre nous mais l’autre partie nous nous dispersons et discutons avec d’autres randonneurs. 
Le chemin lui-même est facile, mais par le temps maussade et couvert aujourd’hui, on n’y voyait pas grand-chose !
De retour au départ, nous avons reçu un apéro très sympathique et un discours (court) du maire. Et puis nous sommes passés à table. Un repas bon, simple et à un prix démocratique. Salade et pâté en entrée, suivi d’une paella et une tarte et un café en dessert. Et puis le tirage du loto sur les billets de la journée. Finalement une personne de notre groupe a gagné ; une bouteille de vin !
Certains ont continué l’après-midi pour un deuxième, plus petit, tour. Moi, avec d’autres, je suis rentré très satisfait de la sortie.
Un grand merci aux Amis des chemins de Saint Jacques en terre d'Aude pour cette belle initiative – et à l’année prochaine.
John

Photos de John

jeudi 4 avril 2024

2024-04-04 Brugairolles

Jean-François et quatre amis brugairollais nous attendaient au parking en bas du village pour une très belle rando dans les champs et les vignes (et un peu de garrigue) autour de Brugairolles.
Après la photo de famille nous avons traversé le village, avec un arrêt au Recantou (le bar du village) pour une autre photo de famille. Puis c’est par le domaine Gayda où nous sommes passés avec un arrêt pour admirer la vue des Pyrénées. Jef nous a rappelé qu’il organise le 13 juin une matinée avec petite rando pour découvrir les cépages de la Malepère suivie de la dégustation de vin et repas au domaine de Gayda. Inscriptions au plus tard trois semaines avant, soit le 23 mai directement chez Jef.
Et nous quittons les lieux bâtis pour nous plonger dans la campagne autour de ce joli village.
Elle est belle cette campagne aujourd’hui. Le soleil éclaire tout le paysage et tout est clair et vif. Les Pyrénées se dressent au loin, toujours saupoudrées de neige. Nous identifions facilement le Canigou, le Madres, le Saint Barthelémy et le Soulairac. Devant toutes ces montagnes se dresse aussi le Bugarach avec sa forme de sphinx. Il n’a (plus) de neige lui. Pendant toute la rando nous nous arrêtons régulièrement pour admirer toute cette belle chaîne, car elle en vaut la peine. 
Et quand nos yeux ne sont pas attirés au loin, ils se fixent plus près, très près. Car à nos pieds les fleurs foisonnent. Un des plaisirs de cette époque ce sont les retrouvailles avec les fleurs que nous n’avions pas encore vues cette année. Aujourd’hui, parmis les nouvelles, il y avaient des coquelicots, des boutons d’or, de l'ail des ours et une que je n’avais jamais vue avant, l’ophrys jaune. J’en ai pris des photos et je l’ai identifiée à la maison. 
Et puis il  avait des Dames d’Onze heures, ces étoiles à six pétales, aussi appelées Etoiles de Bethléem, des Iris partout, partout, des arbres de Judée avec leurs fleurs pourpre-roses, des trèfles rouges et blanches, des véroniques, des pâquerettes, des pisse en lit, et j’en passe et des plus jolies. Elles me pardonneront – les fleurs sont comme ca.
Après une paire d’heures à randonner gentiment, nous nous sommes attaqués à un petit rampaillou pour arriver au château d’eau au Pech de Nadiou. Et cela en vaut la peine. La vue est encore plus époustouflante ! Il y a même une table d’orientation pour nous aider à identifier la chaîne de montagnes en face.
Et puis c’est le retour aux voitures. Fatigués (moi en tout cas) mais heureux (moi certainement), satisfaits de la rando et de soi-même (moi toujours) et contents de la rando, de l’après-midi, de la compagnie et de notre guide fidèle, Jef. Merci Jef.

Photos de John et d'Armand
Photos de Jeff