jeudi 28 mars 2024

2024-03-28 Villeneuve- Minervois

Quarante randonneurs aujourd’hui. C’est un beau succès. Parmi eux deux nouveaux : David amené par Gerald et Régine amenée par Françoise. Bien venu tous les deux.
Et Andrée nous a menés sur des chemins connus et moins connus de Villeneuve Minervois. C’est fou. Nous avons beaucoup randonné à Villeneuve et elle nous mène par un chemin où je n’étais jamais allée. Félicitations Andrée. Et en plus, il est très joli ce chemin qui quitte la ville, passe dans des bois, près de la petite rivière avant d’aboutir, en haut d’une petite pente, auprès des vignes.
La rando peut être divisée en deux parties (pas comme la Gaulle qui a été divisée en trois parties par César – dont les plus forts sont les Belges, mais ça c’est une autre histoire) .La première, nous sommes dans les bois. Le chemin serpente doucement, monte et descend et serpente un peu plus. Le soleil dans le feuillage est très beau. 
Et la deuxième partie c’est dans les vignes et les vergers d’oliviers. Une tout autre beauté. Nous sommes bien au soleil mais un peu rafraîchi par le vent. Pendant cette partie aussi, les fleurs sont bien en évidence, d’une couleur éclatante. 
Et puis nous voilà de retour aux voitures. Une jolie rando. Merci beaucoup Andrée et ses amies.

Photos de John

dimanche 24 mars 2024

2024-03-24 Le Pas de Montserrat

Ce dimanche, nous sommes 18 au départ de la rando à Trassanel.
Le temps est incertain, nous avons même droit à quelques gouttes, mais rien de sérieux pour nous arrêter, malgré le vent qui souffle fort.
Dés la sortie du village, nous prenons le sentier qui monte vers le Nord. En cours de montée, une participante ne se sentant pas très bien, à préféré faire demi-tour. C’est donc à 16 que nous rentrerons ce soir.
Arrivés au Pas de Montsarrat ou les traces des roues de charrettes sont bien marquées dans la roche, nous obliquons vers la serre de Montredon que nous atteignons par un sentier escarpé. Au sommet, beau point de vue, mais nous ne nous attardons pas à cause des violentes rafales de vent.
La descente se fait à l’abri de la forêt, et plus bas nous cherchons l’endroit idéal pour le casse-croute. Une barre rocheuse nous accueille avec en panorama la plaine de l’Aude et les sommets des Pyrénées partiellement nuageux.
Après le repas et une courte sieste pour certains, nous reprenons notre route en direction de la pierre percée, puis nous remontons au Mont Cimel. De là, il ne reste plus qu’à redescendre et retrouver les voitures.
Merci à Yves pour nous avoir conduit sur cette rando bien aérée.
Roger

Photos de Patrick
Photos de Roger

jeudi 21 mars 2024

2024-03-21 Cépie

Nous étions à vingt deux pour cette jolie rando dans la colline au dessus Cépie, pour démontrer encore une fois qu’il est bon de faire et refaire la même rando car il y a toujours du plaisir de la faire et encore du plaisir à la refaire. C’était bien le cas aujourd’hui. Il a fait beau, un beau soleil pendant tout le parcours sans qu’il fasse trop chaud. Comme il faisait donc clair, les vues sur le Pyrénées étaient belles et nous en avons profitées longuement. Mais aussi les vues plus proches de la vallée de l’Aude ou la petite vue sur Montclar quand nous y étions tout près.
Et c’est le printemps et donc les fleurs sont de sortie. Chaque semaine nous en voyons plus, non seulement en nombre de sortes mais en nombres de chaque sorte. La nature nous gâte.
Une bonne rando, j’étais fatigué à la fin. Mais c’est non ça.
Merci Yves. Et à la prochaine.

Photos de John
Photos de Jeff

dimanche 17 mars 2024

2024-03-17 Couiza - Les Capitelles et Terres Rouges

Au départ du château de Couiza, nous sommes 13 à partir, sous un soleil déjà chaud,  pour une longue randonnée vers les Capitelles et les Terres Rouges.
Après avoir fait la traditionnelle photo devant le château, nous commençons notre marche en direction des capitelles de Coustaussa et des collines qui dominent les vallées de la Sals et de la Rialsesse.
Situé au confluent de la rivière Atax (l’Aude) et de la Sals, la ville est connue depuis l’antiquité, la période romaine et surtout la période du Conté du Razès Visigoth. La région a  vu défiler de nombreux envahisseurs qui, du V éme siècle au VIII éme siècle, ravagèrent et pillèrent les campagnes. Lors de la guerre contre les cathares, les croisés s'en emparent et, elle tombe entre les mains de Pierre de Voisins (un des principaux lieutenants de Simon de Montfort). La famille de Voisins deviendra l’une des plus grandes familles du Languedoc Ses nombreux fiefs sont : Arques, Antugnac, Pomas, Montolieu, Le Bézu, Brugairolles, Rennes les Bains et Rennes le Château … 
La fin de la dynastie des Voisins coïncide avec la construction du château vers 1513 par l'alliance avec la famille de Joyeuse. Les de Joyeuse donneront d’importants personnages parmi les intendants du Languedoc. Guillaume de Joyeuse s’installe en 1562 au château de Couiza. Il est d'abord évêque d'Alet les Bains puis lieutenant-général en 1561 et maréchal en 1582. Il est aussi le chef de la ligue catholique et organise la lutte contre les Montmorency et  les huguenots durant les Guerres de Religions.
Couiza est à la fin du XIXe siècle et jusqu’aux années 1930 un bourg industriel actif centré sur la chapellerie. L'histoire de la chapellerie dans la vallée, débute à Bugarach. Les prisonniers issus de ce village, durant la guerre de Trente ans, ramenèrent de Pologne le  savoir-faire. Puis, ils établissent cette industrie dans la vallée à Couiza et à Espéraza afin de bénéficier de l’énergie naturelle apportée par l'Aude et, d’une meilleure situation géographique.
Par une petite goudronnée, nous passons devant les grandes bâtisses de l’EHPAD du village. Au bout d’un peu plus d’un km, nous prenons à gauche une petite sente herbeuse bordée de murs de pierres sèches. Il y a beaucoup de touffes d’asperges mais pas de jeunes pousses. Quelques centaines de mètres plus loin, à nouveau, nous bifurquons à gauche et, par un chemin forestier nous montons jusqu'à un petit col. De chaque coté  du chemin il y a des dizaines de capitelles dont une très bien restaurée en bord de piste que nous visitons.  
Au col, nous continuons notre cheminement par une très bonne piste forestière, rectiligne. La vue est magnifique depuis le Pic de Brau, les sommets mystérieux et «sacrés» du Pech de Bugarach et du Cardou. Nous apercevons le village de Coustaussa, les ruines de son château, le village aux mille mystères de Rennes le Château et bien plus loin les sommets enneigés des Pyrénées, les majestueux Monts d’Olmes qui surplombent Montségur. La veille (16 mars), c’était le 780 éme anniversaire du Bucher de Montségur.  
Coustaussa est un très vieux village médiéval. Bien plus tard, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1897, le curé du village, Antoine Gélis, fut sauvagement assassiné par des inconnus. Ce meurtre, peut-être relié à l'affaire de Rennes le Château n'a pas été élucidé mais il conserve sa part de mystères. L’abbé Gélis disposait de sommes particulièrement importantes dissimulées dans toute la maison et, qui ne furent pas dérobées, alors que des documents furent certainement emportés par les meurtriers. Des «mauvaises langues» disent que l’abbé Béranger Saunières en serait le commanditaire sinon l’exécutant.
Plus loin, notre guide, fait une erreur sur le parcours. Une  «variante» chère à Yves  nous permet de gravir une sente bien pentue et surtout de découvrir de jolis paysages ainsi qu’une plate-forme où sont déposées des carcasses afin de nourrir les vautours. 
Nous continuons sur le chemin forestier, arrivons à un grand carrefour. Nous prenons à droite une longue piste rectiligne et monotone. Elle nous conduit au petit village de Peyrolles. Pour un aussi petit village de quelques dizaines d’habitants, la mairie aux jolies pierres est «majestueuse».
Une dernière côte, nous arrivons sur un plateau qui domine les Terres rouges. Par une petite sente au milieu de parterres de narcisses, nous descendons vers la vallée. Sur une petite plate forme bien dégagée et sans végétation, nous décidons de faire la pause pour manger. La vue est magnifique mais il fait très chaud. Les thermomètres de Roger et celui de Jeff déposés dur le sol avoisinent les 45°. La température ambiante et réelle doit être de 24°. Chantal et Annick pour se protéger se couvrent et jouent aux bédouines.
Vers 14h00, nous reprenons la route, traversons la D 613 au hameau des Pontils. Là, au bord de la route se trouvait jusque dans les années soixante dix un tombeau de pierre qui serait représenté sur le tableau «Les Berger d’Arcadie» de Nicolas Poussin et lié aux secrets de Béranger Saunières.
Nous franchissons la petite rivière sur des plots. A nouveau dans des Terres rouges, la pente est très dure. Plusieurs centaines de mètres et c’est enfin le sommet de la colline,  nous descendons vers Serres à l’ombre au milieu des bois. Nous continuons par un joli petit chemin avec de nombreuses fleurs (anémones sauvages, boutons d’or et violettes) au bord de la Rialsesse pour parvenir au pont médiéval de Serres où nous faisons une longue pause. 
Il faut reprendre notre cheminement, nous passons tout près du château de Serres, monument historique depuis 1947. Le comédien et metteur en scène Jean Deschamps vécu plusieurs années dans ce château. Il y créa un théâtre en plein  air et y organisa un Festival de théâtre,  repris pendant de longues années par Jean-Claude Drouot.  
Une très longue montée en plein soleil, puis dans les bois nous permet d’arriver au village de Cassaignes. La fatigue se fait sentir, Annick, Chantal et Jeff jettent l’éponge et s’arrêtent à l’église du village. Le groupe continu en direction de Coustaussa et de Couiza.
Dans ce tout petit village, a résidé pendant plusieurs années le graveur et peintre Jacques Houplain. Il y décéda en février 2020. Une petite galerie d’arts, «Le Chantier»  a été créée dans le village par la peintre Cathy Pech.
Tandis que la majorité du groupe continue la randonnée, Frédéric Alquié, premier adjoint au maire, nous conte la vie au village, la chasse, la recherche des champignons et des asperges sauvages et bien d’autres anecdotes. 
Le fronton de la petite église a été décoré par Jacques Houplain. Sur le mur du petit porche il y a une curieuse signature : «Saunieres 1866». Aurait-elle un rapport avec le célèbre abbé ou avec son frère Alfred ? 
Sous la conduite de Roger le groupe continue jusqu’à Couiza en passant à proximité du cimetière de Coustaussa. Là, se trouve un joli petit oratoire dédié à Saint Alain. Alain perpétue une tradition pour les Alain du S.E.L de poser devant ce «monument». 
Jacques viens chercher en voiture les «naufragés » à Cassaignes pour rejoindre le groupe déjà installé à la terrasse d’un bar de Couiza afin de prendre un dernier verre.
C’est désormais une tradition, chaque fois que nous randonnons du coté de Couiza, Jeff invite à partager ce verre de l’amitié avec Paul Bonnet (98 ans), plus vieux supporters des Dragons Catalans qui, nous conte avec passion ses souvenirs d’anciens athlètes de haut niveau à l’A.S.C dans les années d’après guerre, sa vie de matelot en 1948 à Diego-Suarez, sa passion pour le Rugby à XIII …
A 98 ans, il cultive toujours son jardin potager au bord de l’Aude sur la route de Montazels. Avant de le quitter, Paul nous invite pour son prochain anniversaire en novembre prochain. Certainement plusieurs d’entre nous honoreront son invitation.
Il est déjà presque 18h00 lorsque nous reprenons la route après cette belle journée.

Jeff

Photos de Roger
Photos de Jeff 

jeudi 14 mars 2024

2024-03-10 Taurize

Nous étions dix huit pour cette très belle rando, et pour une fois une très grande différence entre le nombre de femmes et celui des hommes : quatorze à quatre. Mais ce n’est qu’un constat curieux et qui n’a aucune influence sur le déroulé de l’après midi.
Nous voilà partis sur la petite route qui nous mène de notre parking près du cimetière vers le petit village de Taurize. A l’entrée du village, je regarde les noms des rues et je remarque, partant vers la droite, La Rocade de la Coume. Taurize veut faire comme une grande ville et il lui faut sa rocade. Mais ici, pas d’encombrements, pas de cohue, pas de voitures ; juste une petite rue qui contourne le centre du village.
Passé le centre, nous continuons à travers champs et nous commençons à monter tout doucement le long de la vallée du ruisseau de Taurize. C’est une montée douce mais continue, toujours sous, ou plutôt entre, les arbres. Pendant plus de deux heures nous allons monter sans nous presser, sans rampaillou. Si seulement toutes les montées pouvaient être comme cela. Nous avons grimpé quatre cents mètres presque sans nous en rendre compte.
Et j’avais oublié de dire qu’aujourd’hui nous avions une dix-neuvième randonneuse : une chienne très sympathique, qui nous a trouvé sympathique, et qui s’est joint à nous dès le départ et est restée avec nous pour tout le périple. Très sage, elle n’a jamais aboyé, mais a couru gentiment à nos côtés, tantôt bondissant en avant vers la tête du groupe, tantôt courant tout à fait à l’arrière. Elle ne nous a jamais bousculés. Elle a bu a plusieurs flaques d’eau sur le chemin, et elle s’est même trempée dedans si elles étaient assez grandes. Il fallait faire attention ensuite, car deux ou trois fois elle s’est secouée pour se sécher – et gare à ceux et à celles qui en étaient proches car ils recevaient une pluie d’eau un peu boueuse ! Elle semblait vraiment se plaire en notre compagnie ! Et nous dans la sienne.
Donc nous montions. De temps en temps, les bois à notre gauche laissaient une vue sur la vallée, toujours un peu plus loin car toujours un peu plus haut. A un moment donné, le chemin est devenu très boueux. Un petit détour vers la droite nous permet d’éviter ce problème et nous amène à un endroit ou nous pouvions traverser à gué un affluent du ruisseau de Taurize.
Et la montée continue. Et finalement nous arrivons au sommet. « Plus que de la descente » nous dit Armand, notre guide. J’ai omis de dire que dans une vie précédente il était dentiste ! Mais bon, il ne nous restera que quelques petites côtes par après. Pour l’instant le chemin est plat et nous arrivons sur une marge crête avec vues des deux côtés. C’est déjà très beau, mais avec un peu de soleil cela aurait été magnifique. Nous faisons un long arrêt pour admirer la vue. Et pour se réjouir de voir un tapis de petites jonquilles. Vraiment le printemps est là !
Avant de redescendre, et une centaine de mètres plus loin, la moitié du groupe nous quitte pour faire un aller-retour sur le roc du Caussé. 
Et maintenant la descente par ce bon petit chemin. Un peu plus raide qu’à la montée, Armand et Josy ont choisi la bonne direction pour cette rando.
Et voilà le village qui se rapproche de nous. Nous le traversons pour retrouver le cimetière et nos voitures.
C’est le moment de se quitter et de remercier Armand et Josy pour cette rando formidable. Elle est vraiment à refaire et à refaire.
Et nous disons au revoir à notre mascotte, le chien qui nous a suive fidèlement pendant ces presque quatre heures. Est-ce qu’elle sera là la fois prochaine que nous y venons ? Qui sait.
Merci Josy, merci Armand
John

Photos de John

dimanche 10 mars 2024

2024-03-10 Les villages perchées de la Montagne Noire

Carte chance, la météo a été parfaitement adaptée à nos besoins. Déclencheuse de sourires pour toute la journée.
De Labastide-Esparbaïrenque commence une éternelle ascension en direction de Cubserviès.
Après une petite bifurcation à la chapelle de saint Sernin, nous avons le grand plaisir  de constater l’augmentation du volume d’eau si insignifiant lors de la reconnaissance faite en octobre.
La cascade a retrouvé un très bon débit. Certain s’imaginait la descendre en rappel lors d’une escapade de type canyoning. Peut être un jour ?
Nous rencontrons quelques embûches sur le parcours, des arbres couchés en travers par les éléments météo. Promis juré, il n’y avait aucun obstacle lors de la reconnaissance.
Mais un peu de piquant génère de la motivation.
Enfin, après un passage scabreux en amont du village (un éboulis laissant un très étroit passage), la tant attendue pause pique-nique en surplomb de Miraval.
On se met à l’abri du petit vent frais sur la hauteur et profitons du rayonnement solaire en compensation.
On a osé perturber ma sieste, je connais la coupable. Après s’être repassé son rouge à lèvres, elle a utilisé son petit miroir pour éblouir mes yeux à travers mes paupières. Il y aura des représailles.
La sonnerie de la boite à bonbons a retentie, signal du très proche départ.
Forte grimpette par et après les escaliers de l’église vers la Tourette par laquelle nous ne sommes passés pour éviter son syndrome. Puis en direction de Saint pierre de Vals. Petit arrêt aux ruines de son église.
Un peu de goudron jusqu’à Mas et nous revoilà sur des petit sentiers escarpés en corniche des vallons. Des murets de pierre en décorent le cheminement.
De Roquefère nous contournons le Roc Carrayrols, petite modification du circuit initial que nous appelons maintenant une option, qui nous ramène à notre point de départ après un dernier long effort.
Joli parcours mais assez physique. 
Félicitations  à vous 13 + moi,
Merci de votre participation et un grand merci à Jocelyne de sa proposition.
Dommage qu’elle na pu se joindre à nous.
Christophe

Photos de Roger
Photos de Christophe
Photos de Patrick

jeudi 7 mars 2024

2024-03-07 Monze - Crêpes

Aujourd’hui 07 Mars, c’est avec un peu de retard que le S.E.L. organise sa traditionnelle journée Crêpes.

C’est à Monze, devant la salle polyvalente, que 17 participants se retrouvent pour la randonnée qui nous conduira sur les hauteurs tout autour de la tour « Matelbine ». Dans cette zone, les stigmates de l’incendie d’Aout 2019 sont encore bien visibles. Heureusement, on peut voir çà et là quelques jeunes pousses de pins prendre la relève.

A la fin de cette balade, nous nous retrouvons une trentaine, à la salle polyvalente pour un apéritif dinatoire, suivi du repas accompagné de crêpes et de desserts de toutes sortes, dans une amicale ambiance.

Un grand merci à M. le Maire pour son accueil, et pour le guidage de la rando.

Merci aussi à tous ceux et celles qui ont fourni les desserts et autres friandises.

Roger

Photos de Roger

lundi 4 mars 2024

2024-03-05 Pic Pied de Poule Fraïssé des Corbières

Pour cause météo défavorable, la rando a été reportée à ce lundi 4 mars, ce qui à permis à 7 participants de profiter d’une belle journée ensoleillée (et ventée).
Après la visite du village en partie perchée sur un rocher, nous avons bénéficié, dans la chapelle de Sainte Colombe, d’un chant interprété par Jocelyne.
Nous poursuivons notre route vers la partie rocheuse de la rando et trouvons en chemin quelques iris sauvages et des mini jonquilles.
Après avoir « bartassé », nous arrivons enfin au col donnant accès au Pic du Pied de Poul, que nous atteindrons par une sente imprécise vers 12 h. Depuis le col et jusqu’au sommet, nous avons pu bénéficier d’une splendide vue panoramique sur la mer (De Sète à l’Est jusqu’au Cap Créus au Sud en passant par Port la Nouvelle, Leucate, Le Barcarès et les étangs).
Il est temps de casser la croute, et nous trouvons enfin un coin un peu abrité du vent ou nous nous installons, face aux Pyrénées enneigées.
Au signal, (Cliquetis des bonbons), Sac à dos, et nous repartons par le sentier toujours aussi imprécis qui traverse des zones de lapiaz sur lesquelles il est nécessaire de bien regarder ou on pose les pieds…. Ce sentier nous conduit à une large piste en forte pente jusqu’à la vallée à partir de laquelle nous reprenons un sentier qui, montant et descendant, nous emmène au col de Péreille. De ce col, il ne nous reste plus qu’à descendre jusqu’aux voitures.
Roger

Photos de Roger
Photos de Jocelyne

jeudi 29 février 2024

2024-02-29 Belveze

Le temps était très beau pour une balade du S.EL à Belvèze du Razès et à Gramazie …
C’est devant la pharmacie de Belvèze, où officie notre amie randonneuse Martine que, nous commençons notre balade du jeudi. Aujourd’hui,  nous sommes avec 3 amies et 1 ami brugairollais qui se sont joints à nous.
Belvèze, la «capitale» du Bas Razès, est aujourd’hui un coquet village d’environs 1000 habitants qui a de nombreuses associations culturelles et sportives (football, rugby à XIII…). Grace à sa situation géographique, desservie par la ligne de chemin de fer de Bram à Mirepoix jusqu’en 1973, le village était le plus important démographiquement et économiquement de l’ancien canton d’Alaigne.
Après être passés devant la nouvelle Maison de Santé, nous partons par une jolie allée de prunus et, enfin d’éviter la voie verte monotone et fastidieuse nous commençons notre balade par un petit chemin au milieu des jardins. Quelque centaines de mètres plus loin, nous devions traverser un petit bois pour rejoindre la Chapelle Saint-Julien. Le sentier est obstrué par une récente coupe de bois, nous devons faire un détour par un autre chemin en parfait état. 
La chapelle est située sur mamelon d’où la vue est très belle. Elle appartient à un grand viticole du village et, c’est dans cette chapelle que seraient inhumés les derniers comtes de Belvèze. Bien que le village ne soit pas situé dans le Massif de la Malepère, Belvèze a droit à l’appellation Côte de la Malepère. 
Nous sommes «obligés» de reprendre la voie verte pour continuer notre cheminement pendant près de 2 kilomètres. Nous passons près d’un joli «ranch» où, il ya quelques années nous avions fait une pause casse-croûte au cours d’une randonnée. 
Par un chemin de terre, nous continuons à proximité des ruines de la ferme d’Espérandieu pour arriver sur un plateau et longeons pendant près d’un kilomètre un bois d’eucalyptus. Au bout du bois, une petite descente gravilloneuse d’ici la vue est magnifique sur le Pech de Mu, Fenouillet du Razès, Brézilhac, Mazerolles du Razès, Gramazie, Montréal, Cailhavel, Cailhau et sur le Pech de Bugarach et les Pyrénées et les majestueux Monts d’Olmes. 
C’est l’occasion de faire une petite pause et de faire de jolies photos avant de reprendre le sentier en direction de Gramazie qui se trouve à environs 1 kilomètre. Nous y arrivons vers 16h00. Pierre Rainier, maire du village, nous accueille pour nous faire visiter l’église et,  parler de l’histoire de son village, de son joli château (devenu hôtel).
 L’église Notre Dame de Gramazie, notamment son porche, est inscrite au répertoire des monuments historiques depuis 1938. La plus ancienne mention de cette église remonte à 932. Pierre Rainier nous conte l’histoire de son village qui a pratiquement doublait sa population en une dizaine d’année. Il nous prête une documentions concernant l’église. Certains d’entre nous montent au sommet du clocher octogonal afin d’admirer la cour du château et le joli mécanisme de l’horloge.
Nous quittons Gramazie après un dernier coup d’œil sur la très belle façade du château. Nous empruntons un petit chemin vicinal et après quelques centaines de mètres nous devons pendant un kilomètre prendre la route départementale D 18 bordée de jolis prunus. Peu après l’ancienne gendarmerie, c’est la jolie entrée du village avec sur la droite de belles maisons et leurs jolis jardins.
Il est 17h00 lorsque nous arrivons à nos voitures. D’autres randos du jeudi sont envisagées dans plusieurs villages du Bas Razès et de la Malepère. 
Jeff

Grand merci à Jeff qui a mené cette rando ensoleillée 

Photos de Jeff
Photos de John

jeudi 22 février 2024

2024-02-22 Pennautier

Le SEL a de nouvelles guides. MartineM, Andrée, Marie-Andrée et Suzanne ont reconnu cette rando aujourd’hui et trois d’entre elles nous y ont menés (Suzanne étant malheureusement coincée à la maison). Et je peux vous le dire tout de suite, nous leur permettrons avec grand plaisir de nous mener sur d’autres randos sur d’autres chemins dans d’autres lieux. Ou même tout simplement de nouveau à Pennautier qu’elles connaissent toutes très bien étant Pennautieroises !
Donc nous voici à trente quatre pour le départ dans le parking du foyer. Immédiatement nous étions à la campagne, car nous somme montés dans le petit bois juste à côté. En sortant du bois nous avons pris un beau chemin large qui nous a mené au bord du Fresquel et jusqu’à l’ancien moulin de Rouzilles. Tout au long du chemin nous avons pu voir que le printemps s’approche, les fleurs sortent de plus en plus nombreuses : véroniques, ficaires, pisse en lit, etc etc etc. Et aussi les arbres et arbustes, les amandiers et les aubépines surtout. 
Nous quittons le Fresquel pour remonter vers le Château Auzias à Paretlongue. On pourrait entrer pour acheter, mais il fallait alors le porter sur le dos pour le restant de la rando. Ce sera pour une autre fois.
Nous longeons des champs et remontons vers le Nord en passant par la très belle campagne de Rivals. Des chaises et tables sont mises et la piscine est là aussi. Mais les tables sont vides et la piscine aussi ! Donc nous continuons.
A partir de là nous entrons dans le royaume des arbres fruitiers, les Amandiers et les Aubépines. Ils foisonnent et sont plus beaux les uns que les autres. De grands arbres couverts de fleurs blanches. Dommage qu’il n’y ait pas un peu de soleil pour les éclairer. Mais voilà qu’il vient le soleil – mais il est très timide aujourd’hui et se montre éphémère. Lui aussi ce sera pour un autre jour.
Et nous continuons pour passer sous une belle allée de pins parasols pour passer près de Barrau, encore une belle campagne, pour arriver à la lisière de Villemoustaussou que nous contournons sur cent mètres pour repartir dans les champs. Nous voyons déjà la ville de Pennautier et sa belle église pointer pas trop loin. Mais nous la contournons aussi de loin d’abord avant d’y arriver par des chemins et sentiers. 
Et nous pénétrons dans la ville et parcourons les petites ruelles du centre, inconnues de beaucoup car souvent on passe en voiture et on ici on ne passe qu’à pied.
Nous ressortons du centre par des petits chemins, nous repassons par le petit bois et nous retrouvons les voitures.
Et c’est le temps des au revoir et des grands remerciements à nos 3 guides (et la quatrième absente). Et elles nous promettent d’autres randos un autre jour. Merci encore à elles.
John

Photos de John