dimanche 26 février 2023

2023-02-26 Leucate

Une rando de dix-huit kilomètres de long et deux cents mètres de dénivelé – mais dont le dénivelé effectif a été augmenté par un vent extrême de peut-être trois cent mètres – pour un total de cinq cents. On est quand même bons !

Leucate au mois de février c’est les amandiers – et aujourd’hui nous étions gâtés. D’ailleurs déjà sur l’autoroute il y en avait assez bien. Mais à Leucate, là ! Dès que nous avions fait 500 mètres ils étaient là pour nous accueillir. Les branches pleines de fleurs blanches ou moins souvent roses. Les fleurs d’amandiers sont grandes, pas comme les autre arbres fruitiers. Un vrai plaisir de les voir, surtout quand elles étaient éclairées par le soleil. Et quand elles avaient celui-ci derrière elles, et qu’elles étaient donc éclairées en translucidité elles étaient encore plus belles.

Nous sommes parties vers le nord-est, car aujourd’hui nous allions faire le parcours dans le sens des aiguilles de la montre. Donc par les petits champs, souvent abandonnés, quelques vignes et des murs en pierre. Une petite route puis un chemin qui serpentait toujours entre murs et toujours des amandiers. Nous avons fait un petit détour pour aller jeter un coup d'œil sur le l’étang de la Palme, traversé par les voies de chemin de fer – mais sans train aujourd’hui. Là près des lignes nous avons pensé voir de oiseaux, peut-être des flamants, mais blanches pas roses. Mais c’était trop loin pour en être certain.

Un peu plus loin, nous avons quitté le plateau pour descendre sur la Franqui que nous avons traversé pour arriver en bord de mer avec une vue sur la magnifique sur la bande littoral qui s’étend pendant plus de huit kilomètres et entre cinquante et cent mètres de large depuis le Grau de la Franqui et Port la Nouvelle. (Grau, d’après mes études sur l’internet est « Un grau est le terme occitan pour désigner un chenal étroit permettant la communication entre une lagune et la mer au travers d’une barrière littorale. ») Mais c’est surtout cette bande sable jaune-blanche qui s’étend au loin. Très jolie.

Nous longeons la mer sur la promenade avant de retraverser la Franqui et de grimper de nouveau sur le plateau par une série d’escaliers .Et là encore une belle vue sur la mer et la bande sable.

Le vent commence a souffler un peu, car nous sommes assez exposés ici sur le bord de la falaise, mais il est derrière nous dons pas trop gênant. Au contraire il nous pousse un peu. Nous longeons cette falaise, la Franqui disparaît et il n’y a plus que la mer en face de nous, une mer qui reflète le soleil qui à cette époque de l’année n’est jamais très haut. Nous arrivons au sémaphore que nous dépassons et nous descendons par de nouveaux escaliers pour retrouver le bord de mer devant Leucate plage.

Un petit kilomètre et nous tournons à droite pour retrouver la route au bord de l’étang de Leucate. Heureusement il y a une belle promenade piétonne et cycliste et nous sommes donc loin des vélos. Mais pas du vent – qui souffle fort ici et en face de nous. Cela nous ralentit sûrement ! mais le pique-nique n’est pas loin et nous continuons courageusement pour trouver le chemin côtier qui longe l’étang.

Et très vite Guy nous trouve un endroit idyllique pour manger. Nous prenons place, le dos appuyé contre un petit mur, le sol très légèrement en pente, la baie devant nous avec Leucate Plage en face et, surtout, à l’abri du vent.

Un peu de vin circule (merci aux généreux donateurs – et porteurs ce qui n’est pas moins), et pour ma part les sandwiches sont vite mangés avec une bonne tasse de thé. Je me glisse un peu, ma tête sur mon sac à dos – et c’est la sieste. Je ne sais pas si d’autres ont fait de même – mais moi j’ai dormi une demie heure d’un sommeil bien mérité.

Et je me réveille tout gaillard quand j’entend bouger car il est temps de partir. Le chemin longe la cote, monte descend, devient un petit sentier, repasse à un chemin. Le tout sans problèmes, si ce n’est qu’au fur et à mesure que nous contournons la péninsule nous nous trouvons de plus en plus le vent en face. Et il souffle, il souffle. On arrive à oublier de regarder l’étang et le Canigou en face, Canigou enneigé et avec ses neiges étincelantes au soleil.

Et voilà, nous arrivons. Guy décide d’aller tout droit vers le village en évitant le château et ainsi en raccourcissant un petit peu notre périple. Je ne peux pas trouver faute avec cette décision – et les amis autour de moi non plus !

Et ainsi se termine cette belle balade côtière, amandière, venteuse, exaltante même.

Merci Guy de nous y avoir mené.

Mes photos avec celles de Josy ici 

dimanche 19 février 2023

2023-02-19 Alaric

Roger a conduit les randonneurs du S.E.L dans la Montagne d’Alaric sur les traces des Wisigoths …

Sur le parking de la salle  des fêtes de Comigne nous ne sommes que sept pour une jolie sortie dans la Montagne d’Alaric. Comigne est un petit village viticole, dominé par un château féodal, situé au pied du versant sud le l’Alaric. 

Nous commençons notre rando par un petit sentier artistique : Ballad’art en « Cantot Cocut ». Tout au long du chemin, dans la pinède et le vignoble, sont exposées des œuvres d’artistes. Du chemin nous avons de très belles vues sur la Montagne d’Alaric et la Montagne Noire. 

Après 2 km de montée, nous traversons la route qui conduit au col du Fer à cheval puis, nous continuons notre montée par une pente assez rude dans les sous bois en direction de Roquenégade. A proximité de ce grand domaine, nous devons prendre un nouvel itinéraire du GR 36 qui a été récemment dévié.

Un peu avant 12h00, nous parvenons à Montlaur, nous ne passons pas dans le village mais seulement devant sa jolie cave coopérative viticole. Depuis la préhistoire, la période gallo-romaine, le Royaume Wisigoths, la Croisade des Albigeois, le village a un long passé historique. Après une halte devant la cave nous continuons notre marche par un petit chemin puis par une sente caillouteuse au milieu des buis, des cistes, de petits pins maritimes et de chênes kermès. Nous cherchons un coin favorable pour prendre notre repas, nous le trouvons peu avant 13h00. 

Après une heure de pause, bien appréciée de tous, il faut repartir sur un des sentiers qui conduisent vers le Signal de l’Alaric (610 m). Nous n’allons pas jusqu’au sommet, nous faisons une nouvelle pause sur la pelouse d’une petite clairière à la cote 479. De ce joli point de vue nous pouvons admirer la chaine des Pyrénées, le Canigou et le Bugarach…

Le nom de l’Alaric a pour origine l'installation en 412 dans le Sud-ouest de la France actuelle des Wisigoths, un peuple germanique qui fonda dans la région un Royaume avec  Toulouse pour capitale. Leur roi Athaulf (410-415), beau-frère et successeur du roi Alaric (395-410) y fit construire un puissant fort. La légende raconte que le tombeau du roi Alaric se trouverait dans une grotte creusée dans la montagne. Alaric étant mort en 410 dans le sud de l'Italie, il est possible que ce soit plutôt le roi Alaric II qui régna de 484 à 507 et qui fut le dernier monarque du royaume wisigoth de Toulouse. D’après certains le Trésor des Wisigoths serait également caché dans le massif. Parfois les légendes de l’Alaric sont liées à celles de Rennes le Château.

Le massif, avec de très nombreux chemins de randonnées, vestiges historiques, château, prieuré, est très appréciés des randonneurs et des vététistes. Au bord du chemin et sur les «pelouses», déjà, percent les asphodèles, dans quelques semaines elles seront en fleurs avec les iris, les narcisses, les cistes. Espérons que nous aurons enfin de la pluie.

Nous commençons notre descente vers Comigne par un sentier en sous bois puis,  par le GR 36. Au loin nous voyons tous les gros villages du Minervois, la Montagne Noire et le Pic de Nore  …

Peu avant 16h00, nous sommes aux voitures et prenons la route en direction de Trèbes pour prendre le verre de l’amitié. Tous les bars sur le port sont fermés …

Merci à Roger pour cette rando de 19,500 km et 679 mètres de dénivelé. 


Compte rendu de - ses photos ici 

jeudi 16 février 2023

2023-02-16 Routier

Quel  temps magnifique pour les randonneurs du S.E. L dans le vignoble de Routier…

Il fait un temps magnifique, nous sommes 29 randonneurs du S.E.L, au départ d’une balade dans les vignes en direction de Routier. Aujourd’hui, Danielle, Marie-Ange et Jean  de Brugairolles se sont joint à nous. Nous partons du gymnase du Razès situé à quelques centaines de mètres de la Cave du Razès.

La Cave du Razès est une cave coopérative qui a été fondée en 1947 pour transformer et commercialiser la production d’un vignoble de quelques hectares de vignes seulement dans le département de l’Aude dans la région du Languedoc-Roussillon. Elle est aujourd’hui,  l’une des coopératives plus importantes de France en termes de surface exploitée et de production. Ses vignerons cultivent 3000 hectares de vignes réparties sur 36 communes et qui produisent 250 000 hectolitres de vins par année.

Depuis 2010, elle est certifiée selon le référentiel « Vignerons en Développement Durable ». Elle a été encépagée en Merlot, Cabernet Franc et Sauvignon dans les années 1970. Restructurée face à la crise viticole des années 80 au point de devenir l’une des plus importantes caves d’Europe, la Cave du Razès propose des vins d’un excellent rapport qualité-prix dans les appellations Pays d’Oc, Pays d’Aude et Malepère.

Nous partons direction plein sud dans un chemin au milieu des vignes, puis après 2 km nous prenons  à droite par un chemin de crêtes en direction de Routier. Nous avons une vue à 360 degrés qui nous permet d’admirer la Malepère, les Corbières, le Pech de Bugarach, la chaine des Pyrénées et les majestueux Monts d’Olmes.  Bien que le village ne soit pas situé dans le massif de la Malepère, Routier a, avec prés de 400 hectares, la plus grande superficie du cru.

Dans le prolongement du chemin se trouve Routier avec sa belle église Saint Laurent. L’église fortifiée du XIII éme siècle avec son majestueux clocher-mur à une parfaite acoustique, de nombreux concerts y sont donnés. Jocelyne s’est produit plusieurs fois en concert dans cette église avec la chorale «Chants mêlés» de Carcassonne.

Après une bonne 1/2 heure de marche nous parvenons à deux moulins en ruines. C’est un très joli point de vue pour voir Belvèze du Razès, Montrèal, Cailhau et de nombreux villages du versant sud de la Malepère. Nous continuons par un petit chemin en sous bois puis empruntons un sentier sur le tracé de l’ancienne voie ferrée de Belvèze du Razès à Limoux. Cette ligne a fonctionné jusqu’en 1943.

A l’ancien passage à niveau de Notre Dame, nous reprenons le cheminement par des chemins au milieu de vignes et de chant de céréales. Il est environs 17h00, lorsque nous rejoignons nos voitures. 

Compte Rendu de Jeff

Et c'est encore lui qui a mené cette belle rando. Un grand merci à lui.

Et ses photos ici 




dimanche 12 février 2023

2023-02-12 Villerouge Termenes

Nous avons rendez-vous au parking de Beragne, il est 8h et nous attendons notre guide Armand, a- t- il eu une panne d'oreiller ou nous attend-il à un autre endroit?.Un appel d'Armand confirme qu' ils sont à Carrefour, un conseil :regardez bien le lieu du rendez vous la veille!

Après avoir récupéré Armand, Josy et Jacques, nous prenons la route.Le départ de la randonnée est au parking du  village médiéval de Villerouge Termenès où nous attend Christine. Nous sommes douze pour fouler le territoire du Termenès, témoin de la terrible histoire Cathare. Le temps marin nous accompagne, mais on voit des percées de ciel bleu, le soleil n'est pas loin.
Nous passons devant le château qui a été restauré dans les années 90 grâce à l'initiative de ses habitants et de la commune. Aujourd'hui, le château propose une étape gastronomique médiévale dans l'ancienne salle à manger.
Les choses sérieuses commencent : on débute par un raidillon caillouteux qui serpente en lacets et une descente avec des escaliers glissants en forêt  d'où le conseil d'Armand de prendre les bâtons. On suit le balisage "petit âne orange" qui longe une pinède puis les champs. Nous prenons le sentier qui nous mène à  la petite chapelle ,refuge Saint Martin, bâtie au pied du Pech de Blanes, et on suit le GR36, sentier sillonné de genévriers et de cistes. Mais une fois arrivés en haut, on peut admirer le panorama sur les Corbières, la plaine viticole, la Montagne d'Alaric et tout au fond la Montagne Noire au Nord et les Pyrénées et les Hautes Corbières s'offrent à nous vers le Sud.
Après la pause repas sous le soleil et une bonne sieste, on remonte sur une piste caillouteuse pour atteindre le Mont Major, où on jouit à nouveau d'une belle vue sur la magnifique chaîne des Pyrénées et les canyons sauvages des Hautes Corbières.
Nous quittons la piste pour descendre directement sur les terres rouges à l'origine du nom du village, Guy nous fait un cours de géologie. La coloration du sol est due aux remontées d'oxyde de fer. On aperçoit également quelques ruines qui témoignent d'un passé pastoral.
A l'approche du village, on décide d'aller voir la chapelle de Notre-Dame des Champs Bons qui est toujours ouverte, dédiée à la vierge Marie censée protéger cultures, fermes et bétails. On remonte sur un long tronçon extrêmement caillouteux, arrivés au au plateau, on a une vue plongeante sur le village sous un nouveau angle avec le château au cœur de celui-ci.
Nous donnons 5 étoiles à Armand et Josy pour ce circuit très varié et sportif qui nous a offert de très belles vues sur la nature sauvage des Hautes Corbières. 
Le contrat de 600 mètres de dénivelé et 18km a été respecté

CR  de  Cathy

Photos de Roger ici 

Photos de Josy ici

jeudi 9 février 2023

2023-02-09 Hounoux

Il a fait beau, très beau, pour cet après-midi de randonnée sur les sentier des crêtes à Hounoux. Jocelyne nous a guidés et Jean-François l’a aidé avec sa connaissance intime du pays, qu’il nous a exposée plusieurs fois. 

Nous étions à trente-deux pour cette jolie et facile rando, et nous étions heureux d’accueillir Christophe qui nous avait manqué pendant sa convalescence. La rééducation a bien marché, il avait la Pech !

Nous sommes partis donc, après le photo de famille traditionnelle vers un premier point de vue à la sortie de Hounoux. Il est joli le Razès tel que nous le découvrons ici. Et en fait, comme nous sommes sur un sentier ce crêtes, les vues sont belles tout le temps. Les Pyrénées ont fait défaut, pudiquement cachées par un peu de brouillard lointain.

Et donc nous cheminons, soit sur la crête, soit juste un peu plus bas – et jamais loin. Elle est importante cette crête, car c’est le partage des eaux de la Méditerranée (à Gauche et donc à l’est) et de l’Atlantique à Droite et à l'ouest. En plus, pour ceux qui aiment rêver de randonnées lointaines, nous sommes sur le GR7 qui suit cette partage des eaux depuis le Ballon d’Alsace, pas loin de la frontière allemande jusqu’à la Portella Blanca d'Andorra, le point où la France, l’Espagne et l’Andorre se rencontrent. Un trajet de 1471 kilomètres  (C’est la GR qui était la base de la deuxième moitié de mon épopée en 2003 de Bruxelles à Cenne. J’ai suivi la GR7 ou une de ses variantes depuis juste au Nord de Dijon jusqu’au Pic de Nore.)

Et pour rêver un peu plus, nous sommes aussi sur le GR78, le sentier du Piémont, qui fait partie du sentier de Compostelle et qui relie Montpellier à Saint-Jean-Pied-de-Port en 700 kilomètres.

Donc nous avons non seulement des belles vues  et de la belle compagnie, mais aussi de quoi rêver.

Mais après avoir cheminé 4 ou 5 kilomètres, nous quittons ces deux GR pour continuer sur notre boucle et retrouver Hounoux.

Merci Jocelyne, merci Jeff, pour cette rando enchanteur.

Photos de John et de Christophe ici

Photos de JF ici 

dimanche 5 février 2023

2023-02-05 Palaja

Les randonneurs du S.E.L, en balade dans le vent sur les hauteurs de Palaja, de Montirat et de la Cavayère…

Ce matin dés 09h00, nous sommes 14 à partir,  sous la conduite de Roger,  pour une rando au départ de Palaja. Cette rando nous conduira à quelques encablures du Col du Poteau et ensuite au Lac de la Cavayère. 

Palaja est une commune située à seulement 5 kilomètres de Carcassonne et,  à la porte du Massif des Corbières. Ce coquet village est en pleine expansion, en effet il ne comptait que268 habitants en 1968 et aujourd’hui plus 2500 habitants.  

Dés le début du cheminement nous passons à coté d’un joli oratoire puis, par un chemin herbeux à proximité d’une grande propriété avec une belle allée de cyprès et de pins parasols. Le sentier se poursuit en sous bois le long du terrain militaire de Villemaury que nous longeons pendant une quinzaine de minutes.

Après avoir traversé un ruisseau nous commençons une longue montée vers le point culminant de la rando. Ici, au sommet d’un pech à 366 mètres d’altitude la vue est magnifique, nous en profitons pour faire une pause bien méritée. Dés le début de la descente vers la D 42, Marie Christine a un problème avec une bretelle de son sac à dos. C’est rapidement réparait, nous pouvons continuer notre chemin. Nous voilà,  sur  la route qui mène au Col du Poteau en logeant à nouveau le terrain militaire de Villemaury. 

Le Col du Poteau est un col mythique pour les amoureux de la petite reine carcassonnais et limouxins. Son pourcentage est relativement faible (3,7 pour cent) mais tout au long des 6 km d’ascension, il offre jusqu’à son sommet à 411 mètres d’altitude de très jolis paysages.

Après environs 1 km, nous quittons sur la départementale pour prendre sur la gauche une sente bien ventée. Quelques centaines de mètres et, au point géodésique 317 mètres, nous commençons la descente en sous bois en direction de Montirat. Sur le chemin nous rencontrons 2 jolis chevaux blancs.  Un peu plus loin, il est 12h30, nous  nous installons au bord d’un talus pour manger. 

Le repas est rapidement pris dés 13h00, nous repartons. Nous  traversons le petit village de Montirat, pour prendre un sentier en direction du lac de la Cavayère où nos arrivons à  14h30.  

 À la suite d'un incendie en 1985, qui ravagea de nombreux hectares de résineux à proximité de Carcassonne, le maire de l’époque, Raymond Chesa, décida de transformer ce site en une retenue d’eau. Aujourd’hui, ce complexe de loisirs est un lieu unique, qui surprend par son implantation en milieu naturel à quelques minutes de la ville. L’espace de détente qui s’étend sur 40 hectares, abrite une végétation généreuse de type méditerranéen et occupe les vallons de trois cours d’eau (ruisseaux de Bazalac, de Mitgé, et de Montirat), ce qui lui donne une configuration originale. 

Une dernière pause avant de continuer notre route pour Palaja. C’est le départ à 15h00, par un petit sentier en sous bois, sans variantes chères à Yves. Toujours sous la conduite de Roger nous marchons rapidement. Au détour du sentier, nous passons  près d’une ruine et d’une jolie cabane qui abritent 3 ânes. 

Une dernière montée pour parvenir à Palaja, 16h00 sonnent au clocher de l’église du village, nous à 300 mètres du parking où nous avons laissé nos voitures. Nous avons parcouru 19,450 km avec un dénivelé positif de 587 mètres. Merci à Roger pour cette belle balade.

Compte rendu de JF, ses ici 

Photos de Patrick ici

Photos de Jocelyne ici 

jeudi 2 février 2023

2023-02-02 Carcassonne

Nous étions une quarantaine aujourd’hui devant l’Hôtel du Département pour suivre Guy sur les sentiers des rives du Fresquel et des hauts de Grazailles. Et donc, immédiatement, du parking de l’Hôtel du Département, nous avons pris un premier sentier qui descendait un peu sous des arbres et le long d’un vieux mur. Nous remontons de l’autre côté, un petit champ et nous passons entre des maisons. Eh oui, nous sommes quand même en ville ici ! Mais ce n’est pas long. Deux cents mètres et nous voici à l’entrée du Lycée Charles Cros. Et devant des vieilles pierres à moitié enterrées, Guy nous donne la première de ses explications, qui font les plaisirs de ses randonnées. Parce qu’il connaît son histoire, et sa ville, notre Guy. Ces pierres ont fait partie du canal du midi avant 1810, date à laquelle le tracé d’origine qui contournait la ville a été modifié pour devenir celui que nous connaissons actuellement. Ces pierres faisaient partie d'un pont canal, pour laisser passer le ruisseau Arnouze qui conflue avec le Fresquel, appelé aqueduc de l'Arnouze.

Puis nous passons sous la rocade par un petit tunnel piéton et nous oublions la ville. Nous longeons un champ et nous voici au bord du Fresquel, petit fleuve que nous allons longer pendant plus de cinq kilomètres.

Ben quoi, on nous avait promis les rives du Fresquel !

D’abord nous sommes entre Fresquel et les petits jardins potagers et puis c’est entre le Fresquel et des champs. Nous passons à côté d’un vieux pont – pont qui ne traverse plus le Fresquel. Il a été enlevé par une crue il y a longtemps et n’a jamais été remplacé.

Et nous ? Nous continuons. C’est une belle balade, il fait beau, quoiqu’un peu frais. Et nous nous régalons de cette rando péri-urbaine.

Donc nous continuons. Puis Guy s’arrête, il a l’air d’hésiter. On discute et puis nous faisons demi-tour. Et un peu plus loin nous dévions à gauche du sentier par où nous sommes venus. Puis nous tournons encore à gauche ; Nous avons l’air de tourner en rond. Et ensuite, Guy s’enfonce par un très petit sentier entre les buissons sous les arbres. Nous suivons. Et là, dans les bois, les restes d’une écluse du premier canal du midi. Qui l’eut cru ? Là où nous sommes, passait le canal du midi il y a deux ou trois siècles. D’ailleurs, nous aurions été les pieds dans l’eau – et peut être la tête aussi !

Et la balade continue. Nous longeons le Fresquel jusqu’au pont de Lachaux que nous traversons. Une descente en escalier le long du pont et nous retrouvons l’autre rive du Fresquel. Nous nous en écartons pour suivre un sentier sur une digue sous les arbres toujours.

Et voilà que nous arrivons à la route minervoise avec derrière elle le Canal du Midi – l’actuel. Nous traversons la route, nous traversons le canal à l’écluse du Fresquel, nous traversons le Pont Canal, où le canal traverse le Fresquel, et nous repartons direction Carcassonne. Après un kilomètre de bord de canal, nous le retraversons sur la Route Minervoise, passons sous la Rocade, et nous montons par un sentier. Nous sommes dans les Hauts de Grazailles. Eh oui. Tu t’en souviens oh douce lectrice, oh doux lecteur ? Les rives du Fresquel et les Hauts de Grazailles. Eh bien voilà – choses promises, choses dues. Nous voyons encore le canal à gauche, mais de plus en plus haut et finalement nous noue en écartons pour arriver dans les lotissements que nous traversons par des rues et aussi par des chemins piétons.

Puis tout à coup, nous sommes dans la nature de nouveau, un champ, un talus herbeux au dessous de la rocade, en dessous du conseil départemental.

Et finalement, comme se terminent toutes les bonnes balades, le parking, les voitures, les remerciements à Guy et les au revoir.

C’était une belle balade. Jamais loin de la ville, mais au moins 80% sur chemins et sentiers. Certes les bruits de la ville n’étaient jamais loin, mais c’était à la campagne. Et il a fait beaux, il y avait des belles vues, la Montagne Noire et le Pic de Nore enneigée. Une vue superbe de la Cité. Et pour ma part, et je crois pour beaucoup d’autres entre nous, 80% de chemins et sentiers étaient inconnus jusqu’à ce jour.

Merci Guy pour cette belle balade, ce bel après-midi.

Photos ici