vendredi 23 décembre 2022

2022-12-23 Monze - Rando + Goûter de Noël

Quatorze heures et vingt six randonneurs sont là pour la dernière rando au programme 2022 du SEL. Et quelle bel après-midi pour le faire. On se croirait en septembre, pas en décembre. Le soleil était au rendez-vous (cela fait donc vingt-sept) – C’est vrai qu’il a une adhésion d’honneur celui-là. Beaucoup, dont moi, n’ont même pas pris de veste – et le polaire était vite tombé aussi. Quel bonheur.

Christian nous a mené dans les collines juste au nord de Monze par des petits sentiers bien connus car nous les avons souvent parcourus avec lui. Tiens c’est ici que nous avons perdu John une fois. En fait ce n’était pas là. Rois quart d’heures plus tard Christian m’a dit -si tu veux un petit tour en plus – c’est par là. Eh oui, c’était là. Il y a des choses que j né peux pas oublier. J’ai fait une « variante » à la Yves, tout seul, comme un grand. Mais on s’est retrouvé quand même.

Mais ça c’était ce jour là et là nous sommes aujourd’hui. Non mais – je n’ai pas l’habitude de me perdre quand même. 😊 

Nous ne sommes pas monté très haut sur la colline, mais nous avions quand même de belles échappés dur les colline d’en face, un peu en contre jour avec le soleil qui était bas en ce jours juste après le solstice. Donc de jolies vues. Plus près du village, le clocher de l’église pointe son nez aussi.

Près du village, nous avons traversé le Ruisseau de la Bretonne, qui est quasiment à sec. Le vieux pont est splendide mais nous ne l’avons pas traversé mais continué un peu en admirant le village de l’autre côté. Puis un petit gué et nous revoici en direction du village qui nous traversons pour retrouver les voitures.

Les voitures, mais aussi les amis qui sont venus nous rejoindre dans le foyer de Monze pour notre traditionnel goûter de Noël. Il y avait moins de présents que d’habitude, alors nous avons dû manger et boire leur part aussi. C’est fou ce que nous faisons pour les amis.

Et c’est donc dans le plaisir d'être ensemble que nous avons terminé cette année 2022 du SEL, mais un plaisir tempéré et quand même moins festif que les autres années car si la vie continue, les anciens gardaient présent à  l’esprit le souvenir de nos amis Robert et Édouard récemment disparus.

Merci à Christian qui nous a conduit. Et merci aussi à lui qui nous a prêté la salle du foyer.

Merci à Jacques qui nous a procuré les boissons

Et merci à Ginette qui nous a procuré les tartes salées et sucrées. 

Et merci à tous d’être venu à la rando et/.ou au goûter.

Passez tous de bonnes fêtes mes amis


Photos de Nicole, GenevièveJ et John ici


Avec les meilleurs vœux pour un très joyeux Noël


dimanche 18 décembre 2022

2022-12-18 Ramondens

Nous sommes quatre au départ du parking de Carrefour, Bea et Daniel nous attendent à Ramondens et surprise Hélène nous rejoint. Par ce temps hivernal, Bea nous invite à la recherche des sources du Bergassonne et du Lampy en passant par la Peur et le Prat d'Odier. Et devinez quel est le fan de football qui a demandé à Bea d'écourter la rando pour voir la finale?.

On débute la rando en logeant  le centre de vacances, Bea nous montre caché dans la forêt le château de Ramondes propriété en son temps de Paul Riquet, surplombant la rigole de la montagne et à deux pas de la prise d'Alzeau. Ramondens fut témoin du gigantesque et génial chantier de l'alimentation du canal des "deux mers" (canal du midi).

On s'engouffre dans la forêt de hêtres pour chercher la source du Bergassonne en commençant par la Peur, il est agréable de fouler le sol sur cette moquette de feuilles sèches. Avec un œil aguerri, Bea nous montre la source de la Bergassonne , qui est un filet d'eau, ce nom ressemble beaucoup à un nom de riviere que nous connaissons: la Vernassonne, en effet, cette riviere change de nom, à la limite du Tarn et de l'Aude.

Nous rencontrons une borne médiévale qui limitait l'espace forestier, une arme contre les conflits de voisinage entre les fondateurs d'Arfons (hospitalier de Saint Jean de Jérusalem) et le monastère de Prouilhe. L'association Ora Fontium qui a recensé ces bornes du XVIe siècle, milite pour leur protection et leur sécurité. A un moment donné, nous entendons un bruit de torrent, nous approchons des éoliennes construites sur la commune d'Arfons. 

On s'arrête pour la pause déjeuner à l'abri du vent en bout de sentier, mais l'humidité nous transperce les os et assez rapidement nous reprenons les sentiers et chemins sans jamais marcher sur le goudron. De temps en temps, Bea consulte sa carte car elle ne veut pas être pressée pour arriver à 15h aux voitures, Yves estime que l'on pourrait faire l'itinéraire prévu mais en ne perdant pas de temps, Elisabeth et moi en profitons pour cueillir du houx et ramasser des branches de sapin  pour la décoration de noël.

Avec le soleil, nous arrivons avant 15h. Le contrat est presque rempli, nous avons marché 16KM  avec 350m de dénivelé et notre supporter a largement le temps de se préparer pour regarder la finale .

Merci Bea pour cette dernière rando de l'année, heureusement qu'il y avait les meilleurs avec elle et Daniel. Elle connaît  bien le terrain pour repérer ces sources qui alimentent le Lampy et les sentiers, car le parcours n'est pas toujours évident.

Alors avez vous deviné l'identité de celui qui a demandé à écourter la ballade?

Compte rendu de Cathy

Photos d'Hélène ici 

Photos de Roger ici

Photos de Béa ici

lundi 12 décembre 2022

2022-12-11 Montréal

Le S.E.L dans les pas de Saint Dominique, de Montréal à Montréal, en passant par les «circulades» de Lasserre de Prouilhe et de la Force …

Ce matin, il fait froid (- 5°), nous ne sommes que 11 au départ de cette randonnée, plus Emmanuelle, une jeune bramaise qui, éventuellement se joindra plus tard à notre association. Cathy notre amie québécoise est là pour visiter le Montréal audois. Aujourd’hui la «gente» féminine  est très nettement en supériorité : 9 pour seulement 3 hommes courageux. 

Montréal est la « capitale » du Massif de la Malepère, sa longue et riche histoire remonte à la colonisation romaine. Elle est trop longue pour en parler ici. Sa majestueuse collégiale construite d’un seul jet à la fin du XIII éme siècle est dédiée à Saint Vincent, patron des vignerons. Aujourd’hui, la citée a une vie culturelle et sportive particulièrement active avec notamment de très nombreux concerts organisés en la collégiale, un Festival de Bandas, activités théâtrales… 

Le comédien Philippe Noiret qui, aimait beaucoup faire du cheval dans la Malepère, a vécu plusieurs années dans sa propriété de Turcy sur la commune. Jean d’Orléans, comte de Paris, prétendant au trône de France, sous le nom de Jean IV, réside à Montréal depuis 2019.

Nous faisons notre traditionnelle photo au pied de la collégiale que nous contournons, puis par les petites rues du village nous partons en direction du sud. Il fait froid mais, très beau, pas de vent, au loin nous apercevons les Pyrénées depuis le Canigou, les Madres, jusqu’aux majestueux Monts d’Olmes. Par la Voie verte « Du Canal du Midi à Montségur » qui emprunte l’ancienne ligne de chemin de fer Bram – Mirepoix nous arrivons à Villeneuve-lès-Montréal. Cette ligne pour les marchandises a fonctionné jusqu’en 1973.

Dans ce village, nous sommes déjà aux portes du Lauraguais au «Pays de cocagne» où l’on cultivé le pastel. Nous traversons le village, passons à proximité d’un joli petit lac ombrageait  de nombreux peupliers avec de nombreux canards et prenons la direction de Lasserre de Prouilhe par le Chemin du Piémont pyrénéen vers Saint-Jacques de Compostelle

Sur le mur du cimetière, 500 mètres avant le village, une plaque rappelle l’emplacement du village wisigoth de Tonneins dont il ne reste plus de traces si ce n’est sur des photos aériennes. Au début du XII éme siècle, le village seigneurial de Tonneins fut à l’origine d’un lignage noble entièrement acquis au catharisme. 

Nous faisons un aller et retour pour visiter la petite «circulade» de Lasserre de Prouilhe  puis, reprenons notre cheminement en direction du village de La Force où nous arrivons vers midi. La Force tire son nom d’une fortification secondaire au Moyen-âge. C’était le poste frontière entre l’Aquitaine et la Septimanie. 

La température est relativement positive, il n’y a pas de vent et  un peu de soleil, nous en profitons pour manger sur la place circulaire du village. Vers 13h00, nous quittons le village et par de longs chemins herbeux nous parvenons au grand domaine viticole le Fort. Pendant près d’un kilomètre,  nous longeons le ruisseau du Rébenty, traversons la route de Bram et commençons une très longue côte qui nous conduit à Montréal vers 15h00. Nous avons parcourus 17,500 km et 265 mètres de dénivelé positifs. 

Un concert est prévu à la collégiale, nous ne pouvons pas aller la visiter nous nous quittons quelques minutes après.  

Rando guidé par Jeff, compte rendu de Jeff et photos de Jeff ici
UN grand merci donc à Jeff

Photos de Catherine ici


 

jeudi 8 décembre 2022

2022-12-08 Carcassonne

Le ciel est gris et lourd mais plus d’une vingtaine de Sélois ont répondu présents. Il fait froid sur le parking de Saint-Gimer, mais on se réchauffera en marchant, c’est sûr.

Vaillamment, nous nous lançons à l’assaut de la belle montée de la porte d’Aude, tout en nous remémorant les nombreux films tournés ici. On traverse la Cité, c’est toujours un plaisir ; nous sommes en semaine et en décembre, mais il y a toujours beaucoup de monde.  Nous ressortons par la porte Narbonnaise. Nous longeons les remparts et nous voici rapidement au milieu des vignes avec ce beau panorama de la cité en émergeant, là où aucune construction ne s’interpose entre elle et nous. L’automne a été long mais maintenant, c’est vraiment l’hiver, les vignes n’ont plus leurs couleurs éclatantes.

Un tout petit détour pour admirer une vieille croix, au lieu-dit Sainte-Croix. Puis on chemine à travers vignes et champs, on prend la passerelle au-dessus de l’autoroute, le contraste est grand entre notre sentier de terre bordé de buissons et cette trouée droite à l’infini et striée des éclairs que deviennent les véhicules lancés à grande vitesse. Le bruit nous suit encore un long moment.

Puis on atteint des espaces boisés, des pins surtout, des chênes et, le long du sentier, s’il n’y a plus de fleurs, il y a des baies : des rouges, des orange, des noires, du petit houx. La nature se pare pour Noël.  Après une interruption de paysage un peu désolante due à un chantier d’installation de panneaux solaires (les arbres ont été coupés, des bouts de branches et des pignes jonchent un grand espace dénudé), nous revenons sous le couvert végétal parfois au cœur des arbres, parfois en bordure de vignes. 

Voici enfin le « prieuré de Saint-Foulc » qui se dresse au bord de la  route qui va de Cazilhac à Palaja. Il existait là une maison religieuse dédiée au Saint-Sépulchre et à saint Foulc, évêque, sans doute fondée par les seigneurs de Palaja qui la donnèrent ensuite à l’abbaye de Lagrasse. Dans son testament, un certain Arnaud Séguin lui légua un domaine en 1049 : c’est la première mention connue. En 1296, avec l’autorisation de l’abbé de Lagrasse, Guilhem de Villeneuve, seigneur de Palaja, fonda là une chapellenie, c’est-à-dire qu’il donna des biens dont le revenu devait servir à entretenir deux chapelains qui prieraient pour son âme. Et cela se perpétua jusqu’au XVIIIe siècle. Puis l’église délaissée tomba en ruines ; il ne subsista que le clocher qui devint pigeonnier –c’est peut-être ce qui l’a sauvé !. Il est appelé localement « pigeonnier de Cazaban », du nom du domaine proche. 

C’est à l’occasion de récents travaux hydrauliques que ce qui restait a été sauvegardé, restauré et mis en valeur. On peut voir le clocher, donc, et y entrer, et devant, ont été mis à jour les fondements de l’ancienne église - on en distingue très bien le plan-, ainsi que les sépultures du cimetière qui l’entourait.

On revient en traversant  les domaines exploités par les élèves du lycée Charlemagne, une agriculture raisonnée et bio qui est expliquée de temps à autre sur des panneaux. Des panneaux que nous ne prenons pas vraiment le temps de lire : la pluie commence à tomber et tout le monde presse le pas, bien heureux quand enfin les tours de Carcassonne reviennent dans notre  champ de vision. Au fait, savez-vous pourquoi le lycée agricole s’appelle Charlemagne ? Je suppose que c’est parce que le lieu où il est installé est resté lié par-delà douze siècles à la personne du grand empereur : des récits médiévaux rapportent que  les tours de Carcassonne se sont inclinées devant lui. Mais oui, mais oui, il faut y croire…

C’est sous une pluie toujours persistante que nous nous retrouvons devant la Porte Narbonnaise, certains repartent directement vers le centre ville, d’autres retraversent la Cité pour retrouver les voitures près de Saint-Gimer.

Une bonne rando d’hiver bien vivifiante entre nature et patrimoine. Merci Guy !

Et merci à Claudine pour ce beau Compte Rendu

Photos ici

dimanche 4 décembre 2022

2022-12-04 Pic de Brau

Aujourd’hui, pas d’amateur pour le Pic de Brau.

C’est donc à 2, que nous avons escaladé le Pic.

Dommage, car nous avons profité d’une très belle journée avec un ciel ensoleillé et bien dégagé et sans vent, ce qui nous à permis de profiter d’un immense panorama sur les Pyrénées enneigées ainsi que sur les bois et vignes aux couleurs automnales.

R. C.

Photos de Roger ici 

jeudi 1 décembre 2022

2022-12-01 Alairac

Il fait 5° seulement lorsque nous arrivons sur le lieu de Rendez-Vous. Les premiers arrivés attendent dans les voitures. Nous apercevons les doudounes colorées et les bonnets à travers les vitres.

Régis nous accueille pour nous dire qu’il ne pourra pas conduire la rando mais il a confié notre petite troupe à ses trois bons copains : Jean Philippe, Claude et Patrick. Nous sommes gagnants, pour le prix d’un accompagnateur, nous en avons trois rien que pour nous.

Nous sommes 22 au départ et nous sommes arrivés à 22, nos accompagnateurs sont rassurés.

Après avoir rejoint le village de Lavalette, nous empruntons un chemin qui longe une plantation d’oignons dont le nom fait déjà saliver le Président, qui certainement sous l’effet de la froidure, les imagine déjà en soupe gratinée….

Puis nous grimpons doucement sur le sentier qui rejoint le chemin « de la Malepère ». Claude nous fait observer la façon dont la nature a repris ses droits sur un sentier qui, avant que les routes ne soient construites, servait jadis aux villageois pour se rendre d’un village à l’autre. Ce sentier était suffisamment large pour le passage des charrettes mais aujourd’hui il se resserre et, dans certains endroits, se trouvent totalement envahi par les arbres ; nous obligeant à faire quelques détours.

Ce sentier est jonché d’arbousiers mais nous constatons encore une fois que les arbouses ne sont pas au rendez-vous.

Tout au long du parcours, nos nouveaux amis ont assuré leur rôle avec beaucoup de sérieux. Patrick est devant, Claude fait le serre-fil et Jean-Philippe fait la navette entre les deux…. Merci Régis, tu nous as mis entre de bonnes mains.

La rando a été très chouette et nous avons oublié la morsure du froid, nous avons même eu chaud à l’abri des arbres.

Un grand merci à Régis, Jean-Philippe, Patrick et Claude pour cette belle après-midi.

CR de Ginette

Photos de Roger ici



dimanche 27 novembre 2022

2022-11-27 Villegly

CR de Cathy

Nous partîmes à 16 sous une température de 5 degrés, on a rendez vous au parking du foyer de Villegly pour une boucle en huit sur les chemins du passé sous la houlette d'Armand. On sort du village pour emprunter le chemin qui nous mène au moulin de Sainte Anne, ruine de l'ancienne chapelle de Sainte Anne.Cet ancien moulin à vent joliment restauré est situé sur les hauteurs du village et surplombe la rivière, la Clamoux. On repart sur des chemins empierrés qui nous mène vers Villarzel, Josy nous fait un peu d'histoire devant  la croix de Rogations où la population venait y prier pour avoir de la pluie. Sur le socle, nous voyons une date 1700 et 3 cordes torsadées, c'est l'écusson du seigneur de Negri, propriétaire du château datant de la moitié du XVI e siècle.  On atteint le petit village de Villarzel et on se dirige vers le musée Claude Journet  qui a recueilli les vestiges funéraires trouvés au cimetière des Wisigoths, et on s'arrête devant l' immense fresque dans la cours du musée. On marche sur les traces des Wisigoths pour atteindre les ruines de la chapelle notre dame de la Lauze du Xe  siècle, elle se trouve dans un petit bois de chênes verts, elle fut classée monument historique en 1966. Des fouilles ont découvert des tombes autour de la chapelle aussi on peut voir encore la grosse pierre au centre qui est le pied de la table de l'autel. Ensuite, la piste nous mène au château de Villarlong installé dans un parc de 100 hectares. La famille Negri était des drapiers, on aperçoit les lavoirs aux dimensions impressionnantes qui servaient à laver la laine. Aujourd'hui le château est classé comme gîtes relais historiques appartenant à une famille allemande qui l'a très bien restauré. A un moment ,nous rencontrons une barrière qui barre le sentier et un chasseur, maire du village, nous conseille gentiment de rebrousser chemin. Nous retrouvons le sentier dans la garrigue qui aboutit à la nécropole wisigothique , grandes dalles de grès, tournées vers le levant datant du VIe et VIIe siècle. Apres ce parcours historique, nous revenons vers Villegly pour manger sur les tables de pique-nique. On ne s'attarde pas trop car on commence à se refroidir.

Six lâcheurs nous quittent, on se couvre bien pour la seconde boucle qui nous mène au barrage de Barrière qui a été construit en 1877 sur le cours d'eau en amont de Villegly pour irriguer les terres des monarques. Nous traversons le village de Villegly avec sa fontaine et sa jolie fresque et son château. La boucle est bouclée, les 7 km ont été avalés assez rapidement avec un pas de 4.5km à l'heure.

   Et nous revînmes à 10. Merci à Armand pour cette ballade aux couleurs d'automne à redécouvrir ou à découvrir pour certains.


CR de Jean-François

Au départ de Villegly, les randonneurs du S.E.L sur les traces de wisigoths en passant par Villarzel-Cabardes et le château de Villarlong.

Après les Corbières dimanche dernier, c’est dans le vignoble du Minervois qu’Armand, le guide du jour, conduit les 9 randonneuses et 7 randonneurs présents au départ de la Salle polyvalente de Villegly.

Villegly, porte du Minervois,  est un coquet village, arrosé par la Clamoux. Son château maintes fois restauré cumule plusieurs styles architecturaux du Moyen âge à la fin du XIX ème siècle en passant par la Renaissance. Dans le vieux village, d’autres traces, d’un passé conservé, existent également : son église au clocher vert du XII éme siècle, ses maisons de caractère, ses ruelles pittoresques cernées par les anciens fossés du château qui forment la place et la promenade de l’Arounel ombragée de platanes séculaires et sa belle fontaine du XVIII éme siècle. Villegly est un village viticole dynamique. A l’entrée du village en bordure de la route une magnifique mairie a été  inaugurée il y a quelques mois.

Avant le début de la marche, nous faisons quelques photos du groupe devant une vigne aux feuilles d’un magnifique rouge. Rapidement, nous quittons la rive gauche de la Clamoux pour emprunter un petit sentier dans la garrigue. Tout au long du cheminement, on trouve des restes de murets de pierres sèches et de capitelles. Au sommet de la colline, depuis le joli moulin de Sainte Anne, nous avons une très belle vue sur la vallée, le village et, plus loin sur la Montagne Noire.

Par un petit sentier, nous parvenons au petit village de Villarzel-Cabardés. Il faut faire un petit détour afin d’admirer les magnifiques fresques murales de la cour du musée archéologique. Dans la cour se trouve un joli micocoulier et des tables de bois sur lesquelles il est possible de pique niquer.

Dés la sortie du village, nous sommes sur les traces des wisigoths,  une trentaine de minutes plus tard nous arrivons au château de Villarlong. L’imposante bâtisse se trouve au milieu d’un parc d’une centaine d’hectares. Les origines du château remontent au IX ème siècle. Aujourd’hui, il est occupé par des chambres d’hôtes renommées. Parmi ses nombreuses dépendances on peut admirer la jolie église de Saint-Pierre-és-Liens.  

Nous continuons notre chemin par une allée bordée de vieux oliviers pour arriver à Notre Dame des Lauzes. La construction de cette chapelle, caractéristique par des éléments muraux en arrête de poisson, remonterait au IX éme siècle mais, elle peut être antérieure à cette période.

Au détour du sentier, à cause d’une chasse en cours, nous devons faire demi-tour pour rejoindre le Moural des morts. Parmi les chasseurs, Elisabeth rencontre son cousin mais, nous devons tout de même modifier notre route. Aux environs de 11h30, nous sommes au cimetière wisigoth où une trentaine de tombes sont visibles.

A cause de chasses en cours nous hâtons le pas dans la garrigue et le vignoble pour rejoindre la halte prévu à Villegly. Nous passons par le vieux village pour voir la vieille  fontaine et le château aujourd’hui propriété du Conseil départemental.

Armand avait vu juste, nous sommes à nos voitures à 12h45. Comme cette rando était en huit, nous avions laissés nos sacs à dos dans nos voitures. Nous les récupérons pour la pause casse-croute devant la salle des fêtes. Il ne fait pas très chaud, nous mangeons rapidement.

Certains marcheurs dont, notre président Jacques, nous ont quittés. Nous repartons à 10 pour une petite boucle d’un peu moins de 8 km. Les chemins souvent rectilignes et caillouteux sont un peu fastidieux, l’allure est très rapide. Sur le retour, peu avant d’arriver au village le sentier est plus agréable, nous passons près des barrages de Barrière et de Madame. Ceux sont des anciennes réserves d'eau construites sur la Seize qui alimentaient les bâtiments du château et les fontaines du village.

Aujourd’hui, nous rentrons tôt chez nous,  il est à peine un peu plus de 15h30 lorsque nous quittons Villegly.


Photos de Jean-François ici


jeudi 24 novembre 2022

2022-11-24 Lac de la Cavayère

Cette fois-ci, La Cavayère est une rando de substitution à celle de Greffeil. Elle est très pratique en cas de mauvais temps, elle est proche de Carcassonne et reste toujours aussi agréable.

Un peu d’inquiétude pour Martine D car à 13H55 aucun SEListe en vue…des questions fusent « Est ce que le message de changement d’itinéraire est bien parvenu à tout le monde ? Et puis soudain, voici que les voitures arrivent, telles un cortège de mariés et finalement nous nous retrouvons 18 au départ, 

Certains découvrent les travaux effectués sur le barrage. Tout est calme et un peu de soleil pointe le bout de son nez…Monique F. décide de quitter le groupe lorsque celui -ci prend le sentier qui mène à Montirat et nous la laissons, à regret, terminer le tour du lac toute seule. 

Sur le chemin qui rejoint Montirat à Palaja nous nous attardons à admirer un bouquet de chevaux et de jeunes ânes qui nous regardent curieusement.  Un peu plus bas, nous nous engageons dans le sentier qui nous ramène au bord du lac et évitons de patauger dans les nombreuses et grandes flaques laissées par la pluie de la veille.

Nous arrivons très vite aux environs du parking au milieu de nombreux enfants de tout âge qui profitent eux aussi de cette belle éclaircie entre deux journées de pluie.

Encore une belle rando bien sympathique. Merci à Martine pour sa réactivité qui nous a permis de nous retrouver encore cette fois.

CR de Ginette

Photos de Roger ici 

dimanche 20 novembre 2022

2022-11-20 Talairan - Les Sentier du Facteur

Les randonneurs du S.E.L, en balade au cœur des Corbières, font : «La Tournée du facteur»  de Talairan.

 A 09heures, sur le parking de la cave coopérative viticole de Talairan, nous sommes 15 «sélistes» (8 femmes et 7 hommes) au départ d’une jolie randonnée qui va nous conduire à travers la garrigue et les vignes des Corbières. Aujourd’hui, c’est Jean Marc qui est notre guide …

Talairan est un coquet village des Corbières, c’est le village natal du sénateur et président du Conseil général de l’Aude de 1998 à 2011. Sur la commune, se trouve la jolie chapelle de Notre Dame de l’Ere du XII éme et XIV éme siècles inscrite au répertoire des monuments historiques depuis 1948.

Après avoir fait les traditionnelles «photos de famille» nous partons pour faire «La Tournée du facteur». Ce chemin d’environs 18 km est jalonnée de nombreux panneaux didactiques qui nous content la vie dure et pastorale des paysans au début du XIX éme siècle : les travaux de la vigne, la chasse, la fête du cochon …

Nous marchons dans la garrigue parmi les chênes verts, les chênes kermès, les cistes cotonneux, les genêts scorpion, diverses variétés de pins, les genévriers et le romarin. Le romarin et quelques genêts sont parfois en fleur. Au hasard du cheminement, certains parmi nous dégustent quelques arbouses.

Après une heure de marche nous passons près des ruines de la cabane de Lapinet puis de celles de la ferme d’Emile et d’Emilie où nous faisons de petites pauses tout comme le faisait le facteur. Nous traversons le grand domaine de Trèviac, rencontrons un groupe de chasseurs de sangliers avant de descendre par un petit sentier «botanique» au fond d’un talweg.

De temps à autres, nous passons à proximité de vieilles plantations d’amandiers  et de vieilles vignes aux ceps tortueux taillées en gobelets. Des vignes de grenache ou de carignan qui donnent d’excellents Corbières, parfois certains de ses ceps sont régénérés par marcottage.

Après avoir rencontré un groupe d’une trentaine de randonneurs toulousains, il est presque 13h00, lorsque nous nous installons à l’abri d’une haie de cyprès pour la pause casse croûte. Déjà 14h00, il nous faut reprendre notre route en direction de la cabane de Loulou. La cabane où il s’abritait avec son cheval Pichard.

Yves est toujours amateur de «variantes»,  au départ de la cabane, Jean Marc en propose une intéressante. Par un petit sentier, nous longeons une très belle vigne et parvenons au ruisseau de la Nielle, aujourd’hui complètement à sec. Nous marchons sur les rochers dans le lit du cours d’eau et, après 200 mètres nous sommes au gour du Trou du Goutounet. Cela valait bien ce petit détour.

Nous revenons sur «La Tournée du facteur» pour rejoindre vers 16h00 la jolie chapelle de Notre Dame de l’Ere. Une petite averse nous contraint à revêtir nos K-way ou ponchos. Elle ne dure que quelques minutes et à l’arrivée à Talairan, il ne pleut plus.

A l’entrée du village nous sommes intrigués par une majestueuse sculpture métallique d’un taureau puis, un peu plus loin par une curieuse fontaine sur la place du village. Il est presque 17h00, lorsque nous quittons Talairan, déjà la nuit approche.

Compte rendu de Jean François 

Merci Jean pour cette belle rando.




Les photos de Jean-François ici

jeudi 17 novembre 2022

2022-11-17 Villegailhenc

Souvent nous avons plusieurs albums de photo. Cette fois nous avons deux comptes rendu. Merci aux auteures!

Compte Rendu de Claudine

Nous sommes 33  sur le parking de Villegailhenc. Un beau succès pour cette belle journée d’un automne tardif. Christian qui devait nous guider est malheureusement souffrant et c’est Gérard qui le remplace au pied levé. Merci à lui !

Nous commençons la rando… en voiture, c’est-à-dire que nous covoiturons vers le point de départ pour limiter le nombre de véhicules vu qu’il faut se garer en bordure de vignes. Et en effet, nous commençons au milieu des vignes qui commencent à prendre des couleurs. Elles tardent, mais on n’en finirait pas de commenter tout ce qui change dans le déroulement des saisons.

Nous pénétrons vite dans la garrigue, cheminant au milieu des touffes de thym et de cistes, des buissons de genévriers et de kermès, avec de temps en temps une petite fleur qui s’est oubliée et de ci de là un pin ou un chêne vert. Nous sommes à découvert, sur un plateau, avec un beau panorama, comme toujours autour de Carcassonne, et le soleil tape plus fort qu’on ne pourrait le croire à la mi-novembre. Puis une descente sur le lit d’un ruisseau, à sec, évidemment, un paysage un peu plus cultivé, un champ plein de roquette ( ? je ne garantis pas) en fleur, quelques bâtiments agricoles, puis nous nous enfonçons dans une forêt de pins et de chênes, une grimpette et nous revoilà sur le plateau et sa garrigue. Une belle vue sur la combe du Pech et sa falaise impressionnante dominant un vallon boisé, une halte autour d’une grande croix de carrefour avec un beau point de vue sur les bois et les cultures environnants, sur les tuiles vieux rose de Font Juvenal, sur les rochers, au loin, qui abritent des abris fouillés par les préhistoriens. Des vues sur le clocher d’Aragon et puis une descente douce à travers la garrigue retrouvée, la menthe et le thym exhalent encore leurs odeurs, presque comme en été. La température est idéale, le soleil se couche et, comme les nuages s’amoncellent, sa lumière douce nous parvient en larges rayons qui relient le ciel à la terre, un spectacle toujours magnifique.

Un dernier sentier creux au milieu des arbres et nous retrouvons les vignes et les voitures. Merci Christian d’avoir eu l’idée, merci Gérard de l’avoir réalisée. C’était vraiment une belle rando.

Compte Rendu de Colette

Ce jeudi, nous avions rendez-vous devant la salle polyvalente de Villegailhenc puis sommes partis  en voiture en  direction du four à chaux.

Nous suivons d’abord  les petits chemins de Montipèze et d’Aragon tout en longeant les crêtes dominant la Valouvière et en admirant de très beaux paysages de garrigue. Un peu plus tard, nous descendons non loin d’Aragon, longeons le Trapel, puis retrouvons les crêtes après avoir grimpé deux petits « rampallous ». Nous poursuivons sur les hauteurs et parvenons au pied d’un calvaire relativement récent qui domine la combe dans laquelle nous apercevons le domaine agricole de Font Juvenal. Plus loin nous distinguons un abri sous roche ayant abrité les fouilles de Jean Guilaine, paléontologue et professeur au Collège de France. 

Au bout de 9 km et par un temps radieux qui marquait peut-être la fin d’un été indien nous  avons  rejoint  les voitures.

Un grand merci à Gérard et Marie-Claire qui ont mené cette belle randonnée avec brio.


Photos de Claude ici


dimanche 13 novembre 2022

2022-11-13 Cuxac Cabardès

Aujourd’hui, c’est au départ de la Chapelle Saint-Pierre à Cuxac-Cabardès, que 10 randonneuses et randonneurs se retrouvent pour une sortie aux couleurs automnales en Montagne Noire.
Et c’est parti en direction de la Tourette-Cab. Charmant petit village que nous visitons avant de reprendre le sentier pour Miraval-Cab. Village tout aussi charmant…
Il nous faut maintenant, par un sentier en forte pente, rejoindre le Campmas où nous avons décidé de pique-niquer, et où nous sommes accueillis par la sœur de M. Ch.
 Nous nous installons confortablement pour le repas, clôturé par un verre de blanquette gentiment offert par l’hôtesse des lieux que nous remercions vivement.
Il nous faut alors reprendre notre rando en direction de la maison forestière de Coumbo Falgouzo et retrouver les voitures à la Chapelle Saint-Pierre.
Merci Gérard pour cette jolie rando.
R. C.

Photos de Roger ici
Photos de Patrick ici
Photos de Marie-Christine ici
Photos de Christophe et d'Anne-Marie ici

jeudi 10 novembre 2022

2022-11-10 Trassanel

Un bel après-midi pour une belle rando. Nous sommes partis à vingt cinq et nous sommes revenus à vingt cinq. C’est une très bonne tradition que de terminer la rando avec un compte de personnes identique au départ !
Donc, photo de famille faite, Yves nous mène par un petit sentier dans les bois qui descend, descend et qui descend encore. Très joli d’ailleurs, ces bois, avec la lumière du soleil qui filtre à travers les feuillages autour de nous. Mais descendre en début de rando, cela ne veut-il pas dire que nous allons terminer en grimpant ? On verra.
Quelques petits arrêts, quelques coup d’œil sur la vue de la vallée de l’Aude et les Pyrénées au fond. Elles ne laissent passer que leurs têtes au dessus d’une mer de nuages. Mais comme elles sont éclairées par le soleil, l’effet est grandiose. Voilà le Canigou avec sa silhouette caractéristique de nez crochu en l’air, voilà le Bugarach devant celui-ci. Puis le dôme arrondi du Madres suivi de la chaîne du Carlit, que je ne peux jamais reconnaître. Et enfin les jumeaux, St Barthélémy et Soulairac. Elle est toujours aussi belle cette vue des Pyrénées depuis la Montagne Noire.
Mais la descente est finie et nous commençons à remonter un peu. Nous passons à l’entrée de Marmorières et la vraie montée commence vers le Moun Simel. Trois cents mètres en trois kilomètres. Mais c’est une montée graduelle, régulière, sur un chemin sans difficulté. Donc elle se passe très bien, je crois pour tout le monde. En tout cas ils sont là à m’attendre au palier, presqu’un col, à 645 mètres. Et la vue est encore plus belle, bien plus large. Elle part de la mer, que l’on devine, et puis les collines des corbières. Le Tauch montre bien son grand dos plat au milieu et bien sûr les Pyrénées sont toujours à droite.
La majorité du groupe fait l’ascension dangereuse du Simel, dix mètres de plus de dénivelé, peut-être cent mètres sur l’herbe, et tout cela sans cordées, sans crampons, sans pioches. Ils sont courageux au SEL ! Et ils nous reviennent tous sains et saufs. Ouf
Le chemin continue, nous voyons le petit hameau de Sériès en dessous de nous à gauche. Nous poursuivons. Un petit regard en arrière, alertés par des clochettes et un troupeau de moutons coure vers nous dans le champ à côté du chemin. Puis il s’arrête et nous regarde. C’est joli et j’en prend quelques photos, comme le font quelques autres.
Encore une petite montée sur ce chemin facile et nous voici à notre plus haut point de la journée, 736 mètres. Il n’y a plus qu’à descendre .Et moi, je suis très bon en descente ! 
Et en effet le chemin, qui devient vite une petite route goudronnée, descend lentement mais sûrement, serpentant gentiment sur le flanc de la colline. Nous faisons un petit arrêt et un coup d’œil en arrière nous dévoile le Roc de l’Aigle, qui a l’air d’être à côté de nous. Il n’est pas loin, un kilomètre peut-être.
Une petite halte et Yves nous montre le chemin direct pour ceux qui veulent et il y en a qui partent par là. Les autres entament un sentier qui très vite commence à descendre aussi. Après un petit kilomètre, nous longeons la route d’en haut, mais il y a moyen de la regagner. Je vois quelqu’un qui le fait et je la rejoins. 
La route nous donne le temps de regarder la vue de nouveau. C’est tout différent car nous sommes à l’approche de la nuit. Le soleil nous éclaire encore, mais il est déjà caché derrière les Pyrénées et ses rayons ont tourné aux couleurs de la crépuscule, rouges et jaunes. Les nuages du jour sont partis et les Pyrénées se montrent fièrement en silhouette contre ce coucher du soleil majestueux.
Et nous descendons doucement vers Trassanel où peu à peu nous nous retrouvons tous. Partis à 25, arrivés à 25. Et malgré les craintes au début, nous avons terminé en descente !
Merci Yves pour cette magnifique randonnée ; 10,2 kilomètres, 380 mètres de grimpette. Juste ce qu’i me fallait.

Les photos ici

dimanche 6 novembre 2022

2022-11-06 La Clape

A l'annonce Rando dans la Clape de 20 Km. 
Duree 6 heures. Denivele : 450 m. Niveau moyen.
Et à l'arrivée: 20 kms, 500m

Menée par Yves et Jean. Merci à eux!
Photos d'Armand et de Christophe ici
Photos de Roger ici
Photos de Patrick ici

jeudi 3 novembre 2022

2022-11-03 Villegly

Nous voici de retour à Villegly. Nous y étions dimanche passé pour la rando Gaël – et voici que JosyM et Jean-ClaudeO nous y convient de nouveau. Mais la rando est toute différente. A part le départ, on dirait une autre rando. Nous partons d’ailleurs à l’opposé. Nous traversons la petite ville et à travers des vignes nous nous approchons de la garrigue et des bois. Par de bons chemins, nous cheminons dans ces jolis bois de pins. Le temps n’est pas avec nous, il fait couvert et par moments même quelques gouttes. Mais quand même quelques lueurs de ciel bleu. 
Et pendant trois heurs nous nous baladons dans les combes au dessus de Villegly, nous papotons, Jean-Yves et moi nous prenons des petits raccourcis – juste pour être devant la troupe pour prendre des photos – alors c’est permis !
Et puis nous retraversons le village pour retrouver les voitures et quelques gouttes de pluie. Nous avons fini juste à temps !
Merci Josy et Jean-Claude pour cette jolie rando.

Mes photos ici
Les photos de Claude ici

samedi 29 octobre 2022

2022-10-29 Villegly - Gael

Il y avait du monde pour les deux randos de soutien à l’association Gael. Il y avait une rando de 6 kilomètres préparée et menée par Josy et une de douze, préparée et menée par Armand. Il y avait presque 80 personnes en tout, réparties assez équitablement sur les deux randos. Du SEL il y avait 5 sur la petite et 9 sur la grande.

Rando des six kilomètres

J’ai fait la petite, donc c’est celle-là que je raconte ici.

Nous avons laissé partir les randonneurs forts et puis c’était à notre tour. Jacques C a alors proposé à Josy une variante (dommage qu’Yves ne soit pas là) qui d’après lui était bien plus sympathique. Et je crois qu’il avait raison. Nous sommes partis immédiatement sur des sentiers et ainsi nous avons tout é fait évité le goudron au départ. Sentiers que je ne connaissais pas du tout, et personne d’autre autour de nous (à part Jacques bien sûr).

Nous avons cheminé (sentieré ?) jusqu’au Moulin Sainte Anne, que nous avions pu voir dès le départ. Un moulin restauré il n’y a pas trop longtemps. Un beau moulin et aussi un très beau point de vue sur la vallée de la Clamoux et la Montagne Noire en face.

Nous avons continué par de petits chemins et sentiers jusqu’à Villarzel que nous avons d’abord aperçu de loin, que nous avons ensuite traversé et que nous avons vu ensuite en nous retournons.

Un peu de goudron, pas trop, et nous voilà repartis sur un petit chemin qui nous amène à Villegly, que nous traversons, non sans admirer le château dans son joli parc.

Et nous voici de retour au départ ou nous attendent un petit rafraîchissement et un petit en cas, qui nous a fiat bien plaisr.

Merci à Jacques, merci à Josy, merci au Gaël et merci à tous les randonneurs qui sont venus témoigner leur soutien pour cette association si bienfaisante

Photos des 6km ici 

Photos des 10 km ici

jeudi 27 octobre 2022

2022-10-27 Cabrespine

Par une journée un peu morne de cette fin octobre, Monique a mené dix huit randonneurs dans les alentours de Cabrespine.

Journée morne, oui. Mais de ce fait, pas trop chaude, ce qui par ces temps qui courent, assez heureux. Pratiquement pas de vent en plus.

Seize randonneurs et randonneuses qui connaissent et qui aiment le SEL. Une nouvelle, Nicole, qui est venu voir et que nous espérons reviendra (elle a dit que oui). Bienvenue Nicole. Et Caroline, la fille de Josy, qui nous rejoint pour la rando. Toi aussi tu es toujours la bienvenue Caroline.

Nous partons à la montée. Le petit chemin qui serpente tout en montant doucement mais sûrement pendant une heure pour nous mener trois cents mètres plus haut, non sans deux ou trois arrêts bienvenus en route !

Nous admirons la vue de la vallée en bas, quoique le village lui-même est caché. En face le Roc de l’Aigle et le Roc d’Agnel trônent sur cette vallée de la Clamoux.

Mais il faut continuer. Nous prenons le petit chemin qui nous mène en montant doucement, en descendant beaucoup moins doucement, beaucoup moins (mais pas dangereusement – oh non).Nous sommes dans de petites vallées un peu encaissées de pins et/ou sapins pendant encore une heure avant retrouver la vallée de la Clamoux et l’ancienne route de Cabrespine à Villeneuve. Les vues sont belles ici, et pendant toute la descente d’ailleurs. Et maintenant nous voyons notre but, Cabrespine, blotti entre ces collines hautes qui l’entourent.

Et nous voici en bas, au parking des jardins, très contents de notre sortie cette après-midi.

Merci Monique pour nous avoir menés si gentiment dans ce pays que tu connais si bien. 

Photos ici

dimanche 23 octobre 2022

2022-10-23 Mont Tauch

Après un départ très matinal et dans l’obscurité, c’est avec un grand enthousiasme que les 9 vaillants marcheurs amorcent l’ascension du Mont Tauch : ( Alt. 917 m) au départ du village de Maisons, par le sentier classique, à la pente régulière, traversant des bois et ménageant des échappées superbes vers  Bugarach, Peyrepertuse et Quéribus. Roger est là pour pointer ces lieux chargés d’histoires dans une région si peu peuplée. Bruno nous rappelle que c’est la région avec la plus faible densité de France au km carré. Il en profite aussi pour nous dire que Tauch voudrait dire « buis ».

Arrivés au sommet en 2 heures, nous admirons la forêt d’éoliennes et apercevons la mer.

Il est trop tôt pour manger, et Roger a prévu de découvrir avec nous le sentier qui contourne le mont, d’abord sur du goudron (ce qui est reposant) et en descente. Vers 13 heures, nous atteignons la chapelle de Notre Dame de Fastes en grés rouge rosé, où une table et ses bancs semblent avoir été dressés pour nous. Très raffinés, Patrick et Christophe sortent chacun sa petite nappe. En cours de restauration, l’église actuelle remonterait au XIV éme siècle. Selon la légende, des marins perdus de nuit dans une tempête au large de Leucate-Barcarès, auraient aperçu une lueur salvatrice à l’endroit même où ils érigèrent par la suite cette chapelle.

Après une trop brève sieste, selon Christophe, nous reprenons notre contournement du Mont Tauch par un sentier forestier où nous nous jetons littéralement sur les délicieuses arbouses mûres à point qu’une main attentive semble avoir placées tout au long, pour encourager les valeureux randonneurs.

De retour à Maisons, avec 19 kms dans les mollets, seul Jean va découvrir le lac de Maisons et ses installations de loisir.

Le verre de l’amitié, nous l’avons pris à Villerouge-Termenès dans le petit café pittoresque dont nous avons déjà apprécié l’emplacement face au château, et sa gaillarde patronne.

Nous sommes de retour à Carcassonne de nuit, quasiment 12 h après en être partis, tous fatigués, sauf moi qui ai dormi pendant tout le trajet de retour.

Nicole.


Photos de Roger ici

Photos d'Annick et de Christophe ici 

Photos de Patrick ici

2022-10-23 La Palme - Fête de la Randonnée FFRP

A dix nous partons à la fête de la rando de la CDRP de l’Aude. Au départ, 350 randonneurs venus de tous les coins de l’Aude.

Nous partons par groupes de 25 randonneurs à peu près, chacun avec leur guide. Un choix de trois longueurs 5, 11 ou 16.

Je choisis la 11. Mes 11 kms deviennent 13 – mais je rentre au départ pour manger – pas besoin de pique nique – j’achète un excellent hamburger et une bière artisanale délicieuse. Je me suis assis à une table, j’ai papoté avec mes voisins, j’ai mangé, j’ai bu, j’ai lu un peu et j’ai dormi un peu. Et j’ai même chanté car il y avait un excellent musicien qui jouait et chantait des airs connus – Santiago par exemple. Impossible de ne pas chanter avec !

Mes 9 compagnons choisissent la 16. Leur rando devient 19 et ils pique-niquent en route.

Nous nous retrouvons pour prendre un verre ensemble. Mais la bonne bière est partie – il ne reste qu’une bière médiocre industrielle. 1775 ou quelque chose comme çà. Mais elle est quand même bue.

Et nous rentrons sur Carcassonne. Moi j‘ai dormi dans la voiture – mais apparemment je n‘ai pas ronflé !

Photos ici 

jeudi 20 octobre 2022

2022-10-20 Ramondens (Arfons) et La Source de la Bergnassonne

Aujourd’hui Béa nous mène dans le Tarn pour nous montrer la source de la Bergnassonne. Si ce nom ressemble beaucoup à un nom de rivière que nous connaissons, le Vernassonne, ce n’est pas par hasard. En effet cette rivière change de nom à la limite entre le Tarn et l’Aude. Ce qui n’est pas rare du tout ;

Nous voilà donc réuni en cette moitié belle journée d’automne. Moitié belle ? Oui, par moments elle était belle, par moments terne. Par exemple dans a voiture en arrivant, en passant à Lacombe il y a avait un arbre incroyable. Il n’avait pas encore perdu ses feuilles qui étaient d’une multitude de couleurs, jaune, orange, rouge. Le tout illuminé par le soleil. Mais c’est passé si vite !

Et donc à seize, douze anciens et quatre nouvelles de cette année, Andrée, Marie-Andrée, Suzanne et Mireille (à qui je souhaite la bienvenue parce que je ne suis pas sur que cela a déjà été faite avant), et après la photo de famille nous voici partis sous les arbres de la Forêt de Ramondens. Des chemins faciles et des sentiers tout autant. Peu de grandes vues, mais des arbres magnifiques. Des hêtres qui montent au ciel – on voit où les bâtisseurs de cathédrale ont eu leur inspiration !

Une après midi simple, faite de bonne compagnie et de bonne rando ;

Merci Béa.

Mes photos ici

Celles de Jocelyne ici

Et j’avais oublié jusqu’à ce que je regarde les photos – nous avons trouvé beaucoup de cèpes, quoique pas vraiment mangeables et d’autres champignons encore moins digestes.

Et à la fin Andrée nous a offert de sa Meretu ( ?) une délicieuse pâte sucrée à base de potirons. Niam. Merci Andrée.


dimanche 16 octobre 2022

2022-10-16 Termes

Encore une belle randonnée appréciée de toutes et tous.
En prenant la route, un doute météorologique se présente à nous en déposant délicatement un léger crachin sur le pare brise, « cela ne pas va pas nous arrêter ». Oust un coup de balai (d’essuie-glace) et hop ! 
Quelques bas et sombres nuages nous accompagnent mais on ne se laisse pas impressionner.
C’est par la matinale boucle nord que nous contournons de près ou de loin le château. Un passage à gué en contrebas des gorges de Terminet avant la raide mais pas trop longue ascension qui nous mène au belvédère qui surplombe les cascades et la petite route d’accès et ses tunnels. Nous revenons par le centre de ce joli village bien équipé pour nous recevoir à la pause piquenique.
La boucle sud de l’après midi débute en remontant le cours d’eau « Le Sou » et la rigole d’irrigation dans laquelle l’eau coule en abondance, ça fait plaisir à voir et à entendre. Encore, comme ce matin, quelques difficultés de parcours pour contourner le Nitable Roc avant d’accéder au plateau et finir en pente douce comme on les aime pour le soulagement des genoux et pas que.
Toutes les étapes mêmes difficiles ont été surmontées avec force et courage, 14 au départ, 14 à l’arrivée.
Une  seule étape, non des moindres, n’a aboutie. Celle de la sieste. Tan pis, ce sera pour une autre fois.
En parlant d’une autre fois, aux prochains beaux jours, serait envisagée une rando touristique.
Au programme, la boucle nord avec, cette fois, une petite variante « point de vue coté Dufort », une halte resto et finir sur une visite guidée du château.
L’adresse web du site Cathare où vous pourrez en savoir bien plus de Termes et son histoire ici
Et l'histoire d'Olivier de Termes ici
Merci d’être venu et au plaisir de vous faire plaisir.

C'est Christophe qui a mené la rando (merci à lui) et qui a écrit le compte rendu. Ses photos ainsi que celles d'Annick sont ici

jeudi 13 octobre 2022

2022-10-13 Taurize

Cette rando s’annonce sous de bons auspices, un peu de soleil, du bon air, une douce chaleur… 

Nous sommes 12 au départ, pourrait- on dire les meilleurs ?  hélas, COVID a réussi a rattrapé une bonne poignée de nos habitués et la crainte toute légitime de ne pouvoir remplir le réservoir dans cette période compliquée en a découragé quelques- uns…et nos amis Sardes viennent tout juste d’atterrir… 

La petite troupe s’est engagée en direction du lac de la Tulipière en prenant le temps de se délecter des couleurs de l’automne, le roux domine dans ce coin de l’Aude où la végétation est abondante et où les conifères laissent la place aux chênes. Les vignes vendangées manuellement nous offrent leurs plus belles couleurs d’automne, mélange de rouge carmin, orange et vert….Nous constatons les ravages de l’été caniculaire sur les azeroliers. Pourvu qu’ils résistent….leurs fruits font une excellente gelée que seuls les connaisseurs savent apprécier…

Après le lac, nous entamons la montée jusqu’au col (de Taurize ?) d’où nous pouvons admirer le village de Serviès, la plaine qui se couvre de magnifiques et chaudes couleurs, au loin la montagne noire…(bleue en l’occurrence)...  

Une couche de fossiles nous a interpelés. Guy nous explique qu’il s’agit de Turitelle gastéropode marin vivant en eau peu profonde et sur des sédiments vaseux. Il y’en a une multitude et certains sont très bien conservés. 

Nous prolongeons ce doux moment par une petite boucle qui nous ramène aux abords du lac et nous rejoignons le village de Taurize où nous attend un petit goûter qui ma foi, m’a paru bien apprécié….

Encore une belle rando. Merci aux organisateurs

Compte rendu : Ginette et Guy pour l’explication fossile.

Les photos de Ginette ici

 

dimanche 9 octobre 2022

2022-10-09 Laprade

Sous un ciel couvert, nous sommes 21 marchoteurs pour une randonnée autour du lac de Laprade dirigée sous la houlette d’Armand. Pour certains ce sera une découverte ou une redécouverte de ce bol d’air de la Montagne Noire. D’abord, bienvenue aux nouveaux qui rejoignent notre équipe.

Le circuit débute au barrage qui a donné naissance au lac de Laprade, alimenté par la rivière de la « Dure ». Il a été inauguré en 1985 par le président de la république en fonction François Mitterrand, la stèle mémorise cet événement. Le lac approvisionne en eau potable l’ensemble du bassin carcassonnais et produit de l’électricité grâce aux micro-centrales situées en aval du barrage.

Balade sympathique dans la forêt domaniale de la Loubatière toujours en sous-bois sous des hêtres, des châtaigniers et de pins noirs centenaires. L’endroit offre une variété de faune et de flore. D’ailleurs nous rencontrons beaucoup de cueilleurs de champignons, Alain a sorti son petit sac mais la récolte est maigre car nous ne sommes pas là pour ça mais les amateurs de châtaignes sont ravis, il y en a à foison.

Après le repas sous le soleil, nous atteignons le joli hameau de Cals, où André veut nous montrer un remarquable arbre d’aubépine âgé de 600 ans situé sur la place avec sa fontaine, la Fount de Castagno, construite en 1870. Petite histoire du hameau qui abritait un lavoir construit en 1916 ainsi que ses deux fontaines, la « Toutou et le « Buisson ». Cette dernière doit son nom à l’arbre aux multiples symboles. Sur le plan religieux, Moïse eut sa première rencontre avec Dieu sur le Mont Horeb auprès d’un « buisson ardent », terme désignant une aubépine. Elle aurait également servi à tresser la couronne qui ceignit le font du christ. Symbole de fidélité au Moyen-Age, il était d’usage courant à la fin du siècle dernier, d’offrir des rameaux fleuris porte-bonheur aux jeunes mariés. Dans la tradition populaire, on accordait également à l’aubépine le pouvoir de détourner la foudre, de conserver la viande et de protéger des serpents. En Montagne Noire, plusieurs aubépines protectrices ont été plantées à proximité des fontaines, comme ici au hameau de Cals-haut, ainsi qu’à Fontiers-Cabardès.

Après cette petite halte, la promenade continue autour des éoliennes, retour vers le lac où le barrage attire les promeneurs profitant des rayons du soleil sur le sentier de découverte des tourbières.

Merci Armand, on ne se lasse pas de refaire cette balade rafraîchissante dans ce milieu naturel.

Compte Rendu de Cathy

Les photos de Roger ici




jeudi 6 octobre 2022

2022-10-06 Laure Minervois

Jeudi 6 octobre, une trentaine de randonneuses et randonneurs se sont donnés  rendez-vous au bord du lac de Laure Minervois pour un circuit de 9 à 10 km.
Première descente en direction du village dont nous longeons une partie de la circulade avant d’emprunter le Sentier des Capitelles.
C’est sous un beau soleil et une température estivale que nous découvrons où redécouvrons les capitelles aux doux prénoms féminins d’une époque révolue, Séraphine, Garance , Célestine et bien d’autres.
Impossible de nous égarer.  Le sentier bien balisé nous offre de superbes paysages, les Corbières avec en  toile de fond les Pyrénées au sud et la Montagne Noire au nord.
Tous avons suivi le parcours le plus long avant de rejoindre les voitures, très satisfaits de notre périple.
Bienvenue aux nouveaux marcheurs qui se sont joints à nous et que nous espérons retrouver bientôt sur les chemins.
Les photos de Roger ici
Les photos de Claude ici

lundi 3 octobre 2022

2022-10-03 -13 Voyage Sardaigne

Le voyage SEL d'automne 2022 fut en Sardaigne. 

Nous étions à sept et alors l'organisation était assez différente de l'accoutumé. Nous avons loué deux voitures que nous avons conduites nous même, nous avons fait nous même les réservations d'hôtels, nous avons quand même pris un guide, Simone Dessena de la compagnie Orosei AdvenTours (voir site ici) dont nous étions très contents. Et nous avons cherché nous même les restaurants du soir. Une toute autre organisation donc, mais un résultat tout aussi bon.

Simone a pris des photos tout au long du voyage et l'album est ici

Voici la carte de Sardaigne avec notre voyage ici

Voici un résumé du voyage, avec liens vers le blog et les photos

lundi 3 octobre 2022

Vol Bruxelles-Cagliari, location de voitures, route jusqu'à Santa Maria Navarrese. Installation à l'hôtel Plammas. Rencontre avec Simone. Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

mardi 4 octobre 2022

Rando depuis l'hôtel le long de la mer jusqu'à Pedra Longa. Piquenique. Retour. Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

mercredi 5 octobre 2022

Quinze minutes en voiture puis rando à Montera Pittaine. Vues sur Santa Maria et la mer.Pique Nique. 
Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

jeudi 6 octobre 2022

Tourisme (avec petites rando) à Golgo de Baunei – Arbatax.Baugnade pour certains.
Apéro et Dîner au resto AgriTourismo de la mer.
Blog Photos

vendredi 7 octobre 2022

Changement de ville et d'hôtel. 
Descente dans la gorge du Gorrupo. Certains remontent à pied, deux remontent en Jeep.
Installation à l'Hôtel Ghivine Albergo Diffuso Dorgali
Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

samedi 8 octobre 2022

Rando vers Tiscali, ancien village Nuragh. 
Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

dimanche 9 octobre 2022

Tourisme Nuragique et repas en bergerie. 
Visite de Cala Gonone et d'Orosei, ville natale de Simone et où il habite toujours
Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

lundi 10 octobre 2022

Rando depuis le plateau jusqu'à Cala Luna. Retour en bateau
Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

mardi 11 octobre 2022

Retour à Cagliari avec arrêts à Orgosolo et Marmoiade et le musée des masques méditerranéens.
Nous quittons Simone et nous roulons vers la capitale, avec un arrêt piquenique en route.
Retour des voitures de location
Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

mercredi 12 octobre 2022

Journée libre de visites - mais nous nous retrouvons au marché, pour manger à midi, et au cour des balades de découverte l'après-midi
Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

jeudi 13 octobre 2022

Matinée de visite libre. Nous nous retrouvons dans un bar pour un pique nique. Puis le train pour l'aéroport et le retour vers Carcassonne
Blog Photos


Et voici le commentaire sur notre guide, Simone, que j'a mis dans Google et dans TripAdvisor

Simone nous a guidé pendant 8 jours de randonnée et de visite. Nous étions un groupe de 7 seniors actifs. Il a su proposer les randonnées à nos capacités et a su aussi les mener à notre pas, en s'assurant que tout le monde était confortable avec la vitesse de marche.
Comme guide touristique il est aussi très bon. Il connait son pays (la Sardaigne) et a la capacité de le partager avec nous.
Un petit point faible: un manque d'info avant le voyage et avant chaque journée. Mais nous le lui pardonnons car le résultat est excellent.



2022-10-13 Sardaigne jour 11 – Cagliari et retour

Voici le dernier jour de ce beau voyage. Et le soleil est au rendez-vous. Je me suis levé assez tôt (pour moi) car je devais encore faire ma valise – nous devions libérer les chambres avant dix heures. J’y suis arrivé avec un quart d’heure d’avance. Les autres avaient déjà tous déjeuné ! Moi je suis descendu au café en bas de l’immeuble où j’avais déjeuné hier, mais dehors cette fois – merci le soleil sarde. Un orange pressé (pas comme moi, je n’était pas pressé du tout), un grand capuccino, deux œufs sur le plat avec du toast et me voilà heureux et prêt pour la journée. Les autres flânaient à gauche et à droite, moi je suis parti à l’assaut du Sante Croce, cette vieille ville qui surplombe de ses remparts la ville moderne. Un ascenseur facilite la montée – il y en a tout autour - et arrivé en haut je regarde la ville, le port, la mer et le pays au loin après la baie. 

Cagliari est une ville très agréable à visiter. Elle s'étend sur et autour de la colline du quartier historique de Castello où je me trouve à ce moment. Cette belle ville médiévale était jadis habité par l’aristocratie, comme preuve, les palazzi. A l’intérieur des impressionnants remparts se trouve la cathédrale de Cagliari, les palais pisans, l’université et les musées. 

L’ambiance du quartier de Il Castello est très agréable, entre habitants de la ville et des étudiants, bars, cafés et boutiques. Parmi les tours qui permettent d’accéder au château se trouvent la tour dell’Elefante et la tour di San Pancrazio.

Et en bas la ville moderne, que je surplombe donc. De là je vois notre hôtel à la place Yenna où trône un grand statue de Carlo Felice, roi de Sardaigne et duc de Savoie (le même qui a une place à Nice - Charles Félix). De là part la belle Largo Carlo Felice vers le port et la Via Roma avec ses arcades où j’avais flâné hier. De part et d’autre des petites rues et ruelles qui montent vers le Castello, pleines de vie la nuit avec bars et restaurants.

Je regarde pendant plus d’une demi-heure – j’adore regarder le monde passer devant moi – quand mon téléphone sonne. Il y a des amis qui suggèrent un apéro près de Carlo Felice. Comment refuser. Je leur dit de commencer et j’arriverai un peu plus tard. Je dois encore déambuler un peu et descendre doucement. 

Et les voilà à une table, avec déjà des verres devant eux. Je les rejoins et je commande un caffè et une eau gazeuse. Le café italien est si bon. Et un peu plus tard le deuxième est tout aussi bon. Les amis ont fait quelques achats et ont encore des délices dans leurs sacs alors un petit repas s’improvise. Et voilà que les deux dernières arrivent. Les sept nains sont de nouveaux réunis, quoique sans Blanche Neige.

Et puis l’heure sonne. Il est treize heure quinze, nous réglons la note et nous traversons la rue vers l’hôtel car les bagages sont à la réception.

Et puis enbagagés nous descendons le Largo vers la Rue de Roma que nous empruntons pour arriver à la gare dix minute plus tard. J’achète les billets et nous nous mettons en train pour le voyage jusqu’à l’aéroport – six minutes, c’est le premier arrêt. Cinq minutes de marche et nous voilà à l’enregistrement.

De là, je ne dois rien raconter. Attente, enregistrement des bagages, contrôle de sécurité ; encore une attente et un dernier caffè, la porte d’embarquement, attente, bus vers l’avion, nous montons et là, sans attendre plus longtemps, je m‘endors du sommeil du juste qui a bien accompli son devoir. Je ne me rends même pas compte que l’avion décolle et quand je me réveille plus d’une heure plus tard nous survolons l’Aude et bientôt la cité est à notre gauche. Puis je vois le bâtiment où j’habite et les Berges de l’Aude. 

Et boum, nous atterrissons. Notre beau voyage est vraiment fini. Il ne reste que des souvenirs – et un blog et des photos. Et encore des souvenirs et des récits à raconter.

J'étais content de moi pour ce voyage SEL en Sardaigne - et mes six compagnons m'ont dit l'être aussi.

Photos ici

 

2022-10-12 Sardaigne Jour 10 Cagliari

Notre journée à Cagliari. Sans guide, sans programme préétabli. Chacun était libre de faire comme il ou elle voulait. Certains se sont retrouvés pour le pdj en bas de l’hôtel. Moi, fainéant, je l’ai pris plus. Nous nous sommes donc éparpillés dans Cagliari, par deux, par trois ou seuls. Puis, après par le miracle de la technologie moderne (le téléphone portable) nous nous sommes retrouvés au grand marché de la ville, San Benedetto. Et heureusement c’es une halle, car ce matin il a plu. 

Donc dans les halles nous avons regardé tous ces beaux produits locaux étalés sur des étales. Au premier les fruits et légumes, les fromages, les pains et les pâtisseries, la viande et la charcuterie. Au sous-sol les poissons, les crustacés et les fruits de mer. C’était beau à voir – et nous avons fait des achats, des gourmandises pour manger sur place ou un peu plus tard ou des cadeaux à ramener à Carcassonne.

Et puis nous nous sommes séparés encore. Mois je voulais voir l’autre marché, le Santa Clara et nous y sommes allés à cinq, toujours sous quelques gouttes. C’était tout près de l’hôtel, au début d’une volée d’escaliers. Nous entrons – et voilà qu’il n’y a pas de marché mais un grand restaurant. Alors comme c’était presque treize heures, devinez ce que nous avons fait ! Ben oui, nous avons mangé. Léger, mais très bon, avec un petit vin rouge de derrière les fagots et un petit vin blanc charmant.

Puis chacun pour soi est reparti, dans le tourbillon de Cagliari. Moi pour faire une sieste bien méritée (on ne m’appelle pas dormeur pour rien) avant de repartir, mais sous le soleil enfin. J’ai flâné, j’ai découvert de nouveaux coins, et les autres ont fait de même d’après leurs récits par après. Je me suis retrouvé sous une galerie près du front de mer quand mon téléphone sonne. Non ce n’était pas Gaston, mais Jean-François. Avec Françoise, ils m’avaient vu de leur petit bus touristique tandis que je descendait la rue. Il m’a retrouvé et nous avons pris un grand cappuccino et un chocolat tandis que Françoise, qui avait retrouvé les amies, faisait les magasins.

Et vers dix-neuf heures nous nous sommes retrouvés à sept dans la chambre des Vives pour l’apéro et pour essayer de finir toutes les petites gourmandises que l’une et l’autre avait acheté. 

Et puis le dernier resto. Je l’avais repéré dans le Routard et ce n’était pas loin. Sa Domu Sarda. Mais malheur, il n’y avait pas de place .A moins que vous voulez manger dehors. Ben oui, nous avons mangé dehors. Et encore un bon petit repas et un bon petit vin, suivi (pour ma part) d’un café et d’une grappa. Et au moment de payer on nous a offert une petite Myrte, cette liqueur sarde si agréable. Nous ne pouvions pas refuser – du moins cinq d’entre nous.

Et puis retour à l’hôtel pour un bon petit dodo 

Les photos ici

 

2022-10-11 Sardaigne Jour 9 – de Dorgali à Cagliari

Les randos sont finies – nos passons à une parie purement visite et un peu culturel.

Nous sommes partis avec un peu de retard parce que, et j’en ai honte, j’avais oublié de mettre le réveil.

Et à 8h26 je me suis réveillé en sursaut pour un départ à 8h45. Inutile de dire, que je n’y suis pas arrivé ! Mais j’ai raté l’échéance de peu.

Notre premier arrêt était à Orgosolo, petite ville perchée à moins d’une heure de route. Elle est jolie en elle-même, accrochée à la colline, et elle me rappelait d’autres villes similaires où je suis passé dans mes voyages. Mais Orgosolo a quelque chose de particulier. La commune est connue pour son abondance de peintures murales pour la plupart très ancrées à gauche. Il y en a plus de 400, et nous n’en avons vu qu’une partie. Pour beaucoup politiques, elles portent la mémoire des luttes locales (celle de Pratobello contre l'installation d'un camp de l'OTAN, celles des bergers contre les industriels et les patrons), des combats internationaux (contre la Guerre du Viêt Nam, pour la paix en Palestine...), des personnes tuées à l'usine (celle, locale, d'Otana, ou bien une usine new-yorkaise) ou dans des conflits avec l'État (par exemple, hommage à Carlo Giuliani, tué par la police lors du contre-G8 à Gênes en 2001). D'autres murales évoquent le quotidien du village : bergers, femmes avec enfants, anciens qui discutent.

Elles ont toutes un caractère spontané, même naïf. Simone nous a expliqué le pourquoi de certaines d’entre elles, car je ne m’y connais pas assez dans l’histoire, même récente, de l’Italie et de la Sardaigne .

Prochaine étape, Marmoiade et le musée des masques méditerranéens. Je n’étais pas fort enthousiaste au départ, et d’autres m’ont dit la même chose. Mais une fois là, j’étais enchanté.

Marmoiade a sa fête annuelle en janvier pour sortir de l’hiver. Pendant deux ou trois jours se jouent les jeux des hommes masqués, représentant hommes, femmes ou animaux. Les masques sont propres à ce village, mais les fêtes dans les villages voisins sont similaires, mais avec des masques différents. Et le musée montre des masques, ainsi que celles d’autres localités autour de la méditerranée, différentes d’aspect, mais tous avec des éléments qui se recoupent.

Ce musée m’a plu pour deux choses : un vidéo excellent au départ, autant sur le plan qualité que par le contenu et ensuite par la guide qui nous a tout raconté.

Et bien sûr, les masques.

Au café du village, avec un verre de vin de Marmoiade, nous avons fait nos adieux à Simone, qui nous a si bien guidés pendant ces 8 jours. Et avec de promesses de venir lui dire bonjour si nos passons par là, nous l’avons quitté.

Et en route pour la grande ville Cagliari. Un petit halte pique-nique en route, et nous arrivons à notre hôtel en plein centre peu après seize heure. C’est le centre-ville, pas moyen de se garer, et donc JF et moi avons chacun pris une voiture pour la rendre à la location à l’aéroport et ensuite de revenir en train. Une petite heure pour se remettre et à sept nous partons à la recherche d’un café pour l’apéro et un resto pour manger.

Et vous serez heureux d’apprendre que ces deux recherches ont été très fructueux !

Les photos ici

2022-10-10 Sardaigne Jour 8 – Dorgali et Cala Luna

Aujourd’hui il y a deux groupes de nouveau. Nous rencontrons Simone à la station-service Peddu (Qui veut dire poulet en Sarde) et nous allons tous au départ de la rando, près de la mer à Cala Fuli. Là, Nicole et moi les laissons et nous rentrons à Dorgali. Ils vont faire une rando similaire à notre premier jour, un sentier côtier de sept kilomètres qui les mènera à Cala Luna. De là ils vont revenir en bateau jusqu’à Cala Gonone où nous les rencontrerons.

Nicole et moi vaquons à nos affaires chacun de son côté, elle visite le musée archéologique et moi je flâne. Nous partons ensemble vers midi trente pour aller visiter une ferme-musée, S’Anna Fresca (l’eau fraiche). C’est une ferme productrice d’olives et le musée c’est son histoire et celle de la Sardaigne au 19ième siècle. Très intéressant.

Juste à la fin de la visite, Simone me téléphone et nous allons retrouver le groupe à Cala Gonone pour amener les chauffeurs à leurs voitures et nous rentrons tous à l’hôtel.

Jusque-là, la journée a été belle, mais à 17 heures les cieux s’ouvrent et le déluge en tombe. D’ailleurs l’électricité est coupée dans notre quartier et une heure plus tard, tandis que j’écris ceci, elle n’est pas revenu. JF et moi étions au café quand tout a pété. Espérons que cela reviendra pour manger ce soir au resto !

Il et revenu un quart d’heure après avoir écrit ceci.

Et nous avons très bien mangé dans un nouveau restaurant. Des bons plats, du bon vin et de bons dessert. Que faut-il de plus ?

Photos ici 

2022-10-09 Sardaigne Jour 7 – Tourisme Nuragique et repas en bergerie

Simone nous attend à l'entrée de Dorgali et nous partons en voiture pour visiter deux sites nuragiques.

Le premier c’est un tombeau de géants, un d’une vingtaine en Sardaigne. C’est isolé au milieu d’un grand terrain communal, à 400 mètres de la route. C’est impressionnant, une grande stèle ronde de 5 mètres de haut, d’autres pierres de chaque côté et la chambre funéraire derrière. Simone est un excellent guide et nous explique beaucoup mieux que ces quelques mots toute l’histoire, la fonction et la redécouverte et reconstruction de ce site préromain !

Puis en route pour l’ancien village de Serra Orrios. Celui-ci est bien plus développé. D’abord il y a un petit café-bar à l’entrée et un café s’impose donc. Nous sommes quand même en Italie ! Puis nous passons au guichet et comme hier nous apprécions l’avantage de se rapprocher de la trentaine. A partir de 70 ans, c’est moitié prix. Il y en a une parmi nous qui ne sait pas si elle est fâchée qu’on l’a prise pour plus âgée qu’elle n’est ou heureuse d’avoir la ristourne ! La guichetière nous parle dans un français excellent et nous raconte, avec des photos à l’appui, beaucoup de détails intéressant de cette période de l’histoire Sarde.

Ensuite nous entrons dans le village. Celui-ci est énorme. Et, je me base sur le site du musée archéologique de Dorgali :

Presque une petite ville, Serra Orrios contient des centaines de bâtiments dont 49 huttes avec des enclos supplémentaires pour les animaux ; deux soi-disant temples mégaron avec leurs enceintes respectives ; deux tombes mégalithiques

Les communautés nuragiques vivaient dans des huttes - et des structures similaires étaient utilisées par les bergers jusqu'à il y a quelques décennies. Ils ont une base circulaire, composée de rangées irrégulières de blocs de basalte, recouverte d'un toit conique fait de troncs d'arbres et de branches. Dans l'ensemble, une structure simple mais garantie de satisfaire les besoins des personnes nuragiques.

Il n’y a plus de toits, mais les murs épais faits avec de grosses pierres sont impressionnantes. Nous flânons ici pendant presqu’une heure tandis que Simone nous raconte encore des choses intéressantes et répond à toutes nos questions

Et puis (enfin ?) en route pour la bergerie où nous allons manger un repas typique de berger. Nous retraversons Dorgali, nous nous engageons vers Cala Gonone. La route descend de la montagne en lacets avec de belles vues de la mer.

Nous quittons la grande route et nous nous engageons sur une petite route goudronnée au départ puis en terre qui finalement se termine à une clôture ou un troupeau de chèvres nous accueille bruyamment. Nous nous garons et nous montons à la ferme. Là, le berger, Sébastien, nous accueille. Il nous fait entrer dans sa cabane de bergers, une de ces cabanes rondes avec un mur en pierres d’un mètre surmonté d’un toit en bois de genévrier qui fait penser à un tipi. C’est difficile de lui parler car il ne connait que le Sarde et un peu d’allemand. Alors je parviens à lui parler un peu. Sinon c’est Simone qui traduit tout. Sébastien nous offre un petit vin rouge en apéritif qui était très bon. Et nous causons entre nous, avec Simone ou avec Sébastien en traduction.

Et puis nous passons à table. C’est dans une autre cabane plus classique, rectangulaire avec une grande table et un banc de chaque côté. Sur la table il y a déjà deux grand plats, le premier de saucisse entourés fromage et de coppa, chaque tranche roulée comme un petit cigare. Et le second des tranches grosses tomates avec un chèvre frais salé qui me fait penser à de la feta.

Le tout est délicieux, surtout la saucisse, et avec son petit vin rouge, qui apparemment titre aux alentours de 14°.

Et il y a aussi du pain, le pane carasau ce pain sarde très fin et craquant typique des bergers mais mangé partout. Nous en avons eu plusieurs fois déjà. Les bergers en faisaient car il se garde longtemps.

Avant qu nous ayons le temps de finir cela, le plat suivant arrive. C’est de la mozzarelle de chèvres arrosé d’un peu d’huile d’olive. Seriez-vous étonné de savoir que ca aussi c’était bon. Toujours avec le petit rouge !

Ensuite il nous amène un plat de pain, du type focaccia mais qui est fait partiellement avec des pommes de terre. Délicieux. Il et fait pour accompagner le ragout de chèvre qui suit, ragout qui a aussi des pommes de terre tout autour.

Allez, encore un peu de rouge.

Il nous amène un bol de petite tomates cerises et du fenouil coupé en quarts.

Et pour terminer des morceaux de fromage de chèvre qui ressemble un peu à du pecorino. Il est dur, il est assez fort et lui aussi est délicieux. Et il accompagne bien le petit rouge – dont il nous a encore amené une ou deux bouteilles.

Et bien repus nous sortons prendre le café à l’extérieur. Un petit café italien cela ne se refuse pas. Surtout quand il est accompagné d’une petite eau de vie locale. Celle-ci s’appelle, en sarde, Abbardente Et très bon.

Mais les conducteurs, Marie-Claude et Jean-François, étaient bien sages et ils n’ont pas trop bu. Même ils ont bu très peu. Et ils nous ont conduit pour jeter un coup d’œil à Cala Gonone, petite ville portuaire où nous passerons demain. Puis en route pour Orosei, la ville natale de Simone et où il habite toujours. Nous faisons un petit circuit guidé dans l’ancienne ville avant de reprendre la route pour Dorgali et notre hôtel.

Et comme nous avons bien mange ce midi, très bien même, personne n’a faim et personne ne sort chercher un resto.

Quelques photos ici