lundi 3 octobre 2022

2022-10-07 Sardaigne Jour 5 - Gorrupo

Aujourd’hui nous changeons de ville et donc d’hôtel. Mais en route il y a la balade – et quelle balade.

D’abord la route, sinueuse, qui monte le long du flanc de montagne avec des vues époustouflantes à gauche d’abord, puis quand nous traversons un petit col à droite. Finalement nous arrivons à un autre col, Passo Ghenna ‘e Silana et c’est là que nous chaussons les bottes de rando, que nous endossons ls sacs, que nous réglons les cannes et que l’aventure commence, après, bien sûr, la photo de famille.

Ce col est à un peu plus de 1000 mètres et les vues sont très belles sur le canyon du Gorrupo. Nous allons descendre jusque tout en bas, quelques 750 mètres de dénivelé en quatre kilomètres et demi. Mais c’est une descente assez facile, quoique raide en certains endroits, mais le sentier est très bien entretenu. Les vues évidemment sont belles au fur et à mesure que nous descendons. D’abord évidemment que vers le bas, mais bientôt aussi vers le haut du col. Ces montagnes sont toutes boisées et le sentier est à l’ombre la plupart du temps. Nous sommes tantôt dans des forêts de chênes, tantôt celles de genièvre et tanto celles d’arbousier. Et quelquefois mixtes.

En descendant, comme nous sommes en file indienne, quelqu’un s’est mis à chanter « Heigh-ho, heigh-ho.

On rentre du boulot ! » la chanson des sept nains. Et comme nous sommes sept, nous nous sommes baptisés avec les noms des nains. Ainsi : 

Atchoum c’est Nicole

Joyeux c’est Françoise 

Prof c’est Marie Claude

Simplet c’est Cathy

Timide c’est Martine

Dormeur c’est John

Grincheux c’est Jean-François

(ndlr – c’est Françoise qui a nommé JF Grincheux – ce n’est pas notre constat. C’est assez courant que les épouses trouvent leur mari grincheux. Et s’il se plaint, c’est que c’est vrai. Et s’il ne se plaint pas, le sobriquet est bien choisi. On ne peut pas gagner !)

Et ainsi nous descendons cette magnifique colline. Tout en bas nous déposons les sacs et nous entrons dans le canyon même du Gorrupo, un des plus profonds d’Europ à mètres. Ce sont des parois raides qui nous dominent tandis que nous cheminions de pierre en pierre pour avancer, car nous sommes dans le lit de la rivière qui a plus de cinq mètres de profondeur quand elle coule, ce qui n’es évidemment pas le cas aujourd’hui. Ce canyon est magnifique. Il vaut ben le déplacement.

Mais il est temps de continuer notre chemin, nous faisons demi-tour, récupérons les sacs et trouvons une place pour pique-niquer. Mais ce n’est guère long, certainement pas le temps d’une sieste. Cathy et moi devons quitter les autres car nous avons trois kilomètres à faire pour trouver les 4x4 qui vont nous ramener en haut. Sentier agréable, qui monte et descend et qui finalement plonge vers la rivière et qui remonte de l’autre coté. Une tête apparaît « Vous êtes les deux de Simone ? » Eh oui, le chauffeur et les autres passagers nous attendent. En voiture et en avant. J’ai de la chance d’être devant et de tout voir en remontant le flanc de la vallée.

Et nous voici en haut. Nous nous déchaussons avec plaisir et allons chercher quelques boissons rafraichissantes en attendant les autres qui ont remonté le chemin d’aller et reviennent nous prendre en voiture.

Et en fin d’après-midi, nous voici à notre nouvelle étape, Dorgali ; le Ghivine Albergo Diffuso, un hôtel charmant et très sympathique.

Douches repos etc et puis nous nous retrouvons pour souper au resto du coin. Délicieux.

Et comme toujours les photos sont ici.


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