Aujourd’hui nous avons fait une petite rando
vers le site de l’ancien village Nuragique de Tiscali, rando qui avait l’air
assez facile d’après la description, (6 kms, 350m) mais qui s’est présentée
comme assez dure vue les rampaillous et le parcours difficile sous pied.
Mais – quelles vues, quelle joie d’y
aller !
La civilisation nuragique, unique à la Sardaigne,
a duré près de mille ans au milieu de l’ile, protégée par le paysage sauvage
des influences et attaques extérieures. Elle a existé depuis 1600 avant l’ère
commun jusqu’à 350 AEC et l’arrivée des carthaginois.
Quelques extraits
de l’internet
Le site
archéologique de Tiscali se trouve à l'est de la Sardaigne, dans un emplacement
inattendu : c'est en effet un village entier qui avait été construit dans une
gigantesque cavité naturelle, au cœur de la montagne calcaire. Le relief, assez
accidenté et très aride, est impressionnant. Il est facile de se sentir loin de
tout… Et pour y accéder, il vaut d'ailleurs mieux être amateur de randonnée.
En entrant dans la
doline, cette grotte géante, c'est la quantité de pierres au sol qui frappe :
partout, des amoncellements plus ou moins hauts de pierres ocres. Quelques murs
ont subsisté ou été reconstruits, mais pour la plupart des habitations, il faut
suivre le dessin formé par les ruines pour deviner l'agencement intérieur des
maisonnettes. Ces logements étaient très petits, et sont regroupés en deux
zones distinctes : dans l'une, les habitations sont carrées, tandis qu'elles
sont rondes dans l'autre. On reconstitue ainsi les différences de statut
social, selon la forme et la taille de chaque logement. On repère les
structures collectives, propres au village. Et, surtout, on s'étonne face au
contraste entre ces vestiges tellement humains, qui nous renvoient à l'époque
nuragique (ici, au 13ème siècle avant J.-C.), et le cadre naturel entièrement
sauvage.
Le village aurait
été occupé du xve au viiie siècle av. J.-C., puis abandonné, avant d'être
réoccupé à l'époque romaine.
Simone nous avait donné rendez-vous en dehors
de Dorgali, où nous logeons. Il nous attend avec son Land Rover et nous y
montons pour le trajet de dix minutes de goudron suivi de quinze minutes de
piste de plus en plus petite et cahoteuse.
Finalement nous nous arrêtons et nous nous
mettons en route. La piste monte doucement, puis plus fort et puis se
transforme en sentier de plus en plus abrupte. Un arrêt sur une énorme dalle en
pierre nous permet de souffler et surtout de regarder la vue magnifique de la
vallée de Lanaitto, plate et large en bas, des montagnes calcaires, boisées en
bas sur les côtés.
Et puis nous reprenons le sentier de plus
belle. Elle grimpe encore et puis a l’air de disparaître sur une face de roche.
Mais non, en s’approchant nous voyons qu’il passe par une faille étroite où il
grimpe de pierre en pierre. Simone nous explique que c’était là une des
défenses du village et qui lui a permis d’exister pendant autant de siècles.
Nous passons près de la façade rocheuse, le
sentier sinue encore avec de belles vues. Puis elle tourne, tourne encore,
arrive à un croisement et descend dans ce gouffre où était l’ancien village de
Tiscali. Là, à l’entrée, un homme assis sur une chaise sur un petit promontoire
rocheux nous vend des billets et nous donne quelques explications sur le site –
dans un français excellent ! Mais nous avons Simone avec nous pour tout
expliquer et nous descendons encore pour voir de près. Il y a en fait peu de
restes, mais avec un peu d’imagination on peut voir cet ancien habitat d’une
vingtaine de maisons en dessous de la paroi, avec leurs murs en pierre et leurs
toits en bois.
Il est temps de piqueniquer et nous restons à
l’intérieur de la grotte. Il y a du passage quand même, des gens qui n’hésitent
pas à venir soit par le chemin que nous avons pris, soit par celui où nous
allons descendre qui est un peu plus facile.
Et très vite nous voilà engagés sur ce chemin,
qui descend en rampaillou pierreux pendant tout un temps, puis qui suit le lit asséché
d’une rivière où nous sautons de pierre en pierre pour retrouver finalement
notre Land Rover et le chemin de retour.
Pour ma part j’étais claqué – mais content d’une
belle journée.
Soirée sympathique au resto du coin et un dodo,
bien mérité
Photos ici
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