lundi 3 octobre 2022

2022-10-08 Sardaigne Jour 6 – Tiscali

Aujourd’hui nous avons fait une petite rando vers le site de l’ancien village Nuragique de Tiscali, rando qui avait l’air assez facile d’après la description, (6 kms, 350m) mais qui s’est présentée comme assez dure vue les rampaillous et le parcours difficile sous pied.

Mais – quelles vues, quelle joie d’y aller !

La civilisation nuragique, unique à la Sardaigne, a duré près de mille ans au milieu de l’ile, protégée par le paysage sauvage des influences et attaques extérieures. Elle a existé depuis 1600 avant l’ère commun jusqu’à 350 AEC et l’arrivée des carthaginois.

Quelques extraits de l’internet

Le site archéologique de Tiscali se trouve à l'est de la Sardaigne, dans un emplacement inattendu : c'est en effet un village entier qui avait été construit dans une gigantesque cavité naturelle, au cœur de la montagne calcaire. Le relief, assez accidenté et très aride, est impressionnant. Il est facile de se sentir loin de tout… Et pour y accéder, il vaut d'ailleurs mieux être amateur de randonnée.

En entrant dans la doline, cette grotte géante, c'est la quantité de pierres au sol qui frappe : partout, des amoncellements plus ou moins hauts de pierres ocres. Quelques murs ont subsisté ou été reconstruits, mais pour la plupart des habitations, il faut suivre le dessin formé par les ruines pour deviner l'agencement intérieur des maisonnettes. Ces logements étaient très petits, et sont regroupés en deux zones distinctes : dans l'une, les habitations sont carrées, tandis qu'elles sont rondes dans l'autre. On reconstitue ainsi les différences de statut social, selon la forme et la taille de chaque logement. On repère les structures collectives, propres au village. Et, surtout, on s'étonne face au contraste entre ces vestiges tellement humains, qui nous renvoient à l'époque nuragique (ici, au 13ème siècle avant J.-C.), et le cadre naturel entièrement sauvage.

Le village aurait été occupé du xve au viiie siècle av. J.-C., puis abandonné, avant d'être réoccupé à l'époque romaine.

Simone nous avait donné rendez-vous en dehors de Dorgali, où nous logeons. Il nous attend avec son Land Rover et nous y montons pour le trajet de dix minutes de goudron suivi de quinze minutes de piste de plus en plus petite et cahoteuse.

Finalement nous nous arrêtons et nous nous mettons en route. La piste monte doucement, puis plus fort et puis se transforme en sentier de plus en plus abrupte. Un arrêt sur une énorme dalle en pierre nous permet de souffler et surtout de regarder la vue magnifique de la vallée de Lanaitto, plate et large en bas, des montagnes calcaires, boisées en bas sur les côtés.

Et puis nous reprenons le sentier de plus belle. Elle grimpe encore et puis a l’air de disparaître sur une face de roche. Mais non, en s’approchant nous voyons qu’il passe par une faille étroite où il grimpe de pierre en pierre. Simone nous explique que c’était là une des défenses du village et qui lui a permis d’exister pendant autant de siècles.

Nous passons près de la façade rocheuse, le sentier sinue encore avec de belles vues. Puis elle tourne, tourne encore, arrive à un croisement et descend dans ce gouffre où était l’ancien village de Tiscali. Là, à l’entrée, un homme assis sur une chaise sur un petit promontoire rocheux nous vend des billets et nous donne quelques explications sur le site – dans un français excellent ! Mais nous avons Simone avec nous pour tout expliquer et nous descendons encore pour voir de près. Il y a en fait peu de restes, mais avec un peu d’imagination on peut voir cet ancien habitat d’une vingtaine de maisons en dessous de la paroi, avec leurs murs en pierre et leurs toits en bois.

Il est temps de piqueniquer et nous restons à l’intérieur de la grotte. Il y a du passage quand même, des gens qui n’hésitent pas à venir soit par le chemin que nous avons pris, soit par celui où nous allons descendre qui est un peu plus facile.

Et très vite nous voilà engagés sur ce chemin, qui descend en rampaillou pierreux pendant tout un temps, puis qui suit le lit asséché d’une rivière où nous sautons de pierre en pierre pour retrouver finalement notre Land Rover et le chemin de retour.

Pour ma part j’étais claqué – mais content d’une belle journée.

Soirée sympathique au resto du coin et un dodo, bien mérité

Photos ici



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