lundi 3 octobre 2022

2022-10-09 Sardaigne Jour 7 – Tourisme Nuragique et repas en bergerie

Simone nous attend à l'entrée de Dorgali et nous partons en voiture pour visiter deux sites nuragiques.

Le premier c’est un tombeau de géants, un d’une vingtaine en Sardaigne. C’est isolé au milieu d’un grand terrain communal, à 400 mètres de la route. C’est impressionnant, une grande stèle ronde de 5 mètres de haut, d’autres pierres de chaque côté et la chambre funéraire derrière. Simone est un excellent guide et nous explique beaucoup mieux que ces quelques mots toute l’histoire, la fonction et la redécouverte et reconstruction de ce site préromain !

Puis en route pour l’ancien village de Serra Orrios. Celui-ci est bien plus développé. D’abord il y a un petit café-bar à l’entrée et un café s’impose donc. Nous sommes quand même en Italie ! Puis nous passons au guichet et comme hier nous apprécions l’avantage de se rapprocher de la trentaine. A partir de 70 ans, c’est moitié prix. Il y en a une parmi nous qui ne sait pas si elle est fâchée qu’on l’a prise pour plus âgée qu’elle n’est ou heureuse d’avoir la ristourne ! La guichetière nous parle dans un français excellent et nous raconte, avec des photos à l’appui, beaucoup de détails intéressant de cette période de l’histoire Sarde.

Ensuite nous entrons dans le village. Celui-ci est énorme. Et, je me base sur le site du musée archéologique de Dorgali :

Presque une petite ville, Serra Orrios contient des centaines de bâtiments dont 49 huttes avec des enclos supplémentaires pour les animaux ; deux soi-disant temples mégaron avec leurs enceintes respectives ; deux tombes mégalithiques

Les communautés nuragiques vivaient dans des huttes - et des structures similaires étaient utilisées par les bergers jusqu'à il y a quelques décennies. Ils ont une base circulaire, composée de rangées irrégulières de blocs de basalte, recouverte d'un toit conique fait de troncs d'arbres et de branches. Dans l'ensemble, une structure simple mais garantie de satisfaire les besoins des personnes nuragiques.

Il n’y a plus de toits, mais les murs épais faits avec de grosses pierres sont impressionnantes. Nous flânons ici pendant presqu’une heure tandis que Simone nous raconte encore des choses intéressantes et répond à toutes nos questions

Et puis (enfin ?) en route pour la bergerie où nous allons manger un repas typique de berger. Nous retraversons Dorgali, nous nous engageons vers Cala Gonone. La route descend de la montagne en lacets avec de belles vues de la mer.

Nous quittons la grande route et nous nous engageons sur une petite route goudronnée au départ puis en terre qui finalement se termine à une clôture ou un troupeau de chèvres nous accueille bruyamment. Nous nous garons et nous montons à la ferme. Là, le berger, Sébastien, nous accueille. Il nous fait entrer dans sa cabane de bergers, une de ces cabanes rondes avec un mur en pierres d’un mètre surmonté d’un toit en bois de genévrier qui fait penser à un tipi. C’est difficile de lui parler car il ne connait que le Sarde et un peu d’allemand. Alors je parviens à lui parler un peu. Sinon c’est Simone qui traduit tout. Sébastien nous offre un petit vin rouge en apéritif qui était très bon. Et nous causons entre nous, avec Simone ou avec Sébastien en traduction.

Et puis nous passons à table. C’est dans une autre cabane plus classique, rectangulaire avec une grande table et un banc de chaque côté. Sur la table il y a déjà deux grand plats, le premier de saucisse entourés fromage et de coppa, chaque tranche roulée comme un petit cigare. Et le second des tranches grosses tomates avec un chèvre frais salé qui me fait penser à de la feta.

Le tout est délicieux, surtout la saucisse, et avec son petit vin rouge, qui apparemment titre aux alentours de 14°.

Et il y a aussi du pain, le pane carasau ce pain sarde très fin et craquant typique des bergers mais mangé partout. Nous en avons eu plusieurs fois déjà. Les bergers en faisaient car il se garde longtemps.

Avant qu nous ayons le temps de finir cela, le plat suivant arrive. C’est de la mozzarelle de chèvres arrosé d’un peu d’huile d’olive. Seriez-vous étonné de savoir que ca aussi c’était bon. Toujours avec le petit rouge !

Ensuite il nous amène un plat de pain, du type focaccia mais qui est fait partiellement avec des pommes de terre. Délicieux. Il et fait pour accompagner le ragout de chèvre qui suit, ragout qui a aussi des pommes de terre tout autour.

Allez, encore un peu de rouge.

Il nous amène un bol de petite tomates cerises et du fenouil coupé en quarts.

Et pour terminer des morceaux de fromage de chèvre qui ressemble un peu à du pecorino. Il est dur, il est assez fort et lui aussi est délicieux. Et il accompagne bien le petit rouge – dont il nous a encore amené une ou deux bouteilles.

Et bien repus nous sortons prendre le café à l’extérieur. Un petit café italien cela ne se refuse pas. Surtout quand il est accompagné d’une petite eau de vie locale. Celle-ci s’appelle, en sarde, Abbardente Et très bon.

Mais les conducteurs, Marie-Claude et Jean-François, étaient bien sages et ils n’ont pas trop bu. Même ils ont bu très peu. Et ils nous ont conduit pour jeter un coup d’œil à Cala Gonone, petite ville portuaire où nous passerons demain. Puis en route pour Orosei, la ville natale de Simone et où il habite toujours. Nous faisons un petit circuit guidé dans l’ancienne ville avant de reprendre la route pour Dorgali et notre hôtel.

Et comme nous avons bien mange ce midi, très bien même, personne n’a faim et personne ne sort chercher un resto.

Quelques photos ici


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