Les randos sont finies – nos passons à une parie purement visite et un peu culturel.
Nous sommes partis avec un peu de retard parce
que, et j’en ai honte, j’avais oublié de mettre le réveil.
Et à 8h26 je me suis réveillé en sursaut pour
un départ à 8h45. Inutile de dire, que je n’y suis pas arrivé ! Mais j’ai raté
l’échéance de peu.
Notre premier arrêt était à Orgosolo, petite
ville perchée à moins d’une heure de route. Elle est jolie en elle-même,
accrochée à la colline, et elle me rappelait d’autres villes similaires où je
suis passé dans mes voyages. Mais Orgosolo a quelque chose de particulier. La
commune est connue pour son abondance de peintures murales pour la plupart très
ancrées à gauche. Il y en a plus de 400, et nous n’en avons vu qu’une partie.
Pour beaucoup politiques, elles portent la mémoire des luttes locales (celle de
Pratobello contre l'installation d'un camp de l'OTAN, celles des bergers contre
les industriels et les patrons), des combats internationaux (contre la Guerre
du Viêt Nam, pour la paix en Palestine...), des personnes tuées à l'usine (celle,
locale, d'Otana, ou bien une usine new-yorkaise) ou dans des conflits avec
l'État (par exemple, hommage à Carlo Giuliani, tué par la police lors du
contre-G8 à Gênes en 2001). D'autres murales évoquent le quotidien du village :
bergers, femmes avec enfants, anciens qui discutent.
Elles ont toutes un caractère spontané, même naïf.
Simone nous a expliqué le pourquoi de certaines d’entre elles, car je ne m’y
connais pas assez dans l’histoire, même récente, de l’Italie et de la Sardaigne .
Prochaine étape, Marmoiade et le musée des
masques méditerranéens. Je n’étais pas fort enthousiaste au départ, et d’autres
m’ont dit la même chose. Mais une fois là, j’étais enchanté.
Marmoiade a sa fête annuelle en janvier pour
sortir de l’hiver. Pendant deux ou trois jours se jouent les jeux des hommes masqués,
représentant hommes, femmes ou animaux. Les masques sont propres à ce village,
mais les fêtes dans les villages voisins sont similaires, mais avec des masques
différents. Et le musée montre des masques, ainsi que celles d’autres localités
autour de la méditerranée, différentes d’aspect, mais tous avec des éléments qui
se recoupent.
Ce musée m’a plu pour deux choses : un
vidéo excellent au départ, autant sur le plan qualité que par le contenu et
ensuite par la guide qui nous a tout raconté.
Et bien sûr, les masques.
Au café du village, avec un verre de vin de
Marmoiade, nous avons fait nos adieux à Simone, qui nous a si bien guidés
pendant ces 8 jours. Et avec de promesses de venir lui dire bonjour si nos
passons par là, nous l’avons quitté.
Et en route pour la grande ville Cagliari. Un
petit halte pique-nique en route, et nous arrivons à notre hôtel en plein centre
peu après seize heure. C’est le centre-ville, pas moyen de se garer, et donc JF
et moi avons chacun pris une voiture pour la rendre à la location à l’aéroport
et ensuite de revenir en train. Une petite heure pour se remettre et à sept
nous partons à la recherche d’un café pour l’apéro et un resto pour manger.
Et vous serez heureux d’apprendre que ces deux
recherches ont été très fructueux !
Les photos ici
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