mardi 30 mai 2023

2023-05-30 Pic du Pied de Poul

Aujourd’hui 30 mai, nous sommes 4 partants pour une rando dans les corbières maritimes

Le départ est donné du village de Fraïssé des Corbières.

Nous passons par la Chapelle de Ste Colombe, puis nous attaquons la montée vers le Pic du Pied de Poul que nous atteignons vers 11 h 30. Nous profitons alors d’un beau panorama sur les étangs de Leucate -Barcarès, et la mer. 

Après le repas, nous entamons la descente sur un sentier escarpé vers le fond du vallon à partir duquel nous allons remonter vers les Estrons de la Vieille où nous aurons droit à un nouveau panorama. Mais il faut penser à redescendre, et ce sera de nouveau par un sentier escarpé !!!

Nous arriverons enfin au village à 17 h. après une rude journée, éprouvés par la chaleur.

Le pot de l’amitié coutumier a été le bienvenu.

R. C.

Photos de Roger

Photos de Patrick

samedi 27 mai 2023

2023-05-27 - 2023-06-03 Séjour au Lavandou

Du 27 mai au 3 juin 2023 - séjour au Lavandou

Les photos, regroupées par jout, quelque soit la sortie, rando ou autre.

J1 samedi - le voyage aller

J2 dimanche - rando  depuis le village

J3 lundi - Les Monts Toulonnais - MarieChristine

J4 mardi  - Caps Lardier et Taillat 

J5 mercredi - Tourisme à Porquerolle

J6 jeudi - Barre de Cuers

J7 vendredi - Bormes les Mimosas

J8 samedi - retour (pas de photos

Samedi 27 mai - Le voyage aller

Rdv aux Berges de l'Aude et puis Bvd Warsovie pour prendre le car. Guy est toujours notre chauffeur

Voyage jusqu'au Village de Vaccances l'Oustal au Lavandou

Dispersion dans les chambres puis retrouvailles pour le repas, précédé pour plusieurs pour un apéro.

Dimanche 28 mai - Randos à partir du Village

Petit déj et puis rdv avec nos guides - les mêmes qi'il y a cinq ans: Frédéric, Arnaud et Eric.

Partage en groupes pour une rando dur, une rando moyenne et une rando douce. Dpart séparé, mais tous dans la même direction. Le long de la côte, puis vers les collines. Montée vers un le point culminant des 3 randos. J'étais avec la rando moyenne, les "durs" y étaient passés depuis longtemps. Les "doux" nous y ont retrouvés et nous les y avons laissés.

Descente vers la côte à la plage de Cabasson avec vue sur le Fort de Brégançon et petite balade le long de cette plage. Puis picnic sous les pins, à une table svp, et petite sieste. Rando le long des vignes avec vue sue le chateau de Brigançon puis montée vers un petit barrage. On passe un petit col sur la départementale, et nous descendons sous les pins par le vallon de Cardenon. 

Nous retrouvons et retracons le chemin d'aller.

Au village, pour ma part, une petite bière  puis douche et sieste.

Retrouvailles à 18h30 pour le pot d'acceuil, sans les responsables du village (!!!) puis repas du soir. Et pour certains concert.

Lundi 29 mai - Les Monts Toulonnais

Pour ma part, repos. 

Pdj, puis sieste, puis balade jusqu'en ville et repas dans un resto très sympa.

Retour, re-sieste et puis petit plongeon dans la piscine.

Mardi 30 mai - Caps Lardier et Taillat 

Visite Port Grimaud (ClaudineB)

Pour les 12 non marcheurs ou éclopés, notre toujours aussi dévoué chauffeur Guy après avoir déposé les courageux randonneurs au cap Lardier, nous a conduits à Port Grimaud, charmante cité lacustre. Découverte pour certaines et certains, "pèlerinage" pour d'autres, notre amie Jacquote nous a fait les honneurs de ce petit paradis qu'elle connait si bien. 
Nous avons pu faire une visite au gré des canaux sur un petit bateau électrique mené par un guide qui nous a narré l'origine de la création, l'histoire et l'évolution de cette prestigieuse cité.
Nous avons pu admirer toutes ces maisons aux façades colorées avec chacune son embarcation qui va du "simple" bateau au yacht prestigieux, indécent et un non sens dans ce lieu.
Après un sympathique repas, nous avons cheminé entre les ruelles en attendant l'heure du départ pour rejoindre nos amis randonneurs.
Cf lien internet pour découvrir l'historique.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Port_Grimaud

Rando facile

Notre chauffeur, Guy, nous a amenés par les petites routes cotières jusqu'à notre départ. Les 3 groupes de randonneurs sont descendus, laissant un quatrième groupe partir pour visiter port Grimaud.

J'ai choisi le groupe facile aujourd'hui. Nous étions 13 a suivre notre guide Eric. Nous avons d'abord longé la côte pr le chemin cotier. Tantot près de la plage, tanto des ascensions et redescentes par u sentier raide ou même des escaliers. Nous avions à notre main droite la mer, des petites plages ou des petites criques. Et des vues superbes.

Après une heure de marche, nous nous sommes arrêtés à l'ombre au bord du sable pour une décision ssur la suite. Eric nous a fait deux propositins et nous en avons choisis une. C'était celle qu'il trouvait la plus belle - mais aussi légèrement plus facile.

Alors nous avons quitté le bord de mer par un etit sentier qui grimpait facilement dans la garrigue. Ou était(ce le maquis. Je crois plutot ce dernier, il y avait des arbousiers! Peu après nous avons trouvé une piste forestière qui sillonait sous les pins avec des passages au soleil aussi. Il a commencé à faire chaud. Encore une petite montée par un sentier, encore une piste et finalement un sentier sous les pins. Un passage à côté des vignes et une belle vue de la mer devant nous: la Baie de Briande, entre les caps Lardier et Taillat.

Et nous sommes descendus à la plage. Un petit repos, et nous avon sdécidé de rebrousser chemin pour trouver de l'ombre pour manger, et de fair ela plus grande partie de la montée avant midi.

Er donc repas sous les pins - suivi d'une belle sieste, quoique trop courte à mon avis.

Et nous sommes au point de départ par la piste forestière, sans oublier de regarder ces belles vues sur la Baie de Cavalaire.

Et arrivés à la fin de la rando quelle de fut pas notre joie, à Richard et à moi, de trouver une terrasse en bord de mer qui nous a servi deux exellentes blanches!

Et puis ce fut le car, les retrouvailles avec les non randonneurs et les deux autres groupes, tous très contents de leur sortie.

Merci Eric de nous avoir si bien guidés

Mercredi 31 mai - Tourisme à Porquerolle

Rencontre avec notre guide de la journée: Sandrine

Départ en car à 8h comme d'hab - en route pour la Tour Fondue, l'embarcadère pour l'ile que nous regagnons après une traversée de 20 minutes.

Richard nous montre où il a habité pendnat 18 mois il y a 35 ans! Qu'il était jeune.

Nous partons en groupe pour parcourir le village et monter au Fort St Agathe. Sandrine a beaucoup de choses très intéressantes à nos raconter. Et nous écoutons avec attention. Visite de bas en haut - jusque tout en haut de la tour.

Puis nous quittons le fort pour traverser les bois autour. Richard nous quite avec une dizaine de randonneurs pour une balade vers des plages lointaines.

Nous continuons. Sandrine nous fait arrêter dans une belle oliveraie où sont réunies quelques trentaines de types d'olivier. Intéressant et joli.

Nous continuons à contourner le village par de belles allées bordées de pin parasol.

Une dernière séparation - ceux qui s'en vont piqueniquer près de la mer avec Sandrine et ceux qui retourne en ville, certains pour manger au resto, d'autres comme moi pour piqueniquer en ville, dans mon cas sur un banc sur la place d'armes.

Ayant manger, des gouttes d'eau tombent et je rejoins un groupe joyeux au resto - pas poutr manger même si cela paraissait yrès bon, mais pour boire une bière et un café et manger un demi baba au rhum énorme et très bon.

Nouvelle séparation, les autres s'en vont visiter l'église et sans doute d'autres curiosités. Moi je me dirige vers le préau, je m'installe sur un banc, le m'allonge et je m'endrs du sommeil du juste.

Et puis on se retrouve, on se regroupe et nous repartons enbnavette, et puis car jusqu'au Lavandou

Merci Sandrine pour nous avoir si bien guidés et pour toutes tes explcations et partages de connaissance.

Jeudi 1 juin - Barres de Cuers

Nous étions 23 pour les trois randos aujourd'hui, beaucoup de gens ayant opté pour le repos. Une heure en car nous a mené au pied des Barres de Cuers en plein milieu de la Provence varoise. Nous sommes partis tous ensemble mais très vite le premier groupe s'est séparé de nous. Nous avons monté lentement, doucement mais surement jusqu'à une croix au sommet du Pilon de St Clément. Après une petite pause nous (le deuxi-me groupe) ont quitté le troisième groupe pour longer la falaise des Barres de Cuers. Une descente jusqu'au Pas de Brusquet, (et où le groupe 3 allaitdescendre) une remontée au sommet suivent qui ne semble pas avoir de nom et une descente au Pas de Cuers.

Là, chose étrange, un fauteuil de jardin nous a acceuilli. Qui l'a portée jusque là? Mystère et boule de gomme. Mais c'est là que nous avons piqueniqué, à l'ombre.

Je me suis allongé pour la sieste, mais sans vraiment dormir. Et nous sommes descendus de la montagne pour remonter la vallée en bas jusqu'au bus.

Groupe 3 y était déjà et nous sommes partis rechercher groupe 1 qui avait suivi la crête jusqu'au bout pour descendre à Belgentier où nous les avons repris.

Je ne me souviens pas du chemin de retour. J'ai fait ma sieste.

Et ainsi s'est terminé la rando. Douche, repos et pour cerains pétanque. Puis apéro et ensuite repas.

Et dodo, bien mérité

Vendredi 2 juin - Bormes les Mimosas

Suite à un problème dans le circuit électrique, le car n'a pas pu démarrer ce matin. En conséquence la journée à été modifiée, quoique le but de Bormes les Mimosas a bien été atteint.

Le groupe 1 avec Arnaud est parti de l'Oustal del Mar et a atteint Bormes les Mimosas

De même le groupe 2 avec Fred

Le groupe 3 avec Eric a fait un tour depuis l'Oustal del Mar et y est revenu pour manger

A 13h30, le car étant réparé, Guy a conduit ceux qui voilaient à Bormes les Mimosas pour y faire du tourisme.

Je n'ai pas fait de rando, donc pas de compte rendu des randos (jusqu'à présent!)

Au retour, après s'être retrouvé au café, nous avons chaleueusement remercié nos 3 guides pour nous avoir si bien menés pendant ces 6 jours.


Et le soir, cocktail d'adieu offert par le village de vacances. Comme il est de tradition, Ginette et Josy ont présenté Jacques avec un petit souvenir de ce beau séjour pour le remercier de tout son travail - et de la qualité du résultat.

Et puis, presque tout le monde est allé manger au Kriss par Cécile où nous avons mangé un excellent aioloi dans la bonne humeur et le joie d'être ensemble.

Samedi 3 juin - retour

Un retour sans incidents. Départ à 8h30. Je me suis endormi. Pause café. je me suis rendormi. Arrêt midi près de Montpellier. Et non je ne me suis pas rendormi!

Halte à Narbonne pour laisser descendre Richard et Thérèse.

Arrivée à Carca vers 16h.

Quel beau séjour!

Un grand merci à Jacques pour tout le travail d'organisation et la résolution de tous les problèmes réels ou imaginaire spoendant le séjour.





jeudi 18 mai 2023

2023-05-18 Pradelles - Pic de Nore

Nous sommes 12 en ce jour férié au départ du village de Pradelles Cabardes. Martine est notre chef de file pour cette demi journée pour une redécouverte de ce coin de la Montagne Noire. Un léger contretemps est à relever, moi,  Claudine Balmigere et Nicole nous nous sommes égarées sur les routes de la Montagne Noire. Le groupe a été sympa de nous attendre.

La température est idéale pour démarrer par une montée assez aisée, à travers la forêt de hêtres. On longe un sentier bordé de muret en pierres verticales qui bordent les anciennes glacières avec deux arcs de voûtes magnifiques. Elles ont été construites au XIX e siècle pour la fabrication et le stockage de pains de glace. "les inépuisables glacières de la Montagne Noire" était le slogan employé par les vendeurs, qui a fait connaître ce petit village de France profonde.

Insensiblement nous prenons de la hauteur, et atteignons le Roc de Nouret pour admirer la vue sur la plaine audoise et la chaine pyrénéenne, mais le temps n'est pas trop dégagé. Lors d'une trouée, on aperçoit le Pic de Nore qui est assez éloigné. La grimpette continue à travers la lande de bruyère et de prairies habillées de palette de couleur. Lors de notre avancée, nous sommes entourés de blocs de gneiss et micaschiste à l aspect insolite, témoins de la formation des Pyrénées qui a inspiré la légende de la " fée Nore".

Le vent se lève, il commence à faire frisquet et nous remettons nos vestes, le bonnet pour certains et les gants.

Nous sommes agréablement surpris d'être presque arrivés au Pic de Nore, nous pensions que Martine ne nous y amènerait pas.Une multitude de jonquilles sauvages nous accueillent, et nous atteignons le point culminant  de la montagne Noire (1211m). La table d'orientation indique les sommets visibles mais il y a de la brume, nous distinguons quand même le lac de Pradelles.

on ne s'attarde pas, la température a bien chuté.

On descend un sentier caillouteux, assez raide qui traverse la forêt assez longtemps jusqu'au ruisseau du Cuin. Nous atteignons le village, du côté de l église Saint Jean Baptiste dont le clocher est inscrit aux monuments historiques.

La marche a duré 3h30 sans difficulté avec 380m de dénivelé. Merci Martine pour cette belle rando du Pic de Nore en un après-midi.

Compte Rendu de Cathy

Photos de Marie-Christine 

Photos de Nicole et tracé

Photos de Marie-Claude

dimanche 14 mai 2023

2023-05-14 Sigean

Il pleut à Carcassonne et il fait froid sur le parking de Beragnes. Mais nous sommes 9 à avoir foi en les prévisions météo, donc cap sur Sigean où deux amis nous attendent. Nous voilà donc 11 en marche et le beau ciel bleu annoncé est bien là. Les nuages sont très noirs sur les Corbières mais ici, tout va bien, même le vent qui se porte à merveille, comme de tradition dans le coin.

Nous commençons par explorer le village de Sigean, guidés par Marie-Claire qui en est originaire : vieilles rues pittoresques, belles maisons de vignerons à la large porte  de chai caractéristique du Narbonnais et très belles façades décorées.

Puis ce sont les sentiers serpentant à travers les vignes qui déroulent à l’infini leurs alignements de ceps aux feuilles encore vert tendre, les arbres des haies dont les occupants chantent dans le clair du matin, les fleurs des talus. Le paysage devient plus sauvage, la végétation méditerranéenne s’intensifie et nous cheminons maintenant entre lauriers et oliviers. Une petite pause devant le domaine du Lac, devenu chambres d’hôtes.  Nous contournons l’oppidum de Pech Maho, un site archéologique bien protégé des incursions inopportunes : donc, nous ne voyons rien, sauf un panneau qui nous en apprend l’histoire. Sur la colline dominant les étangs, qui étaient alors des lagunes ouvertes sur la mer, vivait le peuple des Élisyques. Des fouilles archéologiques ont dégagé fortifications et maisons que l’on peut visiter sur rendez-vous. Du VIe au IIIe siècle avant notre ère, bien avant l’arrivée des Romains, le lieu fut un important comptoir commercial où les autochtones échangeaient avec les Phéniciens, les Grecs, les Carthaginois et il témoigne de la vie intense qui animait le Golfe du Lion dans l’Antiquité.

Après quoi, nous arrivons en bordure de l’étang. Là, le paysage est tout autre. Nous sommes dans le « complexe lagunaire de Bages-Sigean », une steppe salée couverte à l’infini de touffes de salicorne ; la marche est périlleuse car les chemins sont constitués d’une glaise glissante, imbibée sans doute d’eau salée (personne n’a goûté, en fait …), une véritable patinoire où nos chaussures s’enfoncent tout en dérapant et se couvrent d’une boue de plus en plus lourde. Il faut renoncer au sentier tracé et s’aventurer dans les salicornes (elles, nous les avons goûté et elles sont salées, vraiment très salées). La glaise est remplie de traces d’animaux, des chiens, bien sûr, mais aussi des sangliers ; il y a une multitude de petites traces d’ongulés, vraiment petites : des chevreuils ? ou même des bébés chevreuils ? des marcassins ? Même dans ce paysage austère, la vie est là, toujours… Nous retrouvons ensuite un chemin plus ferme et tout proche de l’étang. Le vent soulève les eaux, on se croirait en pleine mer, une aigrette se laisse flotter, les couleurs sont magnifiques, les courants forment des arabesques bleu foncé, turquoise, vert profond. Au loin, le village de Bages, dans le soleil, plus près, l’île de l’Aute et l’île Sainte-Lucie, et très loin, on devine la cathédrale de Narbonne. Nous continuons au bord de l’étang jusqu’au bout de la pointe de Port Mahon. À un carrefour, c’est la rencontre avec une très jolie petite vipère lovée sur un tronçon goudronné, elle s’affole quelque peu de notre présence mais nous la laissons se réfugier dans le talus du bas-côté ; la planète est assez grande pour tout le monde, non ?  Port Mahon, ce fut un port à l’époque romaine, c’est maintenant une base nautique et c’est là que nous pique-niquons, en plein soleil, non sans saluer quelques sportifs qui rentrent de leur séance de kite. 

Nous repartons en contournant la pointe ; nous retrouvons la steppe salée et périlleuse et ses salicornes, puis des chemins plus stables bordé de roseaux, de tamaris ou, plus loin, d’immenses buissons de pistachiers lentisques et des premiers cistes qui viennent mettre leurs taches de couleur. Les teintes profondes se succèdent sur les eaux toujours agitées, des goélands se laissent porter puis ils s’envolent avant de revenir se balancer sur les vagues. Et enfin, les voilà, les flamants roses en troupeau. Nous les voyons de loin, ils se sont regroupés, ils ont replié leur tête sous les ailes, ils se mettent à l’abri de la tramontane, eux ! Ils sont plutôt blancs, nos flamants roses, ils n’ont pas encore mangé assez de crevettes ; ils doivent tout de même être rose foncé sous leurs ailes, mais ils ne bougent pas, donc, ils ne nous montrent pas la face cachée…

Nous avons doublé la pointe, nous abordons les anciennes salines de Sigean ; l’eau est d’un turquoise laiteux, c’est magnifique sous le soleil qui nous suit toujours, nous traversons une saline grâce à une chaussée ; là, il faut tenir casquettes et chapeaux à la main car le vent se déchaîne. Nous retrouvons des paysages de vignes, les haies de frênes et les talus fleuris ; nous contournons les grands salins de Sigean avant de plonger vers le village par une petite route bordée d’amandiers et d’oliviers.

Et revoilà Sigean, ses belles maisons, le lacis de ses vieilles rues, la fontaine vieille, la fontaine neuve, la « maison du roi » où Louis XIV séjourna, la chapelle des Pénitents au beau clocher, transformée en centre culturel… et son café où nous faisons une pause bien méritée. Nous avons déploré l’absence de Yves mais nous avons quand même réussi à payer notre écot !!!

Vignes, oliviers et salins, flore méditerranéenne et steppes lagunaires, oppidum protohistorique, port romain et vieux village languedocien, merci à Armand et à Pierre de nous avoir offert ce concentré de paysages et d’histoire sur un petit bout de terre d’Aude.

Compte rendu de Claudine

Photos de Roger 

Photos d'Armand et de Martine

jeudi 11 mai 2023

2023-05-11 Argens Minervois

Une rando très agréable dans le Minervois, à travers vignes et garrigue et en partie le long du Canal de Midi.

Que dire de plus sur cette jolie rando ? Pas grand-chose. Mais j’essaierai, car je sais que mon publique fidèle s’attend à cela. Et il ne faut jamais décevoir son publique.

Nous étions une trentaine au départ et, par une curieuse coïncidence, à l’arrivée aussi. La journée était belle, bien plus belle qu’à Carcassonne où on annonçait des averses, qui se sont d’ailleurs produites, d’après des sources généralement fiables. (Mon épouse qui est juste rentrée à temps pour éviter une averse).

Après la photo traditionnelle, nous somme partis dans les rues d’Argens Minervois pour nous retrouver très vite en rase campagne. Des deux côtés des champs avec des dames d’onze heures, des coquelicots et des fleurs jaunes que je n’ai pas essayé d’identifier. 

Bientôt nous quittons la petite route pour longer, de loin, le Lac les Aiguilles, car c’est ainsi que se nomme l’étang d’Argens, joli petit étang artificiel qui fait partie de l’infrastructure du canal. 

Canal que nous atteignions bientôt et que nous longeons pendant une paire de centaine de mètres pour passer près de l’écluse n° du Pech Laurier.

Nous continuons à longer le canal pendant pls d’un kilomètre pour atteindre Bassanel et le domaine du même nom et sa petite chapelle. Richard nous étonne avec sa connaissance de son pays et nous raconte cette chapelle. Mais, et j’ai honte de le dire (mais pas trop quand même) que je ne faisais pas attention et donc je ne peux pas vous raconter ce qu’i a dit ! J’ai (encore une fois) raté l’occasion de me rende plus intelligent. 

.Mais nous continuons quand même. Le chemin monte en serpentant un peu sous les bois pour grimper septante mètres en deux kilomètres. Et là, quart de tour à droite, et nous sommes au bord d’un plateau à regarder une falaise sous nos pieds et une très belle vue du lad et d’Argens un peu plus loin. 

Nous sommes sur le Pech Laurier. Et oui, celui-là. C’est sans doute après ce Pech qu’est nommé l’écluse. Je ne pense pas que ce soit le contraire. Mais on ne sait jamais.

Et pendant quelques centaines de mètres nous longeons, de loin et avec attention, cette falaise pour avoir un dernier coup d’œil avant de descendre rapidement, très rapidement, au niveau du canal.

Et un kilomètre et demi de chemin de halage et nous voici de retour aux voitures.

Merci Richard pour cette belle rando

Photos de John et de Geneviève 

lundi 8 mai 2023

2023-05-08 Pic de Fourcat

Aujourd’hui, lundi 8 mai, nous sommes 7 au départ de cette rando qui va nous amener au Pic Fourcat.

Le départ se fait du charmant village de Prades en Ariège.

Après une montée soutenue en forêt, nous parvenons au rocher de Monégou ou nous pouvons exercer nos talents d’escaladeurs… 

Nous reprenons le sentier en montée vers la crête qui nous offre une vue  sur l’immense carrière de talc de Trimouns. Vers 12 h 30 nous sommes au Pic Fourcat (1920 m) où nous décidons de faire la pause casse- croute.

Après ce petit moment de repos, nous reprenons la rando pour monter au Scaramus d’où nous contemplons ses à pics vertigineux. Nous allons ensuite le contourner à sa base, ce qui permettra à certains d’aller jouer sur un névé persistant.

La suite du parcours se déroule tranquillement jusqu’à Prades.

Tout au long de cette randonnée, nous avons pu profiter de beaux panoramas sur les Pyrénées, ainsi que d’une magnifique floraison, le tout sous un beau soleil.

R. C.

Photos de MartineP 

Photos de Roger

Photos de Patrick

dimanche 7 mai 2023

2023-05-07 Villeneuve Minervois

Au départ,nous sommes 6 pour entamer cette randonnée.Avant d'aborder le plateau,nous descendons la rive droite de la Clamoux.Après une courte montée,nous empruntons des sentiers tracés dans la pinède.

Dans les clairières,la flore méditerranéenne est bien présente.

Vers 11h,on se dirige vers les abords de Villegly.La montée de l'autre versant de la combe du Gendarme nous conduit vers la chapelle de St Mamès que nous atteindrons vers 12h après avoir emprunté une sente.

A notre arrivée,nous retrouvons 4 randonneurs venus passer l'après -midi et le pique-nique convivial et agrémenté de gâteaux.

Après le repos,nous allons vers Sallèles-Cabardès que nous contournons pour rejoindre les contreforts de La Montagne Noire pour atteindre le point culminant de 310m.

A l'entrée du village,nous remontons la rive droite de la Clamoux et vers 16h nous arrivons à Villeneuve où le cafetier nous attendait.

Compte rendu et piulotage de Guy - merci àlui

Photos de GenevieveS et de MartineP; Tracé d'Armand

samedi 6 mai 2023

2023-05-06 Assemblée Générale

Ce fut une belle journée pour cette assemblée générale du SEL, qui s’est tenue, comme depuis plusieurs années, aux Cabanes dans les Bois à Villalier. Nous étions nombreux, j’ai compté 73 à un moment donné, mais je pense qu’il y en avait un peu plus. Nous avons regretté l’absence de notre président Jacques, qui était positif au Covid, ainsi que quelques autres. Quoique l’isolement n’est plus nécessaire, ils ont préféré éviter tout risque à leurs amis et sont restés à la maison.

Nous avons commencé par le petit déjeuner, café et viennoiseries, façon de reprendre contact, et nous n’avons même pas essayé de respecter l’horaire du début à 9h15. C’était sûrement une demie heure plus tard quand l’assemblée à commencée. Ginette, Jean-Jacques et John (respectivement Vice-Présidente, Trésorier et Secrétaire Général) ont pris leur place à la table devant les adhérents réunis et les débats ont commencés. Le compte rendu de ces procédures se trouvent ailleurs sur le blog (curieusement sous la rubrique Assemblées Générales). Cela s’est passé dans la bonne humeur et la bonne entente.

Après une courte pause, pendant laquelle le Conseil d’Administration a élu ses officiers et s’est partagé les responsabilités, le public s’est regroupé pour regardé quatre vidées sur quelques aspects de la vie du club en 2022 : Les 80 ans de Jacques, la sortie à Ginestas et les voyages à l’Ile d’Oléron et en Sardaigne.

L’apéritif tant attendu a pu ensuite avoir lieu, Blanquettes et autres petites bossons et beaucoup de grignotages permettaient encore une échange cordial entre les présent. 

Puis nous somme passés dehors où l’équipe des Cabanes avaient dressé les tables sous les arbres.

Et là, bucoliquement, nous avons mangé, nous avons bu (avec modération) nous avons parlé, nous avons chanté, nous nous sommes amusé quoi ! Comme d’habitude.


Album Photos 

jeudi 4 mai 2023

2023-05-04 Villesequelande

22 marcheurs s’attaquent aujourd’hui à Villesèquelande. Et la balade commence par les chemins du temps. Voici l’orme de Sully : 14 m de haut et 6 de circonférence, excusez du peu !  Sully, c’est le plus célèbre des ministres du bon roi Henri IV. Entre autres choses, il a fait planter des ormes sur les places des villages et le long des routes ; l’opération visait la restauration et le  bon entretien des voies de roulage mais devait servir aussi à fournir de beaux troncs bien droits pour les vaisseaux de la marine et pour les affûts de canon. Notre orme est l’un des derniers existant en France, car presque tous ont été tués par la graphiose.

Nous rejoignons ensuite le canal du Midi et son chemin de halage ; c’est maintenant une piste toute propre, toute neuve bordée de jeunes arbres tout nouvellement plantés. Au bord de l’eau, les iris jaunes se dressent fièrement au-dessus de touffes de blancs ombellifères, c’est un spectacle ravissant et c’est bien ce que semble nous dire une grenouille qui coasse à tue-tête. Il fait très beau, le ciel est bleu, le soleil brille et on cherche les quelques parties à l’ombre.

Nous traversons le canal sur une écluse, face - quel hasard !- à une pimpante maison d’éclusier. De l’autre côté, c’est la vie sauvage qui règne sur une étroite bande entre le canal et les champs. Une forêt de chênes et au-dessous un riche ensemble de plantes de toutes sortes : lierre, acanthes, fragon, laurier, salsepareille et plein d’autres que je n’identifie pas. Un sous-bois très fourni, très divers et très ombreux qui tranche avec la lumière qui baigne le canal tout proche. Quelques touches de couleurs avec des orchidées pyramidales. Et puis, on les voit pas, mais ils sont là : les oiseaux s’égosillent pour dire que l’été arrive et que le monde est beau…

Par un petit pont de bois, nous quittons  le frais sous-bois pour des étendues de grandes herbes où le chemin n’est guère tracé, nous atteignons une ferme, nous faisons quelques acrobaties pour franchir un portillon qui semble vouloir nous empêcher de rejoindre un honnête sentier, avant que l’un d’entre nous ne finisse par l’ouvrir tout bêtement par son loquet… C’est le soleil qui doit trop taper. 

On ne peut ignorer que c’est le printemps : une explosion de couleurs remplit nos yeux. Les buissons d’aubépines et d’églantines croulent sous leurs fleurs, les coquelicots, les boutons d’or, les chardons, les marguerites dévalent les talus. De grands chênes bordent un petit ruisseau et par-delà une étendue rouge se précise de plus en plus : c’est une mer de coquelicots… Nous nous arrêtons un long moment au milieu de cette immensité de corolles vermillon où viennent se mêler les fleurs de colza jaunes, une merveille sang et or qu’illumine un grand soleil. 

Et voici, au coin d’un champ, une croix en fer forgée, très simple et élégante dressée sur un socle de pierre bien usé par les siècles: c’est une croix de rogations. Les Rogations (du latin rogare : demander) se déroulaient durant les trois jours qui précédaient l’Ascension. Curé et paroissiens parcouraient les champs en procession en chantant des cantiques par lesquels ils demandaient à Dieu de bénir la terre, de la protéger contre les maladies, de faire tomber la pluie, bref de donner de bonnes récoltes. Ils s’arrêtaient aux croix «  de rogations » dressées sur les limites des champs à cet effet, telle celle qui est là sous nos yeux. Peut-être que, pour la pluie au moins, il faudrait réessayer… La question est posée de savoir quelles sont les armes pointues qui se croisent sur la croix : c’est un des symboles traditionnels de la Passion ; il s‘agit de la lance du centurion qui a percé le flanc du Christ.

Nous continuons au milieu des vignes, toujours dans un bain de couleurs : entre les alignements de ceps, les traînées rouge foncé du trèfle incarnat se mêlent aux fleurs blanches de la rouquette : ce sont les nouveaux paysages. Autrefois les vignes étaient bien nettoyées, aucune herbe n’apparaissait entre les pieds ; maintenant, des plantes fleuries forment un couvert végétal dans les rangées, elles protègent et enrichissent le sol, devenant « engrais vert » et favorisant la vie biologique du sol (les vers de terre y retrouvent du bonheur…).

Nous revenons vers le village de Villesèquelande par un joli petit pont ; une partie du canal est recouverte de nénuphars aux fleurs jaune d’or bien dressées au-dessus des larges feuilles flottantes vert foncé ; elles atteignent les pierres à battre le linge  du pittoresque lavoir couvert.

Il n’est pas tard, alors nous allons à la rencontre des points d’intérêt du village : la maison presbytérale du XIIe siècle, à la belle façade éclairée de fenêtres géminées romanes dont les arcatures en plein cintre sont séparées par des chapiteaux sculptés ; le cimetière où s’alignent de très vieux caveaux au décor sculpté somptueux dont un qui voit  dévaler du toit une cascade de feuilles de vigne (une famille de vignerons ?) ; le « chemin de la laïcité » qui longe l’école entre évocations de Jules Ferry et extraits choisis de notre Constitution ; restes de murs wisigoths. Le cheminement des siècles se révèlent vraiment à tous les coins de ce petit village.

« Les points d’intérêt agricole et historiques » qui nous avaient été promis sont bien là pour encadrer un beau circuit champêtre plein d’arbres, de fleurs et d’eaux.

Merci Nicole !

Compte Rendu de ClaudineP

Photos de Nicole