Ce fut une belle
rando. Et c’est moi qui le dis, qui ne le devrait pas parce que c’est moi qui
l’ai menée avec DanielC. Mais le temps y était, il a fait beau, plein soleil,
un ciel bleu avec quelques petits moutons blancs, pas de vents et de très belles
vues. Les Pyrénées bien sûr à plusieurs moments : quand nous commencions à
descendre près du Pech Lebré à plusieurs moments, puis en haut de la Cres, la
crête qui longe Cenne au Sud de nouveau à plusieurs endroits. Et, ce qui moi
est toujours un plaisir extrême, c’est de voir le Canigou dans le prolongement
de la Grand ‘Rue de Cenne. Il faut que le temps soit tout juste, pas trop
brillant, pas trop couvert. Et aujourd’hui, ça y était.
Il y avait
d’autres vues aussi : le village avec ses toits en tuiles, la filature
(une grande bâtisse carrée en haut du village) l’église, avec sa tour carrée
surmontée d’une pyramide et les anciennes cheminées, témoins du passé
industriel de Cenne.
Nous sommes donc
montés dans les bois sur l’ancien chemin de Cenne à Saissac, ou plutôt un des
anciens chemins parcs qu’il y en a au moins quatre à ma connaissance !
Arrivés sur le territoire de Saissac, sans s’en rendre compte parce qu’il n’y a
pas de frontière et pas de douaniers, juste un pointillé sur la carte nous
avons tourné pour redescendre sur Cenne le long du Pech Lebré. Voilà presque
vingt ans que j’habite dans ce village et je ne savais pas que Lebré voulait
dire Lièvre. C’est donc le pic du Lièvre. Ou des Lièvres ?
Et d'ici notre
première vue du Bugarach, du Canigou, du Madres, du massif du Carlit, et St
Barthélémy et Soulairac et encore quelques-uns encore à l’ouest. Christian
était un peu surpris. Pour lui, Palajanais, le Canigou devait être à gauche du
Bugarach. Mais pour moi, Cennois, qui voit les choses d’un autre angle, c’est
normal que le Canigou soit à droite du Bugarach. Je crois que nous étions
d’accord sur les positions des autres montagnes.
Nous sommes donc descendus
dans la vallée vers le village et nous y sommes entrés par l’usine construite à
la fin de la guerre. Un édifice en béton et verre affreux. Passons vite. Nous
sommes montés vers la Grand ’Rue – avec sa vue splendide du Canigou, la place,
l’Eglise, Le Riblou où j’a rencontré ma première connaissance à Cenne,
Mireille, qui a randonné avec nous deux ou trois fois il y a cinq ans et puis
nous avons serpenté dans les bois et puis les vignes pour arriver à un petit
rampaillou vers la Crès ; De là, un joli panorama de Cenne d’un côté et
des Pyrénées de l’autre.
Un kilomètre sur
le Crès, bois à gauche et vignes (avec vue) et bois à droite jusqu’à l’ancien
chemin de Carlipa à Cenne que nous avons descendu pour traverser la passerelle
sur le Lampy pour arriver vite aux voitures.
Comme je l’avais
déjà dit, une belle rando. Daniel et moi nous en étions très contents .Et je
crois que les trente-sept participants aussi.
PS. J'ai pris,
comme toujours, des photos de la rando. Mais, comme j’ai déjà pris tellement de
photos de Cenne et de son pays, j’en ai peu prises lors de la rando. Alors j’en
ai copié quelques-unes de mes archives dans cet album, mais des photos prises
de vues que nous avons vues lors de la rando et prise à la même époque de
l’année. Et pour m’amuser, et vous autres aussi je l’espère, j’y ai ajouté
quelques vieilles cartes postales de mon village