Aujourd’hui nous
avons quitté le soleil du midi pour retrouver les brouillards du nord. Ce
n’était pas un temps écossais ; non là c’est plus ouvert, plus venteux, plus
froid, mais plutôt un temps qui me rappelait mes nombreuses randos en Belgique
en automne ou en hiver. Mais c’était pourtant une journée bien agréable. Elle
n’était pas longue, seize kilomètres et nous étions de retour aux voitures
avant quinze heures – mais nous n’avons pas trainé pour manger, même si nous
étions à l’abri !
Et pourquoi est-ce
que cette journée fut elle quand même agréable ? Pour plusieurs
raisons : le brouillard, qui n’a duré qu’une partie de la matinée, a créé
un paysage féérique, mystérieux, romantique ; les bois étaient beaux, les
feuilles ont leurs couleurs d’automne, des rouges, jaunes, oranges,
vertes ; même quand elles étaient sur le sol car nouvellement
tombées ; et même s’il n’y avait pas de soleil il y avait une luminosité, peut-être
justement à cause du brouillard, qui mettait toutes les feuilles en beauté
aussi bien en les éclairant qu’en les illuminant de derrière. Et bien sûr nous
étions en balade SEL, un très grand point .
Déjà en me
rendant au rendez-vous, Saissac en haut de la colline était éclairé par le
soleil, comme un spot. L’air était transparent, lavé par les pluies de cette
nuit. Au fur et à mesure que nous nous rapprochions d’Arfons, le brouillard
l’emportait. Les feuilles étaient déjà belles, sur les arbres et même à un
moment sur la route qui était rouge-orange, couverte de feuilles tombées.
Nous avons
retrouvé les autres et nous sommes partis, par de petits chemins, des sentiers
et quelques petites routes. Le brouillard rendait l’atmosphère magique. Nous
avancions vite, car il ne faisait pas chaud, mais le chemin était facile et à
onze heures et demie nous étions déjà à l’endroit où Béa avait prévu de
piqueniquer. Il y avait une cabane de chasseurs, ouverte pour permettre aux
randonneurs de l’utiliser, ce que nous fîmes. Et voilà un petit repas autour de
la table. Mais il faisait frais. Nous étions quand même à 754 mètres d’altitude.
Nous n’avons pas
trainé. Nous n’avons même pas fait une sieste. Et en fait cela ne me dérangeait
pas, ni Jacques non plus d’ailleurs. En sortant de la cabane le brouillard se
dissipait lentement. Mais la lumière restait et régulièrement nous pouvions admirer
les branches feuillues éclairés de derrière par un rayon de lumière.
Nous avons
traversé un ruisseau à gué, le Rieu Grand si je ne me trompe, et Jean-François
a insisté pour mettre son pied, tout botté, dedans. A chacun ses plaisirs après
tout.
Et la rando
continue. Nous sommes passé aux Escudiés où nous avions piqueniqué l’année
passée dans le porche de l’église. Yves avait mangé en dehors, il voulait l’air
frais. D’où la photo d’Yves à côté du porche de l’église aujourd’hui, car je
n’avais pas pris sa photo ce jour-là.
Et un peu plus tard
nous avons trouvé les voitures au centre d’Arfons, bien contents de notre rando
automnale.
Merci à Béa et
Daniel qui nous y ont si bien menés.
Mes photos avec celles de Béa, et celles de Jean-François
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