samedi 29 octobre 2022

2022-10-29 Villegly - Gael

Il y avait du monde pour les deux randos de soutien à l’association Gael. Il y avait une rando de 6 kilomètres préparée et menée par Josy et une de douze, préparée et menée par Armand. Il y avait presque 80 personnes en tout, réparties assez équitablement sur les deux randos. Du SEL il y avait 5 sur la petite et 9 sur la grande.

Rando des six kilomètres

J’ai fait la petite, donc c’est celle-là que je raconte ici.

Nous avons laissé partir les randonneurs forts et puis c’était à notre tour. Jacques C a alors proposé à Josy une variante (dommage qu’Yves ne soit pas là) qui d’après lui était bien plus sympathique. Et je crois qu’il avait raison. Nous sommes partis immédiatement sur des sentiers et ainsi nous avons tout é fait évité le goudron au départ. Sentiers que je ne connaissais pas du tout, et personne d’autre autour de nous (à part Jacques bien sûr).

Nous avons cheminé (sentieré ?) jusqu’au Moulin Sainte Anne, que nous avions pu voir dès le départ. Un moulin restauré il n’y a pas trop longtemps. Un beau moulin et aussi un très beau point de vue sur la vallée de la Clamoux et la Montagne Noire en face.

Nous avons continué par de petits chemins et sentiers jusqu’à Villarzel que nous avons d’abord aperçu de loin, que nous avons ensuite traversé et que nous avons vu ensuite en nous retournons.

Un peu de goudron, pas trop, et nous voilà repartis sur un petit chemin qui nous amène à Villegly, que nous traversons, non sans admirer le château dans son joli parc.

Et nous voici de retour au départ ou nous attendent un petit rafraîchissement et un petit en cas, qui nous a fiat bien plaisr.

Merci à Jacques, merci à Josy, merci au Gaël et merci à tous les randonneurs qui sont venus témoigner leur soutien pour cette association si bienfaisante

Photos des 6km ici 

Photos des 10 km ici

jeudi 27 octobre 2022

2022-10-27 Cabrespine

Par une journée un peu morne de cette fin octobre, Monique a mené dix huit randonneurs dans les alentours de Cabrespine.

Journée morne, oui. Mais de ce fait, pas trop chaude, ce qui par ces temps qui courent, assez heureux. Pratiquement pas de vent en plus.

Seize randonneurs et randonneuses qui connaissent et qui aiment le SEL. Une nouvelle, Nicole, qui est venu voir et que nous espérons reviendra (elle a dit que oui). Bienvenue Nicole. Et Caroline, la fille de Josy, qui nous rejoint pour la rando. Toi aussi tu es toujours la bienvenue Caroline.

Nous partons à la montée. Le petit chemin qui serpente tout en montant doucement mais sûrement pendant une heure pour nous mener trois cents mètres plus haut, non sans deux ou trois arrêts bienvenus en route !

Nous admirons la vue de la vallée en bas, quoique le village lui-même est caché. En face le Roc de l’Aigle et le Roc d’Agnel trônent sur cette vallée de la Clamoux.

Mais il faut continuer. Nous prenons le petit chemin qui nous mène en montant doucement, en descendant beaucoup moins doucement, beaucoup moins (mais pas dangereusement – oh non).Nous sommes dans de petites vallées un peu encaissées de pins et/ou sapins pendant encore une heure avant retrouver la vallée de la Clamoux et l’ancienne route de Cabrespine à Villeneuve. Les vues sont belles ici, et pendant toute la descente d’ailleurs. Et maintenant nous voyons notre but, Cabrespine, blotti entre ces collines hautes qui l’entourent.

Et nous voici en bas, au parking des jardins, très contents de notre sortie cette après-midi.

Merci Monique pour nous avoir menés si gentiment dans ce pays que tu connais si bien. 

Photos ici

dimanche 23 octobre 2022

2022-10-23 Mont Tauch

Après un départ très matinal et dans l’obscurité, c’est avec un grand enthousiasme que les 9 vaillants marcheurs amorcent l’ascension du Mont Tauch : ( Alt. 917 m) au départ du village de Maisons, par le sentier classique, à la pente régulière, traversant des bois et ménageant des échappées superbes vers  Bugarach, Peyrepertuse et Quéribus. Roger est là pour pointer ces lieux chargés d’histoires dans une région si peu peuplée. Bruno nous rappelle que c’est la région avec la plus faible densité de France au km carré. Il en profite aussi pour nous dire que Tauch voudrait dire « buis ».

Arrivés au sommet en 2 heures, nous admirons la forêt d’éoliennes et apercevons la mer.

Il est trop tôt pour manger, et Roger a prévu de découvrir avec nous le sentier qui contourne le mont, d’abord sur du goudron (ce qui est reposant) et en descente. Vers 13 heures, nous atteignons la chapelle de Notre Dame de Fastes en grés rouge rosé, où une table et ses bancs semblent avoir été dressés pour nous. Très raffinés, Patrick et Christophe sortent chacun sa petite nappe. En cours de restauration, l’église actuelle remonterait au XIV éme siècle. Selon la légende, des marins perdus de nuit dans une tempête au large de Leucate-Barcarès, auraient aperçu une lueur salvatrice à l’endroit même où ils érigèrent par la suite cette chapelle.

Après une trop brève sieste, selon Christophe, nous reprenons notre contournement du Mont Tauch par un sentier forestier où nous nous jetons littéralement sur les délicieuses arbouses mûres à point qu’une main attentive semble avoir placées tout au long, pour encourager les valeureux randonneurs.

De retour à Maisons, avec 19 kms dans les mollets, seul Jean va découvrir le lac de Maisons et ses installations de loisir.

Le verre de l’amitié, nous l’avons pris à Villerouge-Termenès dans le petit café pittoresque dont nous avons déjà apprécié l’emplacement face au château, et sa gaillarde patronne.

Nous sommes de retour à Carcassonne de nuit, quasiment 12 h après en être partis, tous fatigués, sauf moi qui ai dormi pendant tout le trajet de retour.

Nicole.


Photos de Roger ici

Photos d'Annick et de Christophe ici 

Photos de Patrick ici

2022-10-23 La Palme - Fête de la Randonnée FFRP

A dix nous partons à la fête de la rando de la CDRP de l’Aude. Au départ, 350 randonneurs venus de tous les coins de l’Aude.

Nous partons par groupes de 25 randonneurs à peu près, chacun avec leur guide. Un choix de trois longueurs 5, 11 ou 16.

Je choisis la 11. Mes 11 kms deviennent 13 – mais je rentre au départ pour manger – pas besoin de pique nique – j’achète un excellent hamburger et une bière artisanale délicieuse. Je me suis assis à une table, j’ai papoté avec mes voisins, j’ai mangé, j’ai bu, j’ai lu un peu et j’ai dormi un peu. Et j’ai même chanté car il y avait un excellent musicien qui jouait et chantait des airs connus – Santiago par exemple. Impossible de ne pas chanter avec !

Mes 9 compagnons choisissent la 16. Leur rando devient 19 et ils pique-niquent en route.

Nous nous retrouvons pour prendre un verre ensemble. Mais la bonne bière est partie – il ne reste qu’une bière médiocre industrielle. 1775 ou quelque chose comme çà. Mais elle est quand même bue.

Et nous rentrons sur Carcassonne. Moi j‘ai dormi dans la voiture – mais apparemment je n‘ai pas ronflé !

Photos ici 

jeudi 20 octobre 2022

2022-10-20 Ramondens (Arfons) et La Source de la Bergnassonne

Aujourd’hui Béa nous mène dans le Tarn pour nous montrer la source de la Bergnassonne. Si ce nom ressemble beaucoup à un nom de rivière que nous connaissons, le Vernassonne, ce n’est pas par hasard. En effet cette rivière change de nom à la limite entre le Tarn et l’Aude. Ce qui n’est pas rare du tout ;

Nous voilà donc réuni en cette moitié belle journée d’automne. Moitié belle ? Oui, par moments elle était belle, par moments terne. Par exemple dans a voiture en arrivant, en passant à Lacombe il y a avait un arbre incroyable. Il n’avait pas encore perdu ses feuilles qui étaient d’une multitude de couleurs, jaune, orange, rouge. Le tout illuminé par le soleil. Mais c’est passé si vite !

Et donc à seize, douze anciens et quatre nouvelles de cette année, Andrée, Marie-Andrée, Suzanne et Mireille (à qui je souhaite la bienvenue parce que je ne suis pas sur que cela a déjà été faite avant), et après la photo de famille nous voici partis sous les arbres de la Forêt de Ramondens. Des chemins faciles et des sentiers tout autant. Peu de grandes vues, mais des arbres magnifiques. Des hêtres qui montent au ciel – on voit où les bâtisseurs de cathédrale ont eu leur inspiration !

Une après midi simple, faite de bonne compagnie et de bonne rando ;

Merci Béa.

Mes photos ici

Celles de Jocelyne ici

Et j’avais oublié jusqu’à ce que je regarde les photos – nous avons trouvé beaucoup de cèpes, quoique pas vraiment mangeables et d’autres champignons encore moins digestes.

Et à la fin Andrée nous a offert de sa Meretu ( ?) une délicieuse pâte sucrée à base de potirons. Niam. Merci Andrée.


dimanche 16 octobre 2022

2022-10-16 Termes

Encore une belle randonnée appréciée de toutes et tous.
En prenant la route, un doute météorologique se présente à nous en déposant délicatement un léger crachin sur le pare brise, « cela ne pas va pas nous arrêter ». Oust un coup de balai (d’essuie-glace) et hop ! 
Quelques bas et sombres nuages nous accompagnent mais on ne se laisse pas impressionner.
C’est par la matinale boucle nord que nous contournons de près ou de loin le château. Un passage à gué en contrebas des gorges de Terminet avant la raide mais pas trop longue ascension qui nous mène au belvédère qui surplombe les cascades et la petite route d’accès et ses tunnels. Nous revenons par le centre de ce joli village bien équipé pour nous recevoir à la pause piquenique.
La boucle sud de l’après midi débute en remontant le cours d’eau « Le Sou » et la rigole d’irrigation dans laquelle l’eau coule en abondance, ça fait plaisir à voir et à entendre. Encore, comme ce matin, quelques difficultés de parcours pour contourner le Nitable Roc avant d’accéder au plateau et finir en pente douce comme on les aime pour le soulagement des genoux et pas que.
Toutes les étapes mêmes difficiles ont été surmontées avec force et courage, 14 au départ, 14 à l’arrivée.
Une  seule étape, non des moindres, n’a aboutie. Celle de la sieste. Tan pis, ce sera pour une autre fois.
En parlant d’une autre fois, aux prochains beaux jours, serait envisagée une rando touristique.
Au programme, la boucle nord avec, cette fois, une petite variante « point de vue coté Dufort », une halte resto et finir sur une visite guidée du château.
L’adresse web du site Cathare où vous pourrez en savoir bien plus de Termes et son histoire ici
Et l'histoire d'Olivier de Termes ici
Merci d’être venu et au plaisir de vous faire plaisir.

C'est Christophe qui a mené la rando (merci à lui) et qui a écrit le compte rendu. Ses photos ainsi que celles d'Annick sont ici

jeudi 13 octobre 2022

2022-10-13 Taurize

Cette rando s’annonce sous de bons auspices, un peu de soleil, du bon air, une douce chaleur… 

Nous sommes 12 au départ, pourrait- on dire les meilleurs ?  hélas, COVID a réussi a rattrapé une bonne poignée de nos habitués et la crainte toute légitime de ne pouvoir remplir le réservoir dans cette période compliquée en a découragé quelques- uns…et nos amis Sardes viennent tout juste d’atterrir… 

La petite troupe s’est engagée en direction du lac de la Tulipière en prenant le temps de se délecter des couleurs de l’automne, le roux domine dans ce coin de l’Aude où la végétation est abondante et où les conifères laissent la place aux chênes. Les vignes vendangées manuellement nous offrent leurs plus belles couleurs d’automne, mélange de rouge carmin, orange et vert….Nous constatons les ravages de l’été caniculaire sur les azeroliers. Pourvu qu’ils résistent….leurs fruits font une excellente gelée que seuls les connaisseurs savent apprécier…

Après le lac, nous entamons la montée jusqu’au col (de Taurize ?) d’où nous pouvons admirer le village de Serviès, la plaine qui se couvre de magnifiques et chaudes couleurs, au loin la montagne noire…(bleue en l’occurrence)...  

Une couche de fossiles nous a interpelés. Guy nous explique qu’il s’agit de Turitelle gastéropode marin vivant en eau peu profonde et sur des sédiments vaseux. Il y’en a une multitude et certains sont très bien conservés. 

Nous prolongeons ce doux moment par une petite boucle qui nous ramène aux abords du lac et nous rejoignons le village de Taurize où nous attend un petit goûter qui ma foi, m’a paru bien apprécié….

Encore une belle rando. Merci aux organisateurs

Compte rendu : Ginette et Guy pour l’explication fossile.

Les photos de Ginette ici

 

dimanche 9 octobre 2022

2022-10-09 Laprade

Sous un ciel couvert, nous sommes 21 marchoteurs pour une randonnée autour du lac de Laprade dirigée sous la houlette d’Armand. Pour certains ce sera une découverte ou une redécouverte de ce bol d’air de la Montagne Noire. D’abord, bienvenue aux nouveaux qui rejoignent notre équipe.

Le circuit débute au barrage qui a donné naissance au lac de Laprade, alimenté par la rivière de la « Dure ». Il a été inauguré en 1985 par le président de la république en fonction François Mitterrand, la stèle mémorise cet événement. Le lac approvisionne en eau potable l’ensemble du bassin carcassonnais et produit de l’électricité grâce aux micro-centrales situées en aval du barrage.

Balade sympathique dans la forêt domaniale de la Loubatière toujours en sous-bois sous des hêtres, des châtaigniers et de pins noirs centenaires. L’endroit offre une variété de faune et de flore. D’ailleurs nous rencontrons beaucoup de cueilleurs de champignons, Alain a sorti son petit sac mais la récolte est maigre car nous ne sommes pas là pour ça mais les amateurs de châtaignes sont ravis, il y en a à foison.

Après le repas sous le soleil, nous atteignons le joli hameau de Cals, où André veut nous montrer un remarquable arbre d’aubépine âgé de 600 ans situé sur la place avec sa fontaine, la Fount de Castagno, construite en 1870. Petite histoire du hameau qui abritait un lavoir construit en 1916 ainsi que ses deux fontaines, la « Toutou et le « Buisson ». Cette dernière doit son nom à l’arbre aux multiples symboles. Sur le plan religieux, Moïse eut sa première rencontre avec Dieu sur le Mont Horeb auprès d’un « buisson ardent », terme désignant une aubépine. Elle aurait également servi à tresser la couronne qui ceignit le font du christ. Symbole de fidélité au Moyen-Age, il était d’usage courant à la fin du siècle dernier, d’offrir des rameaux fleuris porte-bonheur aux jeunes mariés. Dans la tradition populaire, on accordait également à l’aubépine le pouvoir de détourner la foudre, de conserver la viande et de protéger des serpents. En Montagne Noire, plusieurs aubépines protectrices ont été plantées à proximité des fontaines, comme ici au hameau de Cals-haut, ainsi qu’à Fontiers-Cabardès.

Après cette petite halte, la promenade continue autour des éoliennes, retour vers le lac où le barrage attire les promeneurs profitant des rayons du soleil sur le sentier de découverte des tourbières.

Merci Armand, on ne se lasse pas de refaire cette balade rafraîchissante dans ce milieu naturel.

Compte Rendu de Cathy

Les photos de Roger ici




jeudi 6 octobre 2022

2022-10-06 Laure Minervois

Jeudi 6 octobre, une trentaine de randonneuses et randonneurs se sont donnés  rendez-vous au bord du lac de Laure Minervois pour un circuit de 9 à 10 km.
Première descente en direction du village dont nous longeons une partie de la circulade avant d’emprunter le Sentier des Capitelles.
C’est sous un beau soleil et une température estivale que nous découvrons où redécouvrons les capitelles aux doux prénoms féminins d’une époque révolue, Séraphine, Garance , Célestine et bien d’autres.
Impossible de nous égarer.  Le sentier bien balisé nous offre de superbes paysages, les Corbières avec en  toile de fond les Pyrénées au sud et la Montagne Noire au nord.
Tous avons suivi le parcours le plus long avant de rejoindre les voitures, très satisfaits de notre périple.
Bienvenue aux nouveaux marcheurs qui se sont joints à nous et que nous espérons retrouver bientôt sur les chemins.
Les photos de Roger ici
Les photos de Claude ici

lundi 3 octobre 2022

2022-10-03 -13 Voyage Sardaigne

Le voyage SEL d'automne 2022 fut en Sardaigne. 

Nous étions à sept et alors l'organisation était assez différente de l'accoutumé. Nous avons loué deux voitures que nous avons conduites nous même, nous avons fait nous même les réservations d'hôtels, nous avons quand même pris un guide, Simone Dessena de la compagnie Orosei AdvenTours (voir site ici) dont nous étions très contents. Et nous avons cherché nous même les restaurants du soir. Une toute autre organisation donc, mais un résultat tout aussi bon.

Simone a pris des photos tout au long du voyage et l'album est ici

Voici la carte de Sardaigne avec notre voyage ici

Voici un résumé du voyage, avec liens vers le blog et les photos

lundi 3 octobre 2022

Vol Bruxelles-Cagliari, location de voitures, route jusqu'à Santa Maria Navarrese. Installation à l'hôtel Plammas. Rencontre avec Simone. Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

mardi 4 octobre 2022

Rando depuis l'hôtel le long de la mer jusqu'à Pedra Longa. Piquenique. Retour. Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

mercredi 5 octobre 2022

Quinze minutes en voiture puis rando à Montera Pittaine. Vues sur Santa Maria et la mer.Pique Nique. 
Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

jeudi 6 octobre 2022

Tourisme (avec petites rando) à Golgo de Baunei – Arbatax.Baugnade pour certains.
Apéro et Dîner au resto AgriTourismo de la mer.
Blog Photos

vendredi 7 octobre 2022

Changement de ville et d'hôtel. 
Descente dans la gorge du Gorrupo. Certains remontent à pied, deux remontent en Jeep.
Installation à l'Hôtel Ghivine Albergo Diffuso Dorgali
Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

samedi 8 octobre 2022

Rando vers Tiscali, ancien village Nuragh. 
Apéro puis Dîner au resto.
Blog Photos

dimanche 9 octobre 2022

Tourisme Nuragique et repas en bergerie. 
Visite de Cala Gonone et d'Orosei, ville natale de Simone et où il habite toujours
Apéro puis Dîner au resto.
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lundi 10 octobre 2022

Rando depuis le plateau jusqu'à Cala Luna. Retour en bateau
Apéro puis Dîner au resto.
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mardi 11 octobre 2022

Retour à Cagliari avec arrêts à Orgosolo et Marmoiade et le musée des masques méditerranéens.
Nous quittons Simone et nous roulons vers la capitale, avec un arrêt piquenique en route.
Retour des voitures de location
Apéro puis Dîner au resto.
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mercredi 12 octobre 2022

Journée libre de visites - mais nous nous retrouvons au marché, pour manger à midi, et au cour des balades de découverte l'après-midi
Apéro puis Dîner au resto.
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jeudi 13 octobre 2022

Matinée de visite libre. Nous nous retrouvons dans un bar pour un pique nique. Puis le train pour l'aéroport et le retour vers Carcassonne
Blog Photos


Et voici le commentaire sur notre guide, Simone, que j'a mis dans Google et dans TripAdvisor

Simone nous a guidé pendant 8 jours de randonnée et de visite. Nous étions un groupe de 7 seniors actifs. Il a su proposer les randonnées à nos capacités et a su aussi les mener à notre pas, en s'assurant que tout le monde était confortable avec la vitesse de marche.
Comme guide touristique il est aussi très bon. Il connait son pays (la Sardaigne) et a la capacité de le partager avec nous.
Un petit point faible: un manque d'info avant le voyage et avant chaque journée. Mais nous le lui pardonnons car le résultat est excellent.



2022-10-13 Sardaigne jour 11 – Cagliari et retour

Voici le dernier jour de ce beau voyage. Et le soleil est au rendez-vous. Je me suis levé assez tôt (pour moi) car je devais encore faire ma valise – nous devions libérer les chambres avant dix heures. J’y suis arrivé avec un quart d’heure d’avance. Les autres avaient déjà tous déjeuné ! Moi je suis descendu au café en bas de l’immeuble où j’avais déjeuné hier, mais dehors cette fois – merci le soleil sarde. Un orange pressé (pas comme moi, je n’était pas pressé du tout), un grand capuccino, deux œufs sur le plat avec du toast et me voilà heureux et prêt pour la journée. Les autres flânaient à gauche et à droite, moi je suis parti à l’assaut du Sante Croce, cette vieille ville qui surplombe de ses remparts la ville moderne. Un ascenseur facilite la montée – il y en a tout autour - et arrivé en haut je regarde la ville, le port, la mer et le pays au loin après la baie. 

Cagliari est une ville très agréable à visiter. Elle s'étend sur et autour de la colline du quartier historique de Castello où je me trouve à ce moment. Cette belle ville médiévale était jadis habité par l’aristocratie, comme preuve, les palazzi. A l’intérieur des impressionnants remparts se trouve la cathédrale de Cagliari, les palais pisans, l’université et les musées. 

L’ambiance du quartier de Il Castello est très agréable, entre habitants de la ville et des étudiants, bars, cafés et boutiques. Parmi les tours qui permettent d’accéder au château se trouvent la tour dell’Elefante et la tour di San Pancrazio.

Et en bas la ville moderne, que je surplombe donc. De là je vois notre hôtel à la place Yenna où trône un grand statue de Carlo Felice, roi de Sardaigne et duc de Savoie (le même qui a une place à Nice - Charles Félix). De là part la belle Largo Carlo Felice vers le port et la Via Roma avec ses arcades où j’avais flâné hier. De part et d’autre des petites rues et ruelles qui montent vers le Castello, pleines de vie la nuit avec bars et restaurants.

Je regarde pendant plus d’une demi-heure – j’adore regarder le monde passer devant moi – quand mon téléphone sonne. Il y a des amis qui suggèrent un apéro près de Carlo Felice. Comment refuser. Je leur dit de commencer et j’arriverai un peu plus tard. Je dois encore déambuler un peu et descendre doucement. 

Et les voilà à une table, avec déjà des verres devant eux. Je les rejoins et je commande un caffè et une eau gazeuse. Le café italien est si bon. Et un peu plus tard le deuxième est tout aussi bon. Les amis ont fait quelques achats et ont encore des délices dans leurs sacs alors un petit repas s’improvise. Et voilà que les deux dernières arrivent. Les sept nains sont de nouveaux réunis, quoique sans Blanche Neige.

Et puis l’heure sonne. Il est treize heure quinze, nous réglons la note et nous traversons la rue vers l’hôtel car les bagages sont à la réception.

Et puis enbagagés nous descendons le Largo vers la Rue de Roma que nous empruntons pour arriver à la gare dix minute plus tard. J’achète les billets et nous nous mettons en train pour le voyage jusqu’à l’aéroport – six minutes, c’est le premier arrêt. Cinq minutes de marche et nous voilà à l’enregistrement.

De là, je ne dois rien raconter. Attente, enregistrement des bagages, contrôle de sécurité ; encore une attente et un dernier caffè, la porte d’embarquement, attente, bus vers l’avion, nous montons et là, sans attendre plus longtemps, je m‘endors du sommeil du juste qui a bien accompli son devoir. Je ne me rends même pas compte que l’avion décolle et quand je me réveille plus d’une heure plus tard nous survolons l’Aude et bientôt la cité est à notre gauche. Puis je vois le bâtiment où j’habite et les Berges de l’Aude. 

Et boum, nous atterrissons. Notre beau voyage est vraiment fini. Il ne reste que des souvenirs – et un blog et des photos. Et encore des souvenirs et des récits à raconter.

J'étais content de moi pour ce voyage SEL en Sardaigne - et mes six compagnons m'ont dit l'être aussi.

Photos ici

 

2022-10-12 Sardaigne Jour 10 Cagliari

Notre journée à Cagliari. Sans guide, sans programme préétabli. Chacun était libre de faire comme il ou elle voulait. Certains se sont retrouvés pour le pdj en bas de l’hôtel. Moi, fainéant, je l’ai pris plus. Nous nous sommes donc éparpillés dans Cagliari, par deux, par trois ou seuls. Puis, après par le miracle de la technologie moderne (le téléphone portable) nous nous sommes retrouvés au grand marché de la ville, San Benedetto. Et heureusement c’es une halle, car ce matin il a plu. 

Donc dans les halles nous avons regardé tous ces beaux produits locaux étalés sur des étales. Au premier les fruits et légumes, les fromages, les pains et les pâtisseries, la viande et la charcuterie. Au sous-sol les poissons, les crustacés et les fruits de mer. C’était beau à voir – et nous avons fait des achats, des gourmandises pour manger sur place ou un peu plus tard ou des cadeaux à ramener à Carcassonne.

Et puis nous nous sommes séparés encore. Mois je voulais voir l’autre marché, le Santa Clara et nous y sommes allés à cinq, toujours sous quelques gouttes. C’était tout près de l’hôtel, au début d’une volée d’escaliers. Nous entrons – et voilà qu’il n’y a pas de marché mais un grand restaurant. Alors comme c’était presque treize heures, devinez ce que nous avons fait ! Ben oui, nous avons mangé. Léger, mais très bon, avec un petit vin rouge de derrière les fagots et un petit vin blanc charmant.

Puis chacun pour soi est reparti, dans le tourbillon de Cagliari. Moi pour faire une sieste bien méritée (on ne m’appelle pas dormeur pour rien) avant de repartir, mais sous le soleil enfin. J’ai flâné, j’ai découvert de nouveaux coins, et les autres ont fait de même d’après leurs récits par après. Je me suis retrouvé sous une galerie près du front de mer quand mon téléphone sonne. Non ce n’était pas Gaston, mais Jean-François. Avec Françoise, ils m’avaient vu de leur petit bus touristique tandis que je descendait la rue. Il m’a retrouvé et nous avons pris un grand cappuccino et un chocolat tandis que Françoise, qui avait retrouvé les amies, faisait les magasins.

Et vers dix-neuf heures nous nous sommes retrouvés à sept dans la chambre des Vives pour l’apéro et pour essayer de finir toutes les petites gourmandises que l’une et l’autre avait acheté. 

Et puis le dernier resto. Je l’avais repéré dans le Routard et ce n’était pas loin. Sa Domu Sarda. Mais malheur, il n’y avait pas de place .A moins que vous voulez manger dehors. Ben oui, nous avons mangé dehors. Et encore un bon petit repas et un bon petit vin, suivi (pour ma part) d’un café et d’une grappa. Et au moment de payer on nous a offert une petite Myrte, cette liqueur sarde si agréable. Nous ne pouvions pas refuser – du moins cinq d’entre nous.

Et puis retour à l’hôtel pour un bon petit dodo 

Les photos ici

 

2022-10-11 Sardaigne Jour 9 – de Dorgali à Cagliari

Les randos sont finies – nos passons à une parie purement visite et un peu culturel.

Nous sommes partis avec un peu de retard parce que, et j’en ai honte, j’avais oublié de mettre le réveil.

Et à 8h26 je me suis réveillé en sursaut pour un départ à 8h45. Inutile de dire, que je n’y suis pas arrivé ! Mais j’ai raté l’échéance de peu.

Notre premier arrêt était à Orgosolo, petite ville perchée à moins d’une heure de route. Elle est jolie en elle-même, accrochée à la colline, et elle me rappelait d’autres villes similaires où je suis passé dans mes voyages. Mais Orgosolo a quelque chose de particulier. La commune est connue pour son abondance de peintures murales pour la plupart très ancrées à gauche. Il y en a plus de 400, et nous n’en avons vu qu’une partie. Pour beaucoup politiques, elles portent la mémoire des luttes locales (celle de Pratobello contre l'installation d'un camp de l'OTAN, celles des bergers contre les industriels et les patrons), des combats internationaux (contre la Guerre du Viêt Nam, pour la paix en Palestine...), des personnes tuées à l'usine (celle, locale, d'Otana, ou bien une usine new-yorkaise) ou dans des conflits avec l'État (par exemple, hommage à Carlo Giuliani, tué par la police lors du contre-G8 à Gênes en 2001). D'autres murales évoquent le quotidien du village : bergers, femmes avec enfants, anciens qui discutent.

Elles ont toutes un caractère spontané, même naïf. Simone nous a expliqué le pourquoi de certaines d’entre elles, car je ne m’y connais pas assez dans l’histoire, même récente, de l’Italie et de la Sardaigne .

Prochaine étape, Marmoiade et le musée des masques méditerranéens. Je n’étais pas fort enthousiaste au départ, et d’autres m’ont dit la même chose. Mais une fois là, j’étais enchanté.

Marmoiade a sa fête annuelle en janvier pour sortir de l’hiver. Pendant deux ou trois jours se jouent les jeux des hommes masqués, représentant hommes, femmes ou animaux. Les masques sont propres à ce village, mais les fêtes dans les villages voisins sont similaires, mais avec des masques différents. Et le musée montre des masques, ainsi que celles d’autres localités autour de la méditerranée, différentes d’aspect, mais tous avec des éléments qui se recoupent.

Ce musée m’a plu pour deux choses : un vidéo excellent au départ, autant sur le plan qualité que par le contenu et ensuite par la guide qui nous a tout raconté.

Et bien sûr, les masques.

Au café du village, avec un verre de vin de Marmoiade, nous avons fait nos adieux à Simone, qui nous a si bien guidés pendant ces 8 jours. Et avec de promesses de venir lui dire bonjour si nos passons par là, nous l’avons quitté.

Et en route pour la grande ville Cagliari. Un petit halte pique-nique en route, et nous arrivons à notre hôtel en plein centre peu après seize heure. C’est le centre-ville, pas moyen de se garer, et donc JF et moi avons chacun pris une voiture pour la rendre à la location à l’aéroport et ensuite de revenir en train. Une petite heure pour se remettre et à sept nous partons à la recherche d’un café pour l’apéro et un resto pour manger.

Et vous serez heureux d’apprendre que ces deux recherches ont été très fructueux !

Les photos ici

2022-10-10 Sardaigne Jour 8 – Dorgali et Cala Luna

Aujourd’hui il y a deux groupes de nouveau. Nous rencontrons Simone à la station-service Peddu (Qui veut dire poulet en Sarde) et nous allons tous au départ de la rando, près de la mer à Cala Fuli. Là, Nicole et moi les laissons et nous rentrons à Dorgali. Ils vont faire une rando similaire à notre premier jour, un sentier côtier de sept kilomètres qui les mènera à Cala Luna. De là ils vont revenir en bateau jusqu’à Cala Gonone où nous les rencontrerons.

Nicole et moi vaquons à nos affaires chacun de son côté, elle visite le musée archéologique et moi je flâne. Nous partons ensemble vers midi trente pour aller visiter une ferme-musée, S’Anna Fresca (l’eau fraiche). C’est une ferme productrice d’olives et le musée c’est son histoire et celle de la Sardaigne au 19ième siècle. Très intéressant.

Juste à la fin de la visite, Simone me téléphone et nous allons retrouver le groupe à Cala Gonone pour amener les chauffeurs à leurs voitures et nous rentrons tous à l’hôtel.

Jusque-là, la journée a été belle, mais à 17 heures les cieux s’ouvrent et le déluge en tombe. D’ailleurs l’électricité est coupée dans notre quartier et une heure plus tard, tandis que j’écris ceci, elle n’est pas revenu. JF et moi étions au café quand tout a pété. Espérons que cela reviendra pour manger ce soir au resto !

Il et revenu un quart d’heure après avoir écrit ceci.

Et nous avons très bien mangé dans un nouveau restaurant. Des bons plats, du bon vin et de bons dessert. Que faut-il de plus ?

Photos ici 

2022-10-09 Sardaigne Jour 7 – Tourisme Nuragique et repas en bergerie

Simone nous attend à l'entrée de Dorgali et nous partons en voiture pour visiter deux sites nuragiques.

Le premier c’est un tombeau de géants, un d’une vingtaine en Sardaigne. C’est isolé au milieu d’un grand terrain communal, à 400 mètres de la route. C’est impressionnant, une grande stèle ronde de 5 mètres de haut, d’autres pierres de chaque côté et la chambre funéraire derrière. Simone est un excellent guide et nous explique beaucoup mieux que ces quelques mots toute l’histoire, la fonction et la redécouverte et reconstruction de ce site préromain !

Puis en route pour l’ancien village de Serra Orrios. Celui-ci est bien plus développé. D’abord il y a un petit café-bar à l’entrée et un café s’impose donc. Nous sommes quand même en Italie ! Puis nous passons au guichet et comme hier nous apprécions l’avantage de se rapprocher de la trentaine. A partir de 70 ans, c’est moitié prix. Il y en a une parmi nous qui ne sait pas si elle est fâchée qu’on l’a prise pour plus âgée qu’elle n’est ou heureuse d’avoir la ristourne ! La guichetière nous parle dans un français excellent et nous raconte, avec des photos à l’appui, beaucoup de détails intéressant de cette période de l’histoire Sarde.

Ensuite nous entrons dans le village. Celui-ci est énorme. Et, je me base sur le site du musée archéologique de Dorgali :

Presque une petite ville, Serra Orrios contient des centaines de bâtiments dont 49 huttes avec des enclos supplémentaires pour les animaux ; deux soi-disant temples mégaron avec leurs enceintes respectives ; deux tombes mégalithiques

Les communautés nuragiques vivaient dans des huttes - et des structures similaires étaient utilisées par les bergers jusqu'à il y a quelques décennies. Ils ont une base circulaire, composée de rangées irrégulières de blocs de basalte, recouverte d'un toit conique fait de troncs d'arbres et de branches. Dans l'ensemble, une structure simple mais garantie de satisfaire les besoins des personnes nuragiques.

Il n’y a plus de toits, mais les murs épais faits avec de grosses pierres sont impressionnantes. Nous flânons ici pendant presqu’une heure tandis que Simone nous raconte encore des choses intéressantes et répond à toutes nos questions

Et puis (enfin ?) en route pour la bergerie où nous allons manger un repas typique de berger. Nous retraversons Dorgali, nous nous engageons vers Cala Gonone. La route descend de la montagne en lacets avec de belles vues de la mer.

Nous quittons la grande route et nous nous engageons sur une petite route goudronnée au départ puis en terre qui finalement se termine à une clôture ou un troupeau de chèvres nous accueille bruyamment. Nous nous garons et nous montons à la ferme. Là, le berger, Sébastien, nous accueille. Il nous fait entrer dans sa cabane de bergers, une de ces cabanes rondes avec un mur en pierres d’un mètre surmonté d’un toit en bois de genévrier qui fait penser à un tipi. C’est difficile de lui parler car il ne connait que le Sarde et un peu d’allemand. Alors je parviens à lui parler un peu. Sinon c’est Simone qui traduit tout. Sébastien nous offre un petit vin rouge en apéritif qui était très bon. Et nous causons entre nous, avec Simone ou avec Sébastien en traduction.

Et puis nous passons à table. C’est dans une autre cabane plus classique, rectangulaire avec une grande table et un banc de chaque côté. Sur la table il y a déjà deux grand plats, le premier de saucisse entourés fromage et de coppa, chaque tranche roulée comme un petit cigare. Et le second des tranches grosses tomates avec un chèvre frais salé qui me fait penser à de la feta.

Le tout est délicieux, surtout la saucisse, et avec son petit vin rouge, qui apparemment titre aux alentours de 14°.

Et il y a aussi du pain, le pane carasau ce pain sarde très fin et craquant typique des bergers mais mangé partout. Nous en avons eu plusieurs fois déjà. Les bergers en faisaient car il se garde longtemps.

Avant qu nous ayons le temps de finir cela, le plat suivant arrive. C’est de la mozzarelle de chèvres arrosé d’un peu d’huile d’olive. Seriez-vous étonné de savoir que ca aussi c’était bon. Toujours avec le petit rouge !

Ensuite il nous amène un plat de pain, du type focaccia mais qui est fait partiellement avec des pommes de terre. Délicieux. Il et fait pour accompagner le ragout de chèvre qui suit, ragout qui a aussi des pommes de terre tout autour.

Allez, encore un peu de rouge.

Il nous amène un bol de petite tomates cerises et du fenouil coupé en quarts.

Et pour terminer des morceaux de fromage de chèvre qui ressemble un peu à du pecorino. Il est dur, il est assez fort et lui aussi est délicieux. Et il accompagne bien le petit rouge – dont il nous a encore amené une ou deux bouteilles.

Et bien repus nous sortons prendre le café à l’extérieur. Un petit café italien cela ne se refuse pas. Surtout quand il est accompagné d’une petite eau de vie locale. Celle-ci s’appelle, en sarde, Abbardente Et très bon.

Mais les conducteurs, Marie-Claude et Jean-François, étaient bien sages et ils n’ont pas trop bu. Même ils ont bu très peu. Et ils nous ont conduit pour jeter un coup d’œil à Cala Gonone, petite ville portuaire où nous passerons demain. Puis en route pour Orosei, la ville natale de Simone et où il habite toujours. Nous faisons un petit circuit guidé dans l’ancienne ville avant de reprendre la route pour Dorgali et notre hôtel.

Et comme nous avons bien mange ce midi, très bien même, personne n’a faim et personne ne sort chercher un resto.

Quelques photos ici


2022-10-08 Sardaigne Jour 6 – Tiscali

Aujourd’hui nous avons fait une petite rando vers le site de l’ancien village Nuragique de Tiscali, rando qui avait l’air assez facile d’après la description, (6 kms, 350m) mais qui s’est présentée comme assez dure vue les rampaillous et le parcours difficile sous pied.

Mais – quelles vues, quelle joie d’y aller !

La civilisation nuragique, unique à la Sardaigne, a duré près de mille ans au milieu de l’ile, protégée par le paysage sauvage des influences et attaques extérieures. Elle a existé depuis 1600 avant l’ère commun jusqu’à 350 AEC et l’arrivée des carthaginois.

Quelques extraits de l’internet

Le site archéologique de Tiscali se trouve à l'est de la Sardaigne, dans un emplacement inattendu : c'est en effet un village entier qui avait été construit dans une gigantesque cavité naturelle, au cœur de la montagne calcaire. Le relief, assez accidenté et très aride, est impressionnant. Il est facile de se sentir loin de tout… Et pour y accéder, il vaut d'ailleurs mieux être amateur de randonnée.

En entrant dans la doline, cette grotte géante, c'est la quantité de pierres au sol qui frappe : partout, des amoncellements plus ou moins hauts de pierres ocres. Quelques murs ont subsisté ou été reconstruits, mais pour la plupart des habitations, il faut suivre le dessin formé par les ruines pour deviner l'agencement intérieur des maisonnettes. Ces logements étaient très petits, et sont regroupés en deux zones distinctes : dans l'une, les habitations sont carrées, tandis qu'elles sont rondes dans l'autre. On reconstitue ainsi les différences de statut social, selon la forme et la taille de chaque logement. On repère les structures collectives, propres au village. Et, surtout, on s'étonne face au contraste entre ces vestiges tellement humains, qui nous renvoient à l'époque nuragique (ici, au 13ème siècle avant J.-C.), et le cadre naturel entièrement sauvage.

Le village aurait été occupé du xve au viiie siècle av. J.-C., puis abandonné, avant d'être réoccupé à l'époque romaine.

Simone nous avait donné rendez-vous en dehors de Dorgali, où nous logeons. Il nous attend avec son Land Rover et nous y montons pour le trajet de dix minutes de goudron suivi de quinze minutes de piste de plus en plus petite et cahoteuse.

Finalement nous nous arrêtons et nous nous mettons en route. La piste monte doucement, puis plus fort et puis se transforme en sentier de plus en plus abrupte. Un arrêt sur une énorme dalle en pierre nous permet de souffler et surtout de regarder la vue magnifique de la vallée de Lanaitto, plate et large en bas, des montagnes calcaires, boisées en bas sur les côtés.

Et puis nous reprenons le sentier de plus belle. Elle grimpe encore et puis a l’air de disparaître sur une face de roche. Mais non, en s’approchant nous voyons qu’il passe par une faille étroite où il grimpe de pierre en pierre. Simone nous explique que c’était là une des défenses du village et qui lui a permis d’exister pendant autant de siècles.

Nous passons près de la façade rocheuse, le sentier sinue encore avec de belles vues. Puis elle tourne, tourne encore, arrive à un croisement et descend dans ce gouffre où était l’ancien village de Tiscali. Là, à l’entrée, un homme assis sur une chaise sur un petit promontoire rocheux nous vend des billets et nous donne quelques explications sur le site – dans un français excellent ! Mais nous avons Simone avec nous pour tout expliquer et nous descendons encore pour voir de près. Il y a en fait peu de restes, mais avec un peu d’imagination on peut voir cet ancien habitat d’une vingtaine de maisons en dessous de la paroi, avec leurs murs en pierre et leurs toits en bois.

Il est temps de piqueniquer et nous restons à l’intérieur de la grotte. Il y a du passage quand même, des gens qui n’hésitent pas à venir soit par le chemin que nous avons pris, soit par celui où nous allons descendre qui est un peu plus facile.

Et très vite nous voilà engagés sur ce chemin, qui descend en rampaillou pierreux pendant tout un temps, puis qui suit le lit asséché d’une rivière où nous sautons de pierre en pierre pour retrouver finalement notre Land Rover et le chemin de retour.

Pour ma part j’étais claqué – mais content d’une belle journée.

Soirée sympathique au resto du coin et un dodo, bien mérité

Photos ici



2022-10-07 Sardaigne Jour 5 - Gorrupo

Aujourd’hui nous changeons de ville et donc d’hôtel. Mais en route il y a la balade – et quelle balade.

D’abord la route, sinueuse, qui monte le long du flanc de montagne avec des vues époustouflantes à gauche d’abord, puis quand nous traversons un petit col à droite. Finalement nous arrivons à un autre col, Passo Ghenna ‘e Silana et c’est là que nous chaussons les bottes de rando, que nous endossons ls sacs, que nous réglons les cannes et que l’aventure commence, après, bien sûr, la photo de famille.

Ce col est à un peu plus de 1000 mètres et les vues sont très belles sur le canyon du Gorrupo. Nous allons descendre jusque tout en bas, quelques 750 mètres de dénivelé en quatre kilomètres et demi. Mais c’est une descente assez facile, quoique raide en certains endroits, mais le sentier est très bien entretenu. Les vues évidemment sont belles au fur et à mesure que nous descendons. D’abord évidemment que vers le bas, mais bientôt aussi vers le haut du col. Ces montagnes sont toutes boisées et le sentier est à l’ombre la plupart du temps. Nous sommes tantôt dans des forêts de chênes, tantôt celles de genièvre et tanto celles d’arbousier. Et quelquefois mixtes.

En descendant, comme nous sommes en file indienne, quelqu’un s’est mis à chanter « Heigh-ho, heigh-ho.

On rentre du boulot ! » la chanson des sept nains. Et comme nous sommes sept, nous nous sommes baptisés avec les noms des nains. Ainsi : 

Atchoum c’est Nicole

Joyeux c’est Françoise 

Prof c’est Marie Claude

Simplet c’est Cathy

Timide c’est Martine

Dormeur c’est John

Grincheux c’est Jean-François

(ndlr – c’est Françoise qui a nommé JF Grincheux – ce n’est pas notre constat. C’est assez courant que les épouses trouvent leur mari grincheux. Et s’il se plaint, c’est que c’est vrai. Et s’il ne se plaint pas, le sobriquet est bien choisi. On ne peut pas gagner !)

Et ainsi nous descendons cette magnifique colline. Tout en bas nous déposons les sacs et nous entrons dans le canyon même du Gorrupo, un des plus profonds d’Europ à mètres. Ce sont des parois raides qui nous dominent tandis que nous cheminions de pierre en pierre pour avancer, car nous sommes dans le lit de la rivière qui a plus de cinq mètres de profondeur quand elle coule, ce qui n’es évidemment pas le cas aujourd’hui. Ce canyon est magnifique. Il vaut ben le déplacement.

Mais il est temps de continuer notre chemin, nous faisons demi-tour, récupérons les sacs et trouvons une place pour pique-niquer. Mais ce n’est guère long, certainement pas le temps d’une sieste. Cathy et moi devons quitter les autres car nous avons trois kilomètres à faire pour trouver les 4x4 qui vont nous ramener en haut. Sentier agréable, qui monte et descend et qui finalement plonge vers la rivière et qui remonte de l’autre coté. Une tête apparaît « Vous êtes les deux de Simone ? » Eh oui, le chauffeur et les autres passagers nous attendent. En voiture et en avant. J’ai de la chance d’être devant et de tout voir en remontant le flanc de la vallée.

Et nous voici en haut. Nous nous déchaussons avec plaisir et allons chercher quelques boissons rafraichissantes en attendant les autres qui ont remonté le chemin d’aller et reviennent nous prendre en voiture.

Et en fin d’après-midi, nous voici à notre nouvelle étape, Dorgali ; le Ghivine Albergo Diffuso, un hôtel charmant et très sympathique.

Douches repos etc et puis nous nous retrouvons pour souper au resto du coin. Délicieux.

Et comme toujours les photos sont ici.


2022-10-06 Sardaigne Jour 4 – Golgo de Baunei – Arbatax

Aujourd’hui, c’est du tourisme. Et une belle journée aussi. Nous sommes partis à notre aise à 8h45 au lieu de 8h30. 30 minutes en voiture, d’abord sur la route qui grimpe le long de la montagne avec des vues en arrière vers Santa Maria et la mer, en face les collines hautes et devant nous le village perché de Baunei qui nous traversons pour grimper encore plus vers altopiano del Golgo, un petit plateau en altitude, entouré de collines. Nous avons d’abord visité l’enceinte de l’église de St Pierre, qui elle-même était fermé. J’ai entendu dans mes oreilles la musique d’ Ennico Morrioni car c’était tout droit sorti des Westerns Spaghetti de Serge Leoni. Un endroit assez enchanteur. Simone nous a raconté beaucoup sur l’histoire de la Sardaigne en général et de cet endroit en particulier. Puis retour aux voitures, entourés d’anes et de cochons qui espéraient être nourris – espoirs non fondées en fait. Puis une balade vers les piscines naturelles de roche basaltique, utilisées à l'époque nuragique comme citernes d'eau et le gouffre de 270 mètres de profondeur de "Su Sterru", Et un troupeau de vaches avec des veaux et un taureau paresseux.

Dix minutes en voiture nous ont mené vers une petite coopérative avec un bar, que nous avons délaissé temporairement pour visiter un canyon assez impressionnant. Ce retour au bar, nous avons acheté chacun une boisson pour accompagner notre pique-nique.

Et puis nous avons quitté la montagne pour redescendre à la mer à Arbatax, petite ville de pécheurs en face de notre village de Santa Maria Navarrese, que nous avons admiré de loin, ainsi que la Pedra Longa, but de notre rando de mardi et le pic de Montera Pittaine que 6 d’entre nous ont escaladé hier.

Et puis la plage. Certaines ont nagé, moi j’ai pris (enfin) ma sieste. Longue.

Et tout à notre aise nous nous sommes dirigé vers la coopérative de pêcheurs pour un apéro bien mérité au bord de la mer, apéro que nous avons fait durer, suivi d’un repas de poisson délicieux. Moi j’ai goûté au Fregula, La fregula est un format traditionnel de pâtes sèches sardes, faites de semoule de blé dur, très petites et avec des boules irrégulières. Légèrement plus gros que le couscous et de couleur ambrée, ils ont un diamètre compris entre 2 et 6 millimètres, sont rugueux, poreux et adaptés pour absorber les condiments. C’était servi dans une sorte de bouillabaisse de crevettes, scampis, seiches etc. Très bon, mais beaucoup trop copieux. D’autres ont eu une salade de poulpes ou de petites calamars frits. Tout « tait très bon.

Et puis retour à l’hôtel pour écrire ceci et puis dodo, car demain est un autre jour !

Buona Notte.

Photos ici (il y en aura d’autres dans un jour ou deux)

 

2022-10-05 Sardaigne Jour 3 Santa Maria Navarrese et Montera Pittaine

Un jour de partage des chemins. John (moi) et Cathy ont décidé de ne pas randonner. Alors j’a amené les randonneurs à leur point de départ à un quart d’heure de l’hôtel. Ils ont fait l’ascension d’un petit sommet d’où ils ont eu une vue superbe sur Santa Maria Navarrese.

John et Cathy se sont retrouvés à midi pour descendre sur le port de plaisance où ils ont trouvé un petit resto sympa pour une petite collation.

Déjà à 14h30 les randonneurs ont appelé leur taxi qui est vite allé leur chercher et les a trouvés très heureux de leur escapade.

Après-midi relax, apéro et souper dans un resto sympa (encore une fois)

Photos réunies ici

2022-10-04 Sardaigne Jour 2 Pedra Longa

Notre première rando en Sardaigne. Et nous avons commencé en beauté !

Après un petit déjeuner matinal, er copieux pour qui voilait, nous avons fait une visite rapide au Super Mercado pour acheter le pique-nique (dans mon cas un petit pain aux céréales et du prosciutto) nous somme partis à pied, directement de l’hôtel. Déjà nous montons avec des vues sur le port de Santa Maria Navarrese, la mer Tyrrhénienne et le soleil levant. Quoiqu’il fût voilé, celui-ci nous a fait de très jolis effets sur cette mer, grise pour l’instant. Cela allait changer.

Très vite nous avons quitté les dernières maisons pour suive un petit chemin bien fait, facile qui serpentait parmi les arbres ave la mer en bas. Et il montait un peu et il descendait un peu et cela pendant toute la journée. Et aussi pendant toute la journée des vues magnifiques vers cette mer qui, une fois les nuages parties (ce qui fut rapide) avait repris sa couleur bleue pour laquelle elle est renommée.

Le sentier était tantôt au soleil, tantôt sous les arbres, tantôt à l’air mais tout était bien apprécié.

Mais quoi des arbres. Simone nous les a expliqués. Des genévriers, des chênes blancs et des arbousiers surtout, mais d’autres encore dont j’oublie le nom.

Régulièrement nous nous arrêtons pour admirer la vue et de temps en temps pour s’asseoir cinq minutes.

Et voilà qu’au tournant apparaît le long de la côte devant nous la Pedra Longa, la Pierre Longue. Une aiguille de pierre, abrupte, qui surgit de la mer de 128 mètres. C’est le but de la journée.

Et au pied de la Pedra Longa un petit restaurant avec une jolie terrasse. Ce serait peu courtois de ne pas apporter son soutien à cet établissement au milieu de rien (quoiqu’il y eût quand même assez bien de voitures garées ici – et apparemment en été c’est bondé !) et donc nous nous sommes arrêtés pour une bière, un vin blanc ou dans mon cas un café et une eau.

Après cette petite pause les autres on continué, tandis que moi, j’ai repris le chemin de retour pendant cinq cents mètres. Là, à droite, un petit peu en dehors du chemin, se trouvait un beau chêne bien sympathique qui donnait son ombre à un lopin de terre qui me convenait tout à fait pour mon pique-nique et ma sieste. Ce que je fis.

Deux heures plus tard, voici les autres qui me retrouvent. Ils avaient continué d’un ou deux kilomètres et sont descendu jusqu’à la mer. Là ils ont fait trempette ou ils ont nagé ou ils ont regardé les autres faire et ils ont tous piqueniqué.

Et le retour, par le même chemin fut tout aussi beau. C’est une belle ile que la Sardaigne. Déjà après ce premier jour, elle me plait décidément.

Mes photos ici

2022-10-03 Sardaigne Jour 1 Le Voyage

Et voilà, enfin le grand jour, le jour du départ, est arrivé. Après beaucoup de tribulations, beaucoup de changements, des désistements, nous voici à sept pour le voyage vers la Sardaigne. Nous nous sommes rencontrés à 10h30 à l’aéroport de Carcassonne pour prendre Ryanair direction Cagliari capitale de cette belle ile juste au sud de la Corse, mais, bien sûr, en Italie. Quoique comme les Corses et la France, les Sardes ne se sentent pas tout à fait Italiens.

Et pendant que nous volons vers le sud-est, voici un aperçu de la Sardaigne, pris de toute pièce e Wikipédia

La Sardaigne (italien : Sardegna,) une île de la mer Méditerranée et une région italienne, qui se trouve à l'ouest de l'Italie continentale, au sud de la Corse. Son chef-lieu est la ville de Cagliari.

La Sardaigne est par sa surface, la seconde île de la mer Méditerranée et une région autonome à statut spécial d'Italie dont la dénomination officielle est « région autonome de la Sardaigne » (en italien Regione Autonoma della Sardegna, en sarde Regione Autònoma de Sardigna1). Son statut spécial, inscrit dans la constitution de 1948, garantit l'autonomie administrative des institutions locales et la protection de ses particularités ethnolinguistiques et culturelles.

La Sardaigne, séparée de la Corse par les Bouches de Bonifacio, est située au milieu de la mer Méditerranée occidentale : cette position centrale a favorisé depuis l'Antiquité les rapports commerciaux et culturels comme les intérêts économiques, militaires et territoriaux, puis les particularités d'une destination touristique réputée.

À l'époque moderne, en découvrant la randonnée en Sardaigne, d'intérêt panoramique, entre mer et sommets, comme dans d'autres îles de Méditerranée, de nombreux écrivains ont exalté la beauté de la Sardaigne, qui conserve encore, malgré l'extension du tourisme en Sardaigne sur le littoral, un paysage protégé et un patrimoine important, parmi lequel les vestiges de la culture nuragique.

J’ouvre l’œil, car j’ai bien dormi dans l’avion, et voici la Sardaigne à main gauche. Un petit tour et puis l’atterrissage depuis la mer. Nous sortons de l’avion, nous reprenons nos bagages et je téléphone à l’agence de location des voitures qui vient nous chercher. 2 Opel Crossland confortables et nous voici partis sur les routes sardes vers le nord et notre première ville de villégiature, Santa Maria Navarrese.

L’hôtel nous attend, on prend les chambres et nous nous retrouvons une heure plus tard pour l’apéro et notre guide, Simone de la compagnie, sa compagnie, Orosei Adventours (OroseiAdventours.com), qui ne tarde pas à nous retrouver.

Et voici quelques mots sur lui, pris de son profil sur l’internet aussi

« Bonjour, je m'appelle Simone et je suis guide de randonnée environnementale de la Sardaigne et guide AIGAE. Ma passion pour la nature m'a poussé à obtenir un diplôme en sciences naturelles et à devenir guide.

Je suis né et j'ai vécu en Sardaigne toute ma vie, à l'exception de quelques périodes à l'étranger pour l'Université, l'étude des langues étrangères et les voyages.

Durant mes années universitaires, la spéléologie m'a permis de vivre et de découvrir la nature avec un esprit d'aventure et de me passionner pour les sports de pleine nature. Alors, après avoir terminé mes études, j'ai décidé de travailler en essayant de consacrer mon temps à mes passions.

Depuis 2014, je travaille comme GAE et en 2016, j'ai également obtenu le titre de technicien de base de la Fédération italienne de canoë-kayak. Depuis lors, à travers mon travail, j'ai essayé de partager mes connaissances avec ceux qui veulent vivre et connaître la Sardaigne, pour les belles montagnes, la mer et la culture de notre peuple ancien.

Quiconque souhaite explorer et visiter le cœur battant de la Sardaigne, caché dans le sable de nos merveilleuses plages, peut contacter Orosei AdvenTours.

Nos circuits sont originaux et basés sur le principe du tourisme durable, respectant tous les équilibres nécessaires pour une expérience touristique saine, durable et profitable pour tous les acteurs impliqués.

Je t'attends en Sardaigne ! »

On discute, on boit le coup et puis nous allons manger dans un restaurant proche, un resto où il y a des produits typiques sardes. Et c’est bon, et le vin aussi.

Et puis retour à l’hôtel et dodo, pour être prêts pour la rando de demain

Les photos ici

dimanche 2 octobre 2022

2022-10-02 Le Soulié

 Très sympathique circuit divers et varié, à 80% de sous bois ou forêt ombragés.

Le tout dans la forêt domaniale du Somail.

Nous sommes huit en partance, en mode touriste, sur le circuit des Planques. 17-18 kms de sentier ou piste forestière un peu de bitume (si peu), effectué en inverse du sens conventionnel pour assuré à la bonne heure la pose piquenique et détente à la Fajole, là où se trouve la plus belle Planque (une très bonne planque).

Nous passons à proximité du gîte du Pagnerié au nord puis vers l’ouest en direction du col de la Baraque (sans frites). Là juste avant ce col, bifurcation au sud, Caudezaures, Camifarrat, Le Moulinet où nous découvrons la première « Planques ». La blanque, La Fajole, Fonclare, Le chemin des Menhirs, Ginestous, Le Soulié Bas et arrivons par le chemin de croix en surplomb de Le Soulié.

Une étape « verres de l’amitié » à Saint Pons de Thomière et retour avec beaucoup de virages comme je les aime.

Merci à mes 7 compagnons-gnonnes.

 

Ci-dessous, petit historique au  sujet des « Planques » déniché sur le site de Le Soulié et la gazette de Lacaune.

La commune du Soulié conserve encore quelques planques particulièrement belles.

Ces planques sont de petits ponts constitués de dalles de pierre le plus souvent reliées entre elles par des agrafes en fer.

Devant les piliers sont disposées de grosses pierres qui coupent le courant et évitent que le pont soit emporté par le courant en cas de crue de la petite rivière, l’Arn.

Ces constructions très esthétiques sont certainement très anciennes.

Il est très difficile de les dater.

Sont-elles antérieures ou postérieures aux ponts de bois qui ont sans doute existé mais qui ont disparu ?

On peut seulement constater que ces planques sont identiques aux Tarr Steps édifiées au début du 1er millénaire avant J-C dans le Somerset au sud-ouest de l’Angleterre.

Elles sont malheureusement parfois effondrées en partie et elles ont été remplacées en tout ou partie par un pont cimenté ce qui était la facilité.

Plusieurs sont encore en bon état et méritent d’être protégées. Un circuit pédestre permet d’en découvrir certaines.

On peut citer les sept :

-la planque de la Moulière au sud du Soulié           

-la planque de la Fajole , sans doute la plus belle

-la planque de la Blanque entre la Fajole et le Moulinet          

-la planque de la Roque

-la planque du Moulinet          

-la planque du moulin de Vergougnac          

-la planque de la Mielouane

Le site de la commune du Soulié permet d’admirer les plus belles.

Le mot occitan Planca veut dire passerelle sur un ruisseau. Le plus souvent en bois (comme son origine étymologique occitane le sous-entend) pour le seul passage des humains.


Christophe C 

Et merci à Christophe qui a mené cette belle rando (ndlr)

Photos de Christophe ici

Photos de Roger ici