jeudi 29 juin 2023

2023-06-29 - ND du Cros

Pour la dernière rando de la saison, Josy et Armand nous ont amenés à un endroit que nous aimons bien : Notre Dame du Cros à Caunes Minervois.
Comme toujours nous avons eu le plaisir de se retrouver et une fois la photos famille faite nous sommes partis pour une rando assez facile. Il faisait beau, mais pas trop chaud. Nous sommes passés dans les bois, le long des vignes et dans la garrigue. Nous sommes montés, juste un peu, et nous en sommes redescendus.
Et à la fain, une fois déchaussés, nous nous sommes rendus à ces grandes tables en pierre sous les arbres derrière la chapelle pour notre repas tiré du sac.
Nous nous sommes régalés !

Merci Josy, merci Armand pour cette belle rando

Et ne vous en faites pas les amis randonneurs, même si c'est la dernière rando de la saison, les randos d'été commencent dès la semaine prochaine. Promis!

Et bienvenu à une nouvelle randonneuse, Jeanne et une revenante Simone! Bon vent sur nos sentiers.

Photos de John

samedi 24 juin 2023

2023-06-24 Tarbesou

Ce samedi 24 juin, nous sommes 4 pour faire cette belle rando autour des étangs de Rabassoles.

La météo est magnifique et le moral au plus haut…

Depuis la Restanque, le sentier longe le torrent de La Bruyante et après l’avoir traversée sur la passerelle, nous attaquons la montée qui après une belle traversée dans les rhododendrons en fleurs, nous amène au 1er étang de Rabassoles. Nous continuons la grimpette pour arriver au petit étang Rond. Après une courte pause, il faut attaquer une belle montée raide pour accéder à la crête qui domine tous les étangs et où nous faisons la pause casse-croute avec vision panoramique. Pour se remettre en jambes, rien de tel qu’une petite bataille de boules de neige, et courageusement nous allons entamer la dernière montée très raide au Pic du Tarbèsou. Courte pause photos, et nous repartons tout en descente par le col de la Coumeille de l’Ours, puis après avoir longé les étangs Noir et Bleu, nous retrouvons le sentier de la montée qui nous ramène à la Restanque.

Arrêt pour le pot de l’amitié à Mijanès, et à la prochaine….

Rando,  Compte Rendu et photos de Roger 

Photos d'Anne-Marie

dimanche 18 juin 2023

2023-06-19 Plateau d'Anglès (Tarn)

Sous la conduite de Michel nous sommes 15 randonneurs au départ des Angles pour une jolie balade dans les belles forêts …
Il est un peu plus de 09h00 lorsque nous quittons la place du village d’Anglés pour une jolie randonnée qui nous conduira au lac de la Raviège puis retour au village.
Anglès est un coquet village des Monts de Lacaune au riche passé historique. Sous la révolution il était connu sous le nom de «Belle Montagne» et, si aujourd’hui il ne compte qu’un peu plus de 500 habitants, en 1846 sa population était de 3000 habitants.
Par de jolis chemins dans la forêt de majestueux sapins et épicéas nous nous dirigeons vers le lac de la Raviège. Très souvent le long des chemins et sentiers nous logeons également des haies avec d’énormes hêtres. Michel nous fait part de ses connaissances en sylviculture et sur les nombreuses croix de rogation que nous pouvons voir pendant notre marche.
L’allure est relativement rapide, vers 11h30 nous arrivons sur une route importante. Nous avons le choix : aller à Lacaune afin de goûter de bonnes charcuteries ou aller boire de l’eau à la Salvetat mais nous allons continuer notre cheminement après un petit détour et une longue pause au lac de la Raviège. 
Le lace de la Raviège située sur la rivière Agout à été mis en eau en 1957. Il se partage entre le Tarn et l’Hérault et, doit son nom au hameau qui a été englouti. Il est aujourd’hui un centre de loisirs appréciés des randonneurs, pécheurs et amateurs de voile. Le lac a été un des lieux de tournage du film Les aventures de Rabbi Jacob en 1973. Le téléfilm La Blonde au bois dormant y a été également tourné en 2006. En 2020, Alexandre Bustillo y a tourné The Deep House.
Il faut reprendre la route par une très longue montée pour rejoindre le plateau. Sur ce sentier nous rencontrons un groupe d’une quinzaine de randonneurs toulousains. Il est déjà plus de 13h00 lorsque nous parvenons à La Souque. Françoise et Jean-Yves parti par un autre chemin (plus court) nous y attendent pour la pause casse-croute. Nous avons déjà fait prés de 14 km ...et avons l’estomac dans les talons.
Jacques a pu faire une petite sieste nous repartons. A nouveau, nous avons une longue montée dans la forêt et il commence à faire chaud. Parvenus au sommet de cette cote, nous continuons notre cheminement sur un petit sentier herbeux mais totalement à découvert. Maintenant, il fait bien chaud mas nous voyons le village d’Anglés ...
Vers 16h30 nous sommes aux voitures et nous pouvons aller boire le verre de l’amitié au «Tilleul».
Merci Michel pour cette belle balade de 21 km avec 519 mètres de D+.        
 
Compte rendu et photos de Jeff
Photos de Jocelyne
Photos de Patrick

2023-06-18 Bugarach

Dimanche 18 juin, notre destination : le Pic de Bugarach par la Corde.
Nous sommes 4 au départ :  3 qui se reconnaitront sur les photos, plus un Patou qui nous accompagnera tout au long de la journée, malgré le passage sportif de la corde.
Au niveau de la cascade des Mathieux, nous décidons d’aller la visiter car il a bien plu, et c’est l’occasion d’apprécier son spectacle.
Nous poursuivons notre route par Campeau et le col de Péchines à partir duquel nous allons suivre la crête en direction du nord pour atteindre notre but, le Pic de Bugarach.
Mais avant d’y arriver il faut passer par la fameuse corde :
Il s’agit d’une corde qui permet de franchir 2 petites cheminées, dont la deuxième très étroite, a bloqué notre Patou.
Nous avons été étonnés de le retrouver plus haut, alors que le passage était infranchissable pour lui.
Après quelques passages d’escalade et un sentier escarpé, nous retrouvons le sentier qui passe par la Fenêtre et en peu de temps nous sommes au Pic. Exceptionnellement il n’y a pas de vent, et après un tour d’horizon et une petite pause, nous décidons de descendre chercher l’endroit idéal pour le casse-croute.
A partir de là, nous reprenons le sentier classique qui nous ramène à Bugarach par le Col du Linas, non sans avoir en cours de route, fait une petite variante pour aller contempler la vue depuis la Pique Grosse.
Arrivés au village, le bar nous accueille pour le traditionnel verre de l’amitié, qui est le bienvenu pour clôturer cette belle et sportive journée.
R. C.

Compte Rendus, Conduite et Photos de Roger

dimanche 11 juin 2023

2023-06-11 Lac de Montagnès

Huit «sélistes» au départ du Lac des Montagnès pour une longue balade dans les forêts de la Montagne Noire…

Ce matin aux environs de 09h00 nous sommes seulement 8 pour la traditionnelle photo de famille sous les belles frondaisons au bord du lac.

Construit en 1934, le lac des Montagnès est situé sur la commune de Mazamet à 680 mètres d’altitude. A son origine, il était destiné à alimenter en eau potable la ville de Mazamet, il est devenu aujourd’hui une importante base de loisirs. 

Nous quittons les berges du lac par une petite route goudronnée qui rapidement se transforme en une petite piste forestière. Toute la randonnée sera en sous bois … 

Au bout d’une heure de marche, nous parvenons à un croisement de plusieurs pistes dont l’un doit nous conduire à une grande croix. Par un petit sentier, nous faisons un aller et retour infructueux sur environs 1 km. En fait, la croix était à quelques dizaines de mètres…

Après une pause, nous reprenons la descente vers le ruisseau d’Aussillon, passons prés d’une mégisserie à l’abandon. Un virage à 180 degrés et,  nous reprenons une petite piste difficile pour remonter le long du ruisseau.

Mazamet qui n’est pas très loin, a été jusqu’au milieu du XX ème siècle la capitale mondiale du délainage et de la mégisserie. La mégisserie est le tannage des peaux d’ovins et de caprins destinées à l'industrie de la chaussure, de la ganterie ou de l'habillement. Le mégissier travaille les petites peaux (agneaux, moutons et chèvres), au contraire du tanneur qui transforme les peaux de grandes tailles (veaux, vaches, taurillons, taureaux, buffles).

La pente est relativement difficile et, après être passé près d’une curieuse croix et un hameau en ruine, nous parvenons à une grande plate forme. Il n’est que 12h00, il est encore tôt, l’endroit est très favorable pour s’installer pour manger et, nous avons une très belle vue sur la vallée et Aiguefonde.

A 13h00, nous continuons le cheminement toujours dans les bois. Nous descendons dans une nouvelle vallée ... il vat falloir remonter. En effet, vers 14h00 la pente devient très rude, en environs 30 minutes nous remontons sur le plateau par un sentier caillouteux. Environs 1 km pour près de 200 mètres de dénivelé positif. 

A partir du sommet, nous continuons la marche sur une grande piste forestière vallonnée. Encore un peu plus d’une heure de marche pour arriver au lac. Dans un bar, nous prenons le verre de l’amitié avant de regagner Carcassonne.

Merci Yves pour cette balade de 24 km et 780 mètres de dénivelé.    

Compte Rendu de Jeff

Photos de Christophe 

Photos de Jeff

jeudi 8 juin 2023

2023-06-08 Cazilhac

Rando  Cazilhac le 08 juin 2023 : « de la ville à la campagne »
Il est 9H, nous sommes 32 participants au départ de cette randonnée ensoleillée conduite par Jean Jacques Serny. Les Franc (Ginette et Christian) assurent le serre fil de façon à ne perdre personne sur les sentiers pas toujours balisés.
La petite troupe traverse une partie du village et beaucoup découvrent le vieux Cazilhac avec son « faux » château et sa belle cour intérieure. Nous traversons une jolie vigne chargée de belles grappes prêtes à fleurir. La traversée se fait au pas de course car le viticulteur est en train de passer un traitement… après avoir gravi un talus construit pour protéger les habitations des inondations, nous atteignons le « haricot » célèbre par sa forme rappelant singulièrement le lingot (très bon pour le cassoulet)
Encore quelques rues et nous voici dans la campagne et enfin une petite montée qui nous fait découvrir les paysages environnants chargés du parfum énivrant des genêts en fleur. De là nous pouvons évaluer le peu de distance qui sépare Cazilhac de Palaja qui se rejoignent presque par les zones artisanales et commerciales….
Certes la petite troupe marche mais à priori à un rythme bien plus lent que les estimations faites lors de la reconnaissance 10 jours avant. J.Jacques est inquiet et envisage de prendre un raccourci. Il fallait certainement un temps de chauffe et passé « le col de l’autoroute » (nom inventé à l’occasion) le rythme de la marche redevient normal et nous sommes dans les temps pour faire le circuit préalablement repéré.
Ce qui nous a permis de passer sur le sentier chargé de souvenirs pour J.Jacques mais comme il s’agit d’un secret qu’il a bien voulu nous révéler à Christian et à moi lors de la reconnaissance, je ne dévoilerai rien.
A cette période de l’année les fleurs rivalisent de couleurs et de parfums et sont partout autour de nous. Nous mesurons la chance que nous avons de pouvoir profiter de cela à quelques enjambées de Carcassonne, même si le bruit de l’autoroute perturbe un peu.
Dommage cependant, les champs rouges de coquelicots que nous avons admirés et photographiés lors de la reconnaissance ont été labourés 
Nous découvrons le nouveau parc photovoltaïque à proximité de Palaja et nous arrivons à Palaja après plusieurs sentiers et détours bien ombragés. A l’entrée du domaine une odeur de camomille sauvage écrasée nous envahit. Le tapis formé par ces petites fleurs a subi l’écrasement de 64 semelles de chaussures de marche
Arrivés à proximité du bassin de rétention, J.Jacques fait observer que celui-ci est envahi par des pousses de peupliers qui risquent de nuire sérieusement à son efficacité en cas d’inondation.
La randonnée se termine joyeusement par le pot de l’amitié offert par J.Jacques à son domicile de Cazilhac et pour les 15 qui avaient prévu le pique -nique dans le jardin des Franc à Palaja. Encore une très belle journée dans la bonne humeur.
Merci à l’organisateur et à ses assistants
Compte Rendu de Ginette

Photos de John

dimanche 4 juin 2023

2023-06-04 Termes

Rando Resto Château. Une journée bien remplie ?

La boucle nord dite « La petite vadrouille ». 

En contournant le château par son pan ouest, via son chemin d’accès, on redescend à la cascade du Rioux avec une petite pause dans les gorges du Termenet. Magnifiques, les photos le confirment.

A proximité du moulin de la Buade et juste après le croisement du GR36 menant à Mayronnes commence une quelque peu difficile ascension vers le surplomb du Roc des Corbes, de Dufort et les ruines de son château. C’est une bifurcation marquée d’une croix, une fois n’est pas coutume, qui nous y mène. 

Direction le col de la Gardie par les crêtes. De nombreux points de vue  sur le château s’offrent à nous et en particulier le belvédère en surplomb des gorges de Termenet et la petite route d’accès au village traversant les reliefs par ses tunnels.

De retour au village, la pause « resto » s’impose. Nous avons failli rater l’apéro pour cause de retard. Ouf ! ça c’est arrangé en décalant l’horaire de la visite guidée du château. Mais oui, parfois sur une journée comme en voyage, nous pouvons subir des décalages horaires.

Fauve, notre guide, nous relate l’histoire du site et principalement son siège de 4 mois, en 1210, lié aux croisades albigeoises à la demande du pape innocent III.

Bref petit résumé historique

La famille de Termes fut très impliquée dans le catharisme. Benoît de Termes est même député cathare à Montréal en 1207.

A la suite des défaites de Carcassonne en 1209 et Minerve en 1210, puis de l'échec du siège des châteaux de Cabaret, Termes subit un siège en 1210 qui se termine, après 4 mois, par la prise de celui-ci par Simon de Montfort. Les citernes étant polluées, les assiégés avaient abandonné la place forte.

Raymond de Termes, alors seigneur du lieu, sera capturé puis emprisonné à Carcassonne.

Olivier de Termes, un des fils de Raymond deviendra un chevalier faydit, des plus actifs, avant de se convertir à la cause du roi de France au point de partir en Terre Sainte à ses cotés.

Grace à son support visuel, Fauve nous informe de la très probable apparence du château à cette époque: la vue d’ensemble, les remparts, les combats, le quotidien, la technique de destruction des fondations des remparts, l’accès et les quelques aménagements :        

le lien du site web de Termes : 

https://www.chateau-termes.com/le_siege_du_chateau_de_termes_en_1210.html

Merci Christophe pour cette jolie rando et d'avoir organisé le repas!

Photos de Christophe et de Chantal

Photos de Patrick

 

2023-06-04 Gorges de COLOMBIERES

Ce dimanche 4 juin, nous sommes 3 participants, au départ de Colombières sur Orb dans l’Hérault, pour un parcours dans les gorges du torrent de l’ Arlès.

Dés le départ, le sentier grimpe vers un abri troglodytique, puis nous passons par le gite de La Fage que nous traversons. Au-delà, le sentier nous ramène vers le sud et nous offre de beaux points de vue sur les gorges que nous avons traversées.

Pour le casse-croute, nous choisissons de monter au-dessus de la carrière où nous trouvons un bon emplacement.

Après cette pause, il est temps de redescendre sur le sentier qui nous offre de belles vues sur la vallée de l’Orb.

A la suite d’une belle descente, nous arrivons au village, où un bar bienvenu nous invite à nous désaltérer.

R. C.

Compte rendu et photos de Roger 

jeudi 1 juin 2023

2023-06-01 Fraisse Cabardes

Beaucoup de Sélois sont allés tâter de la Méditerranée mais quelques-uns quand même sont restés dans l’Aude. Nous sommes donc 6 au départ aux confins du Cabardès, sous un beau soleil retrouvé après les orages de la veille et de la nuit.

Nous traversons le village de Fraïsse et, dès le début, le ton est donné : des coquelicots ont réussi à pousser sur de vieilles pierres, les roses dévalent d’un petit toit au pied du beau clocher carré, ce sera la rando des fleurs.

Un coup d’œil à l’ancien lavoir, à l’ancien abreuvoir, à l’ancien puits, puis une grimpette à travers bois et nous voici sur un chemin bien ombragé.  

Nous  empruntons le sentier « entre bois, prés et garrigues » que nous abandonnerons un temps pour le retrouver sur notre retour ; il porte remarquablement bien son nom, avec trois paysages qui se succèdent, tous les trois pleins de leurs fleurs.

Le sentier traverse un bois de chênes ; au-dessous des branches des arbres, tout un monde de lierre, de fragon et d’une multitude de plantes grimpantes qui s’entremêlent nous offre  un cheminement très verdoyant.

Puis nous voilà à découvert. Une immensité d’avoine et là, c’est une explosion de couleurs. Coquelicots, marguerites et mauves se mêlent aux épis encore vert tendre : c’est une image traditionnelle des champs cultivés en ce début d’été, mais le tableau renouvelé est toujours splendide. Non seulement les coquelicots peuplent les bordures des champs, mais encore ils ont colonisé les sillons laissés par les tracteurs, ce qui crée de larges tranchées vermillon au milieu des étendues vertes.

La nature devient plus sauvage. C’est désormais le domaine des orchidées pyramidales d’un rose profond – il y en a de véritables parterres-, des  orchidées boucs, blanches et rose pâle, des longues tiges brunes des orchidées sérapis, des glaïeuls sauvages, des euphorbes, du lin bleu de Narbonne, des chardons… La vue s’ouvre sur la plaine carcassonnaise, sur la colline de Montréal surmontée de sa collégiale, avec les Pyrénées en arrière-plan. Et les oiseaux chantent à tue-tête.

Plus près, voici une très belle vue sur Montoulieu, le Mont des Oliviers sur lesquels les Bénédictins s’installèrent au temps de Charlemagne, et sur le beau clocher de son abbatiale. Nous obliquons alors vers les sentiers de garrigue et, bien sûr, la végétation change. Tout se mélange en un monde de buissons : les chênes kermès, les genévriers, les cistes en pleine floraison, larges fleurs roses et mauves ou petites fleurs blanches, le chèvrefeuille, les églantines, les ornithogales de Narbonne et leurs étoiles blanches, les aphyllantes de Montpellier et leurs étoiles bleues, le trèfle jaune, les buis épais, les liserons roses, les ficaires jaunes, les touffes blanches de la badasse, une très belle leuzée (un chardon) sur le point d’éclore… 

Plus haut, revoici la forêt : chênes, pins et cyprès, qui s’écartent parfois pour laisser place à des prairies où les reines-des- prés émergent de l’herbe verte et à des talus peuplés d’urospermes, de belles marguerites d’un jaune éclatant.

Il a beaucoup plu hier et cette nuit, la terre en est restée bien mouillée, parfois même de grosses flaques ou des zones bien trempées où les chaussures se lestent de gros paquets de boue ; mais on ne peut le regretter, on a tant plaisir à voir enfin la terre gorgée d’eau. C’est au moins ça de pris… et cela nous permet de deviner la vie sauvage qui se cache de nous : des sangliers et des chevreuils sont passés par là.

Il a fait très beau, chaud même lorsque nous passions au soleil, mais le ciel se couvre, il est temps de rentrer. La moitié d’entre nous revient sur Carcassonne, l’autre moitié va pique-niquer sur place.

Merci Béa de cette belle échappée pleine de fleurs et d’oiseaux.

Compte Rendu de Claudine

Photos de Jocelyne