dimanche 23 avril 2023

2023-04-23 Félines-Minervois

Les randonneurs du S.E.L  en balade sur les hauteurs de Félines-Minervois sous la conduite de Roger …

Ce matin dés 09h00, nous sommes 14 à partir pour une journée de rando sur les hauteurs de Félines-Minervois, dans la garrigue, le vignoble sur le circuit des marbrières.

Félines-Minervois est un coquet village de l’Hérault, situé sur le versant sud du Minervois. Dés la préhistoire, les grottes de la région étaient habitées. Dans celles de l’Abeuradou  des pépins de lambrusque (vigne sauvage ou vigne des bois) datant de 10 000 ans ont été découverts. 

Nous partons pour un joli circuit d’environs 21 km avec un dénivelé positif de 590 mètres en direction du hameau de Camplong. Après quelques centaines de mètres nous franchissons à gué l’Ognon. Le chemin entre les vieilles vignes aux ceps tortueux et taillés en gobelets et les oliviers monte en direction du village de Camplong que nous traversons rapidement. 

A la sortie du village, nous descendons dans la vallée de l’Ognon que nous franchissons une nouvelle fois à gué, au milieu des rochers. Après avoir laissé un petit barrage sur notre droite, nous continuons par un joli petit chemin. Bientôt à nouveau, il faut traverser ce ruisseau par un radier.

Vers 11h00, nous parvenons au joli hameau de l’Abeuradou. Par une longue montée  soutenue, nous arrivons rapidement à Bel Soleil où une guide à quatre pattes se joint à nous. Encore  quelques centaines de mètres pour atteindre les ruines de Ventajou. Ici la vue sur la plaine carcassonnaise, les Corbières et plus loin, les Pyrénées est magnifique. A Ventajou  se trouve un gros troupeau de brebis gardé par quatre beaux  patous.

Il faut reprendre le cheminement par un sentier qui monte lentement vers le plateau de la Planette. Au pied du château de Ventajou nous marquons une petite halte. Seulement trois courageux décident de gravir les rochers pour aller voir les quelques ruines qui restent encore sur les lieux.

Le Château de Ventajou dont les premières mentions datent de 813, a été rasé par Simon de Monfort lors de la Croisades des Albigeois. Nous ne sommes pas très loin de Minerve et d’autres Hauts lieux du Catharisme. 

Nous marchons dans les rochers au milieu des chênes kermès et des buis pour atteindre un plateau où foisonnent les fleurs de toutes sortes (cistes, anémones, fritillaires, muscaris, genêts scorpions, coronilles …) pour atteindre vers 12h30 la marbrière de la Fount dal Reynard ou nous mangeons.

Vers 14h00, nous reprenons la route passons, à la  marbrière de la Planette, un curieux rucher et enfin du remarquable ensemble marbrier du Moulin de Biot. L’ensemble des vestiges comprend le moulin, les ruines d’habitats des carriers, la source et les aménagements hydrauliques ainsi que les trois carrières. L’ensemble mériterait une plus longue visite …

Aux environs de 14h30, nous avons du mettre nous avons eu un petit grain pendant seulement quelques minutes. Encore une descente relativement difficile pour atteindre une grande piste forestière qui descend vers la vallée par la forêt  de la Matte. Nous passons prés de la ferme de Barma où notre guide à quatre pattes nous abandonne.

Il est 16h15 lorsque nous arrivons à nos voitures et reprenons la route afin de prendre un dernier verre dans un café de Caunes-minervois.

Merci Roger pour cette belle balade.

Compte Rendu de Jef

Photos de Jef

Photos de Patrick

jeudi 20 avril 2023

2023-04-20 Lagrasse

Une belle rando de printemps, du soleil, des fleurs, des vues, de la bonne compagnie.

Et voilà, mon compte rendu est fait. J’ai tout décrit – de façon très concise certes, mais tout y est.

Mais entrons un peu dans les détails

Rendez-vous donc au Parking à Lagrasse .Parking payant avec des bornes de paiement très peu coopératifs. Après trois essais, il livre le ticket promis – et notre expérience est une bonne moyenne.

Nous partons tout de suite – car Martine (notre meneuse du jour) suggère de prendre la photo de famille sur le pont. C’est une bonne suggestion – mais je ne peux mettre toute monde dans le cadre – à moins de flotter dans l’air un peu au dessus de l’eau à côté du pont. Bon, trois photos feront l’affaire. Et puis une gentille passante suggère de prendre la photos, avec moi dedans. Une offre que je ne peux refuser. 

Puis la rando commence vraiment – par une grimpette d’un kilomètre et demi pour un dénivelé de 160 mètres. Une manière abrupte de nous mettre en route ! Et ce rampaillou se fait sur les fesses de Charlemagne, s’il vous plait.

Mais déjà la rando est belle. Lagrasse est derrière nous – et je m’arrête souvent pour la regarder – et pour souffler un peu ! Tout en haut Martine nous attend et rassemble les troupes pour une petite halte. Nous sommes à vingt six aujourd’hui, un bon nombre. 

Déjà les fleurs sont belles. Au cours de l’après-midi de plus en plus de fleurs de garrigue, en quantité et en qualité sont là pour nous plaire. Il y a partout du thym – c’est pour moi, fils du Nord, un des grands plaisirs des pays en garrigue – le thym qu’on ne peut éviter d’écraser tellement il y en a et qui dégagez alors un parfum. Mmmm. 

Il y a en fait un parfum de fleurs pendant toute cette balade – parfum qui change au fur et à mesure que d’autre fleurs sont en plus grande abondance au moment précis.

Mais qu’est-ce que j’ai !donc vu (et identifié) ? Du thym, ses iris, des euphorbes, des lins jaunes, des Aphyllanthes de Montpellier, des cystes, des Asphodèles, des Grémils, et d’autres encore.

Nous continuons sur un sentier assez plat sous les bois pour rejoindre un chemin plus large. Nous avons des vues splendides vers la vallée du Sou juste au nord de notre position, vallée par où passe la route de Carcassonne à Lagrasse. C’est très beau. La route et la rivière qui serpentent en bas de la vallée, les pentes vertes assez abruptes devant nous et en face et des falaises, surtout une belle falaise à notre gauche, de notre côté.

Là trois vont nous quitter pour une rando un peu plus facile – c’est un des avantages de cette rando, cette possibilité d’un circuit plus facile.

Et nous continuons. Nous prenons un sentier en sous bois qui descend assez longuement, toujours avec de belles vues en face, pour retrouver le chemin qui mène à Notre Dame du Carla. C’est un aller-retour pour voir cette chapelle que nous connaissons bien depuis le temps .Plusieurs fois nous y avons même mangé ! C’est toujours magique cet endroit – et tout autour de la chapelle il y a des lilas qui poussent.

Un peu de rebrousse chemin et nous remontons par le chemin – qui à un moment donne un aperçu magique de la chapelle.

En haut de la crête, nous partons sur le chemin de retour – un chemin assez facile plat pendant tout un temps. Puis il commence à descendre à droite, de l’autre côte de la crête de notre montée. Et les vues sont différentes. C’est la vallée de l’Orbieu que nous voyons maintenant, plus large et plus fertile et cultivé que le Sou.

Et après une longue descente, après un tournant, nous apercevons Lagrasse et son église. Cinquante mètre plus loin, c’est l’abbaye de Lagrasse qui se dresse devant nous. 

Allez, courage, nous y sommes presque. Nous repassons par le pont en dos d’âne, nous retraversons la petite ville et nous retrouvons le parking, nos amis et les adieux ! Ou plutôt les au revoir.

Merci Martine pour cette belle rando.

Photos de John 

dimanche 16 avril 2023

2023-04-16 Camp sur Agly

Dans un vent violent neuf «sélistes» au départ de Camps sur l’Agly pour une rando au Roc Paradet … et retour à Camps.

Ce marin, il est un peu plus de 09h00 qui, après la traditionnelle photo de famille devant les quelques vieilles maisons du petit village, partons par un petit chemin direction plein sud. Déjà nous commençons à ressentir le vent relativement frais.

Camps sur l’Agly est un très petit village des Corbières situé à proximité du mythique Pech de Bugarach et des gorges de Calamus. 

Après quelques centaines de mètres nous passons prés de la «cabane» bien aménagée avec panneaux solaires et citernes d’eau où le locataire des lieux met à la disposition des randonneurs les petits guides qu’il a rédigées sur les nombreux sentiers de la région qu’il a rédigés. Lui-même, participe régulièrement à l’entretien de ces sentiers. 

La pente devient plus dure au milieu des bois et par des sentes caillouteuses. Prés de 5 km d’ascension et nous atteignons le Roc Paradet à 900 mètres d’altitude. Quel vent, il est difficile d’apprécier les magnifiques vues sur le Canigou, les Monts d’Olmes, les Albères, Forçat Réal et la mer. 

Le groupe reprend son cheminement et après environs un km de descente parfois par des prairies, parfois dans les sous bois nous parvenons au carrefour de la piste qui conduit à Prugnanes et à Caudiès de Fenouillèdes. Une petite «variante», d’un peu moins de 1 km,   chère à Yves nous permet de voir les entrées de deux grottes. La deuxième a certainement été habitée par nos anciens ancêtres (Tautavel n’est pas très loin).

Encore 2 longs km pour atteindre Campau, le sentier est difficile dans la caillasse, parfois en léger revers et en «montagnes russes». Situées dans un joli talweg, les ruines de 6 ou 7 bâtiments sont situées au carrefour de plusieurs chemins de randonnées. Les lieux auraient été occupés et exploités jusqu’au début des années cinquante. Souvent à proximité, paissent de jolis troupeaux de vaches ou de chevaux. Aujourd’hui, il n’y a que 4 à 5 chevaux. 

Bien que faiblement abrités du vent toujours aussi violent dos décidons de manger assis sur les décombres. Il fait froid, le repas est rapidement pris, après moins d’une heure nous reprenons notre cheminement vers le Col de Peychines. La sente est bien plus facile, Seuls les 300 derniers mètres sont assez dur mais sans trop de rochers. Nous ne prenons pas la piste cavalière de droite qui conduit directement à Camps. Sur la gauche une petite piste avec des cordes conduit au sommet du Bugarach. 

Bien que deux d’entre nous, n’aime pas les fortes descentes nous continuons par la piste normale en direction de La Bastide. La pente est forte pendant quelques centaines de mètres, le sol est parfois un peu glissant mais pas de gros rochers … 

Par la petite route goudronnée nous arrivons à la grande ferme de La Bastide dont certains bâtiments dateraient du XVI éme siècle. Nous continuons sur cette route pour passer devant le début d’une piste qui conduit à la source de l’Agly. Nous envisageons d’y aller plus tard au cours d’une randonnée. 

Sur la route goudronnée il fait maintenant chaud, il nous tarde de retrouvée une petite piste. C’est chose faite après 3 km de macadam, nous empruntons sur la droite un petit chemin, franchissons par une petite passerelle l’Agly. Au bout de ce sentier nous apercevons le village.

Il est impossible d’aller aux ruines du vieux château mais nous allons voir la jolie petite église du village. Celle-ci, a été remarquablement restaurée il y une dizaine d’année, sa charpente est très belle. De cette plate forme naturelle qui surplombe le village la vue en direction de Cubières sur Cinoble et Galamus est magnifique. 

Il est 16h00,  lorsque nous rejoignons nos voitures pour prendre la route pour Couiza afin de prendre le traditionnel verre de l’amitié.

A Couiza, nous stationnons devant la maison de Paul Bonnet. Je décide de lui rendre une petite visite inopinée puis de le convaincre de venir prendre un verre avec nous au café voisin. 

Paul est un «personnage» bien connu et apprécié dans la haute vallée de l’Aude et ailleurs. A 96 ans, il cultive encore son jardin sur la route d’Espéraza et, il est le plus vieux supporter des Dragons catalans. 

Il nous contera : 

- ses exploits d’athlète (demi-fond et cross) au sein de l’A.S.C au début des années cinquante avec Claire Brésolles devenue Pierre Brésolles,

- ses années dans la Marine sur l’Ile d’Oléron à Diego-Suarez, 

- sa passion pour le Rugby à XIII, dirigeant du Toulouse Olympique XIII lorsqu’il était postier dans la Ville rose,

- ses démarches pour la restauration et l’acquisition d’une belle cloche pour l’église Saint-Jean Baptiste de Couiza. 

Tout au long de la conversation personne ne s’est ennuyé, notamment Cathy, Alain et Martine. Régis, Françoise et Jacques se sont trouvé de vieux amis communs.

C’est donc dans la bonne humeur que c’est terminé cette journée conviviale. Paul nous a invité pour sont centenaire et même avant si nous le souhaitons ….

Compte Rendu de Jef

Photos de CatherineL et de MartineP

Photos de Jef

Photos de Roger 

jeudi 13 avril 2023

2023-04-13 St Polycarpe

Nous nous retrouvons sur le parking de Saint-Polycarpe, en bordure d’un remarquable aqueduc médiéval qui émerge des herbes folles et en contrebas de l’église qui fut jadis l’abbatiale d’une abbaye bénédictine fondée à la fin du VIIIe siècle par Attala, un riche seigneur réfugié de l’Espagne musulmane.  Elle doit son nom à la possession de reliques de saint Polycarpe, un évêque et martyr d’Asie mineure. Après avoir été placée, aux XIe et XIIe siècles, sous la dépendance de l’abbaye de Lagrasse puis de l’abbaye d’Alet, l’abbaye de Saint-Polycarpe recouvra son autonomie, mais les difficultés matérielles, les guerres (elle fut notamment pillée pendant les guerres de religion, au XVIe siècle), les crises disciplinaires et, au XVIIIe siècle, l’adhésion de ses moines à l’austère doctrine janséniste aboutirent à sa suppression en 1771. Le dernier abbé refusa de partir, il resta seul dans son monastère et il y fut assassiné deux ans plus tard par le jardinier du lieu, suite à un vol qui avait mal tourné. 

Mais trêve d’histoire, nous sommes aujourd’hui 12 « selois » prêts à affronter des cieux pas trop cléments. La pluie menace, mais tant pis !

Nous entamons une belle montée et nous voilà vite au-dessus du village qui apparait bien serré autour de son église, au milieu des bois et des champs, avec les montagnes en arrière-plan. Puis  un très joli chemin de crête nous amène au coeur d’une forêt de chênes, des arbustes le bordent, en ne laissant parfois qu’un passage étroit ; les bruyères arborescentes et leurs lourdes grappes de minuscules clochettes blanches alternent avec les genêts jaune d’or, des bourdons y butinent passionnément, les genévriers, le petit houx avec encore ses baies rouges, les cistes pas encore en fleurs densifient encore le sentier. De temps en temps, des trouées ouvrent sur un magnifique paysage. Puis le chemin se referme jusqu’à la trouée suivante. Une averse nous fait sortir k-ways et capes mais pas pour longtemps, le soleil ressort, il fait chaud et la nature est toute lavée, le traits du paysage sont plus nets, les feuilles luisent dans la lumière retrouvée comme si elles étaient toutes neuves.

Nous sortons de la forêt,  nous descendons au milieu des vignes et de leurs lignes bien tracées. Le Pic de Brau et ses éoliennes se détachent au premier plan, derrière, le Saint-Barthélémy enneigé étale sa grandeur et sa splendeur. On les a déjà vus depuis le début mais là, ils semblent bien plus proches.

Nous cheminons sous un ciel changeant, parfois de gros nuages lourds de menaces, parfois des pans de ciel bleu et de chauds rayons de soleil. Nous sommes entourés des fleurs blanches de la roquette, des touffes roses du thym, des étoiles jaune d’or des crépides de Nîmes et des corolles ciselées des pâquerettes par milliers. Il y a des montées et des descentes, quelques gouttes de temps en temps, le vent se lève, mais qu’est-ce que c’est tonique ! 

Dans le village de Villar-Saint-Anselme, nous faisons une pause devant l‘église et un monsieur nous propose d’aller chercher la clef et de nous ouvrir. Nous entrons donc dans l’édifice, une église relativement récente mais très bien entretenue, avec une nef repeinte et de beaux vitraux, certains du XIXe , d’autres très modernes, aux superbes couleurs. Notre guide est un Anglais qui, après avoir été capitaine de voilier, a jeté l’ancre à Villar-Saint-Anselme et nous en montre les beautés avec passion.

Nous reprenons le chemin entre les vignes et nous remontons pour passer de l’autre côté des collines, le paysage s’illumine toujours des couleurs du thym, des orchidées pyramidales et des orchidées abeille, des arbres en fleur, nous longeons même un maillol et ses promesses de blanquette.

Et au détour du chemin, nous voilà juste au-dessus de l’abbaye de Saint-Polycarpe, la plus belle vue sans doute sur l’antique monastère.

Merci à Françoise N. et à Geneviève J. de nous avoir fait partager ce beau circuit ; elles ont eu bien raison de maintenir la randonnée malgré des prévisions météo bien pessimistes - à tort !

Compte rendu de ClaudineP

Photos de Marie-Christine 

dimanche 9 avril 2023

2023-04-09 La boucle de Lacamp

Nous sommes n’ œuf de pâques 😉 pour redécouvrir le territoire du Val de Dagne sous la houlette de Jean. Il fait 5 degrés ce matin, mais le soleil commence à pointer :nous allons avoir une belle journée printanière.   

Nous partons de Labastide en Val située dans la vallée de la montagne de Lacamps, territoire riche en vignoble. En traversant le village, on remarque que les anciennes granges ont été restaurées en habitation. Le village n'est pas dépourvu d'eau car toutes les fontaines coulent encore. Nous prenons la piste forestière qui nous mène à Villetritouls, au bout du village nous apercevons un ancien joli pigeonnier. Ensuite, on prend la route goudronnée pour atteindre Taurize, on passe devant la Carriera del Canconier et Jean nous montre où il habitait tout petit. On longe des anciens jardins potagers et quittons le village, pour une montée en pente douce à travers champs. Les chemins sont parsemés de bouses de vaches, d'ailleurs on enjambe des barrières car il y a du bétail.

Après une montée en forêt, la piste en lacets nous amène sur le plateau de Lacamps qui domine le Val de Dagne, il offre de très beaux points de vue sur Termes et Bouisse et à un moment nous nous arrêtons pour dominer le village de Mayronnes.

On atteint le signal pour la pause déjeuner. Patrick sort du sac le St-Jean de Minervois avec des biscuits d'apéritif et nous trinquons à cette belle journée de veille de pâques.

Après une bonne sieste au soleil, nous repartons à travers champs et forêt de chênes verts. Nous rencontrons à nouveaux un troupeau de vaches. Nous passons  le gué du ruisseau de Richard qui est à sec. A fin de la piste forestière,on descend une échelle en bois dans le talus qui mène sur la piste en direction de Labastide. Pendant la descente, au virage 15 Jean et Roger s'engouffrent dans la foret pour chercher la grotte. Après une bonne demi- heure, ils reviennent contents, ils ont trouvé la grotte avec des chauves souris. Jean accroche une balise pour repasser une prochaine fois.Avant l'arrivée au village, à un moment donné, on bifurque sur un chemin qui longe une rivière sur laquelle une famille se trempe les pieds et un couple qui savourait le calme avant notre arrivée. Il fait chaud, nous avons envie de nous baigner mais on se contentera de se rafraichir les bras.

Nous traversons le vieux pont sur la rivière de la Sou qui abrite beaucoup de poissons. Nous rentrons à l'église St- Etienne où Jean ne peut s'empêcher de monter dans la chaire pour prêcher sa bonne parole. 

Merci Jean pour cette belle randonnée sans difficulté que l'on refait avec plaisir. D'après les GPS, le dénivelé est d'environ 600m pour 19km.

Le compte rendu de Cathy

Les photos de Roger

Les photos de Patrick

jeudi 6 avril 2023

2023-04-05 Villemousstaussou

Rando menée par ChristianR. Merci à lui!

Photos de MartineP

mercredi 5 avril 2023

2023-03-05 Sougraigne

Sougraigne 9 h : belle journée en perspective :beau ciel bleu, vent soutenu et "frisquet".

10 randonneurs s'acheminent vers la Pourteille de Rodès (694 m) afin de rejoindre le four verrier et la source salée de la Sals. La montée assez rude se fait dans une belle hêtraie ,nous continuons par une piste en crête qui nous offre de belles vues sur le Pic de Bugarach et la chaîne pyrénéenne enneigée .Nous quittons la piste au Pas du Capelan pour découvrir le four verrier de Salines remarquablement conservé et d'un grand intérêt patrimonial;

Après le pique-nique ,par un sentier très fleuri (tapis de  scylles et d'hépatiques au bleu délicat) nous arrivons à la source salée qui a un bon débit; C'est là que nait la Sals.

A travers pâturages et bois , montant ,descendant ,nous arrivons à l'ancienne verrerie du Bourrasset que l'association Salicorne restaure dans le but d'en faire un refuge ouvert pour randonneurs.

Nous rejoignons Sougraigne par une large piste puis un sentier dans le bois.

Ce fut une journée très agréable :beau temps, découverte de ces sites en bonne compagnie

Compte rendu de Christine, qui a aussi mené la rando. Un grand merci à elle.

Photos de Roger 

Photos de Patrick