dimanche 16 avril 2023

2023-04-16 Camp sur Agly

Dans un vent violent neuf «sélistes» au départ de Camps sur l’Agly pour une rando au Roc Paradet … et retour à Camps.

Ce marin, il est un peu plus de 09h00 qui, après la traditionnelle photo de famille devant les quelques vieilles maisons du petit village, partons par un petit chemin direction plein sud. Déjà nous commençons à ressentir le vent relativement frais.

Camps sur l’Agly est un très petit village des Corbières situé à proximité du mythique Pech de Bugarach et des gorges de Calamus. 

Après quelques centaines de mètres nous passons prés de la «cabane» bien aménagée avec panneaux solaires et citernes d’eau où le locataire des lieux met à la disposition des randonneurs les petits guides qu’il a rédigées sur les nombreux sentiers de la région qu’il a rédigés. Lui-même, participe régulièrement à l’entretien de ces sentiers. 

La pente devient plus dure au milieu des bois et par des sentes caillouteuses. Prés de 5 km d’ascension et nous atteignons le Roc Paradet à 900 mètres d’altitude. Quel vent, il est difficile d’apprécier les magnifiques vues sur le Canigou, les Monts d’Olmes, les Albères, Forçat Réal et la mer. 

Le groupe reprend son cheminement et après environs un km de descente parfois par des prairies, parfois dans les sous bois nous parvenons au carrefour de la piste qui conduit à Prugnanes et à Caudiès de Fenouillèdes. Une petite «variante», d’un peu moins de 1 km,   chère à Yves nous permet de voir les entrées de deux grottes. La deuxième a certainement été habitée par nos anciens ancêtres (Tautavel n’est pas très loin).

Encore 2 longs km pour atteindre Campau, le sentier est difficile dans la caillasse, parfois en léger revers et en «montagnes russes». Situées dans un joli talweg, les ruines de 6 ou 7 bâtiments sont situées au carrefour de plusieurs chemins de randonnées. Les lieux auraient été occupés et exploités jusqu’au début des années cinquante. Souvent à proximité, paissent de jolis troupeaux de vaches ou de chevaux. Aujourd’hui, il n’y a que 4 à 5 chevaux. 

Bien que faiblement abrités du vent toujours aussi violent dos décidons de manger assis sur les décombres. Il fait froid, le repas est rapidement pris, après moins d’une heure nous reprenons notre cheminement vers le Col de Peychines. La sente est bien plus facile, Seuls les 300 derniers mètres sont assez dur mais sans trop de rochers. Nous ne prenons pas la piste cavalière de droite qui conduit directement à Camps. Sur la gauche une petite piste avec des cordes conduit au sommet du Bugarach. 

Bien que deux d’entre nous, n’aime pas les fortes descentes nous continuons par la piste normale en direction de La Bastide. La pente est forte pendant quelques centaines de mètres, le sol est parfois un peu glissant mais pas de gros rochers … 

Par la petite route goudronnée nous arrivons à la grande ferme de La Bastide dont certains bâtiments dateraient du XVI éme siècle. Nous continuons sur cette route pour passer devant le début d’une piste qui conduit à la source de l’Agly. Nous envisageons d’y aller plus tard au cours d’une randonnée. 

Sur la route goudronnée il fait maintenant chaud, il nous tarde de retrouvée une petite piste. C’est chose faite après 3 km de macadam, nous empruntons sur la droite un petit chemin, franchissons par une petite passerelle l’Agly. Au bout de ce sentier nous apercevons le village.

Il est impossible d’aller aux ruines du vieux château mais nous allons voir la jolie petite église du village. Celle-ci, a été remarquablement restaurée il y une dizaine d’année, sa charpente est très belle. De cette plate forme naturelle qui surplombe le village la vue en direction de Cubières sur Cinoble et Galamus est magnifique. 

Il est 16h00,  lorsque nous rejoignons nos voitures pour prendre la route pour Couiza afin de prendre le traditionnel verre de l’amitié.

A Couiza, nous stationnons devant la maison de Paul Bonnet. Je décide de lui rendre une petite visite inopinée puis de le convaincre de venir prendre un verre avec nous au café voisin. 

Paul est un «personnage» bien connu et apprécié dans la haute vallée de l’Aude et ailleurs. A 96 ans, il cultive encore son jardin sur la route d’Espéraza et, il est le plus vieux supporter des Dragons catalans. 

Il nous contera : 

- ses exploits d’athlète (demi-fond et cross) au sein de l’A.S.C au début des années cinquante avec Claire Brésolles devenue Pierre Brésolles,

- ses années dans la Marine sur l’Ile d’Oléron à Diego-Suarez, 

- sa passion pour le Rugby à XIII, dirigeant du Toulouse Olympique XIII lorsqu’il était postier dans la Ville rose,

- ses démarches pour la restauration et l’acquisition d’une belle cloche pour l’église Saint-Jean Baptiste de Couiza. 

Tout au long de la conversation personne ne s’est ennuyé, notamment Cathy, Alain et Martine. Régis, Françoise et Jacques se sont trouvé de vieux amis communs.

C’est donc dans la bonne humeur que c’est terminé cette journée conviviale. Paul nous a invité pour sont centenaire et même avant si nous le souhaitons ….

Compte Rendu de Jef

Photos de CatherineL et de MartineP

Photos de Jef

Photos de Roger 

2 commentaires:

  1. Malgré un vent impitoyable: quelle belle balade remplie de soleil, sangliers, sourires, paysages impressionants, frissons et belles (très) rencontres! Merci à Jeff et tous ceux qui l'ont organisée! A la prochaine

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