samedi 23 décembre 2023

2024-01-01 Meilleurs voeux



🎄Voici les voeux des randonneurs du SEL aux autres randonneurs du SEL🎄
Tu peux soit envoyer tes voeux à SelCarca@GMail.Com et John les ajoutera à cette page.🖉
Soit les ajouter en commentaire ici. Dans ce cas, ajouter prénom(s) et nom! Merci 😀


Paule et Jacques (Baldacci)
Bonjour Amis (es) Randonneurs.
Paule et Jacques 
vous souhaitent de passer d’excellentes fêtes de fin d’année.
Gros bisous à vous tous.
Paule et Jacques


                                                                              
Christian et Ginette (Franc)
Christian et Ginette vous souhaitent d'excellentes fêtes de fin  d'année et vous espèrent tous en bonne santé. Ils ont une pensée particulière pour celles et ceux qui ont connu des moments délicats et seront heureux de vous retrouver sur les sentiers très bientôt.

John et Anne (Tompa)
Nous souhaitons une excellente année 2024 à tous nos amis de la famille SEL. 🎄🎅🤶
Et une très belle année de randos



Marie-France et André (Cheval)
Nos meilleurs souhaits vous accompagnent pour  ces fêtes de fin d'année. On essayera de se rencontrer un peu plus souvent l'année prochaine. Mais pour ma part, je ne pourrai pas vous rejoindre pour les randos car ma hanche  m'en empêche  hélas ! Grosses bises à vous de la part de Marie-France et André 😘 😘 .

Jeff (Broquin)
Je vous souhaite à tous une bonne fête de Noël


Je viens vous présenter à toutes et à tous, mes meilleurs voeux pour vous même et pour tous ceux qui vous sont chers pour 2024.
Bien amicalement.
Jean Broquin

Claudine (Balmigère)
Joyeux Noël à toutes et tous.
Profitez de ces moments magiques de joie et de douceur à partager avec tous vos proches.
A bientôt sur les chemins
Claudine B ☃️🍸🍾🎄🥳

Claudine (Pailhès)
Je m'associe à tous les voeux déjà exprimés. Joyeux Noël à tous, avec une pensée particulière pour ceux qui sont dans la peine.
Joyeux Noël🎅🎄 aussi, très sincèrement et avec une immense gratitude à ceux qui font marcher -dans tous les sens du terme- notre association, à Jacques sans qui le Sel ne serait pas ce qu'il est👑, à John📒✏qui tient notre magnifique blog, à Claudine et à Jean-Jacques qui font rentrer les sous💰, à Christian, Ginette et Christophe qui assument la lourde tâche de remplir le calendrier (et nous nous rendons tous compte que c'est bien lourd à tirer)📆😰😅, à Gérald qui nous fait voyager🚌✈ et avec quelle efficacité, et à tous ceux qui pensent les randos🐝🐛🐞🐌, qui les reconnaissent🌻 et qui les guident🌷: je n'ose pas citer de nom par peur d'en oublier, mais vous reconnaîtrez tous ceux dont le nom revient souvent, pour notre bonheur, dans les cases de "l'agenda"👏🎉🎂🍸.
Merci à tous, et a l'an que ven...
Claudine


Josiane et Gérard (Lebret)
Joyeux Noël et Bonne Année à tous. Josiane et Gérard

Simone (Metge)
   Je  vous  souhaite un très Joyeux  Nöel  a  tous 

Roger Carayol
Je vous souhaite à tous d'excellentes fêtes de fin d'année.
A bientôt sur les sentiers.

Françoise (Vives)
Amis Du Sel je vous souhaite de terminer l’année dans La Joie , La Paix Et L’Amour.
!   Joyeuses Fêtes à Toutes et Tous   !

Nicole Sabatté Grastilleur
Merci pour ces beaux messages et à mon tour je souhaite à tous les randonneurs du SEL de merveilleuses fêtes de fin d'année.  À  très  bientôt avec grand plaisir sur  de nouveaux  sentiers.
🥳

Jocelyne et Michel Vidal.
Tous nos vœux de la part de Jocelyne et Michel Vidal.

Chantal Madrènes
Bonne année à tous de Chantal Madrènes.

Patrick (Vauclair)
Merci pour les vœux, de belles randonnées pour cette année

Marie-Claude (Petit)
Plein de bonnes choses pour 2024 et continuons de se retrouver sur les chemins de randonnée
Amicalement

Marguerite (Bosc)
Une belle année riche en randos et en découvertes! J'espère être des vôtres bientôt....amitiés,

Paule et Jacques (Baldacci)
Nous venons vous présenter à toutes et à tous, ainsi qu'à tous ceux qui vous sont chers tous nos meilleurs voeux pour 2024.
Bien amicalement à Vous.

Josy (Semat) et Armand (Dennebecq)
Josy et Armand vous souhaitent une excellente année 2024.
Merci à tous ceux et celles qui s’impliquent dans l’association et nous permettent de parcourir les sentiers dans la bonne humeur et la convivialité.








dimanche 17 décembre 2023

2023-12-17 Pic de Brau

En ce dimanche 23 décembre, nous sommes 10 au départ de Cournanel pour l’ascension du Pic de Brau.
Il fait froid, mais la journée s’annonce belle, et d’entrée les, bons raidillons nous permettent de nous réchauffer rapidement.
Au débouché sur le pic, c’est un superbe panorama sur les Pyrénées toutes blanches qui nous accueille. Ainsi qu’un bel alignement d’éoliennes toutes à l’arrêt, exceptionnellement par manque de vent….
Après le tour d’horizon, nous suivons l’alignement d’éoliennes et nous parvenons aux environs de midi à la Cabane de Gil où nous décidons de faire la pause repas. Il s’agit d’une superbe aire aménagée, équipée d’un coin grillade ainsi que d’une immense table.
Après le repas, nous reprenons le sentier qui nous amène à Roquetaillade que nous visitons, avant de descendre à la route pour remonter aussitôt par une longue et raide piste à la côte 476, à partir de laquelle nous allons redescendre en direction de Magri par de brusques descentes boueuses et glissantes, pour arriver enfin au sentier des cabanes et rejoindre Cournanel et les voitures.
Encore une belle journée en excellente compagnie.
A la prochaine…
Roger.

 
Photos de Roger

vendredi 15 décembre 2023

2023-12-15 Monze - Goûter de Noël

Il y a foule devant le foyer de Monze. C’est la perspective du goûter ? L’envie de se retrouver  ensemble avant la grande parenthèse des « fêtes » ? Une promesse de rando « facile » ? Ou peut-être l’attente  du Père Noël dont la venue a été promise ?
Nous voilà donc une quarantaine sous la conduite de Christian. Monsieur le Maire va nous amener sur des sentiers méconnus de sa commune. On commence par le village, ses rues étroites, ses coins, ses vieilles maisons, un petit commentaire sur un four extérieur (c’était pour éviter l’incendie dans la cuisine), une petite interrogation sur le « four banal » de la féodalité (c’était un four appartenant au seigneur dont l’usage était obligatoire pour les villageois moyennant redevance – « banal » signifiant qu’il dépendait de l’autorité, le sens a évolué depuis). On passe le vieux pont et nous voici sur les chemins. Nous marchons en contrebas de la tour Matelbine, une tour ruinée dont on ne sait rien... Puis, magie de la rando « facile », on nous annonce un raccourci qui nous fait éviter les méandres de la route. Waouh, le raccourci ! Le chemin n’est pas tracé - ou alors si peu ! -, la pente est si raide que même en plantant les bâtons on a l’impression qu’on va basculer en arrière. Mais quand on fait une petite pause pour regarder le paysage, c’est magnifique, on voit très loin et si le ciel est sombre au-dessus de nous, là-bas dans la vallée ou sur les pentes de l’Alaric un soleil d’hiver nous offre des panoramas de lumière.
Tout le monde a vaincu le « raccourci » et nous nous retrouvons à cheminer sur les crêtes de Monze. Le ciel qui était en grande partie bleu à notre départ s’est bien couvert, le vent souffle fort, c’est formidablement tonique. Et le paysage ? Eh bien le paysage est à double lecture. Nous traversons les espaces qui ont été ravagés par le terrible incendie d’il y a quelques années. Pour Jean-qui-pleure, ce sont les troncs calcinés et les branches cassées qui pendent encore ;  de loin, on ne voit qu’eux, seuls à émerger sur les pentes rocheuses, ils composent un triste tableau lunaire. Pour Jean-qui-rit, c’est, plus près, les grandes herbes qui ont repoussé, les buissons, les arbustes qui sont de nouveau là, les pistachiers, les kermès, les cistes ; la force de la nature est prodigieuse, la vie est là, toujours, et elle reprend, dans  une victoire toujours renouvelée sur le feu.
Le feu de forêt, de garrigue, ceux qui ont été ensevelis là-haut, il y a plusieurs milliers d’années ont dû en connaître eux aussi. Qui étaient-ils, ces humains pour qui on a élevé le dolmen que l’on voit encore, même s’il s’est quelque peu effondré, vestige d’une « allée couverte » sépulcrale des temps néolithiques ? Ils ont contemplé les mêmes paysages que nous…
Puis nous entamons la descente de retour, alternant les paysages brûlés, les pentes qui ont conservé leurs forêts de pins - il y en a, heureusement- et les vignes, qui ont maintenant perdu toutes leurs feuilles. À l’entrée du village, une très belle oliveraie aligne ses arbres  vert argent.
Et nous retrouvons le foyer ! Certains se changent, arborant pulls over de noël avec rennes et chalets enneigés, bonnets rouges à pompons et extravagantes lunettes et diadèmes. Les renforts arrivent, ceux qui ne sont pas venus marcher sont quand même présents pour les retrouvailles, comme toujours pour le bonheur de tous. Nous sommes bien une soixantaine autour des tables.  Et, voilà enfin celui que tout le monde attendait, le Père Noël, dans sa veste rouge à gros boutons blancs, ses bottes et son bonnet. Vous verrez sur les photos que bien des dames sont allées lui faire des câlins. Nicole a soufflé ses 80 bougies et tous ont bien profité de la blanquette, des pizzas et des quiches, puis des tartes dans une atmosphère bien joyeuse –comme d’habitude !
Merci à Christian C. pour son hospitalité et pour nous avoir conduits sur les chemins de ce pays qu’il connaît si bien.  


Photos de John (et d'autres)

dimanche 10 décembre 2023

2023-12-10 Alaric le Signal

Une chouette randonnée lors d’une belle journée ensoleillée.
Du domaine viticole de Bubas par la combe Migère commence une longue mais agréable ascension sur un sentier gravillonné devenant dans sa partie boisée une étroite sente de terre encore humide.
Nous continuons par des petits chemins de traverses évitant ainsi les grandes pistes ennuyeuses.
Sur la crête entre les vallons de Montlaur et la vallée de l’Aude, une petite pause s’impose le temps de profiter de ces superbes vues dont au loin les sommets enneigés des Pyrénées.
Encore deux ou trois « bosses », pause et poses à la tour de guet et l’antenne du signal. Notons cette toute petite capitelle du type nid à courant d’air.
A ce sujet, notons également le peu de vent ce qui est rare à cet endroit.
Allez zou ! Direction le Roc Gris par le gr77 qui redescend vers Moux . L’humidité résiduelle, des précédentes précipitations, rend ce chemin glissant surtout sur les pierres polies par le temps.
Bref, sans encombre, nous voilà tout en haut du Roc Gris et profitons du repas dans un superbe panorama 360 °. Nous voilà en compagnie de vététistes venus se restaurer dans cet endroit très prisé. Il y a de la place pour tous.
Finalement je me suis bien « planté » sur mes calculs très aléatoires. Mon GPS, pas du tout fiable, m’a induit en erreur. Le dénivelé au Roc Gris n’est que d’un peu plus de 500 m. Désolé.
Petit retour sur nos pas jusqu’à la piste où nos chemins se séparent.
Le grand circuit reprend en contrebas le gr77, un très étroit chemin en terre très confortable nous soulage nos gambettes.
Nous passons ce qui reste de la métairie de Vidal où se trouve la fontaine des Joncs puis petit arrêt au prieuré Saint Pierre jadis le « Castrum de Moux ».
Par cette piste qui n’est pas très agréable, quelques arbres entravent son passage, rejoint le four à chaux.
De là, Il nous faut reprendre de la hauteur, ce qui nous demande un gros effort.
Nous passons à proximité d’une ancienne et vaste carrière puis par la Caune retrouvons de très étroits sentiers où parfois la nature a repris ses droits. Ça monte, ça descend, ça remonte et ça redescend.
Enfin le sentier commun du retour dénommé « sur les pas de Rolland ». Ho surprise, deux « rempailloux « bien costauds mais pas très longs et le retour final au cœur des vignobles.
Après le relevé des compteurs, de ceux qui ont des GPS précis, un tout juste 19 kms et 780 m de dénivelé cumulé. Encore désolé pour mes fausses évaluations mais à ma décharge, mieux vaut en annoncé plus et en faire moins.
Que l’inverse.
Christophe
Photos de Christophe
Photos de Roger

jeudi 7 décembre 2023

2023-12-07 Moussoulens

Aujourd’hui c’était à vingt huit que nous nous sommes retrouvés à un aire de pique nique tout près de Moussoulens pour une rando menée par Jean-Pierre.
Il faisait couvert, mais assez lumineux, un peu frais mais très confortable pour la rando.
Les Pyrénées se voyaient au fond derrière le rassemblement pour la photo de famille, mais elles étaient en silhouette, très différentes de ce matin quand je les ai vues de Carcassonne rayonnante au soleil ! Mais elles allaient sortir pour notre plaisir un peu plus tard. 
Nous somme partis pour une montée douce dans la garrigue et là en se retournant pour descendre par un autre chemin elles nous ont dévoilées leur faces. Elles étaient belles depuis le Canigou, en passant par le Madres et le Carlit jusqu’au St Barthélémy et plus loin encore. Pas de nuages et éclairées par un soleil du soir. Très jolies, elles étaient très jolies.
Et nous avons fait une bonne rando, de part la garrigue et puis les vignes et un peu de prairie. Paysage typique du pays autour de Carcassonne, mais pas moins apprécié pour cela.
Merci Jean-Pierre pour cette chouette rando.

Photos de John

dimanche 3 décembre 2023

2023-12-03 Le Cirque de Viviès

Carte chance, la météo fut de la partie.
La chaleur humaine compense la fraicheur matinale mais pas que, la première toute relative grimpette de la Materrebousine nous amènera très vite à température de bon fonctionnement.
Soudain je me retourne, plus personne ?, ils se sont tous réfugiés dans la grotte. Puis en sont sortis un par un comme des ours en fin d’hibernation.
Nous arrivons sur la crête entre le plat d’Aven et le mont Mija puis traversons la forêt domaniale de Thézan. Commence une longue descente en contournant la Vente Farine par l’est puis par le sud.
On ne vous a pas roulé dans la Farine, la forte ascension annoncée est bien là et à l’heure prévue.
150 mètres de dénivelé sur à peine 600, 700 mètres. Vous y êtes tous arrivés avec une incroyable aisance. Trop forts (es).
Encore quelques pistes pour êtres à la pause repas en surplomb du tant attendu Cirque de Viviès.
Nous croisons quelques chasseurs qui nous annonce la fin de leur activité et nous libère les places des petits promontoires dominant le cirque. Supers points de vue idéals pour se restaurer. Une petite frayeur pour certains (es) de franchir un des accès, du coup nos avons fait tables à part.
De mon point de vue l’autre table était bien bruyante bousculant la sérénité des lieux. Eux avaient du vin mais pas nous.
La prochaine fois n’oublions pas nos nez rouges, à êtres dans un cirque autant y faire les clowns.
Deux choix s’offrent à nous, le retour par le petit chemin boisé dans le fond du cirque ou par les hauteurs plus adaptées aux partisans du moindre effort dont je fais corps.
Cela nous a permis, les partisans, de ce la couler douce sous le soleil au point de retrouvaille.
Enfin les dernières lignes presque droites et pas tout à fait planes nous guident, en bordant les vignobles effeuillés, vers l’arrivée.
Il me semble que nous en avons « plein les pattes » mais très heureux.
Pour ce qui me concerne « j’ai hâte de retrouver mon canapé « qui m’accueille à accoudoirs grands ouverts.
Une pensée pour Christine qui n’a pu nous rejoindre faute de mauvaises ou inexistantes indications routières de la déviation de Saint Laurent Cabrerisse.
Merci à Chantal, à vous et
A bientôt,
Christophe
Photos de Patrick et d'Anne-Marie
Photos de Chantal
Photos de Roger

jeudi 30 novembre 2023

2023-11-30 Villar-en-Val

Aujourd’hui nous avons parcouru le sentier de la poésie à Villar en Val. Pourquoi le sentier de la poésie ? Parce que le grand poète Joseph Delteil est né dans ce village en 1894 et que le maire et ses amis voulait honorer son souvenir. Le sentier est le plus souvent dans les bois autour de la petite vallée sue les deux flancs du Sou qui s’appelle aussi le Sou de Laroque (parce que sa source y est) ou le Sou de Le Sou de Vignevieille car c’est là qu’il se jette dans l’Orbieu. C’est une rivière que nous connaissons bien car elle coule dans ce beau défilé sur la route vers Lagrasse. Et il faut la différencier d’une autre rivière qui s’appelle le Sou : Sou de Val de Daigne qui est au Razès et passe notamment à Brugairolles.
Mais revenons au poète. Je cite ce grand œuvre poétique Wikipédia : «Joseph Delteil naît dans la ferme de La Pradeille, d’un père bûcheron-charbonnier et d’une mère « buissonnière ». Il vit les quatre premières années de son enfance à la Borie ... de Guillamau … De cette masure, il ne reste aujourd’hui que des moignons de murs, que l'on peut toujours voir en randonnant sur le « Sentier en poésie » ».
Et sans le savoir, nous avons Pradeille de l’autre côté de la vallée tout au début de la rando. Il y a une paire de photos dans l’album. Nous y sommes passés aussi en quittant les bois près d’une girouette avec un bonhomme au dessus. Et nous sommes en effet passé près du lieu dit Guillaumau 1 kilomètre avant ce point. Peut-être était-ce marqué ? Je ne l’ai pas vu.
Tout au long de ce sentier il y avait des petites pancartes avec des extraits de la poésie de Delteil. Je commençais à en prendre des photos pour que ceux qui n’y étais pas puisse en jouir aussi. Mais il y en avait trop et souvent trop longs. Il y a juste une petite sélection. Si tu veux les voir, doux lecteur, douce lectrice, vas te promener sur ce sentier.
Sentier qui vaut le détour à lui tout seul. Il serpente dans les bois, il longe le Sou qui, quand nous y sommes passés en juillet 2020 chantait en descendant la vallée mais qui aujourd’hui était muette car vide. Les bois étaient resplendissant, surtout quand le soleil éclairait les feuilles qui sont presque toutes aux couleurs vives de l’automne. Il y avait au début des belles vues de la colline en face, avec Pradeille une jolie campagne juste en haut d’une grande prairie. Et dans les bois, il y avait de temps en temps des échappées vers les collines proches et quelque fois plus lointaines.
Une jolie rando, juste ce qu’il nous fallait pour ce début d’hiver (météorologique – voir Wiki-machin). Et à la fin notre guide Anne-Marie nous a offert des petites douceurs pour nous régaler.
Merci donc Anne-Marie pour cette rando et ces gâteries. Et félicitations car c’est la première rando que tu nous fais  - mais, et je crois que je dis lavis de tout le monde, nous attendons avec impatience les suivantes !

Photos (et CR) de John

dimanche 26 novembre 2023

2023-11-26 La Cavayère

Nous sommes 13 courageux au rendez vous sur le parking de la Cavayère à braver le 0 degré de température. Mais  le soleil est là, nous allons avoir une belle journée. Bien couverts, nous suivons Armand notre guide de la journée.
 D’abord un peu d'histoire sur le site de la cavayere. En 1985, un incendie ravage de nombreux hectares de résineux à proximité de Carcassonne. Raymond Chesa, ancien maire de Carcassonne, décide de transformer le site dévasté en une retenue d'eau, et un barrage est édifié pour créer un lac artificiel alimenté par trois cours d'eau: le ruisseau de Balzac, de Mitigé et de Montirat. La surface du site couvre 40 hectares et la surface du plan d'eau est de 18 à 22 hectares.

Nous quittons le parking pour suivre un sentier boisé.  Nous nous enfonçons dans une végétation généreuse de type méditerranéen. En ce milieu de matinée, le sol est encore couvert de gelée. Après courtes montées et descentes, nous  atteignons la crête, où nous avons un beau point de vue sur les Pyrénées enneigées. Au fil des tours et des détours, on rencontre des cyclistes et des joggeurs. Au-dessus de Pech Mary, on surplombe la Cité dont une partie est en travaux. Nous passons devant le parc australien, fermé l'hiver, qui est gardé par deux patous qui aboient à travers le grillage. Armand nous dit qu'on marche sur le GR 36 qui va jusque dans les Pyrénées Orientales. Nous sommes à proximité de Montlegun et descendons vers le vieux village. Armand nous propose trois options de sentiers pour atteindre le lac : le plus plat , un autre plus loin qui est direct mais il est encore tôt, nous choisissons le plus raide et le plus long. On donne un petit coup de collier sur un sentier peu fréquenté et broussailleux, pour arriver sur le plateau et descendons sur le lac pour la pause déjeuner. 
Deux déserteurs nous quittent et mangeons sur l'aire de pique nique à côté du boulodrome. Marie Christine nous rejoint et nous a apporté un bon gâteau au chocolat. Nous nous refroidissons et certains ont envie de repartir mais il faut attendre 14h. D'autres copains risquent de venir faire la ballade de l’après midi. Six lâcheurs nous abandonnent après le repas. Mais voilà John, Alain et Martine qui arrivent. Il n'est pas encore 14h on s'impatiente. Armand veut attendre mais surprise une dernière arrive, Françoise, il a suffit de peu que l'on reparte. Nous avons fait la boucle de 12km, ce n'est pas mal pour une matinée.

Nous sommes dix pour entamer la deuxième boucle. On s'enfonce dans un bois de pins pour atteindre Montirat,situé dans le massif des Corbières. Ce petit village a une jolie place qui abrite un café restaurant ouvert en été où Alain a dansé la country avec son club. On prend une piste caillouteuse et en contrebas, au milieu d'un champ on aperçoit un cimetière qui parait abandonné tellement qu'il y a peu de tombes. Nous continuons sur un chemin qui longe un centre équestre. Nous traversons un bois en friche en passant de l'ombre à la lumière. Des arbousiers longent le bois et des gourmands picorent les fruits. On longe quelques vignes et redescendons dans les bois pour atteindre une partie du lac. Nous découvrons au barrage la partie aménagée et sécurisée qui a été longtemps en travaux. Nous rencontrons beaucoup de promeneurs, d'ailleurs le parking s’est bien rempli par rapport à ce matin.
Merci Armand pour cette agréable balade, nous avons passé un belle journée froide mais très ensoleillée.
CR de Cathy
Photos de John et Armand

jeudi 23 novembre 2023

2023-11-23 Fraisse Cabardès

35 marcheurs se retrouvent sur les hauteurs de Fraïsse-Cabardès. On a l’impression que c’est une nouvelle équipe du SEL : bonnets, écharpes, gants, doudounes et… lunettes de soleil, on ne se reconnaît plus !
En fait c’est une belle journée de presque hiver, le ciel est bleu mais il fait froid ! Nous partons donc emmitouflés pour nous libérer quelque peu après quelques dizaines de minutes. Nous traversons le village de Fraïsse (le pays des frênes, étymologiquement),  les petites rues dévalent la colline sur laquelle le village s’est construit et enserrent son église.
Après quoi, nous entamons une petite grimpette dans un bois de chênes. Des chênes, donc, et des sous-bois de lierre et autres plantes grimpantes qui s’éclairent des boules rouges du petit houx. Nous voilà bientôt à découvert entourés de buissons bas. Et là, le vent nous rattrape. Ça souffle, là-haut,  c’est un peu frisquet, mais qu’est-ce c’est tonique et revigorant !  Autour de nous, des champs bien nus, aux chaumes encore apparents. Certains sélois étaient venus au printemps, les coquelicots envahissaient alors l’avoine encore vert tendre. Mais le cours des saisons est là et c’est tant mieux.  Méditerranéenne, la végétation en bordure des champs reste bien verte mais de temps en temps un buisson fauve ou même rouge s’en détache.
La nature devient plus sauvage. Nous longeons de grandes étendues couvertes d’un épais mélange de cistes et de chêne kermès tandis que de l’autre côté du chemin, s’alignent des plantations de pins. De temps en temps émerge un chêne vert. Une petite montée bordée d’arbousiers bien garnis : c’est l’occasion d’un petit arrêt gourmand.  De belles échappées vers la plaine carcassonnaise, au-delà, vers les premiers contreforts montagneux et puis, derrière, vers les Pyrénées qui se détachent sur l’horizon. Une pause pour contempler Montolieu et son abbatiale qui se serrent en contrebas, au creux de la vallée et, au premier plan, la colline qui porte l’église Saint-Roch. Et nous entamons le chemin de retour à travers une belle garrigue. Des tapis de thym embaument encore, le sentier se faufile au milieu des kermès, des cistes, des pistachiers lentisques, parfois il traverse un bois de chênes verts, il y a même une plantation de conifères qui étalent largement leurs branches, on dirait un jardin d’arbres de Noël. Quelques fleurs encore, de la roquette blanche, des centaurées bleues, elles ne savent plus où elles en sont ! D’autant qu’elles ne doivent pas avoir l’habitude de cohabiter avec les champignons. Car champignons il y a, qui semblent épouser la forme des cailloux contre lesquels ils ont poussé.
Nous longeons des paysages sauvages, surplombant des combes et des vallées pour finir sur celle du Trapel, un ruisseau qui a l’air bien anodin qui a pu pourtant provoquer, il n’y a pas si longtemps, une terrible catastrophe.
Le soleil nous a accompagnés depuis le début. Mais au fur-et-à mesure que l’après-midi avance, il devient plus bas, plus doux, il compose des tableaux magnifiques, illuminant les creux et les reliefs que nous suivons alors qu’il a quitté notre sentier. Nous baignons dans la lumière dorée de ce soleil d’automne quand nous abordons la dernière partie, dans une forêt de chênes plus dense, tandis que la lune blanche devient de plus en plus nette dans le ciel encore bleu. Une dernière vision sur l’horizon des Pyrénées qui maintenant forme une dentelle rose et mauve dans le lointain et nous voilà revenus aux voitures.
Merci Béa pour cette belle randonnée au cœur d’un automne lumineux.

Claudine

Photos de Daniel

dimanche 19 novembre 2023

2023-11-19 Massaguel

13 à Carcassonne, Béa sur place, nous sommes donc 14 à l’orée de cette belle rando d’automne. Déjà sur la route, nous avons un aperçu de ce qu’elle sera : les forêts sont une splendeur.
Nous nous garons à l’entrée du village de Massaguel. Du parking, nous apercevons haut au-dessus de nous les murailles du castrum de Contrast qui domine la vallée. C’est là que nous irons …mais plus tard.
Nous commençons une longue montée, longue mais très progressive. Une large piste dans la forêt, cette forêt qui ne va guère nous quitter de la journée. Le temps est magnifique, un peu frais au début mais la température monte bien vite. La piste s’enfonce dans une immense sapinière, le soleil apparaît derrière les fûts qui s’élancent très droit et très haut vers le ciel, il y a comme un peu de brume dans le sous-bois, le spectacle est féérique. Quelques châtaigniers viennent mettre une touche de couleur entre les sapins, ils sont jaune vif, eux, et ils ont déjà perdu leurs châtaignes dont les bogues gisent nombreuses sur le chemin.
Après les sapins, voici les hêtres et là, c’est une explosion de couleurs. Les  feuilles qui peuplent encore les branches sont dorées tandis que celles qui sont à terre forment un tapis fauve. On traverse un ruisseau sans risque d’être emportés, il n’y a presque pas d’eau.
Après la piste, un sentier plus étroit et un peu plus raide monte  à travers les hêtres et les chênes, toujours dans une symphonie dorée. Nous voilà en haut, avec des panoramas qui s’offrent à nous sur les paysages tarnais, des terroirs cultivés et et aussi les pentes boisées en face de nous : les masses vert foncé des résineux alternent avec les masses fauves des hêtres, formant un étonnant puzzle de nature. 
Un passage en crête puis une piste qui descend, entrecoupée d’aires de débardage avec leur empilement de fûts. Une piste très boueuse, il faut zigzaguer entre les flaques pour bénéficier de passages herbus. Une source dévale un talus avec un bruit d’eau cristallin. 
Depuis ce matin, nous collectionnons les images d’automne : les feuilles jaunes, les feuilles mortes, les châtaignes… Que manque-t-il donc ? Les champignons, bien sûr. Ils sont là, des violets, des blancs, de superbes amanites rouge vif avec leurs points blancs : ça n’est pas le régal des gourmets mais qu’est-ce que c’est beau dans la nature… Avec les amanites, des cèpes. Puis de beaux chapeaux rouges ou orange. Les champignons des hêtres en grappes sur les troncs et ces gros parasites, des polypores, je crois, qui forment des ombrelles collées aux arbres à mi-hauteur. Et au milieu de tout ça, des genêts et des centaurées en fleur, mais oui…
Nous descendons jusqu’au fond de la vallée et puis nous remontons un petit peu vers le lac du Pas du Sant (eh oui, on remonte vers le lac…). C’est notre salle à manger. Le soleil illumine les arbres dorés et leur sous-bois, c’est une splendeur. Après le pique-nique, un petit moment de sieste. Personne n’a envie de partir. Mais quand même…
Nous reprenons donc la route. Un chemin monte à travers les fougères et les houx avec toujours devant nous les alternances fauves et dorées des grands arbres qui nous dominent. Et puis on redescend. Nous dirigeons vers le castrum mais où est-il ? D’en bas, nous l’avions vu sur son piton, on s’attend à une belle montée pour l’atteindre. Mais non, nous descendons, nous descendons, on interpelle Béa. Où est-il ?  Un petit sourire mystérieux. On descend toujours, on atteint un « gîte de France » perdu en pleine nature mais bien occupé aujourd’hui. De là un sentier part sur le côté, toujours dans les grands arbres qui se rejoignent sur nos têtes. Une grande prairie, quelques rochers et le voilà enfin, le castrum de Contrast, ou plutôt ce qui en reste. En fait, il est bien en aplomb de la vallée mais nous, nous étions plus haut encore. Nous voilà tous juchés sur la roche sommitale. Là, un panorama à 360° à couper le souffle.  Au premier plan, quelques restes de murailles. En bas, d’un côté les villages de Massaguel, de Verdalle, de Dourgne et leurs clochers et, entre eux, les deux abbayes sœurs d’En Calcat et de Sainte-Scholastique qui dressent leurs formes imposantes au milieu des bois. De l’autre côté, des massifs et les taches vert sombre des sapins et les taches brunes des hêtres. Des hommes et des femmes ont vécu ici au Moyen Âge, c’est un des castra de la Montagne noire, comme ceux que nous avons déjà visités au cours de semblables aventures, à Berniquaut au-dessus de Sorèze, à Hautpoul au-dessus de Mazamet. Ces villages fortifiés occupés dans un souci oh combien évident de défense, au début du Moyen Âge, avant d’être désertés pour des habitats bien plus accessibles. C’est en repartant qu’on voit le plus ce qui reste du village, des pans importants de murailles, une porte, par laquelle nous passons, l’enceinte arrondie autour de laquelle nous tournons. Et puis le chemin de retour vers Massaguel : ce que nous avons mis la journée à monter, nous le descendons d’un seul coup et pour descendre, ça descend ! Un sentier étroit qui dévale la montagne au milieu d’une jolie forêt de chênes mais je dois dire que j’avais les yeux bien plus fixés sur les cailloux et sur la terre glissante que sur les chênes… Mais nous sommes arrivés ! et nous avons pu contempler à nouveau, et avec bien plus de savoir qu’au matin, les remparts de Contrast.
C’était une merveilleuse journée d’automne sous un ciel bleu, seulement strié de grandes traînées blanches, au cœur des forêts offrant toutes les teintes de jaunes, de fauve et d’ors illuminées par le soleil.
Béa connaît ce pays au plus profond et elle nous a fait partager cette connaissance et sa relation au paysage. Merci, Béa, de nous avoir offert cette découverte de vestiges d’histoire en même temps que ce moment magique qui lie la forêt et le soleil d’automne.

Photos de Roger
Album de photos ici

jeudi 16 novembre 2023

2023-11-16 Villeneuve Minervois

Quarante et une personnes présentes – un bel effort pour une journée de mi-Novembre, un peu tristounet au début, avec même quelques gouttes de pluie. Après la photo de famille nous sommes partis dans les rues de Villeneuve pour partir vers l’ouest. Très vite nous avons trouvé des chemins et nous avons longé la chapelle de Saint Mamès, où nous sommes souvent passé et ou nous avons même mangé au moins une fois.
Puis nous sommes partis dans les vignes pour arriver presque à Salleles Cabardès, joli village perché en bout d’une colline. Et là, le soleil était au rendez-vous. Le paysage terne, quoique déjà joli avec les couleurs d’automne, a pris des tons beaucoup plus forts. Les vignes surtout avait les jolies couleurs rouges et orange de cette saison. Et nous avons même vu un morceau d’arc en ciel pendant de petite minute.
Nous nous sommes rapprochés de Villeneuve, quand Guy, notre guide aujourd’hui, a pris un tournant sur un chemin qui quittait la ville. Et nous sommes montés sur une petite colline pour avoir une belle vue de notre destination. Et voilà que, vers dix-sept heures nous nous retrouvons aux voitures, très contents de notre après-midi.
Merci Guy. Comme toujours ta rando était très belle.

Photos de John

mercredi 15 novembre 2023

2023-11-15 Pradelles

Quatre participants pour cette randonnée automnale au
Pic de Nore.
Au départ du Lac de Pradelles-Cabardès, il fait frais, et
le Pic est noyé dans la brume, mais le moral est bon et
c’est d’un bon pas que nous nous dirigeons vers le
village où nous en profitons pour visiter l’église.
Nous reprenons ensuite notre route qui, par un superbe
sentier sous des feuillages rougeoyants, nous amène au
Roc de Nouret noyé dans la brume. Dommage pour le
panorama….
Nous continuons l’ascension pour arriver au Pic de Nore
dans le brouillard. Quelques éclaircies nous permettent
toutefois d’apercevoir la tour. Mais pour le panorama, ce
sera pour une autre fois !
En suivant le G.R. nous prenons la direction de Castans
où nous avons décidé d’aller pique-niquer. Ayant changé
de versant, nous retrouvons enfin avec plaisir le soleil.
Après le repas, un peu de route que nous quittons
bientôt pour prendre le sentier qui, par une longue et
soutenue montée nous ramène au lac et à la voiture.
Malgré le brouillard matinal, ce fût tout de même une
belle rando qui nous à permis d’apprécier les belles
couleurs automnales.
Roger.
Photos de Roger

jeudi 9 novembre 2023

2023-11-09 Trassanel

Le temps à Carcassonne n’était pas prometteur. En passant à Villalier il s’est mis à pleuvoir. Un peu. Mais en montant cela s’éclaircissait. Dans la dernière montée vers Trassanel un arc en ciel est apparu. Et au rendez-vous il faisait couvert mais sec.
Une photo de famille et nous voilà partis. D’abord le village – une montée abrupte et très inattendue aussi tôt dans la rando. Mais c’était un précurseur ! Pendant plus de deux kilomètres la petite route goudronnée et quelquefois bétonnée montait inlassablement. De temps en temps je m’arrêtais pour reprendre mes forces et j’en profitais pour regarder autour de moi. Nous montions le flanc d’un vallon. A droite une crête à gauche le fond de la vallée et les bois de l’autre côté. Devant le vallon, mais derrière, la vue en descente avec au fonds les montagnes, assez brumeuses.
Pas le temps de regarder – et pas la force de photographier. On monte, on monte, on monte. Et en deux kilomètres et demi nous avions monté 220 mètres. C’est fou comme cela avait l’air plus long et plus haut.
Le répit était le bienvenu. Et finalement ce n’était pas trop dur.
Et là en haut nous étions sur le plat. Un peu à notre gauche le mât du Mont Simel et nous nous dirigeons dans cette direction. En passant nous avons un beau coup d’œil sur le Roc de l’Aigle. 
Et il s’est mis à pleuvoir. 
Pleuvoir, un tout petit crachat, une légère bruine. Juste assez pour mettre l’anorak ou la cape après cinq minutes de discussion est-ce qu'il pleut, est-ce qu'il ne pleut pas. Et après vingt minutes, on l'enlève.
Yves, notre guide pour la rando, nous offre l’option (eh oui, il n’y a plus de variantes, il n’y a que des options ou des inédits ! Mais cela ressemblait furieusement à une variante). Donc il nous offre l’option de monter tout en haut du Mont Simel. Option que je décline. Mais tous les autres y sont allés. 
Et je les ai retrouvés dix minutes plus tard. Et ensemble nous avançons sur le plat qui après 400 mètres devient une descente.
Et là
Oui là nous avons eu la vue. La vue glorieuse des Pyrénées depuis la Montagne Noire. Tant de fois je la vois, tant de fois je suis époustouflé en la regardant. C’est chaque fois la même chose, mais c’est chaque fois différent. Aujourd’hui nous apercevons le Tauch, bien reconnaissable par son toit long et plat et le Bugarach en forme de sphynx. Les autres montagnes sont caches. Nous voyons ces monts et ces vallées dans des tons variables de gris – comme une estampe japonaise. De rares éclaircis de lumière de soleil et qui change d’endroit en endroit. Là aussi de la pluie au lointain, sporadique et quelquefois éclairé par le soleil. Magnifique.
Et en se retournant – voilà un bel arc en ciel. On dit qu’il y a un pot d’or au bout de l’arc en ciel – mais nous ne sommes pas allés voir. Dommage.
Nous passons à côté de Marnière, hameau de la commune de Limousis et nous prenons une petite route départementale quand même et puis une plus petite qui devient chemin et puis sentier pour contourner la colline. Nous sommes dans les bois – et par moments il fait très sombre car les arbres se joignent au dessus de nos têtes. Sombre mais quand même beau à voir.
Nous montons, nous descendons, nous remontons et nous redescendons pendant deux kilomètres et puis au tournant du sentier voici Trassanel. Trassanel que nous traversons pour retrouver les voitures.
Et moi, et je crois les autres aussi, nous nous régalés de cette rando de la Montagne Noire. Merci Yves pour nous y avoir amenés.

Photos de John

dimanche 5 novembre 2023

2023-11-05 Quillan

Aujourd’hui, nous sommes 8 partants pour la rando des 3 Quilles à QUILLAN.
Au départ, le thermomètre affiche 4°, mais le soleil est bien là, et la journée s’annonce belle. D’ailleurs, la montée au château constitue un bon moyen de se réchauffer tout en nous offrant de belles vues sur Quillan.
A partir du château, nous allons suivre un sentier ascendant qui nous amène au pied du pic de Bitrague que nous allons contourner par l’est afin d’y accéder par une rude montée, en circuit, et éviter de faire un aller-retour. 
De retour au col, nous reprenons le sentier cathare que nous quittons bientôt, pour nous engager sur le sentier de crête qui domine la vallée de l’Aude. Sentier en dents de scie, offrant de belles vues sur les vallées et sommets environnants. Après une bonne descente nous arrivons à Cavirac. Nous Traversons l’Aude, et à Belvianes, nous décidons de faire la halte casse-croute, bien installés sur des bancs au soleil.
Après le rituel signal de départ, nous prenons la direction du belvédère du Diable par un agréable sentier. Ce belvédère nous permet d’avoir un beau point de vue sur les gorges de Pierre-Lys et sur les belles aiguilles calcaires sur lesquelles nous distinguons 2 alpinistes en cours d’escalade.
A partir de ce point, nous continuons en direction du chalet de Carach, par le sentier déconseillé, afin de faire une petite boucle en forte montée, et souvent glissante, pour arriver sur un replat, où nous quittons le sentier du chalet de Carach, pour redescendre par un bon sentier sur Belvianes.
De Belvianes, il ne reste plus qu’à repasser rive droite de l’Aude, et retrouver Quillan, où le bar nous accueille pour le traditionnel verre de l’amitié.
Roger.

Photos de Roger
Photos de Christophe

dimanche 29 octobre 2023

2023-10-29 Vingrau

Sur les hauteurs de Vingrau et d’Opoul le S.E.L crapahute sous la conduite de Jean et de Roger …

Malgré le changement d’heure, il n’y a pas de retardataires pour entreprendre une jolie balade dans cette partie des Corbières qui, donne les meilleurs vins du Roussillon.  Ici, nous sommes en limite du Fenouillèdes (occitan) et du Roussillon (catalan). Tous les villages des environs  sont célèbres et, ils ont tous un intérêt historique et touristique : Tautavel, Cucugnan, Estagel, Maury ... 

Vingrau  est un joli village viticole situé à mi-chemin de Tautavel et du Pas de l’Escala. Au IX éme siècle, il faisait partie du comté du Razès et plus particulièrement du Peyrepertusès. Au XI éme siècle il est rattaché au Roussillon.

A 09h00, nous commençons notre marche par de petites ruelles et sortons rapidement du village. Dés le début, nous avançons dans la caillasse parmi les petits chênes kermès, les romarins et autres plantes de la garrigue. Après une heure de marche, nous marquons une petite halte tout prés d’une cabane (un casot pour nos amis catalan).

Il est un peu moins de midi, lorsque nous atteignons la côte 528, le point culminant de la  randonnée. La vue est magnifique sur les Pyrénées catalanes, le Canigou (la montagne «sacrée» des catalans), le massif des Corbières, le château de Quéribus et le Mont Tauch. Tous ces sommets apparaissent au dessus d’une mer de nuages. La vue est également très belle vers l’est sur la plaine de la Salanque, les étangs et les Albères …

Nous continuons notre progression par un sentier le long des crètes. Sur le sentier poussent au milieu des pierres une variété de choux «sauvages». A l’un des ses détours, nous pouvons apercevoir le château d’Opoul et devinons son célèbre genévrier qui aurait 1000 ans. Bientôt, nous commençons la descente difficile, pour certains, dans les rochers et les éboulis. Vers 12h30, nous nous arrêtons pour une pause casse-croûte qui est bien méritée.

Un peu plus de 30 minutes pour manger et afin de récupérer, il faut repartir.  La progression est toujours aussi difficile dans les rochers. Enfin, nous atteignons le Trauc del Caball, à la côte 427 mètres, la descente est presque terminée et la sente est bien plus facile.

Nous passons prés d’un petit mas à l’abandon puis, par de petits chemins et sentiers dans la garrigue nous continuons notre cheminement. Dommage, le parcours est un peu monotone. Il est presque 17h00 lorsque nous parvenons à nos voitures. Nous avons parcourus 15,800 km avec un dénivelé positif de seulement 506 mètres. Mais dur dur … 

Merci à Jean et à Roger pour cette belle balade

Ps – Et en ce qui me concerne merci à Jocelyne, Martine, Jean et Christophe …

Compte rendu de Jeff

Photos de Jocelyne
Photos de Jeff
Photos de Roger
Photos de Patrick

jeudi 26 octobre 2023

2023-10-26 Rouffiac

Guidés par Claudine et Jocelyne une trentaine de randonneurs du S.E.L en balade sur les hauteurs de Rouffiac et de Preixan …
A quelques jours de la Toussaint, il fait relativement chaud, lorsqu’ au départ du cimetière de Rouffiac, nous commençons notre marche dans le piémont ouest de la Malepère. 
Rouffiac est l’un des 16 villages du Massif de la Malepère, il est arrosé par l’Aude.  Sur le territoire de la commune, non loin du pont de Pomas, se trouve le site archéologique de la Lagaste où en 1920 a été trouvé un magnifique buste d’Attis, en marbre de Carrare. Ce buste est aujourd’hui est exposé au musée national d’archéologie. 
Le sentier des Moulins commence par une très longue montée, en sous bois, de plus de 2,500 km. Nous marquons une longue pause au sommet ou nous avons une très belle vue sur une partie de la Malepère et le petit village de Montclar.
La Malepère, entre malédiction et bénédiction, un Pays authentique (Opération Vitlatges al Païs) de Myriam Joliveau et Philippe Marcy doit son nom à la «malo peyro», la mauvaise pierre impropre à la construction. Depuis 2007, elle a donné son nom à un vin d’appellation contrôlée qui s’étend sur 39 communes.
Montclar est l’un des 22 villages «circulaires» du département de l’Aude, presque tous situées dans le Razès et /ou la Malepère. Il est bien connu des amoureux de la petite reine car il est situé sur la l’ascension la plus difficile de la Malepère. 
Encore quelques centaines de mètres pour arriver au point le plus haut de la randonnée d’où nous pouvons admirer la basse vallée de l’Aude et la Montagne noire. Nous franchissons un talweg et continuons notre progression sur un bon chemin au milieu de jeunes vignes qui ont désormais revêtent leurs parures d’hiver. 
Nous voici bientôt à Preixan, un coquet village qui fait également parti du massif de la Malepère et possède l’A.O.C du même nom. Après une nouvelle petite pause nous continuons notre progression.
Environs 1 km après la sortie du village, nous arrivons à un nouveau chemin qui monte au milieu des vignes. Là, à ce carrefour au pied d’un majestueux cyprès se trouve un petit oratoire avec un banc Tout cela, a été bien endommagé par l’incendie d’une voiture en juillet dernier. Claudine qui était passé sur les lieux quelques jours après nous conte cette «histoire».     
Encore 2 km, nous arrivons à nos voitures vers 17h00 après un peu plus de 10 km et 270 mètres de dénivellé positif mais nous n’avons vu aucun moulin.  
Merci à nos deux guides du jour pour cette balade. 
CR de Jeff

Photos de John
Photos de Jeff

dimanche 22 octobre 2023

2023-20-22 Mazamet et Hautpoul

Nous voilà 22 sur le départ. Le ciel est clair, la journée sera belle.
L’été a été long mais l’automne est bien là. Il fait 1° aux Martys et les champs sont couverts de la première gelée. Mais ça se réchauffe au fur et à mesure qu’on descend vers Mazamet. Là, on prend la route des usines : une vallée encaissée  ponctuée d’usines à l’abandon ; elles ont fait la prospérité de la ville lainière mais aujourd’hui, l’impression est bien triste…
Nos organisateurs nous ont ménagés ; nous laissons une voiture au parking du Rieussoule, cela permettra aux chauffeurs en fin de randonnée d’aller récupérer leurs véhicules au point de départ, économisant 300 m de dénivelée et 3,5 km de marche sur une route goudronnée.
Le départ, donc, se fait au hameau de Yès. Une petite montée et nous nous trouvons rapidement sur une large piste bordée de fougères en premier plan et de sapins à l’arrière. Une vue époustouflante sur le pays de Mazamet : d’un côté la ville qui s’étale dans la vallée et au loin les monts du Sidobre, d’un autre côté les hauteurs de la Montagne noire et leurs éoliennes. Nous  cherchons le Pic de Nore avant de repérer son antenne ; en fait, du pic, on ne voit qu’elle, le pic est au-dessous, caché par des crêtes plus proches. 
Le sentier continue au milieu des grands arbres, pins et sapins, des fougères, du houx et des châtaigniers. Nous marchons sur un tapis de feuilles de ces châtaigniers mêlées de châtaignes et de petites branches de sapin cassées sans doute par le vent. De temps à autre, une belle surprise : un grand arbre de houx plein de baies rouges, un véritable arbre de Noël en pleine nature, de hautes plantes aux larges feuilles, avec de lourdes grappes violines et des baies noires, et puis quelques timides fleurs qui sont encore là…
Nous voici arrivés à la Croix du Prat, une grande croix blanche qui domine Mazamet et la vallée du Thoré. Une petite pause avant une descente… Ah, pour une descente, c’est une descente… Elle va droit sur Mazamet, mais nous tournons avant pour atteindre la fameuse passerelle. Nous étions nombreux, mais elle a tenu bon, la passerelle ! 140 mètres à marcher, 70 mètres au-dessus de la vallée de l’Arnette, ça vaut le déplacement ! Après quoi, une belle montée nous amène au village de Hautpoul. Nous nous arrêtons un moment au niveau des premières fortifications pour admirer le panorama, puis nous traversons le village par une rue qui monte, qui monte, qui monte vraiment (mais comment a-t-on pu habiter là ?) au milieu des vieilles maisons aux façades souvent ornées, des passages couverts, des portes fortifiées, des espaces entre maisons de la largeur - ou de l’étroitesse - d’une meurtrière qui offrent une vue plongeante sur les ravins. Tout cela jusqu’au pied de la statue de la Vierge, bien plus récente que le village, qui domine les lieux. Certains montent jusqu’à elle, la plupart s’arrêtent dans le petit espace qui la précède. C’est l’heure du pique-nique !
Un très joli village que  ce village d’Hautpoul. Son nom vient probablement de la racine latine opp- qui signifie lieu fortifié et qui a donné aussi oppidum. Au cours de siècles, le « o » a été interprété comme « haut » (on ne s’en étonnera pas !) et a donné « hautpoul » tandis que son semblable du Roussillon a gardé une forme plus proche de l’origine avec « opoul ». C’était au Moyen-Âge le chef-lieu d’une seigneurie vassale des vicomtes de Carcassonne. 
En 1212, au cours de la Croisade contre les Albigeois, Simon de Montfort assiégea et prit le château, beaucoup d’habitants s’étaient enfuis, ceux qui étaient restés furent massacrés, le château fut démantelé et incendié. Ce qui n’empêcha pas Hautpoul de devenir quelques années plus tard un centre actif d’hérésie. Sur les 200 maisons qu’abritait alors le village, les registres d’Inquisition nous révèlent le nom et la vie d’environ 180 croyants ou sympathisants cathares. Il faut donc se représenter qu’ici vécut pendant un demi-siècle une population largement hérétique, chevaliers et prédicants mêlés, qui accueillait les persécutés du bas pays venus chercher le refuge clandestin de la montagne.
Ce sont des habitants d’Hautpoul qui ont fondé le Mas Arnette ( Mazamet ) en bas dans la plaine « La ville est descendue de la montagne », comme un peu partout au milieu du Moyen Âge, l’évolution de la vie économique et du quotidien rendant de plus en plus difficile la vie dans ces habitats vertigineux alors que les échanges se passaient en bas. Mais même s’il s’est peu à peu vidé de ses habitants, Hautpoul est resté habité jusqu’à nos jours.
Après  cette parenthèse historique, nous voilà repartis sur les sentiers. Des montées d’abord puis un cheminement tranquille à travers de magnifiques forêts de châtaigniers. Des arbres s’élancent très haut vers le ciel, d’autres, plus jeunes, forment des buissons à notre hauteur, les rayons de soleil  dorent les feuillages et créent de subtils jeux d’ombres et de lumière, nous marchons sur une jonchée de feuilles et de châtaignes : les châtaignes sont là par centaines, tantôt détachées et luisantes, tantôt encore dans leurs bogues plus ou moins écrasées, tantôt encore invisibles dans leur écrin déjà brun ou encore d’un vert clair lumineux, petites boules hérissées de piquants que nos pieds font rouler. Il y en a vraiment beaucoup et quelques courageu-ses en font provision (je dis courageuses parce qu’il faudra porter le sac…). 
Une halte à une étonnante église dans une grande clairière. C’est l’église de la paroisse de Saint-Pierre-des-Plots, une des paroisses de Mazamet. Elle est très grande et elle est entourée d’un cimetière, lui aussi très grand, qui en fait le tour. C’est très curieux de voir ce si grand ensemble isolé, loin de tout habitat (le hameau de Labrespy, le plus proche, est à plusieurs kilomètres).
Nous retrouvons petit à petit la civilisation : hameau des Cousteilles, usines abandonnées au creux de la vallée et puis le parking. Il y a une voiture qui doit aller chercher les 5 conducteurs des voitures laissées à Yès ; avec le chauffeur, cela fait 6 pour 5 places ; alors, il y en a un qui part dans le coffre… Ils sont quand même arrivés à bon port et ils en sont même revenus. Le ciel s’est bien assombri quand nous repartons tous vers Mazamet, nous reprenons la route vers l’Aude non sans un dernier coup d’œil sur Hautpoul : de la grande route, la vue est saisissante sur le village qui dévale la montagne. Enfin, c’est la pause bien attendue chocolat chaud / demi pression à l’Auberge des Trois Fontaines aux Martys. 
Un grand merci à Michel et à Jacques, les concepteurs et les accompagnateurs !
CR de Claudine
Photos de Patrick
Photos de Roger

jeudi 19 octobre 2023

2023-10-19 Aragon

Avant même d’arriver,  chacun peut admirer la très belle vue qui s’offre depuis la route sur ce très beau village d’Aragon. Sur le parking, c’est la foule des grands jours. Nous sommes presque une quarantaine.
Le temps est très instable, nous partons dans le soleil, mais de gros nuages arrivent. Une petite grimpette pour commencer puis nous marchons en bordure de vignes. Un petit détour pour admirer le moulin, il n’y a plus d’ailes, il n’y a plus de toit mais ce fut un moulin. Un panorama sur le village dont on ne se lasse pas, dans un environnement olfactif très prégnant : il parait que c’est l’odeur de l’herbe à chats, intense et très agréable, qui se mêle à celle du fenouil et du thym. 
Nous voilà enfin sur le plateau. Les décors se succèdent. Tantôt en arbres et en buissons, tantôt en herbe rase. Des parties vraiment boisées, pins et chênes mêlés, les chênes kermès dessous, les chênes verts dessus, alternent avec des étendues de garrigue peuplée de cistes, de touffes de thym à l’odeur toujours entêtante, de buissons de petit houx aux baies rouges et de beaucoup d’autres aux baies noires étincelantes, que, pour ma part, je découvre : c’est du jasmin ligneux (jasminum fruticans) qui, renseignement pris, est du jasmin à fleurs jaunes, ce qu’on ne  devinerait pas aujourd’hui parce qu’il n’a plus de fleurs (on apprend tous les jours !). 
Guy nous indique que ces espaces gardent une humidité particulière et qu’ils étaient cultivés au milieu du XXe siècle encore. Mais maintenant, la nature sauvage a repris tous ses droits. Les sentiers s’étirent, se croisent, s’élargissent en de véritables clairières, se resserrent, tantôt formés de terre rougeâtre, tantôt de rochers qui affleurent, tantôt de cailloux, tantôt d’une couverture d’aiguilles de pins séchées, tantôt de terre vraiment rouge. La végétation s’écarte, offrant une trouée vers les horizons proches ou lointains, jusqu’aux Pyrénées, puis elle se referme jusqu’à la prochaine ouverture. Toujours des chênes et des pins et nous arrivons même dans une petite forêt de cèdres.
Puis c’est la redescente à travers la garrigue d’abord, à travers une forêt de grands arbres ensuite, des chênes toujours, aux troncs tout tordus, et des pins parasols qui s’élancent très très haut vers le ciel (il faut se tordre le cou pour voir le parasol …). Le ciel est de plus en plus couvert ; à moment donné, le soleil semble vouloir traverser des nuages bien sombres, mais il renonce. Nous sommes parfois à l’abri, parfois un petit vent nous accompagne et ce n’est pas désagréable, la température est idéale pour la marche.
Et pour le dernier morceau, tout à coup, merveilleuse surprise,  nous entrons dans une forêt bien plus dense que précédemment, le sentier est devenu étroit entre de grands arbres, les branches se rejoignent sur nos têtes, le sous-bois est épais, c’est un amoncellement de ronces, de viornes, de salsepareille aux baies rouges et de bien d’autres plantes grimpantes. La forêt semble s’écarter sur notre gauche pour nous laisser admirer le ravin creusé par la Valette et, de l’autre côté, les falaises colorées qui le bordent et les grandes étendues de pins et de cyprès qui les coiffent. 
Nous sommes passés par toute la diversité de la flore méditerranéenne.  Et puis au détour du chemin, une vue splendide sur le village d’Aragon dévalant sa colline. On a l’habitude de le voir en face, là, il est de côté, c’est très beau aussi et moins connu.
Les voitures sont en vue, on atteint le parking, on change de chaussures et, tout heureux, on se dit à la prochaine…
Merci à Josy et Armand qui ont planifié cette rando, qui n’ont pu malheureusement la réaliser et qui ont passé le relais à Guy. Merci à Guy de nous avoir si bien menés dans ce petit labyrinthe et de nous avoir si bien instruit sur la géologie, sur les fossiles, sur l’action de l’eau…comme il le fait toujours avec science, passion et gentillesse.
Claudine

Photos de Roger

dimanche 15 octobre 2023

2023-10-15 Caunes Minervois

En cette matinée un peu plus fraîche que les autres dimanches, nous sommes 11 au départ du parking esplanade de l’Europe à Caunes Minervois. Christophe est notre chef de file qui va nous mener à Citou en passant par le col des Bious.

Nous traversons ce beau village médiéval avec ses ruelles pavées, et ses superbes hôtels particuliers Renaissance. Il est également connu pour la qualité de son marbre utilisé dans de nombreux monuments. Nous empruntons une large piste  qui monte insensiblement sur une longue distance mais nous faisons des pauses pour admirer le panorama et la plaine. Nous marchons sur les vestiges des sentiers muletiers et pistes qui montaient depuis les hameaux vers les pâturages larges et bordés de murailles.
Sur les crêtes de Citou on surplombe le village de Citou, mais avant nous faisons la pause déjeuner en bord de piste. Patrick nous sert l'apéro avec du Minervois qui est excellent. A la fin du repas, nous rejoignons Chantal et Annick qui ont trouvé un bel endroit au milieu des plantes de garrigues avec un superbe panorama . Après cette pause ensoleillée, nous descendons  sur un sentier très empierré en sous bois pour atteindre Citou. Les habitants de cette commune sont dénommés "Yssitoriens" ou plus simplement "Citoriens". L'agriculture et l'élevage ont représenté les activités principales du village jusque dans les années 1870. Aujourd'hui, l'oignon de Citou reste la spécialité locale où une foire annuelle est organisée.
La visite des ruines du château s'impose. Cette dépendance de l'abbaye de Caunes a été construite au sommet d'une falaise, au XVIe siècle, pendant les guerres de religion, mais le le site est mentionné sous la dénomination de "castrum" dès 1183 et est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1948.
Nous quittons le village mais au détour de la piste, nous sommes surpris par une chasse en cours, et nous rencontrons un vieux chasseur qui nous confirme de signaler notre présence à ses collègues. ouf! 
On remonte un sentier en sous bois pour revenir sur Caunes, en prenant un bout du sentier du facteur et ensuite le sentier des moutons .
Avant de rejoindre le parking, nous nous arrêtons au café sous les arbres centenaires.

Merci Christophe pour cette agréable journée avec un beau temps, ni trop chaud ni trop frais. Sans difficulté qui était accessible à tous. Comme mentionné sur le planning: 800m de dénivelé et 20km.
CR de Cathy
Photos de Patrick
Photos de Roger

vendredi 13 octobre 2023

2023-10-13 Refuge d'enBeys

C’est pour profiter d’une belle journée d’automne, que nous nous retrouvons à 5 au départ du parking du Fanguil situé juste au pied de la fameuse Dent d’Orlu (2222 m), réputée pour son site d’escalade.
Le but de cette rando : le refuge et l’étang d’En Beys.
La montée commence par la piste ombragée sous les hêtres aux couleurs automnales, puis nous arrivons sur un vaste plateau où paît tranquillement un grand troupeau de vaches.
Après avoir passé la passerelle, la grimpette commence sérieusement et c’est vers midi que nous atteignons le refuge.
Il est encore un peu tôt pour manger, et nous décidons de prolonger la rando jusqu’à l’amont de l’étang en le logeant, ce qui nous procure de belles perspectives sur le cirque et les hauts sommets qui nous entourent.
La pause casse-croute est la bienvenue, et c’est d’un bon pied que l’équipe repart pour la descente, qui emprunte les vestiges d’un ancien canal abandonné. Canal que nous quittons pour retrouver plus bas le sentier de la montée.
La rando se clôture comme de coutume, par le pot de l’amitié.
Roger.

Photos de Roger

jeudi 12 octobre 2023

2023-10-12 Alaigne

Page en construction 
Photos de Jef

dimanche 8 octobre 2023

2023-10-08 Cabrespine

Dimanche 8 octobre, 6 randonneurs, dont un nouveau à qui nous souhaitons la bienvenue, au départ de Cabrespine.

La météo est toujours au beau fixe, et nous quittons le village par un beau sentier en montée régulière. Nous passons au-dessus de l’accueil du gouffre et atteignons bientôt la côte 700. De là, nous mettons cap à l’Est pour aller admirer Cabrespine depuis le Roc de l’Aigle. Magnifique promontoire sur la vallée.

Nous reprenons notre route, qui, par le Pas de Montsarrat, nous conduit par un sentier (sauvage) vers le hameau des Jouys et le lac de Pradelles-Cab où nous nous installons pour le repas.

Après cette pause réparatrice, nous prenons le chemin du retour, au cours duquel nous rencontrons le groupe de randonneurs d’ Albi que nous avions croisé ce matin.

Cette belle journée se termine comme de coutume, par le verre de l’amitié.

A la prochaine…

 

Roger.

 

Photos de Roger

jeudi 5 octobre 2023

2023-10-05 Comigne





Compte rendu de Ginette

C’est sous un soleil « anormalement » chaud en cette période automnale que 30 courageux randonneurs se sont engagés sur les sentiers de la commune de Comigne après la photo « de famille » prise par  Roger Carayol.

Christian F. ne peut malheureusement pas respecter son contrat d’organisateur pour cause de genou défaillant. Heureusement Ginette a pu compter sur l’appui de tous et en particulier sur l’aide de Roger et d’Armand qui ont assuré l’accompagnement du groupe sur toute la deuxième partie.

En effet, cette randonnée a été marquée par la défaillance non voulue des « organisateurs » car à son tour Ginette a dû abandonner en pleine montée de la Combe Migère. La chaleur certainement….Claudine B. l’a accompagnée sur le retour jusqu’à la campagne « de Durand »

Un grand merci à toutes et tous et en particulier à Roger et Armand qui ont ramené toute la troupe saine et sauve après avoir parcouru près de 11 kms et 370 m de dénivelé …. Et oui la Combe Migère, ça se mérite…

Malgré tout, toutes et tous ont trouvé la rando très belle avec de très belles vues sur Comigne, Aigues Vives et Marseillette.

Le sentier emprunté longe tout doucement la commune puis s’enfonce en lisière des pinèdes et des vignes….quelques chevaux, des chèvres aux grandes cornes…ça monte un peu par endroit mais c’est pour mieux préparer les mollets à l’ascension de la Combe Migère….dont une grande partie se fait, bien heureusement à l’ombre.

La morsure du soleil a surpris la plupart des randonneurs à la sortie de la Combe et a un peu ralenti la progression.

Cette chaleur qui se maintient à un niveau élevée en ce début d’automne pose la question de la programmation des randos du jeudi en 2024 qui pourraient être maintenues le matin jusqu’à fin octobre.

Compte rendu de Roger

Nous sommes 27 aujourd’hui au départ de Comigne, village viticole des Corbières.

Nous partons en direction du signal d’Alaric par la Combe Migère. C’est un joli sentier constitué de gravier qui, partiellement ombragé, nous amène sur la crète, où nous retrouvons le GR 36 qui descend de l’Alaric.

Arrivés à ce point qui est le point haut de notre rando, et après regroupement, il ne nous reste plus qu’à redescendre par cette piste jusqu’au parking.

Merci à Ginette et Christian à l’initiative de cette jolie rando.

Roger

Photos de Roger https://photos.app.goo.gl/p1JyfZnWhDQZFSyv7