jeudi 31 août 2023

2023-08-3 St Barthélémy

Aujourd’hui, 31 août, c’est au Pic de Saint-Barthélémy que nous avons décidé de nous attaquer.

Il est 9 h et nous sommes 6 au départ de la station des Monts-d’Olmes en Ariège, sous un beau soleil. Nous allons cheminer par un bon sentier le long de l’étang de Fage-Belle, pour redescendre dans un vallon et remonter au col de Girabal où, après une petite pause, nous attaquons la rude montée au Saint-Barthélémy que nous atteignons à midi, et où nous décidons de casser la croute.

Il fait un petit vent frisquet qui oblige à se vétir plus chaudement.

Après le tour d’horizon et quelques photos, il est temps de redescendre au col de Girabal, où nous décidons de nous séparer : une équipe redescend par le chemin de l’aller, les 4 autres monteront au Pic de Girabal, pour redescendre par le col de l’étang d’Appy. Cette option étant un peu plus sportive.

Nous nous retrouvons comme convenu en fin de descente, et, ensemble, nous retrouvons les voitures vers 16 h 30.

Cette belle journée se termine comme de coutume par le verre de l’amitié à Lavelanet.

Roger.

Photos de Roger

vendredi 25 août 2023

2023-08-25 Péric

A 9h30, encadrée de mes 4 gardes du corps, Roger, Yves, Claude et Alain G, par un temps délicieux et ensoleillé, j’étais bien décidée, innocemment, à tenter l’ascension des 2 Pérics, comme le programme le proposait.
Les 2 kms, 3 de grimpette pour accéder à la cabane de Balmette ont été une bonne mise en jambes !
Arrivés à la cabane, dont Roger nous a fait les honneurs, émaillant la visite d’anecdotes plus ou moins mouillées, (avec Marine D. et Jeff en particulier) on a été saisis par la splendeur de la vallée, où paissait tranquillement un troupeau de vaches (peut-être des Aubrac aux yeux maquillés) Les majestueux Péric étaient là. Enfin je n’allais pas seulement les admirer de loin.
Roger a commencé à tâter le terrain : « qui va faire le grand ? » Yves a tout de suite confirmé sa décision de ne faire que le petit. Moi, je ne les trouvais pas si méchants de loin…
On a alors amorcé les choses sérieuses. Nos 2 cabris de service se sont rapidement dégagés, à leur rythme, qui était, ni le mien ni celui de Yves. Claude a très élégamment choisi le rythme de raison… et nous à conduit au petit Péric, où nous avons décidé de faire la pause pique-nique dans le plus beau restaurant du monde, avec vue sur le Mortiers où nous étions dimanche dernier, sur les lacs des Camporeys le lac des Bouillouses, le Carlit, etc…
A peine avions nous terminés, que surgirent Roger et Alain, même pas essouflés, qui, après être redescendus du grand Péric et cassé la croute au col, nous ont entrainés dans la descente, et quelle descente !!!, une vraie piste noire. Quand l’inclinaison s’est assagie, le GPS de Roger ne fonctionnant pas, Claude qui connait bien le coin, nous a rapidement mis sur le GR qui mène à la cabane de Balmette.
Les quadriceps en feu, il a fallu redescendre les fameux 2kms,3 jusqu’à la voiture atteinte vers 17 h 15.
Nous avions accompli 800 m de dénivelé sur 14 Kms. Pour Roger et Alain, il faut ajouter 180 m de dénivelé et 2 Kms.
Toujours assoiffés en fin de rando, en quête de bistrot avec parking aux Angles, Roger en a profité pour nous montrer le très joli chalet qu’il y possédait.
Par chance, la station étant bondée, nous avons retrouvé avec joie l’adorable village de Formiguères qui a gardé son âme.
Merci à Roger et Yves pour cette superbe et sportive journée.
Nicole B.

Photos de Roger et Nicole

dimanche 20 août 2023

2023-08-20 Prat d'Albis

Randonner ou pas randonner, voilà la question d’aujourd’hui – ou plutôt d’hier. Vue la canicule qui s’abat sur nos régions était-ce sage de randonner ? Trouver la météo pour un lieu en altitude n’est pas évident. J’ai interrogé l’internet pour savoir de combien de degrés la température diminuait pour chaque 100 mètres d’altitude en plus (réponse entre 0,6 et 1) j’ai regardé la météo pour chaque commune entourant le Prat d’Albi, le départ de notre randos, et j’ai fait des calculs. Réponse : entre 22 et 26 degrés. C’était bon, on pouvait y aller. Il ferait chaud, mais pas trop chaud.
Et en effet il faisait chaud, probablement plus que j’avais prévu, mais pas trop chaud. Mais il valait mieux poser la question !
Nous sommes partis à cinq de Carca, une voiture suffisait. Nous avions rendez-vous avec Martine à Foix et nous avons fait les derniers kilomètres à deux voitures. Kilomètres qui ont vu notre altitude augmenter de presque 1000 mètres. Le paysage devenait de plus en plus beau au fur et à mesure de la montée. Et la température diminuait.
Vers la fin de la route nous avons rencontré des troupeaux de vaches, dont certaines pensaient que la route leur appartenait et que nous n’avions rien à y faire. Mais en passant sur l’herbe, nous les avons contourné.
Et voici enfin la fin de la route – un portillon. Et toute la place qu’il nous fallait pour nous garer. 
Donc nous sortons de la voiture, nous cherchons nos godasses de randonnées, on commence à les chausser et voilà qu’un petit troupe de chevaux arrive. Et gentiment ils passent à quelques mètres de nous. Nous continuons à nous chausser et voilà que nous entendons des sabots. Un deuxième troupe de chevaux s’approche de nous au galop. La charge de la Brigade Légère. 
Mais ils n’en veulent pas à nous et ils passent à côté. Nous sommes quand même rassurés quand ils repartent !
Et nous voilà prêts.
Nous abandonnons la route pour filer droit vers la colline à notre gauche. Pas de sentier, mais de l’herbe – presqu’un gazon, sous nos pieds. Ca grimpe de façon solide, mais pas assez pour en faire un rampaillou.
Et après une centaine de mètres de dénivelé, nous voyons l’autre côté de la montagne ! Ce sont les Pyrénées qui se montrent à nous .Elles sont magnifiques – mais encore un peu cachées car nous ne sommes pas tout à fait en haut. Encore cent mètres et vingt de dénivelé et nous voici à notre premier petit sommet, le Bout du Touron à 1488 mètres.
Et là, nous nous arrêtons pour regarder le Pyrénées. En un coup d’œil nous allons du Saint Barthélémy jusqu’au Mont Valier – et quelques pics de chaque côté ! Et elles sont belles ! Elles ne sont pas très vives, pas comme pendant les mois d’hiver quand elles sont recouvertes de neige, mais plutôt gris. Mais différents degrés de gris. Celles devant sont plus foncées, celles du milieu un peu moins, et celles plus loin plus claires encore. Avec nos applications nous essayons d’en identifier plusieurs, mais ce n’est pas évident, il y en a tellement. Et puis peu importe le nom, comme je crois que je l’ai déjà dit, elles sont belles. 
Et c’est tout ce qu’il faut !
Alors nous continuons en descendant de l’autre côté  du Touron pour retrouver la piste. Et continuer celle-ci qui longe cette large crête avec des vues splendides à gauche et à droite.
Le chemin est facile. Il monte régulièrement mais lentement. Nous avons le temps de regarder les fleurs. Bleues, jaunes, blanches. Quelques chardon carlines, des pisse en lits, des campanules, un peu de bruyère, et d’autres encore.
Nous passons au-dessus du petit pic suivant, les Loubatières à 1494, très différent du précédent qui était « gazonné » celui-ci est assez rocheux. Et quelle surprise, en tournant un coin, de trouver une dizaine de moutons couchés sagement et sans bruits à l’ombre d’un gros rocher. Ils nous regardent, sans grand intérêt pour ces bipèdes et sans bouger, du moins au début. Puisque tout à coup, ils décident que nous les dérangeons, et pourtant nous ne nous somme spas trop rapprochés d’eux, et ils se bougent un peu. Ils font presque trois mètres avant de se retourner pour nous regarder encore en essayant de nous faire partir par la force de leur regard.
Et ça marche ! Nous partons.
Et cinq mètres plus loin il y en a d’autres. Et finalement il y a tout un troupeau là, bien calmes et qui s’occupent de leurs affaires et rien d’autre. Il y en a un, un noir, qui monte sur un rocher pour nous regarder partir. Sans doute la sentinelle !
Et le chemin continue et nous montons pendant tout un temps pour arriver sur le flanc d’une crête moins large. Cela semble un endroit idéal pour casser la croûte. Alors nous remontons un peu vers le petit sommet (sans nom) ou nous trouvons un coin un peu ombragé, ce qui manque par ici, pour nous asseoir et manger, certains à l’ombre du rocher, d’autres à l’ombre de leur parapluie devenue parasol pour l’occasion.
Et qui dit pique nique lors d’une rando SEL dit aussi sieste. Ah il faut ce qu’il faut.
Et là, couché sur l’herbe, ma tête sur mon sac à dos, ombragé, au moins partiellement, par mon parapluie, j’ »ai essayé de dormir un peu, bercé par les voix douces des mes copines un peu plus loin et les clochettes lointaines des vaches, des chevaux et des moutons.
Le paradis sur terre.
Il y avait deux autres parapluies. Comme moi, Marie Claude avait pris in parapluie comme parasol. Mais Martine, revenant de la Chine, en avait ramené un parasol magnifique. Il se fixait sur sa tête, laissant les deux mains libres et lui procurant de l’ombre à tout moment. Elle l’a d’ailleurs porté pendant le restant de la rando.
En me réveillant je regardais de nouveau le paysage. Calme, bucolique, paisible. A gauche la crête depuis le Rocher de Batail jusqu’au Picou, avec un troupeau de vaches (ou peut-être chevaux – ils étaient assez loin) au sommet et la crête qui descendait vers la vallée lointaine.
Trop vite le temps à passé et il était l’heure du retour, ce qui s’est fait par presque le même chemin, avec deux collines en moins et une en plus. Nous nous sommes écarté du chemin pour passer par le Soum de Bazillac pour jouir de la vue sur la large vallée qui descend vers Foix, les collines de l’autre côté et le paysage encore plus loin. Très beau – presqu’aussi beau que de l’autre côté les Pyrénées.
C’est un des grands attraits de cette rando – les vues magnifiques des deux côtés. Et en plus le terrain agréable à marcher dessus – beaucoup de gazon, les pentes faciles. Une joie !
Mais la route continue et nous avançons bien et finalement nous retrouvons nos voitures avec tout près un énorme troupeau de vaches et de chevaux. Ils nous regardent nous déchausser et mettre des souliers légers. Ils attendent patiemment que nous partons, sans bouger. Surtout ce beau cheval planté au milieu de la route. Pas moyen de le contourner, il y avait aussi une vache qui fermait le chemin. Martine la première s’est avance – sans succès. Après tout, cette montagne et cette route appartient aux bêtes qui y paissent non ? Et ils ne réagissent pas du tout au petit coup de klaxon que Martine a finalement donné. Puis le cheval a avancé d’un pas – ah le chemin allait se libérer. Mais non, le cheval avance un peu et puis recule pour se frotter le cul, c’est le seul mot qui convient, contre la voiture de Martine. Sans doute avait-il quelque chose qui lui démangeait et il fallait qu’il gratte. Normal non, j’aurais fait de même. Impasse que faire. Nous autres, dans la voiture qui suivait, trouvions cela très drôle ! Mais devant je crois qu’ils s’amusaient moins .Martine craignait qu’en reculant le cheval ne donne de sérieux coups de sabots dans sa voiture. Finalement quand même elle s’y est résignait, a reculé un peu et le cheval s’en est allé, juste un peu, juste de quoi nous laisser passer !
Ensuite la belle descente vers Foix, et elle est belle cette route avec des vues incroyables sur Foix, son château et ses environs. Un petit arrêt pour tout bien voir et la descente finale, l’arrêt dans le centre de la ville pour prendre le verre de l’amitié sous les halles et la route de retour, tous très contents de notre journée.

Photos de John, Geneviève, Nicole et Martine
Photos de Marie-Claude

2023-08-20 Pic de Mortiers

Aux aurores, nous sommes 9 randonneurs à quitter la canicule de la plaine pour trouver de la fraîcheur en montagne. Sous la conduite de Roger, nous allons faire une des belles randos menant à un des plus beaux sites des Pyrénées Orientales que sont les Camporells aux paysages époustouflants: montée au Pic de Mortiers (2605m) par le refuge des Camporells.
La température est de 26 degrés quand on atteint la station de Formigueres, mais pour atteindre le parking, on prend la route en lacet assez longue qui se transforme en piste forestière qui est dégradée par endroit mieux vaut ne pas avoir de véhicule bas. Quand on se gare, nous avons la surprise de voir la voiture recouverte d'une épaisse poussière couleur sable.
La randonnée commence sous les pins et on rejoint de temps en temps la piste avant de reprendre dans les bois. La montée est régulière sans difficulté, sur un large sentier qui longe la Serra de Mauri. Arrivés sur les hauteurs, on a une belle vue sur les Peric, et on domine les Camporells. On amorce la descente, mais Roger quitte la piste normale (trop planplan)  pour rejoindre un sentier caillouteux assez raide. qui rejoint le refuge (2240m). Nous quittons cet endroit idyllique car on ne repassera pas par là. L'objectif est le Pic Mortiers pour tout le monde.
Continuation sur un bon sentier qui passe par une barre rocheuse en suivant le balisage rouge et jaune. On passe près du carrefour de sentiers balisés au pied du Pas de la Sal. La montée est physique mais sans difficulté sur des pelouses qui ressemblent aux steppes. Au cours de l'ascension, sur notre droite, nous jetons un coup d'œil sur l'étang du diable. Le Pic Mortiers (2605m) est atteint, et il nous offre un magnifique panorama sur la vallée d'Orlu et sur pas mal de sommets pyrénéens. Mais Yves, qui n'en a pas fait assez, propose avant de manger un aller retour au Pic de Terres. Le groupe en hypoglycémie s'installe pour manger et Roger ne l'écoutant pas se rallie au groupe, au désespoir de Yves. Le ciel se couvre de nuages, nous décidons de redescendre sur le même sentier. En contrebas, on a une vue sur la vallée du Galbe. A un moment, Roger nous fait quitter la piste pour une montée caillouteuse qui rejoint la piste surplombant les Camporells. Yves frustré veut grimper sur toutes les montagnettes que l'on rencontre sur le chemin du retour.
Nous sommes poussiéreux comme les voitures et nous décidons de nous arrêter au village de Formigueres  qui est très fréquenté en cette saison pour boire le pot de l'amitié. Merci à Roger pour cette rando physique, 800m de dénivelé, sans être excessive. Yves et Roger ne manquent pas d'idées de montagnes, peut être à dimanche prochain.
Compte rendu de Cathy

Photos de Roger

jeudi 17 août 2023

2023-08-17 Trassanel

Jeudi 17 août, rendez-vous à Trassanel, sous la conduite de Yves, pour une rando sympathique dans son secteur de prédilection.
Nous sommes 10 au départ du village, et d’entrée nous nous élevons par une pente régulière jusqu’au pied de la Serre de Montredon.
Nous abandonnons alors la piste pour prendre un sentier empierré et en forte déclivité montante, pour accéder au point culminant de notre rando à 856 m d’altitude.
Le long de ce sentier nous sommes en admiration devant les différents coloris des tapis de bruyères en fleurs (rouges et roses) ainsi que les points de vue sur les différentes vallées en contre-bas.
Il nous faut maintenant redescendre retrouver le village et la maison de G. et Y. où nous allons pique-niquer ensemble.
Un grand merci à nos hôtes pour leur chaleureux accueil.
Roger.

Photos de Roger

dimanche 13 août 2023

2023-08-13 Etangs de Pédourès et Couart.

Dimanche 13 Août, c’est de L’Hospitalet prés l’Andorre que le départ est donné pour aller visiter les étangs de Pédourès et de Couart.
6 participants sont au départ, et autant à l’arrivée….
Un beau soleil nous accompagne, et la chaleur se fait vite sentir. Au bout d’une montée soutenue, nous arrivons au 1er lac de retenue sur le ruisseau d’Arques où nous faisons une petite pause. De là, longeant ce ruisseau, nous parvenons enfin à l’étang de Pédourès. 
Poursuivant notre effort, nous continuons jusqu’au col dominant l’étang pour redescendre dans un autre vallon très escarpé et sauvage qui nous permettra d’atteindre notre objectif final, l’étang de Couart, qui malheureusement se trouve à un niveau anormalement bas.
Ici, nous faisons la halte pique-nique.
Après ce moment réconfortant, nous repartons parmi les éboulis retrouver le chemin du retour pour clôturer cette journée au bar du village.
Roger.

Photos de Roger
Photos de Jeff

jeudi 10 août 2023

2023-08-10 Castans - Boucle des Ruisseaux

Nous étions trois voitures bien remplies, cinq personnes dans chaque, pour monter à Castans. Nous prenons la petite route qui nous amène au petit parking derrière le cimetière – et là ! Catastrophe ! Le parking était complet. Un autre groupe de rando l’avait choisi comme point de départ.
Mais, débrouillards comme nous sommes, nous avons continué un peu et nous avons trouvé de la place près de l’église.
Et là, en plus, Christophe nous attendait, et c’est donc qu’à seize nous sommes partis. D’abord jusqu’au parking du cimetière et ensuite la petite route qui montait rapidement. Mais ce fut de courte durée. Après 600 mètres nous avons pris le petit sentier qui descendait abruptement pour trouver un chemin plus plat et plus large. Plat, mais très vite un plat incliné et plus horizontal du tout ! Il montait régulièrement mais sûrement. Les conversations diminuaient sensiblement – quoique pas entièrement. 
Après un kilomètre nous nous sommes arrêtés à un très beau point de vue. Un joli promontoire qui surplombait la vallée boisée et permettait de voir les collines autour, dont le Roc de l’Aigle et le Roc d’Agnel. 
Le temps de prendre quelques photos et de souffler et nous voilà repartis, toujours dans la forêt, toujours sous une canopée de feuilles qui nous tenaient bien à l’ombre et qui de temps en temps permettaient de magnifiques jeux de lumière produits par le soleil qui brillait à travers le feuillage.
Un peu plus loin nous sommes passés sur le Pont des Cloutels dans un endroit bien plus ouvert et avec une table où un randonneur était en train de manger son casse-croûte. 
Encore quinze cents mètres de montés, mais bien plus graduelles, pour passer un champ fort herbeux et puis encore un pont en contre-bas qui nous avons traversé pour trouver une autre table. Et si le syndicat d’initiative a pris la peine, et a engagé les fonds nécessaires, pour installer une table avec des bancs, cela aurait été impoli et peu reconnaissant de ne pas s’y asseoir le temps de reprendre nos forces.
Alors nous nous y sommes assis pour reprendre nos forces.
Une petite grimpette et le sentier continue sous les arbres. Il monte un peu, il descend un peu, il passe à côté d’une maison en ruines, depuis bien longtemps d’ailleurs. Le Perga Bas. Ce qui implique, à mon avis, que quelque part il y a un Perga Haut. Mais nous ne l’avons pas vu. (Sur la carte IGN il y a un lieu dit Perga une centaine de mètres plus haut – et où on voit deux petites maisons)
Mais nous continuons toujours avec des hauts et des bas, mais surtout des bas car nous descendons lentement mais sûrement pour retrouver la civilisation : le hameau de Quintaine d’abords et puis plus bas le village de Lafargue. Nous nous attardons un peu et puis nous descendons encore pour arriver enfin à un joli pont sur la Clamoux ; 
Et puis c’est la dernière ligne droite. Sauf que c’est tout sauf une ligne droite ! C’est un sentier large, presqu’un chemin qui zigue et qui zague et surtout qui grimpe et qui grimpe pour arriver finalement à une petite route longé d’un muret où d’un commun accord tout le monde s’assied. Pour m’attendre, car j’avais quelque peu traîné dans la montée !
Et puis c’est la dernière ligne droite – vraiment. Cinq cents mètres, presqu’à plat, à travers le village de Laviale pour retrouver l’église, la Mairie et nos voitures.
Et un passant qui nous a demandé quel sentier nous avions pris (Les Ruisseaux) et comment l’avions-nous trouvé (très bien, très joli, bien balisé) car c’est lui avec quelques autres qui l’avaient créé. 
Et il nous a indiqué un endroit où casser la croûte !
Et nous avons suivi ses indications pour manger autour de trois petites tables, à l’ombre, avec autant de chaises qu’il fallait.
Et le temps a passé très vite dans cette compagnie conviviale.

Sur une suggestion de Jocelyne et de Claudine, une rando menée par John. Nous nous attendons à beaucoup de suggestions comme celle-ci!

Photos de John et al

mardi 8 août 2023

2023-08-08 La Gardelle

En ce mardi 08 Août, nous sommes 6, équipés pour une rando aux étangs de La Gardelle, au départ du barrage de Soulcem en Ariège.
Nous démarrons en suivant une piste ayant fait l’objet d’un projet de route qui devait rejoindre l’Andorre en passant par le port de Rat. Projet abandonné. En cours de route nous faisons un arrêt aux Orris du Carla (abris de bergers sous roches). Nous en trouverons d’autres durant notre parcours.
Nous attaquons ensuite la grimpette qui nous amène à l’étang de Roumazet. Après une petite pause, nous revenons sur nos pas et, à partir de là, les choses sérieuses commencent par une rude montée au col (2476 m) d’où nous dominons le 1er étang de la Gardelle, auprès duquel nous décidons d’aller pique-niquer.
Par une suite de descentes et de grimpettes, nous allons visiter les 3 autres étangs, puis il est temps de commencer la descente vers le barrage de Soulcem, afin de retrouver les voitures. Descente difficile, en raison de la raideur de la pente et de quelques obstacles à négocier avec prudence.
Nos véhicules retrouvés, nous décidons comme de coutume de nous arrêter à Vicdessos prendre le verre de l’amitié.
Roger.

Photos de Roger

jeudi 3 août 2023

2023-08-03 Laprade Basse

Ah qu’il est bon de monter à la Montagne Nore, y retrouver sa fraîcheur quand le soleil du mois d’août tape sur Carcassonne et la vallée. C’est si bon cette fraîcheur, on se sent revivre.
Mais quand à Carcassonne on gèle et qu’il pleuve, même un petit peu, remonter à la Montagne Noire, au Lac de Laprade à 700 mètres d’altitude, et qu’il y fait un froid de canard, c’est peut-être une idée un peu moins bonne. C’est pourtant ce que nous avons fait, à 18, ce jeudi, pour une rando d’été. Notez bien, cher lecteur et chère lectrice, cette notion très variable d’été ! Oh il y faisait une température d’un jour d’été agréable – en Ecosse. Mais pas dans l'Aude
Mais bon, nous y étions. Et il ne faisait pas tellement froid. Pourtant nous étions tous en polaires – même moi. Et la plupart d’entre nous en Ka Wé aussi. Mais très vite en marchant, nous avons attrapé chaud. Les kawé se sont enlevés – par au moins 3 personnes, les polaires aussi – par moi et quelques autres. C’était tenter le diable. Il s’est mis à pleuvoir – un peu, un petit crachin, un nuage bas, c’est tout. Je suis resté en bras de chemise – ainsi que deux autres. Jacques, lui, a mis sa cape. Une cape toute neuve, qui n’avait jamais servi. Il avait même besoin de l’aide de trois amies pour l’enfiler.
Et bien sûr cette petite pluie fine est arrivée au moment où il n’y avait vraiment pas la moindre abris. C’était d’ailleurs le seul endroit du parcours qui était ainsi à découvert.
Mais cette petite pluie fine n’a pas durée. Dès que nous étions sous les arbres, elle a cessé. Ma chemise n’était même pas trempée – et elle a séchée en dix à quinze minutes. Ces gens du sud ne savent pas ce que c’est la pluie ! 
Mais soyons sérieux pour une fois – oui oui, je sais, cela ne m’arrive pas tous les jours, mais quand même. Nous avons fait une belle rando. Le soleil est sorti à plusieurs reprise pour nous éclairer, pour nous faire des effets de lumière – et même pour nous réchauffer quelques instants. Et j’ai fait les quatre cinquièmes du parcours en bras de chemise.
C’est une belle rando que nous a trouvé Marie-Claude et son conseiller Jean-Jacques. Le Lac est joli – et les effets de lumière avec un peu de brume sont sublimes. Il y avait tout plein de fleurs dans les endroits un peu dégagés et le chemin était facile. Tout ce qu’il fallait pour une rando d’été !
Et de retour aux voitures, Marie-Claude nous a trouvé deux tables confortables pour le pique nique.
Merci à elle et à son assistant, JJ, pour cette jolie rando d’été. Et bienvenue à Achille, petit fils de Chantal qui nous a rejoint pour cette aventure, et que nous n'avions pas revu depuis l'année dernière. 

Photos de John et de Marie-Christine