dimanche 29 janvier 2023

2023-01-29 Conilhac

C’est par une journée d’hiver ensoleillée et aux températures plus clémentes que 11 participants sont au rendez-vous pour la randonnée de Conilhac.

Arrivés sur place et bien couverts nous traversons une partie du village avant d’attaquer la première grande montée de la journée. Au sommet nous découvrons depuis la Côte de Fontcouverte puis le Rocher du Renard un superbe paysage : au loin les Pyrénées un peu masquées par la brume, à nos pieds les villages de Fontcouverte et Moux et face à nous l’Alaric.

Notre parcours se poursuit sur le plateau avant d’entamer la descente vers Montbrun où nous faisons la halte pique-nique. Après le repas, nous entamons la côte de Montbrun dont certains avaient gardé le souvenir. Il va falloir grimper dur et un certain temps sur un sentier étroit.  Aussi c’est avec soulagement que nous arrivons sur le site du parc éolien où quelques panneaux nous fournissent des informations puis, nous nous attardons quelques minutes pour contempler la Montagne Noire encore enneigée, avant de poursuivre en direction des voitures.

I est 16h30, ravis par cette belle journée et non sans avoir évoqué nos prochaines rencontres, nous nous séparons et regagnons Carcassonne.

Merci à Armand pour cette belle randonnée.

Compte rendu de Josy 

Les photos de Roger ici

jeudi 26 janvier 2023

2023-01-26 Villegly

Par un temps quand même assez frais (3,5°) nous étions douze courageux au rendez-vous à Villegly. 

Et finalement nous étions tous contents d’y être. Il faisait froid, mais sec. Pas de pluie, pas de neige, pas de brouillard. Et même un rayon de soleil vers la fin de la rando pendant au moins quatre minutes.

Et donc, habilement menés par Alain (B) nous avons fait un parcours très agréable dans les collines et les bois au nord de Villegly. Un endroit bien connu, mais par un tracé qui était, pour moi en tout cas, nouveau. Des jolies points de vue de temps en temps, surtout de la Montagne Noire saupoudrée de neige, le village de Sallèles blotti dans un creux des collines, quelques vues au sud direction Pyrénées, sans toutefois voir celles-ci.

Et au retour il faisait toujours 1,5°.

En tout un joli balade. Juste ce qu’il nous fallait pour nous dégourdir en bonne compagnie.

Merci Alain.

 

Mes photos ici

dimanche 22 janvier 2023

2023-01-22 Lauraguel

Par un temps glacial, le S.E.L en balade dans le vignoble de la Malepère de Lauraguel à Lauraguel en passant par Routier, Cambieure et Brugairolles …

Ce matin, nous ne sommes que trois pour une sortie d’un peu moins de 20 km avec seulement 170 mètres de dénivelé positif. C’est à 09h15 que Pascale de Limoux, nouvelle venue, Martine de Ferran et moi même, nous commençons notre cheminement dans les petites rues du vieux village. Sur le sol des rues est inscrit les noms des divers cépages plantés dans la région.

Lauraguel, situé sur la D 623 à 6 km de Limoux, est un petit village dynamique. Il y a quelques années ses équipes féminine et masculine de volley-ball étaient parmi les meilleures équipes régionales. Au début des années soixante, il y avait également une très bonne équipe junior de cross-country avec deux brugairollais : Jean Tisseire et Jean Broquin.

Après être passé prés de la blagueuse puis du vieux lavoir nous nous dirigeons vers Bordenave et Routier. Nous avons le vent de face mais l’allure est soutenue. Martine donne la cadence.

En moins d’une heure, nous sommes à Routier. 

Le vignoble de Routier est le plus important, en superficie, du cru Malepère. Le village s’est constitué dés le X éme siècle et, son église Saint Laurent est la plus grande du Bas Razès. Son clocher-mur mi-roman mi gothique est flanqué d’une tour hexagonale qui souligne une fonction défensive. 

Après une petite pause devant l’église, nous reprenons la route par un petit chemin creux pour traverser le Routayrol et, par un chemin herbeux nous parvenons,  au sommet d’une colline, aux ruines des deux moulins de Cambieure. Ici, malgré le temps couvert nous avons une belle vue sur Belvèze du Razès, Ferran et de nombreux villages du versant sud de la Malepère.

Le chemin continu en sous bois et, après 2 km nous parvenons à l’ancienne voie ferrée qui reliait Belvèze du Razès à Limoux que nous suivons pendant quelques centaines de mètres. Cette ligne a fonctionné jusqu’en 1943.

Il faut traverser la D 623 pour arriver aux berges du Sou que nous traversons sur une petite passerelle en entrant dans Cambieure. C’est dans ce village que nous avions prévu de faire la pause casse-croûte mais il est encore tôt…

Un petit tour dans le village et nous reprenons notre route en direction du bois de la Cuchane. Pendant quelques centaines de mètres nous sommes sur le vieux chemin de Limoux à Orsans mentionné sur les cartes de Cassini du XIII ème siècle. Aujourd’hui, le long du bois, il est en grande partie obstrué. Il mériterait d’être réhabilité.

Nous voici sur la commune de Brugairolles où, nous arrivons en passant par les Graves et les 2 moulins. Il est 12h45, nous allons faire une halte chez l’habitant pour manger.

Hier, c’était le 21 janvier, il y a 435 ans après 7 mois de siège, la ville de Brugairolles importante place huguenote tombe aux mains des troupes de Scipion de Joyeuse. Henri de Navarre,  futur Henri IV, bloqué à Castre n’a pu venir au secours des assiégés. Peu avant la reddition, les femmes, les enfants et les vieillards avaient évacués sur Belplas. Les troupes de Scipion de Joyeuse ont rendu les honneurs aux assiégés en leur permettant de sortir avec armes, bagages et leurs oriflammes. Mais le village a été entièrement rasé jusque dans ses fondements.

Vers 14h00, nous repartons. Nous faisons une petite halte à l’église où Martine qui s’investit dans la vie culturelle et associative de Ferran fait connaissance avec Geneviève Cammagre la présidente de Brugairolles - Patrimoine et Culture. L’église du XIX siècle Saint Julien et Sainte Bassilisse a été récemment restaurée grâce notamment à l’aide du Domaine Gayda.

Nous passons devant le château de Brugairolles qui a été pendant de longues années l’un des fiefs d’une des plus grandes familles du Languedoc les de Voisins. Cette vieille famille de la noblesse de l’ancien régime avait abandonnée sa particule à la révolution. Elle a été ré anoblie par Napoléon.    

François-Amable de Voisins est issu dune famille d'ancienne noblesse. Il est le fils de Jean-Baptiste de Voisins, officier, seigneur de Brugairolles et de Madeleine de Baynaguel de Saint-Pardous.

Comme leur père, deux de ses frères sont officiers :

• Jacques-Rose, marquis de Voisins (mort en 1811), est capitaine d'artillerie et devient maire de Brugairolles et conseiller général du département de l'Aude.

• Paul de Voisins est officier.

Prêtre réfractaire puis curé concordataire à Paris, il est vicaire à Saint-Sulpice en 1789. Pendant la Révolution, il refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé et reste à Paris, où il reprend l'exercice du culte à partir de 1795. Il devient curé de Saint-Étienne-du-Mont en 1802, qui est alors rouverte au culte.

Cherchant à restaurer le culte de sainte Geneviève, il fait transporter en 1803 la pierre de son tombeau dans l'église Saint-Étienne-du-Mont et publie anonymement, en 1805, un Abrégé de la vie de sainte Geneviève.

Aumônier impérial et évêque nommé de Saint-Flour :

26 janvier 1808, il est nommé aumônier de l'empereur et vicaire général de la Grande Aumônerie, fonction qu'il conserve après sa nomination comme évêque.

Le 11 juillet 1808, il est nommé évêque de Saint-Flour. Le chapitre de Saint-Flour l'élit vicaire capitulaire, ce qui lui permet d'administrer le diocèse, mais il n'obtient pas l'investiture pontificale.

François-Amable de Voisins est fait baron de l'Empire le 21 septembre 1808 et meurt quelques mois après, le 14 février 1809, à Paris. Il est enseveli dans l'église Saint-Étienne-du-Mont dont il était curé.

Par le domaine de La Motte où, dans l’oliveraie nous apercevons un chevreuil, et à nouveau par l’ancienne voie ferrée et le domaine de Fontaine, nous arrivons aux voitures à 15h00. Nous avons fait les 5 derniers km en un peu moins d’une heure … 


Merci à Jeff qui a mené la rando et qui en a écrit le CR.

Photos de Jeff ici

jeudi 19 janvier 2023

2023-01-19 St Martin de Villereglan

Par une belle journée d’hiver nous étions neuf à quitter St Martin de Villereglan pour une jolie rando menée par notre ami du coin, Jean-François. Il nous mène par des chemins et des petites routes pour une boucle de dix kilomètres.

Premier point, nous avons trouvé des balises de la Route de d’Artagnan. Qu’est-ce que c’est que ca ? Une balise bien faite, en métal, bien plus qu’un un simple trait de couleur. Alors, à la maison, j’appelle Google au secours. Eh bien, c’est un itinéraire équestre qui suit les traces de notre célèbre mousquetaire qui accompagna Louis XIV entre Gap et Saint-Jean de Luz où il allait épouser l’Infante d’Espagne. Il est tout neuf ce tracé, et même pas encore entièrement balisé. Je crois que nous le verrons souvent lors de nos randos dans l’Aude.

Mais revenons à nos moutons. Nous ne suivons pas de balises car notre ami Jean-François nous a conçu ce chemin. Nous passons entre des vignes, le long de quelques petits bois pour nous arrêter près d’un château d’eau sur un petit monticule. Il y a un banc publique – et comme la municipalité a pris la peine de l’installer pour des randonneurs comme nous, ce serait grossier de ne pas nous asseoir dessus. Nous avons démontré que nous ne sommes pas des impolis en nous asseyant quelques minutes.

Une petite halte donc, pour souffler, et pour regarder la vue, qui est quand même belle. Devant nous la plaine du Lauragais avec au fond des collines et des montagnes, nos Pyrénées, saupoudrées de neige. Voilà le Bugarach, qui brille au soleil, le Madres (tiens, le Canigou est caché), et d’autres encore – un peu dans la brume lointaine qui rend leur reconnaissance impossible. Mais elles sont, comme toujours, belles. Que nous avons de la chance d’habiter dans ce beau département.

Cinq minutes d’arrêt et nous reprenons gaîment notre chemin. D’abord un petit écart pour avoir le point du vie de Brugairolles, le village de JF et puis nous continuons notre boucle.

Un passage dans Malviès et un tout petit peu de la départementale 519, mais très peu, et elle est petite et quasi sans circulation. Puis nous bifurquons à gauche sur un chemin bien plus agréable. Nous grimpons par un petit rampaillou et nous faisons encore un écart pour voir Notre Dame du Razès, une statue de la Vierge placée dans un petit bois en 1951. Elle a été construite par les vignerons et agriculteurs locaux afin qu'elle les protège et leur assure une belle et abondante récolte, suite à plusieurs épisodes orageux dévastateurs. Elle est située au cœur de Razès et dans un des plus haut point afin d'avoir un regard protecteur sur l'ensemble du vignoble.

C’est en effet un beau point de vue.

Et nous reprenons notre chemin pour les deux derniers kilomètres vers notre point de départ. Mais en traversant le village, JF nous fait encore un petit écart pour admirer les vieilles maisons autour de l’église. Cela vaut le détour.

Et nous voici aux voitures, le moment des remerciements et les aux revoirs. Merci Jean-François, une jolie balade et avec les écarts intéressants dont tu as le secret.

Photos de Jean-François ici 

Photos de Jocelyne ici

Photos de John ici

Et si vous vous demandez ce que c'est la dernière photo, c'est ma récompense une fois arrivée à la maison. Un morceau de gâteau d'anniversaire que m'a fait Anne avec une bonne Chimay. Cela démontre les trois grandes étapes de ma vie: L'enfance en Angleterre (gâteau), l'adolescence et la vie d'adulte en Belgique (bière) et la retraite dans l'Aude (consommation des délices susmentionnées)


samedi 14 janvier 2023

2023-01-14 Villasavary - Boucle des paysages

Page en construction

Nous voici trois sur le parking de la Maison des Arts, puis le cheptel double sur le parking de Villasavary. Nous sommes donc six à prendre bravement le chemin.

On traverse le village, ses rues étroites, ses petites places et ses escaliers le beau moulin à vent de Roques qui a fonctionné jusque dans les années 1950. Puis après avoir contourné les dernières habitations on passe sous l’impressionnante voûte des Canonges, un ouvrage d’art construit en brique à la fin du XVIIIe siècle au-dessus du ruisseau du même nom ; il supportait - et supporte encore -  la route royale allant de Castelnaudary à Limoux et il a permis de ne pas détourner un autre ruisseau qui irriguait les jardins. 

Nous marchons un bon moment en bordure ou en surplomb des terres cultivées. Ici et là, des fermes avec leurs bouquets d’arbres. Nous sommes partis à 2° mais le soleil est là et bien vite nous mettons bas gants et doudounes. Tout au long des chemins, des jeux de lumière dignes de tableaux. Le brun des labours profonds alterne avec le vert, déjà ! des champs ensemencés. En bas, dans la plaine, des écharpes de brume qui vont persister toute la journée. A l’horizon proche, le village de Villasavary perché sur sa colline que l’on voit se détacher sur un ciel clair strié de longs nuages blancs, se faisant admirer sur toutes ses facettes au fur et à mesure qu’on tourne autour de lui. En face, la Montagne Noire et ses villages  - on distingue bien Saissac, petit triangle blanc au cœur des pentes boisées. Et de l’autre côté, les Pyrénées, splendides et immenses. Les panoramas nous suivent tout au long, qu’on soit dans les espaces cultivés ou dans les forêts de crête. Un petit belvédère avec son banc nous offre d’ailleurs une vue superbe sur le Lauragais, ses collines, sa plaine, ses villages.

Nous entrons dans les parties boisées. Des forêts  où les arbres dépouillés - les chênes- se mélangent à eux qui restent verts, arbres, buissons, plantes grimpantes qui s’enroulent autour des troncs. Ce qui fait que, même si nous marchons dans un tapis profond de feuilles de chêne tombées au sol, pour les yeux, le paysage est toujours vert et on oublie un peu qu’on est en hiver. Des champignons viennent nous rappeler un peu la saison.

On croise et on recroise le « sentier historique », la « boucle de Besplas » et le « sentier des orchidées » : merci aux bénévoles de Villasavary qui ont remarquablement quadrillé leur territoire pédestre. Il y a quelques beaux rempaillous, quelques belles descentes parfois un peu glissantes, mais la petite équipe avance vaillamment. 

Le couvert forestier se fait plus intense, pins, cyprès, cèdres et chênes verts. Les échappées panoramiques sont toujours très belles et nous voici devant une table d’orientation. Elle signale les villages qui jalonnent le paysage et leur histoire, Bram la romaine, Laurac et Villasavary, villages fortifiés du Moyen âge  jalons de la lutte d’influence entre les familles Trencavel et de Laurac, Prouille et Fanjeaux où commença l’histoire dominicaine. Lire l’histoire dans le paysage nous ancre dans cette terre, nous rattache aux hommes et aux femmes qui ont vécu ici, nos aïeux pour beaucoup d’entre nous, qui voyaient les mêmes horizons.

Jocelyne et Roger nous ont réservé une belle salle de pique nique, un espace dégagé avec les Pyrénées quelque peu enneigées en tableau de fond. Un moment de repos, pas trop long parce que le soleil s’est un peu caché et que la température de janvier se rappelle tout de même à nous. Nous reprenons donc le chemin à travers la forêt des Canonges, avec un petit arrêt au site de l’oppidum protohistorique de l’Agréable (mais oui , c’est son nom !!!), jusqu’au Mont Carrière. 

Je suis venue ici plusieurs fois mais je crois bien que je n’ai jamais vu un tel spectacle. Le soleil est revenu, c’est un soleil de fin de journée d’hiver. Sa lumière est douce et dorée. Au premier plan, Fanjeaux illuminée, émergeant d’un écrin de champs vert et marron ondulant entre des haies au tracé plein de fantaisie. Derrière, les préliminaires de la montagne avec Bugarach se détachant d’une façon assez irréelle. Derrière encore, la barrière fantastique des Pyrénées. On les voit dans une clarté et avec une netteté exceptionnelles, du Canigou au Pic du Midi de Bigorre, 200 km à vol d’oiseau. Ils sont tous là, les pics de nos horizons, le Madre, le Soularac, le Saint-Barthélemy, le Montcalm, le Valier, le Crabère… Des montagnes mythiques, des montagnes sacrées, du Canigou qu’escalada au XIIIe siècle le roi Pierre III d’Aragon   qui y vit un dragon sortant d’un lac, et que vinrent habiter les moines, au Valier au sommet duquel le premier évêque de Couserans, saint Valier, planta une croix et où, au jour du solstice d’été, les bergers réunis en cercle attendaient le soleil levant pour prier et jurer de secourir le voyageur égaré et de protéger les troupeaux. Et la plus belle de toutes, la légende de Pyrène : fille du roi Bébryx résidant dans les montagnes de Tarascon, Pyrène fut séduite par Hercule traversant le pays pour aller conquérir les pommes d’or du jardin des Hespérides, puis abandonnée par le héros qui poursuivit son chemin, réfugiée par désespoir dans la forêt profonde où elle fut tuée par les bêtes sauvages. Hercule revint pourtant et, fou de douleur, il voulut faire à son aimée un tombeau à la hauteur de son amour : il entassa roche sur roche et ce furent les Pyrénées…

La vision est si irréelle qu’on est bien tenté de croire à cette création mythique… En tout cas, les expériences pyrénéennes de chacun alimentent la descente sur Villasavary, que  nous menons tranquillement jusqu’aux voitures.

Merci Jocelyne, de cette belle rando dans le soleil de janvier.

Et merci à Claudine pour ce beau compte rendu

Les photos de Roger ici 

jeudi 12 janvier 2023

2023-01-12 Palaja

Le soleil est au rendez-vous et la température est douce ce 12 janvier… Petit à petit les voitures arrivent et libèrent 42 participants pour cette nouvelle randonnée. 

Difficile de contenir tout ce petit monde trop heureux de se retrouver ; nous accueillons un nouveau, Gérald Aliès , qui vient pour la 1ère fois.  Nous saluons avec plaisir les anciens qui nous rejoignent après quelques mois d’absence….

Il faut instaurer un peu de discipline pour la traditionnelle photo de famille. Un grand merci à Marie Christine qui a réussi à capturer les « indisciplinés »

Après avoir déambulé dans les rues des nouveaux quartiers de Palaja et découvert deux chèvres dans un jardin, nous empruntons le sentier herbacé qui conduit à la Cavayère. 

Une percée au milieu des ronciers permet au grand groupe de pénétrer dans le lotissement pour atteindre le bord du ruisseau qui alimente le lac. C’est à cet endroit que 4 randonneuses encadrées par Ginette s’échappent pour effectuer un circuit plus court.

Le groupe principal continue sa route pour atteindre le bord du ruisseau parsemé de raidillons qu’il faut franchir avec prudence en raison de la nature du sol rendu glissant par les pluies de la veille. Après avoir franchi le chemin reliant Palaja/Montirat il a fallu attaquer l’ascension de «rampaillous » successifs pour atteindre le versant du vallon suivant. Durant cette ascension, chacun a pris soin de l’autre en lui conseillant telle ou telle position afin de progresser sur la pente glissante le plus sûrement possible.

Tout en haut, Christian a offert des douceurs confectionnées par Ginette en récompense de l’effort fourni.

Le retour sur Palaja s’est déroulé le mieux possible et dans la bonne humeur. Encore une belle journée, vivement la prochaine.



Merci à Christian et Ginette pour cette chouette balade

Photos de Marie-Christine ici 

dimanche 8 janvier 2023

2023-01-08 Le Villaret

Comme il se doit dans toute association bien élevée, et le SEL y compte certainement parmi celles-ci, la première longue rando de l’année est menée par le président et depuis chez lui. C’est pourquoi ce matin nous étions à dix-huit chez Jacques au Villaret pour le départ de notre première rando de dimanche de 2023. Nos deux Broularetois (c’est comme cela que s’appelle les habitants de Brousse et Villaret – je l’ai trouvé sur Wikipédia – et tout le monde sait que l’internet ne ment jamais – oh jamais ! Mais mon correcteur d’orthographe  ne reconnait pas ce mot. Bizarre!)

Donc nos deux Broularetois, Jacques et Michel, nous ont mené par les sentiers et les petits chemins pour un faire un tour complet du point de départ chez Jacques.

Il faisait beau, mais froid. Le soleil brillait bien, mais en ce mois de janvier il n’avait pas encore chauffé le pays. Mais il était beau et ce pays et ce paysage profitait bien de cet éclairage très bienvenu.

Nous sommes d’un bon pied pour la montée vers Fontiers Cabardès, deux cent mètres où mes pauvres petites jambes se sont plaintes de ce travail inhabituel. Eh oui, c’était ma première rando de dimanche depuis belle lurette, le mois d’août en fait. Mais ne nous attardons pas là-dessus – c’est la rando qui compte.

Donc nous montons vers Fontiers Cabardès, doucement mais régulièrement. En route nous faisons une petite halte car Jacques nous montre Carrière, petit bâtiment derrière une campagne. Et puis nous continuons.

En fait, notre dos est aux vues, mais à chaque arrêt il suffit de se retourner pour admirer ce beau pays qu’est l’Aude. Les Pyrénées se devinent, car le paysage est encore un peu brumeux, mais une brume éclairé par ce soleil d’hiver – et donc très joli.

Nous contournons Fontiers, juste quelques maisons et la montée est finie. J’ai quand même pris le temps d’admirer les fleurs en route car elles commencent à sortir déjà. Qu’est-ce que j’ai vu ? Véroniques, Lierre de Terre, Séneçon, Euphorbe, Trèfle, Pâquerette, Romarin, Mouron des oiseaux, Ajonc. Et d’autres encore que je n’ai pas retenues. Jamais en grande abondance, mais juste de quoi les voir et de les accueillir pour la nouvelle année. Ce sera en fait tout au long de la rando et pas juste sur cette montée. 

Et maintenant le chemin s’aplatit et devient plus facile. Nous passons dans les bois et nous avons quelques échappées vers les Pyrénées qui ont décidé à se montrer. Nos vielles amies : Canigou, Madres, St Barthélémy, Soulairac sont celles que je reconnais mais il y en a d’autres bien sûr. Elles sont jolies au loin, peu enneigées (mais cela ne saurait tarder) et elles se fondent presque dans le ciel et les nuages blanches comme une voile.

Nous arrivons au Lac de St Denis, très joli, entouré d’arbres. Il étincelle dans cette lumière claire et basse. Nous traversons le barrage et descendons vers le village. Nous discutons d’un point d’arrêt pour manger – pour ma part je commence à être plutôt fatigué. Et je crois que cela se voit car tout un chacun me demande « Ça va John ». Ça va toujours – mais un arrêt serait le bien venu.

Et finalement, après le village, à une petite intersection, nous nous arrêtons pour notre pique nique. 12 kms déjà, plus de 200 mètres de dénivelé. Chantal passe avec un petit Muscat de St Jean comme apéro bien venu. Merci Chantal. Quelqu’un d’autre passe ensuite avec du vin rouge et nous mangeons. Et je reprend des forces. Pour le dessert j’ai apporté un gâteau que m’a fait Anne, mon épouse, pour mon anniversaire et je le coupe et je le partage. Cela semble être bien apprécié ! Et il y en a d’autres qui nous offrent des douceurs, toutes les bien venues. Et puis comme c’est l’heure du départ, Yves nous offre les bonbons traditionnels.

C’est là que Chantal et moi, nous quittons la compagnie. Pour moi cette première rando est assez longue. Nous prenons le tracé rapide vers le Linon que nous traversons sur un pont en pierre. Et nous retrouvons le sentier du Saute Linon que nous connaissons bien et qui nous amène rapidement au départ.

Quant aux autres, ils continuent leur chemin et je laisse à Michel le soin de raconter la fin de la rando.

Avec moins de poésie que John. Nous descendons par Rufel jusqu’à la confluence de la Dure avec le Linon que nous franchissons par la passerelle maintenant bien connue. Nous remontons le promontoire séparant les 2 rivières par un sentier un peu raide, le temps de saluer la capitelle moussue, en direction du Villaret. Nous traversons le Bouffiau par la petite passerelle, admirons arbousiers et lauriers sauces arborescents. Au carrefour du Rebombier, 5 partenaires rejoignent directement le Villaret, les 11 autres restants poursuivent par le Rebombier Nord, le nouveau platelage sur zone humide réalisé par l’association ETP (encore à jeun d’eau vu la sécheresse persistante de cet hiver). Nous rejoignons le Villaret par le Mazet, quelques gouttes de pluie nous accompagnent.
Chez Jacques, ce ne sont plus des gouttes mais des premières bulles de blanquette de Limoux pour accompagner les traditionnelles oreillettes et la frangipane délicieuse préparée par Maguy.

Au final, c’est Armand qui prononce le verdict de cette rando : 19,6 km – 460 m de dénivellé -  3 bouteilles de 1ère bulles. Pas mal pour une 1ère rando ! La météo, sans être exceptionnelle, fut d’une bonne tenue, conformes aux prévisions.


Merci Jacques et Michel pour ce bon début d’année !

Photos de MarieChristine ici

Photos de John et de Chantal ici

jeudi 5 janvier 2023

2023-01-05 Rieunette

Notre première rando de 2023 fut très jolie. Nous nous sommes rassemblés à 33 pour la photo de famille et hop, nous sommes partis. Il faisait beau, le soleil brillait au dessus de nos têtes. Nous montions le chemin large pour le quitter bientôt pour un sentier qui serpentait sous les arbres pour arriver à la départementale. Vite traversée, et nous montions par un autre chemin large et plus dégagée. Et ca c’était bon, car nous pouvions voir mieux le paysage autour de nous, les forêts sur le colline, éclairées par les rayons de soleil assez rasants à cette époque de l’année. Quelque fois des échappées qui nous permettaient de voir des montagnes lointaines. Tout était formidable.

Sauf la montée – j’avais perdu la forme car je n’avais pas randonné depuis longtemps et les fêtes de fin d’année me ralentissaient encore ! Mais je tenais bon – et je n’étais pas tout à fait le dernier .Ouf.

Le chemin tournait deux ou trois fois dans des virages en épingles et puis tout à coup un sentier descendait abruptement à droite. Martine (notre guide de la journée) s’y engouffrait et nous l’avons suivis courageusement. Une descente tortueuse mais finalement facile nous menait de nouveau à la route de nouveau, juste à l’entrée du chemin des Molières qui nous primes pour arriver vite au charmant hameau lui-même. C’est un hameau, anciennement une commune même, qui avait été entièrement abandonné il y a cinquante ans. Puis des « estrangers » l’ont acheté, maison par maison, et l’ont retapé pour en faire un petit joyau.

Nous y avons fait un arrêt d’une vingtaine de minutes avant de repartir en face par un petit chemin très bien entretenu. Et après quelques centaines de mètres, nous revoici sur un large chemin. Qui lui, allait nous ramener aux voitures par une descente gentille, quelques remontées pour nous ralentir et puis les voitures.

Et j’étais bien moins fatigué à la fin. C’est vrai que je suis bon en descente – même si c’est moi qui le dit.

Merci Martine pour ce très bon début des randos SEL de 2023.

Et à tous et à toutes une très bonne année 2023, pleine de belles randos.

 

Photos de John ici

Photos de Marie-Christine ici