Comme il se doit dans toute association bien élevée, et le SEL y compte certainement parmi celles-ci, la première longue rando de l’année est menée par le président et depuis chez lui. C’est pourquoi ce matin nous étions à dix-huit chez Jacques au Villaret pour le départ de notre première rando de dimanche de 2023. Nos deux Broularetois (c’est comme cela que s’appelle les habitants de Brousse et Villaret – je l’ai trouvé sur Wikipédia – et tout le monde sait que l’internet ne ment jamais – oh jamais ! Mais mon correcteur d’orthographe ne reconnait pas ce mot. Bizarre!)
Donc nos deux Broularetois, Jacques et Michel,
nous ont mené par les sentiers et les petits chemins pour un faire un tour
complet du point de départ chez Jacques.
Il faisait beau, mais froid. Le soleil
brillait bien, mais en ce mois de janvier il n’avait pas encore chauffé le
pays. Mais il était beau et ce pays et ce paysage profitait bien de cet
éclairage très bienvenu.
Nous sommes d’un bon pied pour la montée vers Fontiers
Cabardès, deux cent mètres où mes pauvres petites jambes se sont plaintes de ce
travail inhabituel. Eh oui, c’était ma première rando de dimanche depuis belle
lurette, le mois d’août en fait. Mais ne nous attardons pas là-dessus – c’est
la rando qui compte.
Donc nous montons vers Fontiers Cabardès,
doucement mais régulièrement. En route nous faisons une petite halte car Jacques
nous montre Carrière, petit bâtiment derrière une campagne. Et puis nous continuons.
En fait, notre dos est aux vues, mais à chaque
arrêt il suffit de se retourner pour admirer ce beau pays qu’est l’Aude. Les
Pyrénées se devinent, car le paysage est encore un peu brumeux, mais une brume éclairé
par ce soleil d’hiver – et donc très joli.
Nous contournons Fontiers, juste quelques
maisons et la montée est finie. J’ai quand même pris le temps d’admirer les
fleurs en route car elles commencent à sortir déjà. Qu’est-ce que j’ai vu ?
Véroniques, Lierre de Terre, Séneçon, Euphorbe, Trèfle, Pâquerette, Romarin,
Mouron des oiseaux, Ajonc. Et d’autres encore que je n’ai pas retenues. Jamais
en grande abondance, mais juste de quoi les voir et de les accueillir pour la
nouvelle année. Ce sera en fait tout au long de la rando et pas juste sur cette
montée.
Et maintenant le chemin s’aplatit et devient
plus facile. Nous passons dans les bois et nous avons quelques échappées vers
les Pyrénées qui ont décidé à se montrer. Nos vielles amies : Canigou,
Madres, St Barthélémy, Soulairac sont celles que je reconnais mais il y en a d’autres
bien sûr. Elles sont jolies au loin, peu enneigées (mais cela ne saurait tarder)
et elles se fondent presque dans le ciel et les nuages blanches comme une
voile.
Nous arrivons au Lac de St Denis, très joli,
entouré d’arbres. Il étincelle dans cette lumière claire et basse. Nous
traversons le barrage et descendons vers le village. Nous discutons d’un point
d’arrêt pour manger – pour ma part je commence à être plutôt fatigué. Et je
crois que cela se voit car tout un chacun me demande « Ça va John ».
Ça va toujours – mais un arrêt serait le bien venu.
Et finalement, après le village, à une petite
intersection, nous nous arrêtons pour notre pique nique. 12 kms déjà, plus de
200 mètres de dénivelé. Chantal passe avec un petit Muscat de St Jean comme
apéro bien venu. Merci Chantal. Quelqu’un d’autre passe ensuite avec du vin
rouge et nous mangeons. Et je reprend des forces. Pour le dessert j’ai apporté
un gâteau que m’a fait Anne, mon épouse, pour mon anniversaire et je le coupe
et je le partage. Cela semble être bien apprécié ! Et il y en a d’autres
qui nous offrent des douceurs, toutes les bien venues. Et puis comme c’est l’heure
du départ, Yves nous offre les bonbons traditionnels.
C’est là que Chantal et moi, nous quittons la
compagnie. Pour moi cette première rando est assez longue. Nous prenons le
tracé rapide vers le Linon que nous traversons sur un pont en pierre. Et nous
retrouvons le sentier du Saute Linon que nous connaissons bien et qui nous
amène rapidement au départ.
Quant aux autres, ils continuent leur chemin et
je laisse à Michel le soin de raconter la fin de la rando.
Avec moins de poésie que John. Nous descendons par Rufel jusqu’à la confluence de la Dure avec le Linon que nous franchissons par la passerelle maintenant bien connue. Nous remontons le promontoire séparant les 2 rivières par un sentier un peu raide, le temps de saluer la capitelle moussue, en direction du Villaret. Nous traversons le Bouffiau par la petite passerelle, admirons arbousiers et lauriers sauces arborescents. Au carrefour du Rebombier, 5 partenaires rejoignent directement le Villaret, les 11 autres restants poursuivent par le Rebombier Nord, le nouveau platelage sur zone humide réalisé par l’association ETP (encore à jeun d’eau vu la sécheresse persistante de cet hiver). Nous rejoignons le Villaret par le Mazet, quelques gouttes de pluie nous accompagnent.
Chez Jacques, ce ne sont plus des gouttes mais des premières bulles de blanquette de Limoux pour accompagner les traditionnelles oreillettes et la frangipane délicieuse préparée par Maguy.
Au final, c’est Armand qui prononce le verdict de cette rando : 19,6 km – 460 m de dénivellé - 3 bouteilles de 1ère bulles. Pas mal pour une 1ère rando ! La météo, sans être exceptionnelle, fut d’une bonne tenue, conformes aux prévisions.
Merci Jacques et Michel pour ce bon début d’année !
Photos de MarieChristine ici
Photos de John et de Chantal ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour faire un commentaire, il faut
1) Entrer le commentaire - avec ton nom sinon c'est anonyme et je l'efface
2) Cliquer sur "Publier un commentaire"
Je me permettrai d'effacer les commentaires anonymes