dimanche 8 janvier 2023

2023-01-08 Le Villaret

Comme il se doit dans toute association bien élevée, et le SEL y compte certainement parmi celles-ci, la première longue rando de l’année est menée par le président et depuis chez lui. C’est pourquoi ce matin nous étions à dix-huit chez Jacques au Villaret pour le départ de notre première rando de dimanche de 2023. Nos deux Broularetois (c’est comme cela que s’appelle les habitants de Brousse et Villaret – je l’ai trouvé sur Wikipédia – et tout le monde sait que l’internet ne ment jamais – oh jamais ! Mais mon correcteur d’orthographe  ne reconnait pas ce mot. Bizarre!)

Donc nos deux Broularetois, Jacques et Michel, nous ont mené par les sentiers et les petits chemins pour un faire un tour complet du point de départ chez Jacques.

Il faisait beau, mais froid. Le soleil brillait bien, mais en ce mois de janvier il n’avait pas encore chauffé le pays. Mais il était beau et ce pays et ce paysage profitait bien de cet éclairage très bienvenu.

Nous sommes d’un bon pied pour la montée vers Fontiers Cabardès, deux cent mètres où mes pauvres petites jambes se sont plaintes de ce travail inhabituel. Eh oui, c’était ma première rando de dimanche depuis belle lurette, le mois d’août en fait. Mais ne nous attardons pas là-dessus – c’est la rando qui compte.

Donc nous montons vers Fontiers Cabardès, doucement mais régulièrement. En route nous faisons une petite halte car Jacques nous montre Carrière, petit bâtiment derrière une campagne. Et puis nous continuons.

En fait, notre dos est aux vues, mais à chaque arrêt il suffit de se retourner pour admirer ce beau pays qu’est l’Aude. Les Pyrénées se devinent, car le paysage est encore un peu brumeux, mais une brume éclairé par ce soleil d’hiver – et donc très joli.

Nous contournons Fontiers, juste quelques maisons et la montée est finie. J’ai quand même pris le temps d’admirer les fleurs en route car elles commencent à sortir déjà. Qu’est-ce que j’ai vu ? Véroniques, Lierre de Terre, Séneçon, Euphorbe, Trèfle, Pâquerette, Romarin, Mouron des oiseaux, Ajonc. Et d’autres encore que je n’ai pas retenues. Jamais en grande abondance, mais juste de quoi les voir et de les accueillir pour la nouvelle année. Ce sera en fait tout au long de la rando et pas juste sur cette montée. 

Et maintenant le chemin s’aplatit et devient plus facile. Nous passons dans les bois et nous avons quelques échappées vers les Pyrénées qui ont décidé à se montrer. Nos vielles amies : Canigou, Madres, St Barthélémy, Soulairac sont celles que je reconnais mais il y en a d’autres bien sûr. Elles sont jolies au loin, peu enneigées (mais cela ne saurait tarder) et elles se fondent presque dans le ciel et les nuages blanches comme une voile.

Nous arrivons au Lac de St Denis, très joli, entouré d’arbres. Il étincelle dans cette lumière claire et basse. Nous traversons le barrage et descendons vers le village. Nous discutons d’un point d’arrêt pour manger – pour ma part je commence à être plutôt fatigué. Et je crois que cela se voit car tout un chacun me demande « Ça va John ». Ça va toujours – mais un arrêt serait le bien venu.

Et finalement, après le village, à une petite intersection, nous nous arrêtons pour notre pique nique. 12 kms déjà, plus de 200 mètres de dénivelé. Chantal passe avec un petit Muscat de St Jean comme apéro bien venu. Merci Chantal. Quelqu’un d’autre passe ensuite avec du vin rouge et nous mangeons. Et je reprend des forces. Pour le dessert j’ai apporté un gâteau que m’a fait Anne, mon épouse, pour mon anniversaire et je le coupe et je le partage. Cela semble être bien apprécié ! Et il y en a d’autres qui nous offrent des douceurs, toutes les bien venues. Et puis comme c’est l’heure du départ, Yves nous offre les bonbons traditionnels.

C’est là que Chantal et moi, nous quittons la compagnie. Pour moi cette première rando est assez longue. Nous prenons le tracé rapide vers le Linon que nous traversons sur un pont en pierre. Et nous retrouvons le sentier du Saute Linon que nous connaissons bien et qui nous amène rapidement au départ.

Quant aux autres, ils continuent leur chemin et je laisse à Michel le soin de raconter la fin de la rando.

Avec moins de poésie que John. Nous descendons par Rufel jusqu’à la confluence de la Dure avec le Linon que nous franchissons par la passerelle maintenant bien connue. Nous remontons le promontoire séparant les 2 rivières par un sentier un peu raide, le temps de saluer la capitelle moussue, en direction du Villaret. Nous traversons le Bouffiau par la petite passerelle, admirons arbousiers et lauriers sauces arborescents. Au carrefour du Rebombier, 5 partenaires rejoignent directement le Villaret, les 11 autres restants poursuivent par le Rebombier Nord, le nouveau platelage sur zone humide réalisé par l’association ETP (encore à jeun d’eau vu la sécheresse persistante de cet hiver). Nous rejoignons le Villaret par le Mazet, quelques gouttes de pluie nous accompagnent.
Chez Jacques, ce ne sont plus des gouttes mais des premières bulles de blanquette de Limoux pour accompagner les traditionnelles oreillettes et la frangipane délicieuse préparée par Maguy.

Au final, c’est Armand qui prononce le verdict de cette rando : 19,6 km – 460 m de dénivellé -  3 bouteilles de 1ère bulles. Pas mal pour une 1ère rando ! La météo, sans être exceptionnelle, fut d’une bonne tenue, conformes aux prévisions.


Merci Jacques et Michel pour ce bon début d’année !

Photos de MarieChristine ici

Photos de John et de Chantal ici

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