dimanche 31 juillet 2022

2022-07-31 Tarbesou

Aujourd’hui, nous sommes 7 au départ du Port de Pailhères pour une randonnée aux étangs de Rabassoles.

Il fait un temps superbe, et nous démarrons  l’ascension du Tarbésou par la crête de Mounégou. En chemin nous croisons un troupeau de chevaux qui se dirigent au galop vers un abreuvoir.

Du tarbésou, après un tour d’horizon et la photo, nous descendons en direction des sarrats des Escales et de Gabensa que nous longerons jusqu’au col de l’Egue, ou nous avons décidé de faire la pause casse-croute. Ce long cheminement nous permet d’apprécier la vue sur les montagnes environnantes ainsi que sur les étangs à nos pieds.

Après le casse-croute, direction les étangs Bleu et Noir, puis la longue montée à la Coumeille de l’Ours. Après une petite pause, retour au Parking.

Merci Yves pour cette belle journée montagne.

R.C. 

Photos de Roger ici

samedi 30 juillet 2022

2022-07-28 La Galaube

Menée par Jacques

Photos de Brigitte ici

jeudi 21 juillet 2022

2022-07-21 La Rouge (Saissac)

Nous sommes sept à quitter la fournaise de la plaine pour nous ressourcer dans la Montagne noire. Cap sur la Rigole, éternel aimant des jours d’été. 

Nous commençons par longer cette Rigole qui n’est en fait jamais la même. Ici un morceau quelque peu encaissé, elle disparaît même un temps à nos yeux tellement le talus qui la borde est haut. Nous dépassons un château de style « troubadour », quelques anciennes constructions, un petit pont et puis nous quittons cette allée tranquille pour nous enfoncer dans la forêt de la Rouge. Un beau sentier au milieu des hautes futaies de hêtres, de pins et même de cèdres. Les jeux de lumière à travers les cimes et les troncs, de petites montées, de petites descentes, des ponts de rondins pour franchir des terrains qui doivent être humides en hiver, ce qu’on a du mal à croire aujourd’hui, des petits ponts de pierre et le chant rafraîchissant de la Vernassonne qui dévale de rocher en rocher et que nous traversons vaillamment sur une passerelle de grandes pierres plates, un bonjour au « dolmen », sorte de champignon de pierre. La découverte d’une espèce familière des terrains marécageux (originaire en fait de Louisiane) : des cyprès qui perdent leurs feuilles en hiver, d’où leur nom de cyprès chauves, et qui produisent des pneumatophores, des excroissances qui émergent autour d’eux et leur permettent de respirer et de s’ancrer dans ces terrains marécageux (attention à ne pas trébucher dessus !). Nous sommes devenus très savants grâce aux panneaux qui jalonnent le circuit, expliquant la faune (on nous promet même des genettes ! mais on ne les voit pas…) , la flore, les eaux, le principe écologique de la « forêt mélangée ». 

Après cette escapade forestière un peu sauvage, nous retrouvons la beauté et la sérénité de la Rigole. Une magie intemporelle. La rigole est régulière et pourtant toujours différente. Ici, bordée par un escarpement naturel, là par un empierrement soigneusement édifié, ailleurs par les racines de grands arbres qui s’y reflètent. Et ce léger courant, à peine un frémissement qui joue avec le soleil, les ronds formés par les insectes qui frôlent la surface, de minuscules cascades lorsqu’un caillou affleure. Le temps s’arrête ici, dans un kaléidoscope d’eau, d’ombre et de lumière. On pense avec admiration et gratitude à Pierre Paul Riquet qui, il y a quatre cents ans, a inscrit son rêve dans le paysage, aux ingénieurs du Roi Soleil qui ont su donner vie à ce rêve, aux ouvriers qui l’ont fait migrer de la théorie du parchemin à la réalité de la terre et de l’eau. Au génie de ces hommes qui ont réalisé un chef-d’œuvre technologique capable de traverser les siècles tout en donnant naissance à un paysage où la main de l’homme n’a fait que rehausser la beauté de la nature. 

D’où des considérations philosophiques sur ce que nous avons fait depuis… Mais le calme éblouissant des lieux écarte toute noire pensée et nous fait continuer dans le ravissement des yeux.

Un dernier petit pont et nous retrouvons les voitures. La moitié des marcheurs repart, l’autre moitié pique-nique sur ledit petit pont. La matinée est restée relativement fraîche et nous n’avons même pas eu besoin de sortir chapeau et lunettes de soleil. Je pense que nous n’en avons pas fini cet été avec la Montagne Noire…

CR de Claudine

Rando menée par Nicole et Claudine. Merci à elles.

Les photos de Brigitte et de Nicole ici

jeudi 14 juillet 2022

2022-07-14 La Sagne Grande

La vieille chanson dit: « C’était le jour de la fête nationale, quand la bombe éclate en l’air. »

Nous voulions quitter la chaleur de la plaine pour la fraîcheur de la montagne – et ma foi, c’était réussi ! A neuf heures, au début de la rando, il faisait seize degrés. Presque froid ! C’est vrai que =nous étions à 800 mètres et sous la couverture des arbres du Bois de Gramentès sur la commune des Martys. 

Nous étions à six, un très bon nombre pour une rando agréable. Nous nous sommes donnés rendez-vous au bord de la grande route pour ensuite partir à deux voitures vers le départ de la rando à 1 kilomètre, mais par une toute petite route. Hop, hors des voitures, groupés pour la photo de famille, et nous voici partis par un petit chemin sous les arbres. Petit chemin qui grimpait lentement en devenant de plus en plus petit. La voûte imposante des arbres laissait quand même percer le soleil, qui perçait joyeusement ci et là, éclairant les feuillages en haut et la verdure en bas à nos pieds.

Nous avons passé à côté d’une petite baraque qui a servie, nous a expliqué Daniel pour abriter un générateur d’électricité pour les habitations des environs, que nous n’avons pas vues car elles n’étaient pas à proximité. La maison avait l’air conditionné, mais de façon très écologique. Il y avait un grand trou dans le toit ! t à côté de la baraque, l’Orbiel, tout petit ici car il était presque à sa source, qui est à Labruguière dans le Tarn tout proche, quoique là il s’appelle le Rieu Nègre Sur ses 41 kilomètres il traverse, entre autres, Les Martys, Mas-Cabardès, Lastours, Conques-sur-Orbiel, Villalier, et Trèbes où il se jette dans l’Aude. Et là il est bien plus grand que ce petit filet qui coule juste en bas de nous.

Nous remontons la rive gauche de l’Orbiel pendant un kilomètre ou deux et puis nous nous en écartons pour remonter encore dans les bois. Et puis à gauche une grande et longue clairière, toute couverte d’herbes. C’est une petite sagne qui a été défrichée assez récemment. Et qui est rattachée à la Grande Sagne que nous allons traverser bientôt

La Sagne. C’est une tourbière où poussent les mousses de marais. C’est comme une éponge. Il absorbe les eaux de la pluie et les emmagasine. Puis par temps de sécheresse il les lâche tout doucement pour que les rivières qui y ont leurs sources, dans ce cas l’Orbiel, puissent couler toute l’année.

Cette Sagne Grande me rappelle les Fagnes de ma jeunesse en Belgique qui sont aussi des marais tourbeux situé sur une hauteur .Mais l’étymologie, malgré la ressemblance des mots, est toute différente. Sagne vient de l’ancien seigne, marais, qui lui vient du gaulois. sagna « terrain marécageux » correspondant. au latin. stagnum eau stagnante, nappe d'eau .Tandis que Fagne vient du gallo-romain fani boue. Mais c’est fou comme elles se ressemblent les Sagnes et les Fagnes. Si vous allez en Belgique, douce lectrice, vaillant lecteur, n’hésitez pas à aller vous promener dans les Hautes Fagnes, une région de 4 500 hectares sur la frontière allemande, à l’est du pays.

Mais revenons à nos moutons. Nous étions entrain de longer la Sagne Grande, par un chemin presque sec. La première fois que j’y suis venu, et c’était pourtant en juin (2019) mes chaussures m’ont démontré qu’elles n’étaient pas imperméables si l’eau dépassait mes chevilles !

Mais aujourd’hui pas de problèmes. Il faisait sec, à part la traversée de l’Orbiel, très peu pro=fonde, et le retraversée un peu plus loin. 

Nous avons ensuite quitté la Sagne pendant tout un temps pour faire un petit tour dans les bois du Tarn pour revenir de l’autre côté de la Sagne Grande, magnifique soue le soleil, une espace verte, sauvage mais calme, au milieu des bois. 

Nous avons passé à côté du Co de Laurens, qui veut dire la maison de Laurens (Daniel est une source d’information incroyable) et ensuite Seba sur la petite route de retour. Quelques papillons ont attirés notre attention et nos appareils de photos, le Tabac d'Espagne et aussi une sorte de capricorne qui a rentré ses pattes dès que je voulais le photographier !

Mais voici les voitures. Il est temps d’arrêter le GPS qui nous a enregistré ce joli parcours, d’enlever avec plaisir les godasses, et de dire au revoir à Brigitte et Nicole qui ne restent pas manger avec nous.

Nous avons royalement et agréablement fait presque sept kilomètres, nous avons grimpé et descendu 115 mètres et cela nous a amplement suffi pour aujourd’hui. Il est onze heures et demie – il est temps de manger. Et de faire une petite sieste à l’ombre des pins, avant de regagner la grande ville, la plaine et la chaleur de l’été carcassonnaise.

Je me rappelais cette rando, que j’ai déjà faite deux fois, et qu’elle m’avait beaucoup plu. Mais j’avais oublié combien elle était jolie. Elle est sûrement à refaire.

Mes photos ici

 

dimanche 10 juillet 2022

2022-07-10 Les Trois Seigneurs

Nous sommes 6 randonneuses et randonneurs pour l’ascension du Pic des 3 Seigneurs au départ du Port de l’Hers en Ariège.

Il est 9 heures, la journée est prometteuse, la température idéale et c’est de bonne humeur que nous entamons la longue et raide montée qui nous amène sur les crêtes que nous allons longer en descentes et montées jusqu’au pied du pic. A partir de là, le sentier se faufile parmi les rochers ou il faut s’aider des mains jusqu’au sommet, ou nous ne resterons pas très longtemps car nous sommes accueillis par des mouches et des fourmis volantes. Après un tour d’horizon sur les sommets environnants et la photo, nous redescendons afin de trouver l’endroit idéal pour le casse-croute.

Il faut alors entamer la rude descente vers l’étang d’Arbu par le passage obligé du « tobogan »

Arrivés à l’étang, et après une bonne pause, nous reprenons la descente qui nous ramène au point bas de la randonnée. Il ne reste plus qu’à remonter au parking et nous décidons, les chauffeurs, d’aller récupérer les véhicules afin d’éviter au reste de la troupe du dénivelé supplémentaire.

Nous faisons halte à Vicdessos pour le pot rituel de l’amitié, en conclusion d’une journée bien remplie.

R. C.

N.B. : Le nom des 3 Seigneurs, provient selon la légende, du fait que les seigneurs de Massat, Vicdessos et Rabat les 3 seigneurs, avaient pour habitude de se réunir sur la dalle sommitale pour débattre des droits des différentes vallées qu’ils administraient. 


Rando menée parRoger. Ses photos sont ici

jeudi 7 juillet 2022

2022-07-07 - Le Villaret - Rando et Repas

Nous étions à vingt neuf pour la rando, mais bien plus pour le repas. Comme toujours ce fut un grand plaisir de retrouver les habitués, mais aussi des amis que nous n’avions plus vu depuis trop longtemps.

Michel nous a mené de main de maître sur un sentier bien connu et bien aimé. Nous sommes passé un peu dans les champs déjà tout moissonnés car on y voyait les grands cylindres de foin prêts pour nourrir les bêtes en hiver. Mais surtout nous sommes passé dans les bois, tantôt sur un sentier, tantôt sur un chemin. Nous sommes montés et descendus maintes fois, sans vraiment rencontrer de rampaillous. Il faisait chaud, mais venteux, donc la balade était bien agréable. Nous sommes passés sur la passerelle que Michel a construit, avec des amis, pour permettre la traversée du Linon juste avant qu’il ne disparaisse dans la Dure que nous entendions depuis peu. Et puis le sentier a remonté le Linon qui a chanté de plaisir d’avoir notre compagnie.

Et comme toutes les bonnes choses ont leur terme, nous voici à la fin de la rando  et providentiellement chez Jacques où des tables et des chaises sont mises dans le jardin.

Que la fête commence.

C’était la grande réunion – nous étions 70, 80 je ne sais pas. Les tables étaient mises en dessous des arbres, bien à l’abri du soleil. Et un petit vent nous rafraîchissait en plus. Par moments un grand vent ! C’et la vie.

Donc nous nous sommes retrouvés, nous avons papoté, discuté, causé. Mais pas d’embrassades ni de poignées de main – le maudit Covid nous guète et nous ne voulons pas le laisser entrer.

Nous attendions le traiteur, le Trenel. Où était-il. Puis on voit Jacques qui reçoit un coup de fil et qui saute dans sa voiture. Apparemment ils se sont perdus dans le village ! Et quelques minutes après les voici. Ils disposent toutes les entrées sur les tables montées juste pour cela. La Blanquette est arrivée, le Ricard et même des boissons sans alcools. Tout est prévu. Tout cela était très bon – et il n’a pas fait long feu ! nous en avons goûté avec grand plaisir.

Après l’entrée, le plat principal. Nous avons regagné nos tables, trois grandes tables longues. Les couverts sont sortis des sacs, les verres, et des entrées pour que nous ne mourrions pas de faim. Peu de chance de cela. Le Trenel préparait déjà le Couscous Royal. Nous avons fait la fil et un à un nous nous approchions des trois personnes qui nous servaient. La première, le couscous et les légumes – deux grands plats. Les deux autres la viande : agneau, poulet, kefta et merguez. Ça avait l’air bon. Et assis de nouveau à nos places nous avons vite appréciés que c’était bon. Très bon. Et très copieux. Un petit rosé pour l’accompagner, ci et là une bouteille de rouge que quelqu’un avait apporté. Nous nous sommes régalés.

Et puis les desserts ! Là ce sont les participants eux-mêmes que se sont surpassés. Toutes sortes de gâteaux, de biscuits, de cakes, de fruits, de salades de fruit. Tout le monde a partagé et nous avons vu de nouveau les une et les autres qui passaient parmi les tables pour faire goûter à leur œuvres. Il y en avait trop, mais c’était tellement bon. 

Et un peu plus tard, vers seize heures, je pense, nous nous sommes quittés. Les uns plus tôt, les autres plus tard. Mais tous très heureux de ce repas si convivial de fin de saison. 

Merci Jacques pour avoir organisé tout ceci, merci Jacques et Paule pour votre hospitalité, merci à toutes et à tous qui ont apporté et partagé des plats. Merci à tous d’être venus.

Et bien sûr, merci à Michel pour la rando – et la passerelle.

Mes photos ici 

Les photos de Claude ici

Les photos des autres ici
NB On peut ajouter des photos à ce dernier album. Pas de vidéos svp!

Une video de Michel ici

dimanche 3 juillet 2022

2022-07-03 Etang d'Appy

Ce 03 juillet, c’est au départ du village d’Appy en Ariège, que nous avons décidé de randonner avec en point de mire, l’étang d’Appy et le col du même nom.

Déjà, des 9 heures, la chaleur se fait bien ressentir et l’ascension promet d’être rude….. et elle le sera !!!

Arrivés à l’étang, il y a déjà des baigneurs et  beaucoup de jeunes montés la veille avec des ânes.

Après une petite pause, nous reprenons le sentier qui nous amènera, au prix d’une bonne suée, au col d’Appy ou nous faisons la  halte casse-croûte avec une vue plongeante sur l’étang.

Au retour, nous retrouvons notre ami C. qui avait préféré s’arrêter à l’étang et se baigner.

Arrivés au parking, nous reprenons la route et nous arrêtons à Arnave pour nous rafraîchir d’une bonne pression bien méritée.

Merci Yves pour cette belle rando.

R. C. 

Les photos de Roger ici 

Les photos de Christophe ici

Les photos de Patrick ici