jeudi 30 juin 2022

2022-06-30 Saissac

Un temps gris, à la limite de la pluie a certainement découragé des randonneurs pourtant bien aguerris…. C’est dans la brume que nous arrivons au parking. Bea et Daniel nous accueillent à l’entrée avec de beaux ballons qui apportent une note de couleur à cette ambiance un peu feutrée…

C’est également dans la brume et sous une température de 17 °que les 7 randonneurs présents décident avec grand enthousiasme de démarrer la rando telle que prévue…et quelle belle rando !

Nous voilà arrivés au domaine de Foncroisette où nous avons pris la première photo, puis direction le Lampy Vieux : Béa et Daniel nous ont expliqué l’origine du Lampy Vieux, le système ingénieux de la Rigole de la montagne, la Rigole de la plaine, le Sor, le Laudat….Le ruisseau du Lampy qui passe sous la route et leur parfaite connexion et interaction.  Daniel nous a fait découvrir des espèces d’arbre inhabituelles dans notre Forêt Noire : le Séquoia, le Tuya Piccata dont les écorces sont pittoresques, mais aussi une espèce de platane au bas du barrage du Lampy, le platanus orientalis.

 Le Lampy est recouvert de brume, nous scrutons avec attention les eaux grises du lac en espérant l’apparition du Nessie du Lampy mais en vain. Nous poursuivons notre périple en empruntant une partie du sentier qui fait le tour du lac puis nous bifurquons sur des sentiers balisés, ou des sentiers forestiers, au gré du désir de nos organisateurs. Les arbres en profitent pour déverser leur surplus de pluie de la nuit…. Quelques gouttes vivifiantes….nous parvenons enfin au lieu-dit « le Lampiot » après avoir traversé plusieurs gués et ruisseaux qui ont retenu toute notre énergie…. car le danger était omniprésent (têtards ? bestioles inconnues et invisibles ?) 

Nous voici à la frontière du Tarn, Béa et Daniel nous font découvrir les bornes domaniales entre l’Aude et le Tarn, nous traversons la forêt, apercevons un chevreuil (enfin ceux qui ne parlaient pas trop fort) et nous arrivons derrière la maison du gardien de la Rigole. Nous passons devant le château de Camigné, Galetis et nous retrouvons joyeusement notre parking sous le soleil, enthousiasmés par cette très belle rando, superbement commentée par Béa et Daniel.  Un grand merci à Béa et Daniel.

Compte rendu réalisé par Béa et Ginette

Photos de Ginette ici



 

mercredi 29 juin 2022

2022-06-29 Etangs des Bésines et Moulsut

Ce 29 Juin, ce sont, 1 randonneuse et 4 randonneurs qui se retrouvent pour une rando en Ariège. Au programme : les étangs des Bésines et Moulsut.

Nous démarrons du charmant village de L’Hospitalet-Prés-L’Andorre, et, par un long cheminement ombragé, nous atteignons l’étang des Bésines. Après quelques passages à gué plus ou moins délicats, nous arrivons sous le refuge des Bésines, et redescendons dans le vallon de Coume d’Agnel, pour remonter par des pierriers et des éboulis au milieu des rhododendrons, et atteindre l’étang Moulsut ou nous faisons la  pause casse-croute bien méritée. Certains à l’ombre, les autres au soleil.

Cet étang sauvage se situe dans le cirque du Pédrous dont le pic du même nom nous domine de ses 2842 m.

Pas le  temps de faire une petite sieste dans ce lieu enchanteur, car nous avons un bon bout de chemin à faire pour retrouver les voitures.

De retour au village, nous faisons la  halte rituelle pour le verre de l’amitié en conclusion d’une bien belle journée.

CR de Roger, qui a guidé la rando. Ses photos ici

Photos de Christophe ici

dimanche 26 juin 2022

2022-06-26 Le Plateau des Angles (Tarn)

22km – 500m dénivellé

Nous étions 6 à participer à cette balade. Il faut dire que les incertitudes météorologiques ont pu en décourager certains. En fait, une fois les brumes mazamétaines traversées, le temps était plutôt dégagé et clément à 800 m d’altitude, sans une goutte de pluie, sans vent, le soleil nous a même accompagné tout l’après-midi.

Le plateau d’Anglès est un patchwork de prairies pâturées, entourant des fermes massives, et de forêts épaisses de feuillus et de résineux, avec des hêtres en futaie ou en alignement, des sapins de Douglas, des épicéas … Le cadre naturel est soigné avec des villages et hameaux coquets aux nombreuses résidences secondaires aménagées. Le parcours est jalonné de très nombreuses croix, certaines dépouillées, d’autres travaillées qui illustrent la coexistence des catholiques et protestants, tout comme la présence d’une église et d’un temple à Anglès.

Nous quittons la coquette place d’Anglès à 9h10 par le nord en direction du lac de la Raviège avec, en milieu de matinée, une halte paisible au bord de la plage aménagée à proximité du barrage. 

Nous poursuivons notre balade vers le sud jusqu’au hameau de la Souque d’Anglès que nous atteignons à 13h30 pour une pause déjeuner qui s’est fait un peu attendre.

Le soleil nous accompagne tout l’après-midi pour rejoindre Anglès à 16h30. Une bière méritée est partagée au sympathique café du village.

Au retour, nous retrouvons bien vite un épais brouillard en descendant vers Mazamet.

De l’avis de tous, une belle balade à reprogrammer l’an prochain pour que ceux qui n’ont pas pu venir.

Balade menée par Michel et Jacques

Compte rendu de Michel

Photos de Michel ici

Photos de Patrick ici


jeudi 23 juin 2022

2022-06-23 Caudebronde

Nous avons déjà fait cette rando, plus d’une fois. Et elle est toujours aussi agréable. La refaire est donc un vrai plaisir.

Nous nous sommes réunis à seize sur le parking en haut de Cuxac, contents d’échapper à la chaleur de la plaine. Il faisait couvert, mais pas froid. Nous sommes partis en passant près de la chapelle et en continuant un petit chemin dans la garrigue. En haut, un quart de tour à gauche et nous passons à côté d’une ancienne carrière à Lauze, le nom occitan pour les tuiles en pierre (corrigez-moi si j’ai mal compris !). us traversons la route de Mazamet et prenons la route de Caudebronde. Un sentier à gauche nous appelle et nous plongeons encore plus vite par un joli sentier  encaissé pour enfin arriver au centre du village.

Une halte pour reprendre le souffle et pour que Gérard remplisse sa gourde à la fontaine du village. Ah non, c’est un dessin en trompe l’œil d’une source sur un mur. On ne risque pas de se faire éclabousser ! Et cela nous amuse !

Nous traversons la rivière, qui est très jolie. Le soleil sort, les fleurs sont belles et égaient notre balade. Le route monte ; nous empruntons un chemin qui monte. Et qui monte et qui monte. Ce n’est pas un truc à faire à des Papys – ni à des Mamies d’ailleurs. Nous tournons un coin, et la route monte encore. Depuis la route nous sommes sous des arbres, assez majestueux d’ailleurs, qui nous donnent de l’ombre. Mais je transpire quand même – peut-être plus que d’habitude ? De temps en temps un petit vent nous rafraîchit, et puis finalement un plat le long d’une grande pinède. La montée est finie, touchons du bois !

Et après la montée, la descente. La vue s’ouvre sur la vallée en face, très jolie. Je prends le temps d’admirer. Et puis le chemin tourne à droite et nous passons à travers une autre carrière à Lauze, qui s’appelle la Lauzière.

Tout en bas, nous contournons une maison et nous suivons la petite rivière quelques mètres plus bas. Elle s’en va en chantant avec de jolis reflets. Nous sommes au hameau des Izoules et il nous faut remonter vers les voitures. Mais en route des chèvres coquines viennent vers nous en demandant d’être nourries. Un peu d’herbe de ce côté-ci de la clôture semble être à leur goût et elles en redemandent. Mais nous devons continuer. La petite route monte doucement ; nous prenons un petit chemin presque caché – heureusement que Gérard connaît le coin comme sa poche, et nous passons en dessous de la grande route par un tunnel construit dans le temps pour que les troupeaux de moutons passent aisément.

Et nous voilà de retour au parking. Quelques un nous quittent mais à douze nous nous asseyons à des tables et des bancs installés sous les arbres. Quelle joie de manger ensemble, et de partager un peu de ce que l’un ou l’autre apporte. Le clou : les Baklavas faits par Alfyia  sont tellement bons. Il y en a beaucoup – mais tout part. Jean-Claude se sacrifie pour manger le dernier morceau. C’est bon de savoir qu’il y a des randonneurs dévoués !

Et nous nous quittons juste quand il se met à pleuvoir. C’est vrai qu’il a tonné depuis dix minutes déjà. Sur la route de retour il pleuvra assez fort, mais pas pendant longtemps.

Merci Gérard pour cette belle balade. Pour ma part je sui prêt à la refaire quand tu veux !

Mes photos ici

dimanche 19 juin 2022

2022-06-19 Labastide en Val

Après un dernier coup d’œil à la météo agricole, J'ai rallié le point de rendez-vous.

J'ai attendu un moment, mais personne n'est venu. Un petit vent frais venant du sud-est me caressait doucement le visage, et le soleil était voilé. La matinée s'annonçait donc sous de bons auspices et j'ai pris la route, direction LABASTIDE en Val.

La campagne était calme et verdoyante, au niveau de VILLETRITOULS,  des vaches mais aussi des chevaux, paissaient paisiblement. Seul le vent et le chant de quelques oiseaux matinaux troublaient ce silence.J'ai traversé Taurize en longeant des petits jardins bordés par un petit béal. Là, une ancienne petite retenue d'eau créait un bassin artificiel où grenouilles et petits alevins se disputaient des moustiques.

J'ai repris mon chemin en direction des crêtes de Mayronnes, la température montait, mais le vent m'accompagnait toujours. Ici, la nature est encore verte. Chênes verts et arbousiers semblent vigoureux. Au loin, sous des petits bosquets, bien à l'ombre, vaches et petits veaux gambadent en petits groupes épars. Soudain, à quelques mètres tout juste, au-dessus de moi,sur les crêtes, des vautours fauves ! Peut être un couple en chasse, et plus haut, un vol  de grands corbeaux.

Je continue mon ascension vers le sommet de Lacamps (739 m). Il y a des fleurs partout et au dessus des papillons, des jaunes, mais aussi des plus petits mais d'un bleu si intense, qu'ils font penser à la couleur de la mer. Je suis entouré d’alouettes, de bruants, mais aussi de traquets tarriers. Il est temps de casser la croûte. La température avoisine les 30°, mais il y a du vent et je suis à l'ombre des chênes verts.

J'observe le vol de plusieurs vautours sur les crêtes tout en profitant du paysage : Termes, le mont Tauch, le Canigou, Milobre de Bouïsse et enfin Bugarach ! 

Je suis sur le retour, je traverse de belles forets de feuillus et d'épicéas. La chaleur est tout à fait supportable. Je m'octroie un  arrêt à la grotte de Matto de Naout . Là, bien au frais à l'intérieur, je vois des colonies de pipistrelles et de troglodytes mignons, qu'il vaut mieux ne pas déranger.

Je descends par le ruisseau de Richard à l'ombre des arbres,  plus bas,il y a une grotte qui  servait de stockage pendant la guerre pour le tabac et autres, aux villageois de Labastide en val.

Je rejoins le village en longeant  la rivière La Sou, d'où me parviennent les cris joyeux des baigneurs.

Un dernier passage sur un vieux pont de pierre, un dernier salut aux poissons et Retour à la maison. 


Compte Rendu de Jean, qui a aussi mené la rando et qui donc était le seul participant. Même seul, (peut-être surtout) la rando est toujours un grand plaisir;

jeudi 16 juin 2022

2022-06-16 Ginestas - Rando et Repas

Nous étions dix à la rando……mais vingt-six au repas, dont certaines revenantes ! Bienvenue de retour mes amies.

Et donc à dix nous sommes partis pour la rando du matin. A neuf heures il faisait déjà chaud – et il allait faire plus chaud encore. Richard nous a menés par les vignes et par des chemins et petites routes jusqu’au Canal du Midi au Somail. Là il nous a montré la célèbre librairie aux livres anciens, Le Trouve Tout du Livre. D’après leurs propres dires, c’est une cathédrale de livres qui attend les passionnés de lecture. Mais nous n’étions pas assez passionnés ce jour là – et notre chemin nous appelait. Un détour par le vieux pont en pierres et puis le long du Canal, quittant le chemin de halage pour trouver un chemin parallèle ombragé. Le canal apportait quand même un peu de fraîcheur quand nous l’avons retrouvé un quart d’heure plus tard pour suivre la nouvelle piste cyclable, malheureusement au soleil.

Au Pont de Rome, encore un vieux pont en pierres, nous avons fait un quart de tour à droite pour nous rediriger vers Ginestas. Nous avons cheminé parmi les vignes et quelques champs, en grimpant un peu et puis en redescendant, pour faire une petite pause à l’ombre de quelques pins. Là, à deux, nous avons décidé de déclarer forfait et d’attendre la voiture balai. Une décision bien sage.

De retour à la charmante maison de Richard et Thérèse, nous nous sommes tous réhydratés avec de vastes quantités d’eau – et pour certains un petit pastis aussi. Les autres nous y attendaient aussi et c’était donc des joyeuses retrouvailles avant de se remettre en route pour la Table du Casino où nous attendait notre beau repas.

Et nous avons bien mangé. Et nous avons bien bu. Les vins de Ginestas, aussi, étaient très agréables et ont glissé dans nos gosiers sans le moindre problème.

Donc entrée, plat et dessert, vins à discrétion, café. Et puis le concert. Richard voulait jour sa guitare sur la scène de cette jolie salle depuis longtemps. Et aujourd’hui c’était chose faite. Il nous a captivés avec ces airs des Shadows et puis d’Elvis. Il a invité John et Anne a chanter avec lui et puis Anne nous a enchantés avec sa version de Summertime. Christian nous a ébloui avec une partenaire après l’autre pour un rock endiablé et puis lui et Francis ont chanté ensemble .

Et tout le monde a passé un très bon moment.

Merci à Richard pour avoir mené la rando et pour avoir organisé le repas, Et merci aussi pour le concert, avec tes vaillants stars chanteurs. Et merci en plus à Thérèse et Richard pour l’accueil sympathique chez eux.

Nous avons passé une très, très bonne journée.

Les photos de la rando ici

Les photos du repas ici 

Les vidéos du repas ici .  Attention, ce sont des vidéos et donc le chargement peut être lent.

dimanche 12 juin 2022

2022-06-12 Moulin Neuf

Malgré la canicule, six courageux randonneurs du coté dans les collines du Moulin-Neuf et de Malegoude …

Pour cette balade en terre ariègeoise prévue de longue date, trois tentatives précédentes ont du être annulée à cause du mauvais temps, nous ne sommes que six au départ devant la Salle des Fêtes de Moulin-Noù où se déroulent les élections législatives. Il est 10h00 et, déjà il fait déjà 24 degré. 

Anciennement commune du Cazal des Faures, Moulin-Neuf est un coquet petit village arrosé par l’Hers, jusqu’en 1876 il s’appelait le Cazal des Faures. La Constituante de 1789 réorganisa profondément l'organisation territoriale de la France. Des paroisses on passa aux communes. La commune du Cazal des Faures fut créée en détachant de la paroisse Saint-Martin de Tréziers, le Cazal des Faures proprement dit et, plusieurs autres hameaux. On prit aussi à la commune de Roumengoux, le Moulin Neuf (ancien moulin banal du seigneur de Lévis) où se trouvait l’église. La commune changea de nom en 1876 pour devenir Moulin Neuf. 

Nous partons par la route puis un chemin de terre en direction du Cazal des Bayles. Au détour du sentier, nous passons à proximité de jeunes vignes récemment plantées. Ce qui est peu courant dans la région de Mirepoix. C’est certainement dû au réchauffement climatique, l’Hers est très bas. 

Une longue montée, le franchissement de deux ou trois petits talwegs, le passage d’un ruisseau à gué et, nous arrivons vers 12h00 à Seignalens. Une assez longue pause est faite à l’église du village, devant l’église la vue sur les Pyrénées et les Monts d’Olmes est magnifique.

Il faut reprendre notre cheminement par un chemin dépourvu d’ombre à la pente vraiment très dure. Le groupe passe près d’un troupeau d’ânes et de chevaux de race Fjord. Encore une côte pour parvenir sur le GR 7 et la ferme du Pal. C’est là, sur une jolie pelouse que nous décidons de manger. Au dessus de nous volent plusieurs rapaces : milans et buses. 

Vers 13h30, nous reprenons notre route sur le GR 7, passons à la côte 453 le point culminant de notre périple. La descente puis le chemin en direction de la ferme du Forgeron est bien ombragée et agréable. A cette ferme nous laissons momentanément le GR pour traverser le village de Malegoude par la route. Il est un peu plus de 14h00 lorsque nous sommes à l’église.  

L’église du village en 1318 dans les pouillés de Mirepoix, son architecture révèle plusieurs campagnes de travaux. Le chevet (XI et XII éme siècle est roman, de forme semi-circulaire, il est plus étroit que la nef et est voûté en cul-de-four. Les moellons qui le composent, grossièrement taillés, sont disposés en assises régulières. Les trous visibles - dits boulins - recevaient les extrémités de poutres horizontales lancées sur la largeur du bâtiment, qui soutenaient les planches de l'échafaudage et le solidarisaient avec la construction en cours. Sur la face sud du chevet, une très petite fenêtre actuellement murée pourrait relever de cette période. La travée de chœur peut aussi être romane en dehors des ouvertures. La date de 1546 gravée sur une pierre du mur sud de la travée de chœur peut correspondre à une rénovation. Les fenêtres en arc brisé ou rondes (oculi)), la nef et le clocher mur à trois baies, étayé de contreforts, datent des travaux du XIX éme siècle.

Après une halte de 30 minutes sur les lieux nous repartons. Bien que nous soyons à nouveau sur le GR 7 les herbes n’ont pas été fauchées et, on ne voit plus Claudine. Un peu plus loin, c’est le pont de bois qui a été emporté par une crue récente. Après la ferme du Forgeron, nous avons encore une longue côte sur une route goudronnée jusqu’à la ferme du Castellas. Pour certains la fatigue commence à se faire sentir.

Nous continuons notre chemin à travers près et bois pour reprendre la route à hauteur de la ferme de Barejat. Aux environs du km 17 une randonneuse préfère s’arrêter et Alain reste avec elle. A l’issue de la marche nous reviendrons les chercher en voiture. Nous passons au «passage Armand» sur un ruisseau que nous avions difficilement trouver lors de la reconnaissance en octobre dernier. Cela monte encore, il fait très chaud (NDLR : j’avoue avoir eu un passage à vide). Nous voici à nouveau à Cazals des Bayles. Maintenant, par la route et malgré la chaleur du goudron cela descend jusqu’aux voitures que nous atteignons vers 17h00. Nous avons fait environs 21 km avec un dénivelé positif de 450 mètres.

Roger part en voiture pour aller recueillir nos «naufragés» qui reviennent en pleine forme. C’est sous les couverts de Mirepoix que nous quittons après avoir bu le verre de l’amitié. Nous reviendrons à Moulin-Neuf à l’automne pour une autre balade « historique » du coté de Trèziers et du majestueux château de Lagarde.         

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Les photos de Jean-François ici

samedi 11 juin 2022

2022-06-11 Pic de Serembarre

Ce samedi 11Juin, nous étions 6 randonneuses et randonneurs décidés à prendre un peu de hauteur afin d’éviter les températures élevées promises par la météo.

Nous sommes donc partis de Montaillou dans l’Ariège par un bon sentier en sous-bois (et à la fraîche) en direction de notre but : le Pic de Serembarre.

Il est un peu plus de midi lorsque nous y parvenons, et nous décidons de faire la  pause  pique-nique sur place, afin de profiter du panorama sur les Pyrénées.

C’est presqu’à regret qu’il nous faut remettre les sacs à dos pour redescendre à Montaillou.

Nous décidons alors de monter à Prades prendre le rituel verre de l’amitié à la Béxane.

Encore une belle journée de randonnée.

CR de Roger, et rando menée par lui et Yves

Photos de Roger ici

Photos de Patrick ici

jeudi 9 juin 2022

2022-06-09 Fanjeaux

C’est l’été. Officiellement. Car les randos du jeudi du SEL ont lieu le matin. Et aujourd’hui, pour la première, Nicole et Françoise nous ont trouvé une belle. Le sentier de la Hille, au départ de Fanjeaux.

Nous nous sommes demandé tout au long du chemin, du moins moi je me suis demandé, qu’est que c’est qu’une Hille. Une fois arrivé à la maison, j’ai cherché sur la carte. Peut-être est-ce un ruisseau ? Une colline ? Eh bien non. C’est tout simplement une campagne, située en bas de Fanjeaux dont nous avons longé l’entrée. 

Mais revenons à notre rando. La météo n’était pas encourageante, mis sur place il a fait un beau soleil presque toute la matinée. Des nuages régulièrement, du vent par moments, mais pas de pluie. Nous sommes partis à huit – et nous sommes revenus à huit. Le sentier quitte Fanjeaux par une petite route, mais très vite nous la quittons pour un chemin en crête avec de jolies vues sur le pays autour. Ce sont des collines calcaires et le blé et autres céréales y poussent bien, peu de vignes donc. Ce chemin et cette colline me rappelait un GR que je connais en Angleterre, le premier que j’ai fait d’ailleurs, à l’ouest de Londres. Un chemin de crête de collines calcaires, avec ces mêmes vues sur les collines proches, qui roulait doucement sur le paysage. Ce chemin là était très ancien, au moins cinq mille ans, car avant les Romains, les routes étaient sur les crêtes car les vallées étaient marécageuses. Et cette route là était une voie de communication importante à l’époque. Fouler ce chemin-là me donnait un frisson de penser que je marchait dans les traces d‘hommes depuis si longtemps. Et aujourd’hui je me suis demandé la même chose. Est-ce que des hommes, nos êtres, marchaient ici depuis le début des temps ? Sûrement. En tout cas c’était agréable de le penser.  Mais peut-être pas mes ancêtres directs ! 

Le chemin continue ; quittons la crête et descendons par un petit sentier abrupte qui bientôt pénètre dans un bois touffu. Un ruisseau coule à gauche, chantant en s’en allant. Était-ce le Ruisseau de l’Argent ? Ou le Ruisseau de Fontanelle qui se joignent un peu en amont de notre passage ? Ou encore le Ruisseau de Gatagé, nom du ruisseau un peu en aval. Impossible de le dire depuis la carte IGN et SityTrail. 

En tout cas nous le traversons par un petit pont et remontons l’autre côté. Une grimpette aisé de soixante mètres pour arriver à une petite route. Nous voici en crête de nouveau. La petite route devient un chemin, le chemin va droit vers un petit bois et devient un sentier de nouveau très abrupte, qui descend vers la vallée. Huit cents mètres d’une petite route et le sentier de la Hille tourne à gauche pour affronter une colline. Je passe devant. Mes pieds ont des ailes et je grimpe. Les autres me suivent. Il n’y a personne qui me bouscule pour passer en tête. Nous grimpons de façon solide. C’est un rampaillou, mais long. Un kilomètre et un dénivelé de plus de cent mètres. Et de nouveau nous sortons sur le crête avec ses belles vues. Vues qui seront encore meilleures un peu plus loin car nous atteignons le sommet du Mont Carrière. C’est un bout de chemin et un endroit que nous connaissons par le Sentier des Orchidées depuis Villasavary. 

Les vues du sommet sont toujours belles. Il y quatre tables d’orientation, un pour chaque point cardinal et pour chaque saison, avec des vues de ces vues. Mais nous ne voyons pas les Pyrénées car elles de cachent. Mais nous nous rappelons avoir été sur telle ou telle montagne, quelques uns sur beaucoup (devinez qui ) et d’autres qui en ont fait moins. Un beau moment.

Nous tournons un peu pour trouver le bon chemin pour quitter ce lieu magique. Nos guides se séparent. Laquelle suivre. Mais ce n’est qu’un moment, elles se rejoignent et nous commençons la descente. Rapide d’ailleurs, escarpée. Puis un plat, un cerisier avec des cerises presque mûres, un champ couvert de camomilles et de coquelicots et au fond des touffes de fleurs bleues, trop lointaines que pour être identifiées. 

C’est l’endroit que nos guides nous proposent pour notre pique-nique. Et on s’assied, à l’ombre ou au soleil d’après les goûts. Les sacs s’ouvrent, les mets sortent et chacun s’y met avec ardeur. 

Puis c’est la sieste. Pas besoin de bouger, juste déplacer le sac un peu pour faire coussin, et je m’endors. 

N peu plus tard je me réveille. Je ne suis pas le seul qui dort. Il y a des corps étendus partout – quoique quelques irréductibles toujours assis qui papotent toujours. On se regarde, on se tâte, figurativement bien sûr. Faut-il vraiment partir ? Eh bien oui.

Et on se lève, les sacs se referment et nous voilà repartis. Nous descendons encore et nous traversons la petite route que nous avions suivie plus tôt. Un chemin en face, qui tourne vers une propriété privée (la Hille !) et un chemin qui monte doucement mais sûrement vers Fanjeaux. 

La rando est finie. Nous avons fait plus de douze kilomètres, presque treize d’après mon GPS et plus de 350 mètres de dénivelé. Nous sommes tous très contents de cette belle rando. Merci Nicole et merci Françoise. Merci beaucoup pur cette belle matinée et cette belle rando. Vous pouvez nous mener quand vous voulez !

Mes photos ici

Les photos de Jocelyne ici

dimanche 5 juin 2022

2022-05-28 - 2022-06-04 Voyage Oléron

Samedi matin, nous sommes partis à trente neuf de bonne heure de Carcassonne. Le car avec notre fidèle chauffeur Guy nous amené sur les autoroutes et les routes vers l’Ile d’Oléron où quatre autres amis nous ont rejoint pour commencer une belle semaine.

Les jours se sont suivis et quoique de format assez homogène étaient tous différents. Le format était simple : nous nous sommes divisés en trois groupe : les marcheurs « forts » (A), les marcheurs « doux » (B) et les non marcheurs (C). J’emplois ces adjectifs avec précaution, pour ne blesser personne .Certains avaient envie de marcher plus que d’autres c’est tout. D’ailleurs les groupes ont changé tous les jours au gré des désirs de tout un chacun.

Dimanche matin, nous avons rencontré nos guides pour la semaine : Manu pour les A, Agnès pour les B. Je peux témoigner pour Manu, car j’ai toujours été dans son groupe, c’est un excellent guide, sympathique, toujours souriant, ferme quand il faut l’être et très connaisseur sur tous les aspects de l’île. Et je n’ai entendu que des louanges sur Agnès.

Six jours de randonnée donc pour voir toutes les différentes facettes de cette île.

Le dimanche, près du centre. Une rando le matin et une autre l’après-midi avec le repas de midi au village. Tous les autres jours, le village nous a fourni un très bon pique-nique à emporter. Et le seul sans le car, car Guy nous a conduit au départ toutes les autres journées

Le lundi : le Château d’Oléron

Le mardi : la Forêt des Saumonards

Le mercredi : le Grand Nord avec la Pointe de Chaussiron

Le jeudi : la côte ouest depuis la Passe de l’Epinette jusqu’à la Cotinière

Le vendredi : L’île d’Aix – que nous avons atteints par une navette avec en route la visite – de loin – du Fort Boyard.

Du samedi au jeudi le groupe A a marché à peu près quinze kilomètres, avec des dénivelés importants – presque cent mètres par jours. Le groupe B, bien sûr, a fait un peu moins.

Et sur l’Ile d’Aix nous avons tous fait six ou sept kilomètres et trente cinq de dénivelé.

Une bonne semaine de randos en fait.

Mais que. Il y avait aussi le village Capo France de l’Arc en Ciel. Nous y avons pris le petit déjeuner tous les matins, ,nous y avons bien mangé tous les soirs, le bar et le bar main étaient sympathique et l’animateur nous a animés quatre ou cinq soirs. Nous avons aussi créé notre propre amusement bien sûr. Un jour une dégustation d’huîtres (de chez Mumu je pense) avec un petit vin blanc qui ne demandait qu’à être bu. Et la dernière soirée le traditionnel apéro de départ.

Tout un programme !

Et donc des remerciements sont bien sûr à l’ordre du jour.

Pour le village e son staff pour nous avoir bien accueillis.

Pour nos guides, Manu et Agnès. Que de belles randos vous nous avez préparées.

Pour notre chauffeur, Guy, le prince de l’autocar. Un très bon, non un excellent chauffeur. Et toujours prêt à aider dès qu’il y a un souci.

Et finalement pour notre président Jacques, qui a tout organisé. Cela a l’air de rien du tout, d’ailleurs il dira que ce n’était rien, mais il y a beaucoup de travail – et beaucoup de patience – pour réussir un séjour d’une semaine pour quarante trois adhérents du SEL. Merci Jaque, merci encore mille fois.


Un peu plus de détail, des comptes rendus des journées et des photos

Samedi - Le voyage aller
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Toutes les photos au village: les apéros, les repas, les amusements etc.
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Dimanche: St Trojan, depuis le village Arc en Ciel
Groupe 1                Groupe 2
Matin                     Matin
Après-midi              Après-midi

Lundi : le Château d’Oléron
Groupe 1             Groupe 2
Compte Rendu
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Mardi : la Forêt des Saumonards
Groupe 1             Groupe 2
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Mercredi : le Grand Nord avec la Pointe de Chaussiron
Groupe 1             Groupe 2
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Jeudi : la côte ouest depuis la Passe de l’Epinette jusqu’à la Cotinière
Groupe 1             Groupe 2
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Vendredi : L’île d’Aix – que nous avons atteints par une navette avec en route la visite – de loin – du Fort Boyard.
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Samedi: Retour
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2022-06-05 FestiRando à Saissac

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