Nous avons déjà fait cette rando, plus d’une
fois. Et elle est toujours aussi agréable. La refaire est donc un vrai plaisir.
Nous nous sommes réunis à seize sur le parking
en haut de Cuxac, contents d’échapper à la chaleur de la plaine. Il faisait couvert,
mais pas froid. Nous sommes partis en passant près de la chapelle et en
continuant un petit chemin dans la garrigue. En haut, un quart de tour à gauche
et nous passons à côté d’une ancienne carrière à Lauze, le nom occitan pour les
tuiles en pierre (corrigez-moi si j’ai mal compris !). us traversons la
route de Mazamet et prenons la route de Caudebronde. Un sentier à gauche nous
appelle et nous plongeons encore plus vite par un joli sentier encaissé pour enfin arriver au centre du
village.
Une halte pour reprendre le souffle et pour
que Gérard remplisse sa gourde à la fontaine du village. Ah non, c’est un
dessin en trompe l’œil d’une source sur un mur. On ne risque pas de se faire
éclabousser ! Et cela nous amuse !
Nous traversons la rivière, qui est très
jolie. Le soleil sort, les fleurs sont belles et égaient notre balade. Le route
monte ; nous empruntons un chemin qui monte. Et qui monte et qui monte. Ce
n’est pas un truc à faire à des Papys – ni à des Mamies d’ailleurs. Nous
tournons un coin, et la route monte encore. Depuis la route nous sommes sous
des arbres, assez majestueux d’ailleurs, qui nous donnent de l’ombre. Mais je
transpire quand même – peut-être plus que d’habitude ? De temps en temps
un petit vent nous rafraîchit, et puis finalement un plat le long d’une grande
pinède. La montée est finie, touchons du bois !
Et après la montée, la descente. La vue s’ouvre
sur la vallée en face, très jolie. Je prends le temps d’admirer. Et puis le
chemin tourne à droite et nous passons à travers une autre carrière à Lauze, qui
s’appelle la Lauzière.
Tout en bas, nous contournons une maison et
nous suivons la petite rivière quelques mètres plus bas. Elle s’en va en chantant
avec de jolis reflets. Nous sommes au hameau des Izoules et il nous faut remonter
vers les voitures. Mais en route des chèvres coquines viennent vers nous en
demandant d’être nourries. Un peu d’herbe de ce côté-ci de la clôture semble être
à leur goût et elles en redemandent. Mais nous devons continuer. La petite route
monte doucement ; nous prenons un petit chemin presque caché – heureusement
que Gérard connaît le coin comme sa poche, et nous passons en dessous de la grande
route par un tunnel construit dans le temps pour que les troupeaux de moutons
passent aisément.
Et nous voilà de retour au parking. Quelques
un nous quittent mais à douze nous nous asseyons à des tables et des bancs installés
sous les arbres. Quelle joie de manger ensemble, et de partager un peu de ce
que l’un ou l’autre apporte. Le clou : les Baklavas faits par Alfyia sont tellement bons. Il y en a beaucoup – mais
tout part. Jean-Claude se sacrifie pour manger le dernier morceau. C’est bon de
savoir qu’il y a des randonneurs dévoués !
Et nous nous quittons juste quand il se met à
pleuvoir. C’est vrai qu’il a tonné depuis dix minutes déjà. Sur la route de
retour il pleuvra assez fort, mais pas pendant longtemps.
Merci Gérard pour cette belle balade. Pour ma
part je sui prêt à la refaire quand tu veux !
Mes photos ici
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