dimanche 19 juin 2022

2022-06-19 Labastide en Val

Après un dernier coup d’œil à la météo agricole, J'ai rallié le point de rendez-vous.

J'ai attendu un moment, mais personne n'est venu. Un petit vent frais venant du sud-est me caressait doucement le visage, et le soleil était voilé. La matinée s'annonçait donc sous de bons auspices et j'ai pris la route, direction LABASTIDE en Val.

La campagne était calme et verdoyante, au niveau de VILLETRITOULS,  des vaches mais aussi des chevaux, paissaient paisiblement. Seul le vent et le chant de quelques oiseaux matinaux troublaient ce silence.J'ai traversé Taurize en longeant des petits jardins bordés par un petit béal. Là, une ancienne petite retenue d'eau créait un bassin artificiel où grenouilles et petits alevins se disputaient des moustiques.

J'ai repris mon chemin en direction des crêtes de Mayronnes, la température montait, mais le vent m'accompagnait toujours. Ici, la nature est encore verte. Chênes verts et arbousiers semblent vigoureux. Au loin, sous des petits bosquets, bien à l'ombre, vaches et petits veaux gambadent en petits groupes épars. Soudain, à quelques mètres tout juste, au-dessus de moi,sur les crêtes, des vautours fauves ! Peut être un couple en chasse, et plus haut, un vol  de grands corbeaux.

Je continue mon ascension vers le sommet de Lacamps (739 m). Il y a des fleurs partout et au dessus des papillons, des jaunes, mais aussi des plus petits mais d'un bleu si intense, qu'ils font penser à la couleur de la mer. Je suis entouré d’alouettes, de bruants, mais aussi de traquets tarriers. Il est temps de casser la croûte. La température avoisine les 30°, mais il y a du vent et je suis à l'ombre des chênes verts.

J'observe le vol de plusieurs vautours sur les crêtes tout en profitant du paysage : Termes, le mont Tauch, le Canigou, Milobre de Bouïsse et enfin Bugarach ! 

Je suis sur le retour, je traverse de belles forets de feuillus et d'épicéas. La chaleur est tout à fait supportable. Je m'octroie un  arrêt à la grotte de Matto de Naout . Là, bien au frais à l'intérieur, je vois des colonies de pipistrelles et de troglodytes mignons, qu'il vaut mieux ne pas déranger.

Je descends par le ruisseau de Richard à l'ombre des arbres,  plus bas,il y a une grotte qui  servait de stockage pendant la guerre pour le tabac et autres, aux villageois de Labastide en val.

Je rejoins le village en longeant  la rivière La Sou, d'où me parviennent les cris joyeux des baigneurs.

Un dernier passage sur un vieux pont de pierre, un dernier salut aux poissons et Retour à la maison. 


Compte Rendu de Jean, qui a aussi mené la rando et qui donc était le seul participant. Même seul, (peut-être surtout) la rando est toujours un grand plaisir;

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