Après un dernier coup d’œil à la météo agricole,
J'ai rallié le point de rendez-vous.
J'ai attendu un moment, mais personne n'est venu.
Un petit vent frais venant du sud-est me caressait doucement le visage, et le
soleil était voilé. La matinée s'annonçait donc sous de bons auspices et j'ai
pris la route, direction LABASTIDE en Val.
La campagne était calme et verdoyante, au niveau
de VILLETRITOULS, des vaches mais aussi
des chevaux, paissaient paisiblement. Seul le vent et le chant de quelques
oiseaux matinaux troublaient ce silence.J'ai traversé Taurize en longeant des
petits jardins bordés par un petit béal. Là, une ancienne petite retenue d'eau
créait un bassin artificiel où grenouilles et petits alevins se disputaient des
moustiques.
J'ai repris mon chemin en direction des crêtes de
Mayronnes, la température montait, mais le vent m'accompagnait toujours. Ici,
la nature est encore verte. Chênes verts et arbousiers semblent vigoureux. Au
loin, sous des petits bosquets, bien à l'ombre, vaches et petits veaux
gambadent en petits groupes épars. Soudain, à quelques mètres tout juste,
au-dessus de moi,sur les crêtes, des vautours fauves ! Peut être un couple
en chasse, et plus haut, un vol de
grands corbeaux.
Je continue mon ascension vers le sommet de
Lacamps (739 m). Il y a des fleurs partout et au dessus des papillons, des
jaunes, mais aussi des plus petits mais d'un bleu si intense, qu'ils font
penser à la couleur de la mer. Je suis entouré d’alouettes, de bruants, mais
aussi de traquets tarriers. Il est temps de casser la croûte. La température
avoisine les 30°, mais il y a du vent et je suis à l'ombre des chênes verts.
J'observe le vol de plusieurs vautours sur les
crêtes tout en profitant du paysage : Termes, le mont Tauch, le Canigou,
Milobre de Bouïsse et enfin Bugarach !
Je suis sur le retour, je traverse de belles
forets de feuillus et d'épicéas. La chaleur est tout à fait supportable. Je
m'octroie un arrêt à la grotte de Matto
de Naout . Là, bien au frais à l'intérieur, je vois des colonies de
pipistrelles et de troglodytes mignons, qu'il vaut mieux ne pas déranger.
Je descends par le ruisseau de Richard à l'ombre
des arbres, plus bas,il y a une grotte
qui servait de stockage pendant la
guerre pour le tabac et autres, aux villageois de Labastide en val.
Je rejoins le village en longeant la rivière La Sou, d'où me parviennent les
cris joyeux des baigneurs.
Un dernier passage sur un vieux pont de pierre, un dernier salut aux poissons et Retour à la maison.
Compte Rendu de Jean, qui a aussi mené la rando et qui donc était le seul participant. Même seul, (peut-être surtout) la rando est toujours un grand plaisir;
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