dimanche 12 juin 2022

2022-06-12 Moulin Neuf

Malgré la canicule, six courageux randonneurs du coté dans les collines du Moulin-Neuf et de Malegoude …

Pour cette balade en terre ariègeoise prévue de longue date, trois tentatives précédentes ont du être annulée à cause du mauvais temps, nous ne sommes que six au départ devant la Salle des Fêtes de Moulin-Noù où se déroulent les élections législatives. Il est 10h00 et, déjà il fait déjà 24 degré. 

Anciennement commune du Cazal des Faures, Moulin-Neuf est un coquet petit village arrosé par l’Hers, jusqu’en 1876 il s’appelait le Cazal des Faures. La Constituante de 1789 réorganisa profondément l'organisation territoriale de la France. Des paroisses on passa aux communes. La commune du Cazal des Faures fut créée en détachant de la paroisse Saint-Martin de Tréziers, le Cazal des Faures proprement dit et, plusieurs autres hameaux. On prit aussi à la commune de Roumengoux, le Moulin Neuf (ancien moulin banal du seigneur de Lévis) où se trouvait l’église. La commune changea de nom en 1876 pour devenir Moulin Neuf. 

Nous partons par la route puis un chemin de terre en direction du Cazal des Bayles. Au détour du sentier, nous passons à proximité de jeunes vignes récemment plantées. Ce qui est peu courant dans la région de Mirepoix. C’est certainement dû au réchauffement climatique, l’Hers est très bas. 

Une longue montée, le franchissement de deux ou trois petits talwegs, le passage d’un ruisseau à gué et, nous arrivons vers 12h00 à Seignalens. Une assez longue pause est faite à l’église du village, devant l’église la vue sur les Pyrénées et les Monts d’Olmes est magnifique.

Il faut reprendre notre cheminement par un chemin dépourvu d’ombre à la pente vraiment très dure. Le groupe passe près d’un troupeau d’ânes et de chevaux de race Fjord. Encore une côte pour parvenir sur le GR 7 et la ferme du Pal. C’est là, sur une jolie pelouse que nous décidons de manger. Au dessus de nous volent plusieurs rapaces : milans et buses. 

Vers 13h30, nous reprenons notre route sur le GR 7, passons à la côte 453 le point culminant de notre périple. La descente puis le chemin en direction de la ferme du Forgeron est bien ombragée et agréable. A cette ferme nous laissons momentanément le GR pour traverser le village de Malegoude par la route. Il est un peu plus de 14h00 lorsque nous sommes à l’église.  

L’église du village en 1318 dans les pouillés de Mirepoix, son architecture révèle plusieurs campagnes de travaux. Le chevet (XI et XII éme siècle est roman, de forme semi-circulaire, il est plus étroit que la nef et est voûté en cul-de-four. Les moellons qui le composent, grossièrement taillés, sont disposés en assises régulières. Les trous visibles - dits boulins - recevaient les extrémités de poutres horizontales lancées sur la largeur du bâtiment, qui soutenaient les planches de l'échafaudage et le solidarisaient avec la construction en cours. Sur la face sud du chevet, une très petite fenêtre actuellement murée pourrait relever de cette période. La travée de chœur peut aussi être romane en dehors des ouvertures. La date de 1546 gravée sur une pierre du mur sud de la travée de chœur peut correspondre à une rénovation. Les fenêtres en arc brisé ou rondes (oculi)), la nef et le clocher mur à trois baies, étayé de contreforts, datent des travaux du XIX éme siècle.

Après une halte de 30 minutes sur les lieux nous repartons. Bien que nous soyons à nouveau sur le GR 7 les herbes n’ont pas été fauchées et, on ne voit plus Claudine. Un peu plus loin, c’est le pont de bois qui a été emporté par une crue récente. Après la ferme du Forgeron, nous avons encore une longue côte sur une route goudronnée jusqu’à la ferme du Castellas. Pour certains la fatigue commence à se faire sentir.

Nous continuons notre chemin à travers près et bois pour reprendre la route à hauteur de la ferme de Barejat. Aux environs du km 17 une randonneuse préfère s’arrêter et Alain reste avec elle. A l’issue de la marche nous reviendrons les chercher en voiture. Nous passons au «passage Armand» sur un ruisseau que nous avions difficilement trouver lors de la reconnaissance en octobre dernier. Cela monte encore, il fait très chaud (NDLR : j’avoue avoir eu un passage à vide). Nous voici à nouveau à Cazals des Bayles. Maintenant, par la route et malgré la chaleur du goudron cela descend jusqu’aux voitures que nous atteignons vers 17h00. Nous avons fait environs 21 km avec un dénivelé positif de 450 mètres.

Roger part en voiture pour aller recueillir nos «naufragés» qui reviennent en pleine forme. C’est sous les couverts de Mirepoix que nous quittons après avoir bu le verre de l’amitié. Nous reviendrons à Moulin-Neuf à l’automne pour une autre balade « historique » du coté de Trèziers et du majestueux château de Lagarde.         

,       

 


Les photos de Jean-François ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour faire un commentaire, il faut

1) Entrer le commentaire - avec ton nom sinon c'est anonyme et je l'efface

2) Cliquer sur "Publier un commentaire"

Je me permettrai d'effacer les commentaires anonymes