jeudi 30 novembre 2023

2023-11-30 Villar-en-Val

Aujourd’hui nous avons parcouru le sentier de la poésie à Villar en Val. Pourquoi le sentier de la poésie ? Parce que le grand poète Joseph Delteil est né dans ce village en 1894 et que le maire et ses amis voulait honorer son souvenir. Le sentier est le plus souvent dans les bois autour de la petite vallée sue les deux flancs du Sou qui s’appelle aussi le Sou de Laroque (parce que sa source y est) ou le Sou de Le Sou de Vignevieille car c’est là qu’il se jette dans l’Orbieu. C’est une rivière que nous connaissons bien car elle coule dans ce beau défilé sur la route vers Lagrasse. Et il faut la différencier d’une autre rivière qui s’appelle le Sou : Sou de Val de Daigne qui est au Razès et passe notamment à Brugairolles.
Mais revenons au poète. Je cite ce grand œuvre poétique Wikipédia : «Joseph Delteil naît dans la ferme de La Pradeille, d’un père bûcheron-charbonnier et d’une mère « buissonnière ». Il vit les quatre premières années de son enfance à la Borie ... de Guillamau … De cette masure, il ne reste aujourd’hui que des moignons de murs, que l'on peut toujours voir en randonnant sur le « Sentier en poésie » ».
Et sans le savoir, nous avons Pradeille de l’autre côté de la vallée tout au début de la rando. Il y a une paire de photos dans l’album. Nous y sommes passés aussi en quittant les bois près d’une girouette avec un bonhomme au dessus. Et nous sommes en effet passé près du lieu dit Guillaumau 1 kilomètre avant ce point. Peut-être était-ce marqué ? Je ne l’ai pas vu.
Tout au long de ce sentier il y avait des petites pancartes avec des extraits de la poésie de Delteil. Je commençais à en prendre des photos pour que ceux qui n’y étais pas puisse en jouir aussi. Mais il y en avait trop et souvent trop longs. Il y a juste une petite sélection. Si tu veux les voir, doux lecteur, douce lectrice, vas te promener sur ce sentier.
Sentier qui vaut le détour à lui tout seul. Il serpente dans les bois, il longe le Sou qui, quand nous y sommes passés en juillet 2020 chantait en descendant la vallée mais qui aujourd’hui était muette car vide. Les bois étaient resplendissant, surtout quand le soleil éclairait les feuilles qui sont presque toutes aux couleurs vives de l’automne. Il y avait au début des belles vues de la colline en face, avec Pradeille une jolie campagne juste en haut d’une grande prairie. Et dans les bois, il y avait de temps en temps des échappées vers les collines proches et quelque fois plus lointaines.
Une jolie rando, juste ce qu’il nous fallait pour ce début d’hiver (météorologique – voir Wiki-machin). Et à la fin notre guide Anne-Marie nous a offert des petites douceurs pour nous régaler.
Merci donc Anne-Marie pour cette rando et ces gâteries. Et félicitations car c’est la première rando que tu nous fais  - mais, et je crois que je dis lavis de tout le monde, nous attendons avec impatience les suivantes !

Photos (et CR) de John

dimanche 26 novembre 2023

2023-11-26 La Cavayère

Nous sommes 13 courageux au rendez vous sur le parking de la Cavayère à braver le 0 degré de température. Mais  le soleil est là, nous allons avoir une belle journée. Bien couverts, nous suivons Armand notre guide de la journée.
 D’abord un peu d'histoire sur le site de la cavayere. En 1985, un incendie ravage de nombreux hectares de résineux à proximité de Carcassonne. Raymond Chesa, ancien maire de Carcassonne, décide de transformer le site dévasté en une retenue d'eau, et un barrage est édifié pour créer un lac artificiel alimenté par trois cours d'eau: le ruisseau de Balzac, de Mitigé et de Montirat. La surface du site couvre 40 hectares et la surface du plan d'eau est de 18 à 22 hectares.

Nous quittons le parking pour suivre un sentier boisé.  Nous nous enfonçons dans une végétation généreuse de type méditerranéen. En ce milieu de matinée, le sol est encore couvert de gelée. Après courtes montées et descentes, nous  atteignons la crête, où nous avons un beau point de vue sur les Pyrénées enneigées. Au fil des tours et des détours, on rencontre des cyclistes et des joggeurs. Au-dessus de Pech Mary, on surplombe la Cité dont une partie est en travaux. Nous passons devant le parc australien, fermé l'hiver, qui est gardé par deux patous qui aboient à travers le grillage. Armand nous dit qu'on marche sur le GR 36 qui va jusque dans les Pyrénées Orientales. Nous sommes à proximité de Montlegun et descendons vers le vieux village. Armand nous propose trois options de sentiers pour atteindre le lac : le plus plat , un autre plus loin qui est direct mais il est encore tôt, nous choisissons le plus raide et le plus long. On donne un petit coup de collier sur un sentier peu fréquenté et broussailleux, pour arriver sur le plateau et descendons sur le lac pour la pause déjeuner. 
Deux déserteurs nous quittent et mangeons sur l'aire de pique nique à côté du boulodrome. Marie Christine nous rejoint et nous a apporté un bon gâteau au chocolat. Nous nous refroidissons et certains ont envie de repartir mais il faut attendre 14h. D'autres copains risquent de venir faire la ballade de l’après midi. Six lâcheurs nous abandonnent après le repas. Mais voilà John, Alain et Martine qui arrivent. Il n'est pas encore 14h on s'impatiente. Armand veut attendre mais surprise une dernière arrive, Françoise, il a suffit de peu que l'on reparte. Nous avons fait la boucle de 12km, ce n'est pas mal pour une matinée.

Nous sommes dix pour entamer la deuxième boucle. On s'enfonce dans un bois de pins pour atteindre Montirat,situé dans le massif des Corbières. Ce petit village a une jolie place qui abrite un café restaurant ouvert en été où Alain a dansé la country avec son club. On prend une piste caillouteuse et en contrebas, au milieu d'un champ on aperçoit un cimetière qui parait abandonné tellement qu'il y a peu de tombes. Nous continuons sur un chemin qui longe un centre équestre. Nous traversons un bois en friche en passant de l'ombre à la lumière. Des arbousiers longent le bois et des gourmands picorent les fruits. On longe quelques vignes et redescendons dans les bois pour atteindre une partie du lac. Nous découvrons au barrage la partie aménagée et sécurisée qui a été longtemps en travaux. Nous rencontrons beaucoup de promeneurs, d'ailleurs le parking s’est bien rempli par rapport à ce matin.
Merci Armand pour cette agréable balade, nous avons passé un belle journée froide mais très ensoleillée.
CR de Cathy
Photos de John et Armand

jeudi 23 novembre 2023

2023-11-23 Fraisse Cabardès

35 marcheurs se retrouvent sur les hauteurs de Fraïsse-Cabardès. On a l’impression que c’est une nouvelle équipe du SEL : bonnets, écharpes, gants, doudounes et… lunettes de soleil, on ne se reconnaît plus !
En fait c’est une belle journée de presque hiver, le ciel est bleu mais il fait froid ! Nous partons donc emmitouflés pour nous libérer quelque peu après quelques dizaines de minutes. Nous traversons le village de Fraïsse (le pays des frênes, étymologiquement),  les petites rues dévalent la colline sur laquelle le village s’est construit et enserrent son église.
Après quoi, nous entamons une petite grimpette dans un bois de chênes. Des chênes, donc, et des sous-bois de lierre et autres plantes grimpantes qui s’éclairent des boules rouges du petit houx. Nous voilà bientôt à découvert entourés de buissons bas. Et là, le vent nous rattrape. Ça souffle, là-haut,  c’est un peu frisquet, mais qu’est-ce c’est tonique et revigorant !  Autour de nous, des champs bien nus, aux chaumes encore apparents. Certains sélois étaient venus au printemps, les coquelicots envahissaient alors l’avoine encore vert tendre. Mais le cours des saisons est là et c’est tant mieux.  Méditerranéenne, la végétation en bordure des champs reste bien verte mais de temps en temps un buisson fauve ou même rouge s’en détache.
La nature devient plus sauvage. Nous longeons de grandes étendues couvertes d’un épais mélange de cistes et de chêne kermès tandis que de l’autre côté du chemin, s’alignent des plantations de pins. De temps en temps émerge un chêne vert. Une petite montée bordée d’arbousiers bien garnis : c’est l’occasion d’un petit arrêt gourmand.  De belles échappées vers la plaine carcassonnaise, au-delà, vers les premiers contreforts montagneux et puis, derrière, vers les Pyrénées qui se détachent sur l’horizon. Une pause pour contempler Montolieu et son abbatiale qui se serrent en contrebas, au creux de la vallée et, au premier plan, la colline qui porte l’église Saint-Roch. Et nous entamons le chemin de retour à travers une belle garrigue. Des tapis de thym embaument encore, le sentier se faufile au milieu des kermès, des cistes, des pistachiers lentisques, parfois il traverse un bois de chênes verts, il y a même une plantation de conifères qui étalent largement leurs branches, on dirait un jardin d’arbres de Noël. Quelques fleurs encore, de la roquette blanche, des centaurées bleues, elles ne savent plus où elles en sont ! D’autant qu’elles ne doivent pas avoir l’habitude de cohabiter avec les champignons. Car champignons il y a, qui semblent épouser la forme des cailloux contre lesquels ils ont poussé.
Nous longeons des paysages sauvages, surplombant des combes et des vallées pour finir sur celle du Trapel, un ruisseau qui a l’air bien anodin qui a pu pourtant provoquer, il n’y a pas si longtemps, une terrible catastrophe.
Le soleil nous a accompagnés depuis le début. Mais au fur-et-à mesure que l’après-midi avance, il devient plus bas, plus doux, il compose des tableaux magnifiques, illuminant les creux et les reliefs que nous suivons alors qu’il a quitté notre sentier. Nous baignons dans la lumière dorée de ce soleil d’automne quand nous abordons la dernière partie, dans une forêt de chênes plus dense, tandis que la lune blanche devient de plus en plus nette dans le ciel encore bleu. Une dernière vision sur l’horizon des Pyrénées qui maintenant forme une dentelle rose et mauve dans le lointain et nous voilà revenus aux voitures.
Merci Béa pour cette belle randonnée au cœur d’un automne lumineux.

Claudine

Photos de Daniel

dimanche 19 novembre 2023

2023-11-19 Massaguel

13 à Carcassonne, Béa sur place, nous sommes donc 14 à l’orée de cette belle rando d’automne. Déjà sur la route, nous avons un aperçu de ce qu’elle sera : les forêts sont une splendeur.
Nous nous garons à l’entrée du village de Massaguel. Du parking, nous apercevons haut au-dessus de nous les murailles du castrum de Contrast qui domine la vallée. C’est là que nous irons …mais plus tard.
Nous commençons une longue montée, longue mais très progressive. Une large piste dans la forêt, cette forêt qui ne va guère nous quitter de la journée. Le temps est magnifique, un peu frais au début mais la température monte bien vite. La piste s’enfonce dans une immense sapinière, le soleil apparaît derrière les fûts qui s’élancent très droit et très haut vers le ciel, il y a comme un peu de brume dans le sous-bois, le spectacle est féérique. Quelques châtaigniers viennent mettre une touche de couleur entre les sapins, ils sont jaune vif, eux, et ils ont déjà perdu leurs châtaignes dont les bogues gisent nombreuses sur le chemin.
Après les sapins, voici les hêtres et là, c’est une explosion de couleurs. Les  feuilles qui peuplent encore les branches sont dorées tandis que celles qui sont à terre forment un tapis fauve. On traverse un ruisseau sans risque d’être emportés, il n’y a presque pas d’eau.
Après la piste, un sentier plus étroit et un peu plus raide monte  à travers les hêtres et les chênes, toujours dans une symphonie dorée. Nous voilà en haut, avec des panoramas qui s’offrent à nous sur les paysages tarnais, des terroirs cultivés et et aussi les pentes boisées en face de nous : les masses vert foncé des résineux alternent avec les masses fauves des hêtres, formant un étonnant puzzle de nature. 
Un passage en crête puis une piste qui descend, entrecoupée d’aires de débardage avec leur empilement de fûts. Une piste très boueuse, il faut zigzaguer entre les flaques pour bénéficier de passages herbus. Une source dévale un talus avec un bruit d’eau cristallin. 
Depuis ce matin, nous collectionnons les images d’automne : les feuilles jaunes, les feuilles mortes, les châtaignes… Que manque-t-il donc ? Les champignons, bien sûr. Ils sont là, des violets, des blancs, de superbes amanites rouge vif avec leurs points blancs : ça n’est pas le régal des gourmets mais qu’est-ce que c’est beau dans la nature… Avec les amanites, des cèpes. Puis de beaux chapeaux rouges ou orange. Les champignons des hêtres en grappes sur les troncs et ces gros parasites, des polypores, je crois, qui forment des ombrelles collées aux arbres à mi-hauteur. Et au milieu de tout ça, des genêts et des centaurées en fleur, mais oui…
Nous descendons jusqu’au fond de la vallée et puis nous remontons un petit peu vers le lac du Pas du Sant (eh oui, on remonte vers le lac…). C’est notre salle à manger. Le soleil illumine les arbres dorés et leur sous-bois, c’est une splendeur. Après le pique-nique, un petit moment de sieste. Personne n’a envie de partir. Mais quand même…
Nous reprenons donc la route. Un chemin monte à travers les fougères et les houx avec toujours devant nous les alternances fauves et dorées des grands arbres qui nous dominent. Et puis on redescend. Nous dirigeons vers le castrum mais où est-il ? D’en bas, nous l’avions vu sur son piton, on s’attend à une belle montée pour l’atteindre. Mais non, nous descendons, nous descendons, on interpelle Béa. Où est-il ?  Un petit sourire mystérieux. On descend toujours, on atteint un « gîte de France » perdu en pleine nature mais bien occupé aujourd’hui. De là un sentier part sur le côté, toujours dans les grands arbres qui se rejoignent sur nos têtes. Une grande prairie, quelques rochers et le voilà enfin, le castrum de Contrast, ou plutôt ce qui en reste. En fait, il est bien en aplomb de la vallée mais nous, nous étions plus haut encore. Nous voilà tous juchés sur la roche sommitale. Là, un panorama à 360° à couper le souffle.  Au premier plan, quelques restes de murailles. En bas, d’un côté les villages de Massaguel, de Verdalle, de Dourgne et leurs clochers et, entre eux, les deux abbayes sœurs d’En Calcat et de Sainte-Scholastique qui dressent leurs formes imposantes au milieu des bois. De l’autre côté, des massifs et les taches vert sombre des sapins et les taches brunes des hêtres. Des hommes et des femmes ont vécu ici au Moyen Âge, c’est un des castra de la Montagne noire, comme ceux que nous avons déjà visités au cours de semblables aventures, à Berniquaut au-dessus de Sorèze, à Hautpoul au-dessus de Mazamet. Ces villages fortifiés occupés dans un souci oh combien évident de défense, au début du Moyen Âge, avant d’être désertés pour des habitats bien plus accessibles. C’est en repartant qu’on voit le plus ce qui reste du village, des pans importants de murailles, une porte, par laquelle nous passons, l’enceinte arrondie autour de laquelle nous tournons. Et puis le chemin de retour vers Massaguel : ce que nous avons mis la journée à monter, nous le descendons d’un seul coup et pour descendre, ça descend ! Un sentier étroit qui dévale la montagne au milieu d’une jolie forêt de chênes mais je dois dire que j’avais les yeux bien plus fixés sur les cailloux et sur la terre glissante que sur les chênes… Mais nous sommes arrivés ! et nous avons pu contempler à nouveau, et avec bien plus de savoir qu’au matin, les remparts de Contrast.
C’était une merveilleuse journée d’automne sous un ciel bleu, seulement strié de grandes traînées blanches, au cœur des forêts offrant toutes les teintes de jaunes, de fauve et d’ors illuminées par le soleil.
Béa connaît ce pays au plus profond et elle nous a fait partager cette connaissance et sa relation au paysage. Merci, Béa, de nous avoir offert cette découverte de vestiges d’histoire en même temps que ce moment magique qui lie la forêt et le soleil d’automne.

Photos de Roger
Album de photos ici

jeudi 16 novembre 2023

2023-11-16 Villeneuve Minervois

Quarante et une personnes présentes – un bel effort pour une journée de mi-Novembre, un peu tristounet au début, avec même quelques gouttes de pluie. Après la photo de famille nous sommes partis dans les rues de Villeneuve pour partir vers l’ouest. Très vite nous avons trouvé des chemins et nous avons longé la chapelle de Saint Mamès, où nous sommes souvent passé et ou nous avons même mangé au moins une fois.
Puis nous sommes partis dans les vignes pour arriver presque à Salleles Cabardès, joli village perché en bout d’une colline. Et là, le soleil était au rendez-vous. Le paysage terne, quoique déjà joli avec les couleurs d’automne, a pris des tons beaucoup plus forts. Les vignes surtout avait les jolies couleurs rouges et orange de cette saison. Et nous avons même vu un morceau d’arc en ciel pendant de petite minute.
Nous nous sommes rapprochés de Villeneuve, quand Guy, notre guide aujourd’hui, a pris un tournant sur un chemin qui quittait la ville. Et nous sommes montés sur une petite colline pour avoir une belle vue de notre destination. Et voilà que, vers dix-sept heures nous nous retrouvons aux voitures, très contents de notre après-midi.
Merci Guy. Comme toujours ta rando était très belle.

Photos de John

mercredi 15 novembre 2023

2023-11-15 Pradelles

Quatre participants pour cette randonnée automnale au
Pic de Nore.
Au départ du Lac de Pradelles-Cabardès, il fait frais, et
le Pic est noyé dans la brume, mais le moral est bon et
c’est d’un bon pas que nous nous dirigeons vers le
village où nous en profitons pour visiter l’église.
Nous reprenons ensuite notre route qui, par un superbe
sentier sous des feuillages rougeoyants, nous amène au
Roc de Nouret noyé dans la brume. Dommage pour le
panorama….
Nous continuons l’ascension pour arriver au Pic de Nore
dans le brouillard. Quelques éclaircies nous permettent
toutefois d’apercevoir la tour. Mais pour le panorama, ce
sera pour une autre fois !
En suivant le G.R. nous prenons la direction de Castans
où nous avons décidé d’aller pique-niquer. Ayant changé
de versant, nous retrouvons enfin avec plaisir le soleil.
Après le repas, un peu de route que nous quittons
bientôt pour prendre le sentier qui, par une longue et
soutenue montée nous ramène au lac et à la voiture.
Malgré le brouillard matinal, ce fût tout de même une
belle rando qui nous à permis d’apprécier les belles
couleurs automnales.
Roger.
Photos de Roger

jeudi 9 novembre 2023

2023-11-09 Trassanel

Le temps à Carcassonne n’était pas prometteur. En passant à Villalier il s’est mis à pleuvoir. Un peu. Mais en montant cela s’éclaircissait. Dans la dernière montée vers Trassanel un arc en ciel est apparu. Et au rendez-vous il faisait couvert mais sec.
Une photo de famille et nous voilà partis. D’abord le village – une montée abrupte et très inattendue aussi tôt dans la rando. Mais c’était un précurseur ! Pendant plus de deux kilomètres la petite route goudronnée et quelquefois bétonnée montait inlassablement. De temps en temps je m’arrêtais pour reprendre mes forces et j’en profitais pour regarder autour de moi. Nous montions le flanc d’un vallon. A droite une crête à gauche le fond de la vallée et les bois de l’autre côté. Devant le vallon, mais derrière, la vue en descente avec au fonds les montagnes, assez brumeuses.
Pas le temps de regarder – et pas la force de photographier. On monte, on monte, on monte. Et en deux kilomètres et demi nous avions monté 220 mètres. C’est fou comme cela avait l’air plus long et plus haut.
Le répit était le bienvenu. Et finalement ce n’était pas trop dur.
Et là en haut nous étions sur le plat. Un peu à notre gauche le mât du Mont Simel et nous nous dirigeons dans cette direction. En passant nous avons un beau coup d’œil sur le Roc de l’Aigle. 
Et il s’est mis à pleuvoir. 
Pleuvoir, un tout petit crachat, une légère bruine. Juste assez pour mettre l’anorak ou la cape après cinq minutes de discussion est-ce qu'il pleut, est-ce qu'il ne pleut pas. Et après vingt minutes, on l'enlève.
Yves, notre guide pour la rando, nous offre l’option (eh oui, il n’y a plus de variantes, il n’y a que des options ou des inédits ! Mais cela ressemblait furieusement à une variante). Donc il nous offre l’option de monter tout en haut du Mont Simel. Option que je décline. Mais tous les autres y sont allés. 
Et je les ai retrouvés dix minutes plus tard. Et ensemble nous avançons sur le plat qui après 400 mètres devient une descente.
Et là
Oui là nous avons eu la vue. La vue glorieuse des Pyrénées depuis la Montagne Noire. Tant de fois je la vois, tant de fois je suis époustouflé en la regardant. C’est chaque fois la même chose, mais c’est chaque fois différent. Aujourd’hui nous apercevons le Tauch, bien reconnaissable par son toit long et plat et le Bugarach en forme de sphynx. Les autres montagnes sont caches. Nous voyons ces monts et ces vallées dans des tons variables de gris – comme une estampe japonaise. De rares éclaircis de lumière de soleil et qui change d’endroit en endroit. Là aussi de la pluie au lointain, sporadique et quelquefois éclairé par le soleil. Magnifique.
Et en se retournant – voilà un bel arc en ciel. On dit qu’il y a un pot d’or au bout de l’arc en ciel – mais nous ne sommes pas allés voir. Dommage.
Nous passons à côté de Marnière, hameau de la commune de Limousis et nous prenons une petite route départementale quand même et puis une plus petite qui devient chemin et puis sentier pour contourner la colline. Nous sommes dans les bois – et par moments il fait très sombre car les arbres se joignent au dessus de nos têtes. Sombre mais quand même beau à voir.
Nous montons, nous descendons, nous remontons et nous redescendons pendant deux kilomètres et puis au tournant du sentier voici Trassanel. Trassanel que nous traversons pour retrouver les voitures.
Et moi, et je crois les autres aussi, nous nous régalés de cette rando de la Montagne Noire. Merci Yves pour nous y avoir amenés.

Photos de John

dimanche 5 novembre 2023

2023-11-05 Quillan

Aujourd’hui, nous sommes 8 partants pour la rando des 3 Quilles à QUILLAN.
Au départ, le thermomètre affiche 4°, mais le soleil est bien là, et la journée s’annonce belle. D’ailleurs, la montée au château constitue un bon moyen de se réchauffer tout en nous offrant de belles vues sur Quillan.
A partir du château, nous allons suivre un sentier ascendant qui nous amène au pied du pic de Bitrague que nous allons contourner par l’est afin d’y accéder par une rude montée, en circuit, et éviter de faire un aller-retour. 
De retour au col, nous reprenons le sentier cathare que nous quittons bientôt, pour nous engager sur le sentier de crête qui domine la vallée de l’Aude. Sentier en dents de scie, offrant de belles vues sur les vallées et sommets environnants. Après une bonne descente nous arrivons à Cavirac. Nous Traversons l’Aude, et à Belvianes, nous décidons de faire la halte casse-croute, bien installés sur des bancs au soleil.
Après le rituel signal de départ, nous prenons la direction du belvédère du Diable par un agréable sentier. Ce belvédère nous permet d’avoir un beau point de vue sur les gorges de Pierre-Lys et sur les belles aiguilles calcaires sur lesquelles nous distinguons 2 alpinistes en cours d’escalade.
A partir de ce point, nous continuons en direction du chalet de Carach, par le sentier déconseillé, afin de faire une petite boucle en forte montée, et souvent glissante, pour arriver sur un replat, où nous quittons le sentier du chalet de Carach, pour redescendre par un bon sentier sur Belvianes.
De Belvianes, il ne reste plus qu’à repasser rive droite de l’Aude, et retrouver Quillan, où le bar nous accueille pour le traditionnel verre de l’amitié.
Roger.

Photos de Roger
Photos de Christophe