jeudi 25 avril 2024

2024-04-25 Alaigne

A Alaigne, le S.E.L se balade sur le Chemin des orchidées et  sur le Chemin de l’eau …
Dés 14h00, nous sommes une vingtaine de randonneuses (en plus grand nombre) et de randonneurs à se retrouver devant l’église d’Alaigne pour une randonnée dans les environs immédiats de ce joli village. 
Alaigne est un des «villages ronds» typiques du Bas-Razès. Ancien chef lieu de canton avant la Révolution, le village  faisait partie avec Pieusse et Routier d'une Baronnie  de l’archevêché de Narbonne. Son nom viendrait d’une tribu wisigothe : les Alains. Aujourd’hui, de nombreuses associations culturelles sont présentes et animent le village.
Accueillis par Martine Aressy, la secrétaire de l’association Chemin de l’eau nous faisons quelques photos sur la belle place circulaire puis, commençons notre périple en admirant la Porte de Pepy, classée au monument historique depuis 1948. Cette porte sur laquelle on peu voir un très joli blason de l’archevêché de Narbonne,  un cadran solaire, le blason des cardeurs a été comme l’église et plusieurs petits monument du patrimoine local en partie restaurée par les bénévoles d’une des associations culturelles. 
Nous quittons le village en passant devant une petite chapelle récemment rénovée puis prenons la direction du Pech des Trois seigneurs. Nous sommes sur le Chemin des orchidées mais, déjà il n’y a pratiquement plus. Il fait très chaud, la halte au sommet est la bienvenue. Depuis la table d’orientation, nous avons une vue à 360° : la ligne de crêtes et de partage des eaux entre Fanjeaux et Hounoux où passe le GR 7, le début de la plaine du Lauraguais, la Malepère avec au loin la Montagne noire, la vallée du Sou, les Corbières, le Pech de Bugarach et les Pyrénées, les majestueux Mont d’Olmes…
La table d’orientation a été en partie réalisée par la Ferronnerie Vergé de Brugairolles. Jean Vergé est aujourd’hui, en randonnée avec nous. 
La descente du Pech est difficile, Suzan a du mal à suivre. Quelques centaines de mètres plus loin, accompagnée de Martine et Pierre, elle décide de rejoindre directement le village. Le groupe continue sa progression par une longue montée herbeuse jusqu’à la route de Monthaut. Nous prenons la petite route pour parvenir au Col de Marmagés. Là, se situait la frontière entre le royaume Franc et le Comté du Razès wisigoth. D’après plusieurs historiens de la région, une importante bataille y aurait eu lieu. 
Une longue descente sur un chemin de terre suivie d’une montée asphaltée, nous conduisent à la route de Bellegarde du Razès puis à l’église. Nous y faisons une nouvelle pause avant de reprendre notre cheminement vers le moulin de Bonnarel. Le chemin qui suit le ruisseau du Routaïrol ou ruisseau de Brugairolles a était entièrement refait et bétonné après les inondations de septembre 2021.  
Au moulin, Edmond Roudière nous conte avec passion l’histoire de l’approvisionnement en eau du village depuis le Pech des Trois seigneurs et, par la suite depuis le moulin. Il nous conte la genèse de l’association à l’origine de la rénovation du moulin, du prix et de la subvention obtenue du Conseil départemental et, des travaux effectués par des entreprises de la région et, une nouvelle fois par un groupe de bénévoles. La canalisation se termine à quelques centaines de mètres du moulin. Dans les mois à venir, elle devrait se poursuivre jusqu’à la mairie d’Alaigne où une belle fontaine créée par des artistes locaux  devrait être mise en place. 
Nous retrouvons nos voitures vers 17h00 afin de rejoindre nos domiciles. Merci à Martine Aressy et à Edmond Roudière pour leur chaleureux accueil et en leur souhaitant beaucoup de succès pour la continuation de leurs projets culturels.        

Photos de Jeff

mercredi 24 avril 2024

dimanche 21 avril 2024

2024-04-21 Conilhac

Cette matinée de printemps est un peu fraîche avec beaucoup de vent, mais la journée s'annonce ensoleillée. A Conilhac des Corbieres, nous sommes vingt marchoteurs comme nous le répète Yves, au départ du petit parking sur la route de Monbrun. Armand refait la randonnée de Montbrun des Corbieres mais dans le sens inverse à la demande de certains.

Nous grimpons par un sentier dans la pinède, à travers une végétation très odorante, pour atteindre le plateau. A notre droite, nous sommes curieux de voir un petit dolmen. Yves nous laisse pour un sentier qui monte, mais nous, nous empruntons une piste qui contourne la colline. Yves nous hèle, mais il est obligé de redescendre car il n'est pas sur le bon chemin. A travers les oliviers et les amandiers, nous continuons la boucle sur le col de la Portanelle et nous arrivons au pied des gigantesques éoliennes dont les caves coopératives de Conlhac, Tourouzelles et Montbrun en sont les bénéficiaires. Du panneau d'information, nous avons une vue panoramique sur  toute la montagne noire. 
Au milieu des vignes, nous traversons le joli village de Montbrun, le nom vient du latin "Monten" qui désigne le mont et de l'occitan "brun", rappelant la couleur brun/rouge des terres. Nous passons devant la fresque de la place Paul Nebot, c'est un  agréable endroit pour faire la pause déjeuner mais ce n'est pas encore l'heure. En nous dirigeant vers la sortie du village, nous découvrons l'église paroissiale dédiée à notre dame construite en 1885 mais qui est fermée.
Les chemins serpentés à travers la garrigue  de thym et de romarins odorants, nous mènent sur le Rocher du renard, corniche de calcaire qui domine toute la plaine de l'Aude jusqu'à l'Alaric. Sur cette crête, nous cherchons un endroit à l'abri du vent
 pour la pause déjeuner et de ce fait nous sommes dispersés.

La boucle en sens inverse a fait perdre les repères à Armand. Il  y a de multiples croisements de chemin et à un moment donné trois voire quatre se sont improvisés guide. Nous nous approchons du village, mais nous prenons une mauvaise direction. Armand reprend la main sur son itinéraire. Un sentier forestier moins direct nous permet de profiter encore des beaux panoramas et nous arrivons à Conilhac où la boucle est bouclée. Conilhac fut sous l'occupation des Romains dénommé conil signifiant "lapin", hac "domaine". Aussi, le village accueille son célèbre festival de jazz. L'itinéraire est de 19km pour un dénivelé de 550 m.

Merci Armand pour cette belle randonnée que nous refaisons avec autant de plaisir.
Cathy

Photos de Roger
Photos de Patrick

jeudi 18 avril 2024

2024-04-18 Conques

Nous étions à quatorze au départ de cette randonnée, avec des doutes sérieuses sur la météo. Il aller rester au beau, il y aurait de la pluie. Personne ne le savait. Mais nous étions prêts à partir, revêtus d’anoraks et vêtements chauds. Quelques gouttes passagères, puis du soleil, un vent quand même froid.
Nous nous sommes rassemblés pour la photo de famille. Je pose le trépied avec l’appareil, je configure la minuterie, je pousse sur le déclencheur et je cours vers le groupe. 
Et Ban. Voilà qu’un coup de vent renverse le trépied et l’appareil. Heureusement il tombe sur le côté et pas sur l’objectif. Et heureusement il n’y a pas de dégâts apparents. 
Et la photo est prise. Très différente des photos de randonneurs souriants ! Premièrement la photo est de travers car l’appareil était en pleine chute .Et tout le monde a l’air catastrophé. On dirait 14 sujets de l’œuvre « Le cri » d’Edvard Munch. 
Et puis les nuages s’ouvrent et le déluge. Vite dans les voitures. Elle est de courte durée mais violente. Et d’un commun accord, nous décidons de rentrer. Shakespeare l’a bien dit (Falstaff dans Henri V) « La meilleure partie de la vaillance est la discrétion »
Merci Guy et excuse-nous de t’avoir laissé en plan. Nous ferons mieux la fois prochaine.
S’il ne pleut pas !
John

Photos de John

dimanche 14 avril 2024

2024-04-14 Roquefort de Sault

Le S.E.L  dans le Pays de Sault pour une jolie balade dans les sous bois et les prairies en terre d’histoires et de traditions …  

Il est près de 09h00, nous prenons les traditionnelles photos avant le départ pour une balade au départ du village de Roquefort de Sault qui nous conduira jusqu’aux abords d’un autre petit village sur la route du Col de Jau.

Du Moyen Age jusqu’au milieu du XIX éme siècle, Roquefort était un village important du pays de Sault. En 1866, il comptait encore près de 800 habitants. Aujourd’hui, c’est un coquet village d’un peu moins de 60 âmes mais, avec de nombreux gîtes il a désormais une relative importance touristique.

Nous quittons le village direction plein sud par une belle piste forestière et, vers le deuxième kilomètre nous faisons une pause au pont de la Moulino qui enjambe la Clarianelle. Le groupe continue sa progression sur cette piste parmi les épicéas, les sapins douglas, de très beaux hêtres et des plantations de merisiers. 

Après être passé à proximité d’un four à chaud, encore bien conservé, nous marchons le long des falaises calcaires. La vue se dégage et, elle nous permet d’apprécier un joli panorama avec le village de Roquefort de Sault, du hameau de Buillac blottis sur la soulane du massif de Navarre. Au loin, le village du Bousquet est dominé par l’éperon rocheux du Casteldos.

Il est 11h30 lorsque nous quittons la piste forestière pour emprunter une petite piste très pentue qui rejoint le village de Counozouls. Les sous bois sont très beaux, parfois longés par de magnifiques vieux murs de pierres sèches avec de nombreuses fleurs. Au détour du sentier, nous passons prés d’un petit troupeau de chevaux avec plusieurs jeunes poulains. Plus loin, nous apercevons le village de Counozouls.

Nous n’allons pas jusqu’au village, nous faisons seulement une longue pause près du  menhir de Counozouls. Situé en bordure de la route qui conduit au Col de Jau ce menhir mesure 8,90 mètres et son poids serait de 50 tonnes. D’après l’archéologue Jean Guilaine ce ne serait pas un menhir mais, un simple rocher de granit.

Il faut remontait vers la piste de l’Escalibat et nous reprenons notre cheminement vers 12h00. A quelques dizaine de mètres du carrefour de pistes, nous faisons une petite «variante» chère à Yves et, comme nous ne retrouvons plus la piste, il faut retourner au pied du dernier «rampaillou» afin de retrouver le sentier normal. 

Encore quelques centaines de mètres, pour parvenir à la grande clairière du Col de la Boucharo. C’est là, assis sur des vieilles grumes que, nous décidons de faire notre pause casse-croute d’environs 90 minutes. Vers 14h00, nous reprenons notre chemin, à nouveau  dans les bois de hêtres, nous continuons notre marche jusqu’au hameau de Buillac. Chantal et Marie-Christine préfèrent rejoindre directement Roquefort de Sault qui n’est qu’à environs 1 km.

Buillac est un petit hameau avec beaucoup de résidences secondaires, de gîtes, de nombreuses fontaines et deux très grands abreuvoirs L’été, il y a de très nombreux troupeaux dans les environs. Depuis la place, nous avons une très belle vue sur le massif des Madres, encore enneigé. 

Par une piste herbeuse, au milieu des belles prairies du Pla, nous nous dirigeons vers Roquefort de Sault. Au loin, nous voyons les crêtes du Dourmidou, des Madres et les grandes forêts domaniales de Montnaie-Gravas. Nous déambulons dans les petites ruelles du village, avec de très nombreuses fontaines et abreuvoirs, passons devant la magnifique mairie mais, nous oublions de voir les ruines du château de la famille des Aniort. 

Le pays de Sault est un territoire historique, la vicomté de Sault, issue de la partition du Comté du Razès. C’est un haut lieu de la période wisigothe et du catharisme, fief de la vieille famille des Aniorts. Il fait partie au neuvième siècle du Comté du Razès et il est mentionné dans l'un des plus anciens documents de la région : en 845 le comte Argila du Razès d'origine wisigothe, vend à son fils Béra ses droits sur le Pays de Sault. À cette époque l'abbaye de Joucou, joue un rôle important. Vers la fin du siècle, le Pays de Sault passe sous la suzeraineté des Comtes de Cerdagne. Au douzième siècle, les seigneurs du pays rendent hommage aux Trencavel
Ancienne vicomté, dont la capitale était le village de Niort (aujourd'hui, Niort de Sault, apanage de la famille de Niort, le Sault, comme on dénommait autrefois le pays montagneux de Sault, est un haut lieu du catharisme occitan, jusqu'à la chute du Château de Niort, à l'été 1255.
Nous sommes aux voitures vers 16h00 et, nous prenons la route pour Quillan afin de prendre le verre de l’amitié. Au bar, Martine et Alain «dominent la situation».   
Jeff

Photos de Jeff

jeudi 11 avril 2024

2024-04-11 Palaja

Après quelque jours maussades, il était bon de se retrouver pour une rando SEL au soleil ! Palaja aurait-il un microclimat ? Oui, d’après Gérald, qui y habite. 
Mais microclimat ou non, il a fait beau aujourd’hui. Un peu venteux au départ, mais une fois dans les bois, plus de vent. A chaque arrêt, il y avait des randonneurs qui enlevaient une ou deux couches. Si c’étaient des oignons, on auraient dit qu’ils s’épluchaient ! (Mais alors nous aurions pleuré !)
Donc Ginette et Gérald (sans Christian qui ne peut plus marcher pour l’instant – quoiqu’il avait aidé à reconnaître la rando) nous ont mené dans les bois derrière Palaja pour un petit tour très sympathique. Je ne sais pas comment ils ont retrouvé leur chemin, des sentiers qui serpentaient, des croisement où ils ont foncé à droite ou à gauche comme s’ils y passaient tous les jours. Peut-être est-ce quelque chose d’inné dans les Palajanais que de s’y reconnaître dans ces bois. En tout cas cela nous a fait plaisir. Sentiers, chemins, petites routes que du plaisir .Très joli en plus.
Et à la fin, voici Christian qui nous attend avec un panier avec du pain d’épice, des croquants et du planteur. Quelle belle manière de terminer une belle rando.
Merci Ginette et Gérald (et Christian)
John

Photos de John

dimanche 7 avril 2024

2024-04-07 Ginoles

Ce 7 Avril, nous sommes 11 au départ de Ginoles, avec une nouvelle, Jeannette, à qui nous souhaitons la bienvenue.
C’est par une longue montée que nous atteignons Coudons. De là, nous prenons la direction de La Fage par une large piste, qui se prolonge par un sentier en forte pente. Visite du petit hameau de La Fage, puis direction la Cascade du Sautadou. Mais avant d’y arriver, il est l’heure du casse-croute et nous nous installons à des tables bienvenues.
Départ pour le belvédère de la cascade, d’où nous pouvons apprécier son débit.
Direction Brenac, que nous prenons le temps de visiter, notamment son église, et sa fontaine.
Un petit détour par Lasserre, et nous remontons vers les belvédères du Nez de l’Homme puis du Roc de Capio d’où nous apprécions les beaux points de vue sur la vallée. 
C’est ensuite un très bon sentier qui, par le col du Portel, où nous faisons une petite pause sur une pelouse fleurie, nous ramène à Ginoles.
Merci à Yves de nous avoir guidés sur ce joli parcours.
Roger.

Photos de Roger

2024-04-07 Villeneuve lez Montréal

Journée organisée par Les amis des chemins de Saint Jacques en terre d'Aude
Nous étions à douze du SEL – mais il y avait 325 marcheurs en tout. C’était une joyeuse bande. Après un accueil avec du café et mignardises, nous nous sommes séparés en deux groupes et en avant marche. Nous étions sur le chemin de St Jacques  - le GR78 - Voie du Piémont Pyrénéen, chemin sans difficulté avec de petites montées et les mêmes en descentes. Nous sommes passés par Lasserre de Prouille et ensuite par Brézilhac où la mairie nous a offert café et mignardises. Et puis le retour par un autre chemin.
C’est différent marcher dans un grand groupe et cela a un charme tout différent. Une partie du temps nous restons entre nous mais l’autre partie nous nous dispersons et discutons avec d’autres randonneurs. 
Le chemin lui-même est facile, mais par le temps maussade et couvert aujourd’hui, on n’y voyait pas grand-chose !
De retour au départ, nous avons reçu un apéro très sympathique et un discours (court) du maire. Et puis nous sommes passés à table. Un repas bon, simple et à un prix démocratique. Salade et pâté en entrée, suivi d’une paella et une tarte et un café en dessert. Et puis le tirage du loto sur les billets de la journée. Finalement une personne de notre groupe a gagné ; une bouteille de vin !
Certains ont continué l’après-midi pour un deuxième, plus petit, tour. Moi, avec d’autres, je suis rentré très satisfait de la sortie.
Un grand merci aux Amis des chemins de Saint Jacques en terre d'Aude pour cette belle initiative – et à l’année prochaine.
John

Photos de John

jeudi 4 avril 2024

2024-04-04 Brugairolles

Jean-François et quatre amis brugairollais nous attendaient au parking en bas du village pour une très belle rando dans les champs et les vignes (et un peu de garrigue) autour de Brugairolles.
Après la photo de famille nous avons traversé le village, avec un arrêt au Recantou (le bar du village) pour une autre photo de famille. Puis c’est par le domaine Gayda où nous sommes passés avec un arrêt pour admirer la vue des Pyrénées. Jef nous a rappelé qu’il organise le 13 juin une matinée avec petite rando pour découvrir les cépages de la Malepère suivie de la dégustation de vin et repas au domaine de Gayda. Inscriptions au plus tard trois semaines avant, soit le 23 mai directement chez Jef.
Et nous quittons les lieux bâtis pour nous plonger dans la campagne autour de ce joli village.
Elle est belle cette campagne aujourd’hui. Le soleil éclaire tout le paysage et tout est clair et vif. Les Pyrénées se dressent au loin, toujours saupoudrées de neige. Nous identifions facilement le Canigou, le Madres, le Saint Barthelémy et le Soulairac. Devant toutes ces montagnes se dresse aussi le Bugarach avec sa forme de sphinx. Il n’a (plus) de neige lui. Pendant toute la rando nous nous arrêtons régulièrement pour admirer toute cette belle chaîne, car elle en vaut la peine. 
Et quand nos yeux ne sont pas attirés au loin, ils se fixent plus près, très près. Car à nos pieds les fleurs foisonnent. Un des plaisirs de cette époque ce sont les retrouvailles avec les fleurs que nous n’avions pas encore vues cette année. Aujourd’hui, parmis les nouvelles, il y avaient des coquelicots, des boutons d’or, de l'ail des ours et une que je n’avais jamais vue avant, l’ophrys jaune. J’en ai pris des photos et je l’ai identifiée à la maison. 
Et puis il  avait des Dames d’Onze heures, ces étoiles à six pétales, aussi appelées Etoiles de Bethléem, des Iris partout, partout, des arbres de Judée avec leurs fleurs pourpre-roses, des trèfles rouges et blanches, des véroniques, des pâquerettes, des pisse en lit, et j’en passe et des plus jolies. Elles me pardonneront – les fleurs sont comme ca.
Après une paire d’heures à randonner gentiment, nous nous sommes attaqués à un petit rampaillou pour arriver au château d’eau au Pech de Nadiou. Et cela en vaut la peine. La vue est encore plus époustouflante ! Il y a même une table d’orientation pour nous aider à identifier la chaîne de montagnes en face.
Et puis c’est le retour aux voitures. Fatigués (moi en tout cas) mais heureux (moi certainement), satisfaits de la rando et de soi-même (moi toujours) et contents de la rando, de l’après-midi, de la compagnie et de notre guide fidèle, Jef. Merci Jef.

Photos de John et d'Armand
Photos de Jeff

dimanche 31 mars 2024

2024-03-31 Bize-Minervois

Nous sommes huit au départ de Beragne. Richard et Thérèse avec un couple d'amis  nous attendent au parking de Bize Minervois. Armand, Josy et John arrivent directement car ils n’étaient pas encore passés à l'heure d'été. La journée s'annonce belle avec du soleil.

A l’entrée du village, on traverse le passage à gué où coule la Cesse. Le printemps est là, le parfum des Coronilles nous embaume ainsi que les essences de la nature: thyms, pins et  romarins. Tout au long de la randonnée, nous allons alterner vignes et champs d'oliveraies dont le domaine d Olea qui vend de l'huile d'olive et de la tisane bio et du safran pour ceux qui sont intéressés.
La montée est progressive pour atteindre la tour de Boussecos. Cet amas rocheux évoque l'imagination de certains, les uns y verront une tête de chat, un sphinx , un sanglier et d'autres n'y verront rien du tout. Le terme de boussecos serait une déformation linguistique occitane de "cossicos" "wisigoths" vestiges de constructions qualifiées de wisigothes, proéminence rocheuse qui servait  de poste de surveillance. Classée monument protégé en 1974, elle a été dégagée en 2013 par l'association Bize Patrimoine. C'est un agréable endroit aménagé où l’accès est facile pour grimper au rocher. Pour élever notre culture, Richard nous apprend que l'aigle de Bonelli niche sur les falaises du Minervois.
Nous atteignons le village d'Agel, qui doit son nom au latin agellus "petit champ". Un grand nombre de vestiges témoignent de la présence de villas gallo romaines.Nous passons devant le château qui est une ancienne forteresse du début du XII siècle, transformée en chambre d'hôtes.
A la sortie d'Agel, la piste va nous mener sur le plateau où dans la forêt se dresse les vestiges de la chapelle Saint Symphonien, Arc triomphant d'époque médiévale. Pas très loin, nous nous installons pour la pause déjeuner sur une citerne enterrée. Le temps d'une petite sieste, nous repartons car le ciel devient nuageux. Le circuit nous mène au Pech du belvédère où de la table d'orientation nous avons un beau panorama sur la plaine de l'Aude et de l’Hérault.
La descente est facile pour atteindre le village de Bize. Nous admirons les ruelles médiévales et les vestiges des portes et des remparts ainsi que le grand bâtiment au bord de la rivière qui est une ancienne manufacture royale de draps de l'époque de Louis XIV.
Le soleil nous réchauffe et nous nous installons à la terrasse d'un café. Et se pose la question qui va compter le partage de l'addition. Nous sommes perdus quand il manque Yves. Mais Christophe a pris la relève.
Merci à Richard et Thérèse pour cette belle rando printanière de 17km et 400m de dénivelé.
Cathy

Photos de John

jeudi 28 mars 2024

2024-03-28 Villeneuve- Minervois

Quarante randonneurs aujourd’hui. C’est un beau succès. Parmi eux deux nouveaux : David amené par Gerald et Régine amenée par Françoise. Bien venu tous les deux.
Et Andrée nous a menés sur des chemins connus et moins connus de Villeneuve Minervois. C’est fou. Nous avons beaucoup randonné à Villeneuve et elle nous mène par un chemin où je n’étais jamais allée. Félicitations Andrée. Et en plus, il est très joli ce chemin qui quitte la ville, passe dans des bois, près de la petite rivière avant d’aboutir, en haut d’une petite pente, auprès des vignes.
La rando peut être divisée en deux parties (pas comme la Gaulle qui a été divisée en trois parties par César – dont les plus forts sont les Belges, mais ça c’est une autre histoire) .La première, nous sommes dans les bois. Le chemin serpente doucement, monte et descend et serpente un peu plus. Le soleil dans le feuillage est très beau. 
Et la deuxième partie c’est dans les vignes et les vergers d’oliviers. Une tout autre beauté. Nous sommes bien au soleil mais un peu rafraîchi par le vent. Pendant cette partie aussi, les fleurs sont bien en évidence, d’une couleur éclatante. 
Et puis nous voilà de retour aux voitures. Une jolie rando. Merci beaucoup Andrée et ses amies.

Photos de John

dimanche 24 mars 2024

2024-03-24 Le Pas de Montserrat

Ce dimanche, nous sommes 18 au départ de la rando à Trassanel.
Le temps est incertain, nous avons même droit à quelques gouttes, mais rien de sérieux pour nous arrêter, malgré le vent qui souffle fort.
Dés la sortie du village, nous prenons le sentier qui monte vers le Nord. En cours de montée, une participante ne se sentant pas très bien, à préféré faire demi-tour. C’est donc à 16 que nous rentrerons ce soir.
Arrivés au Pas de Montsarrat ou les traces des roues de charrettes sont bien marquées dans la roche, nous obliquons vers la serre de Montredon que nous atteignons par un sentier escarpé. Au sommet, beau point de vue, mais nous ne nous attardons pas à cause des violentes rafales de vent.
La descente se fait à l’abri de la forêt, et plus bas nous cherchons l’endroit idéal pour le casse-croute. Une barre rocheuse nous accueille avec en panorama la plaine de l’Aude et les sommets des Pyrénées partiellement nuageux.
Après le repas et une courte sieste pour certains, nous reprenons notre route en direction de la pierre percée, puis nous remontons au Mont Cimel. De là, il ne reste plus qu’à redescendre et retrouver les voitures.
Merci à Yves pour nous avoir conduit sur cette rando bien aérée.
Roger

Photos de Patrick
Photos de Roger

jeudi 21 mars 2024

2024-03-21 Cépie

Nous étions à vingt deux pour cette jolie rando dans la colline au dessus Cépie, pour démontrer encore une fois qu’il est bon de faire et refaire la même rando car il y a toujours du plaisir de la faire et encore du plaisir à la refaire. C’était bien le cas aujourd’hui. Il a fait beau, un beau soleil pendant tout le parcours sans qu’il fasse trop chaud. Comme il faisait donc clair, les vues sur le Pyrénées étaient belles et nous en avons profitées longuement. Mais aussi les vues plus proches de la vallée de l’Aude ou la petite vue sur Montclar quand nous y étions tout près.
Et c’est le printemps et donc les fleurs sont de sortie. Chaque semaine nous en voyons plus, non seulement en nombre de sortes mais en nombres de chaque sorte. La nature nous gâte.
Une bonne rando, j’étais fatigué à la fin. Mais c’est non ça.
Merci Yves. Et à la prochaine.

Photos de John
Photos de Jeff

dimanche 17 mars 2024

2024-03-17 Couiza - Les Capitelles et Terres Rouges

Au départ du château de Couiza, nous sommes 13 à partir, sous un soleil déjà chaud,  pour une longue randonnée vers les Capitelles et les Terres Rouges.
Après avoir fait la traditionnelle photo devant le château, nous commençons notre marche en direction des capitelles de Coustaussa et des collines qui dominent les vallées de la Sals et de la Rialsesse.
Situé au confluent de la rivière Atax (l’Aude) et de la Sals, la ville est connue depuis l’antiquité, la période romaine et surtout la période du Conté du Razès Visigoth. La région a  vu défiler de nombreux envahisseurs qui, du V éme siècle au VIII éme siècle, ravagèrent et pillèrent les campagnes. Lors de la guerre contre les cathares, les croisés s'en emparent et, elle tombe entre les mains de Pierre de Voisins (un des principaux lieutenants de Simon de Montfort). La famille de Voisins deviendra l’une des plus grandes familles du Languedoc Ses nombreux fiefs sont : Arques, Antugnac, Pomas, Montolieu, Le Bézu, Brugairolles, Rennes les Bains et Rennes le Château … 
La fin de la dynastie des Voisins coïncide avec la construction du château vers 1513 par l'alliance avec la famille de Joyeuse. Les de Joyeuse donneront d’importants personnages parmi les intendants du Languedoc. Guillaume de Joyeuse s’installe en 1562 au château de Couiza. Il est d'abord évêque d'Alet les Bains puis lieutenant-général en 1561 et maréchal en 1582. Il est aussi le chef de la ligue catholique et organise la lutte contre les Montmorency et  les huguenots durant les Guerres de Religions.
Couiza est à la fin du XIXe siècle et jusqu’aux années 1930 un bourg industriel actif centré sur la chapellerie. L'histoire de la chapellerie dans la vallée, débute à Bugarach. Les prisonniers issus de ce village, durant la guerre de Trente ans, ramenèrent de Pologne le  savoir-faire. Puis, ils établissent cette industrie dans la vallée à Couiza et à Espéraza afin de bénéficier de l’énergie naturelle apportée par l'Aude et, d’une meilleure situation géographique.
Par une petite goudronnée, nous passons devant les grandes bâtisses de l’EHPAD du village. Au bout d’un peu plus d’un km, nous prenons à gauche une petite sente herbeuse bordée de murs de pierres sèches. Il y a beaucoup de touffes d’asperges mais pas de jeunes pousses. Quelques centaines de mètres plus loin, à nouveau, nous bifurquons à gauche et, par un chemin forestier nous montons jusqu'à un petit col. De chaque coté  du chemin il y a des dizaines de capitelles dont une très bien restaurée en bord de piste que nous visitons.  
Au col, nous continuons notre cheminement par une très bonne piste forestière, rectiligne. La vue est magnifique depuis le Pic de Brau, les sommets mystérieux et «sacrés» du Pech de Bugarach et du Cardou. Nous apercevons le village de Coustaussa, les ruines de son château, le village aux mille mystères de Rennes le Château et bien plus loin les sommets enneigés des Pyrénées, les majestueux Monts d’Olmes qui surplombent Montségur. La veille (16 mars), c’était le 780 éme anniversaire du Bucher de Montségur.  
Coustaussa est un très vieux village médiéval. Bien plus tard, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1897, le curé du village, Antoine Gélis, fut sauvagement assassiné par des inconnus. Ce meurtre, peut-être relié à l'affaire de Rennes le Château n'a pas été élucidé mais il conserve sa part de mystères. L’abbé Gélis disposait de sommes particulièrement importantes dissimulées dans toute la maison et, qui ne furent pas dérobées, alors que des documents furent certainement emportés par les meurtriers. Des «mauvaises langues» disent que l’abbé Béranger Saunières en serait le commanditaire sinon l’exécutant.
Plus loin, notre guide, fait une erreur sur le parcours. Une  «variante» chère à Yves  nous permet de gravir une sente bien pentue et surtout de découvrir de jolis paysages ainsi qu’une plate-forme où sont déposées des carcasses afin de nourrir les vautours. 
Nous continuons sur le chemin forestier, arrivons à un grand carrefour. Nous prenons à droite une longue piste rectiligne et monotone. Elle nous conduit au petit village de Peyrolles. Pour un aussi petit village de quelques dizaines d’habitants, la mairie aux jolies pierres est «majestueuse».
Une dernière côte, nous arrivons sur un plateau qui domine les Terres rouges. Par une petite sente au milieu de parterres de narcisses, nous descendons vers la vallée. Sur une petite plate forme bien dégagée et sans végétation, nous décidons de faire la pause pour manger. La vue est magnifique mais il fait très chaud. Les thermomètres de Roger et celui de Jeff déposés dur le sol avoisinent les 45°. La température ambiante et réelle doit être de 24°. Chantal et Annick pour se protéger se couvrent et jouent aux bédouines.
Vers 14h00, nous reprenons la route, traversons la D 613 au hameau des Pontils. Là, au bord de la route se trouvait jusque dans les années soixante dix un tombeau de pierre qui serait représenté sur le tableau «Les Berger d’Arcadie» de Nicolas Poussin et lié aux secrets de Béranger Saunières.
Nous franchissons la petite rivière sur des plots. A nouveau dans des Terres rouges, la pente est très dure. Plusieurs centaines de mètres et c’est enfin le sommet de la colline,  nous descendons vers Serres à l’ombre au milieu des bois. Nous continuons par un joli petit chemin avec de nombreuses fleurs (anémones sauvages, boutons d’or et violettes) au bord de la Rialsesse pour parvenir au pont médiéval de Serres où nous faisons une longue pause. 
Il faut reprendre notre cheminement, nous passons tout près du château de Serres, monument historique depuis 1947. Le comédien et metteur en scène Jean Deschamps vécu plusieurs années dans ce château. Il y créa un théâtre en plein  air et y organisa un Festival de théâtre,  repris pendant de longues années par Jean-Claude Drouot.  
Une très longue montée en plein soleil, puis dans les bois nous permet d’arriver au village de Cassaignes. La fatigue se fait sentir, Annick, Chantal et Jeff jettent l’éponge et s’arrêtent à l’église du village. Le groupe continu en direction de Coustaussa et de Couiza.
Dans ce tout petit village, a résidé pendant plusieurs années le graveur et peintre Jacques Houplain. Il y décéda en février 2020. Une petite galerie d’arts, «Le Chantier»  a été créée dans le village par la peintre Cathy Pech.
Tandis que la majorité du groupe continue la randonnée, Frédéric Alquié, premier adjoint au maire, nous conte la vie au village, la chasse, la recherche des champignons et des asperges sauvages et bien d’autres anecdotes. 
Le fronton de la petite église a été décoré par Jacques Houplain. Sur le mur du petit porche il y a une curieuse signature : «Saunieres 1866». Aurait-elle un rapport avec le célèbre abbé ou avec son frère Alfred ? 
Sous la conduite de Roger le groupe continue jusqu’à Couiza en passant à proximité du cimetière de Coustaussa. Là, se trouve un joli petit oratoire dédié à Saint Alain. Alain perpétue une tradition pour les Alain du S.E.L de poser devant ce «monument». 
Jacques viens chercher en voiture les «naufragés » à Cassaignes pour rejoindre le groupe déjà installé à la terrasse d’un bar de Couiza afin de prendre un dernier verre.
C’est désormais une tradition, chaque fois que nous randonnons du coté de Couiza, Jeff invite à partager ce verre de l’amitié avec Paul Bonnet (98 ans), plus vieux supporters des Dragons Catalans qui, nous conte avec passion ses souvenirs d’anciens athlètes de haut niveau à l’A.S.C dans les années d’après guerre, sa vie de matelot en 1948 à Diego-Suarez, sa passion pour le Rugby à XIII …
A 98 ans, il cultive toujours son jardin potager au bord de l’Aude sur la route de Montazels. Avant de le quitter, Paul nous invite pour son prochain anniversaire en novembre prochain. Certainement plusieurs d’entre nous honoreront son invitation.
Il est déjà presque 18h00 lorsque nous reprenons la route après cette belle journée.

Jeff

Photos de Roger
Photos de Jeff 

jeudi 14 mars 2024

2024-03-10 Taurize

Nous étions dix huit pour cette très belle rando, et pour une fois une très grande différence entre le nombre de femmes et celui des hommes : quatorze à quatre. Mais ce n’est qu’un constat curieux et qui n’a aucune influence sur le déroulé de l’après midi.
Nous voilà partis sur la petite route qui nous mène de notre parking près du cimetière vers le petit village de Taurize. A l’entrée du village, je regarde les noms des rues et je remarque, partant vers la droite, La Rocade de la Coume. Taurize veut faire comme une grande ville et il lui faut sa rocade. Mais ici, pas d’encombrements, pas de cohue, pas de voitures ; juste une petite rue qui contourne le centre du village.
Passé le centre, nous continuons à travers champs et nous commençons à monter tout doucement le long de la vallée du ruisseau de Taurize. C’est une montée douce mais continue, toujours sous, ou plutôt entre, les arbres. Pendant plus de deux heures nous allons monter sans nous presser, sans rampaillou. Si seulement toutes les montées pouvaient être comme cela. Nous avons grimpé quatre cents mètres presque sans nous en rendre compte.
Et j’avais oublié de dire qu’aujourd’hui nous avions une dix-neuvième randonneuse : une chienne très sympathique, qui nous a trouvé sympathique, et qui s’est joint à nous dès le départ et est restée avec nous pour tout le périple. Très sage, elle n’a jamais aboyé, mais a couru gentiment à nos côtés, tantôt bondissant en avant vers la tête du groupe, tantôt courant tout à fait à l’arrière. Elle ne nous a jamais bousculés. Elle a bu a plusieurs flaques d’eau sur le chemin, et elle s’est même trempée dedans si elles étaient assez grandes. Il fallait faire attention ensuite, car deux ou trois fois elle s’est secouée pour se sécher – et gare à ceux et à celles qui en étaient proches car ils recevaient une pluie d’eau un peu boueuse ! Elle semblait vraiment se plaire en notre compagnie ! Et nous dans la sienne.
Donc nous montions. De temps en temps, les bois à notre gauche laissaient une vue sur la vallée, toujours un peu plus loin car toujours un peu plus haut. A un moment donné, le chemin est devenu très boueux. Un petit détour vers la droite nous permet d’éviter ce problème et nous amène à un endroit ou nous pouvions traverser à gué un affluent du ruisseau de Taurize.
Et la montée continue. Et finalement nous arrivons au sommet. « Plus que de la descente » nous dit Armand, notre guide. J’ai omis de dire que dans une vie précédente il était dentiste ! Mais bon, il ne nous restera que quelques petites côtes par après. Pour l’instant le chemin est plat et nous arrivons sur une marge crête avec vues des deux côtés. C’est déjà très beau, mais avec un peu de soleil cela aurait été magnifique. Nous faisons un long arrêt pour admirer la vue. Et pour se réjouir de voir un tapis de petites jonquilles. Vraiment le printemps est là !
Avant de redescendre, et une centaine de mètres plus loin, la moitié du groupe nous quitte pour faire un aller-retour sur le roc du Caussé. 
Et maintenant la descente par ce bon petit chemin. Un peu plus raide qu’à la montée, Armand et Josy ont choisi la bonne direction pour cette rando.
Et voilà le village qui se rapproche de nous. Nous le traversons pour retrouver le cimetière et nos voitures.
C’est le moment de se quitter et de remercier Armand et Josy pour cette rando formidable. Elle est vraiment à refaire et à refaire.
Et nous disons au revoir à notre mascotte, le chien qui nous a suive fidèlement pendant ces presque quatre heures. Est-ce qu’elle sera là la fois prochaine que nous y venons ? Qui sait.
Merci Josy, merci Armand
John

Photos de John

dimanche 10 mars 2024

2024-03-10 Les villages perchées de la Montagne Noire

Carte chance, la météo a été parfaitement adaptée à nos besoins. Déclencheuse de sourires pour toute la journée.
De Labastide-Esparbaïrenque commence une éternelle ascension en direction de Cubserviès.
Après une petite bifurcation à la chapelle de saint Sernin, nous avons le grand plaisir  de constater l’augmentation du volume d’eau si insignifiant lors de la reconnaissance faite en octobre.
La cascade a retrouvé un très bon débit. Certain s’imaginait la descendre en rappel lors d’une escapade de type canyoning. Peut être un jour ?
Nous rencontrons quelques embûches sur le parcours, des arbres couchés en travers par les éléments météo. Promis juré, il n’y avait aucun obstacle lors de la reconnaissance.
Mais un peu de piquant génère de la motivation.
Enfin, après un passage scabreux en amont du village (un éboulis laissant un très étroit passage), la tant attendue pause pique-nique en surplomb de Miraval.
On se met à l’abri du petit vent frais sur la hauteur et profitons du rayonnement solaire en compensation.
On a osé perturber ma sieste, je connais la coupable. Après s’être repassé son rouge à lèvres, elle a utilisé son petit miroir pour éblouir mes yeux à travers mes paupières. Il y aura des représailles.
La sonnerie de la boite à bonbons a retentie, signal du très proche départ.
Forte grimpette par et après les escaliers de l’église vers la Tourette par laquelle nous ne sommes passés pour éviter son syndrome. Puis en direction de Saint pierre de Vals. Petit arrêt aux ruines de son église.
Un peu de goudron jusqu’à Mas et nous revoilà sur des petit sentiers escarpés en corniche des vallons. Des murets de pierre en décorent le cheminement.
De Roquefère nous contournons le Roc Carrayrols, petite modification du circuit initial que nous appelons maintenant une option, qui nous ramène à notre point de départ après un dernier long effort.
Joli parcours mais assez physique. 
Félicitations  à vous 13 + moi,
Merci de votre participation et un grand merci à Jocelyne de sa proposition.
Dommage qu’elle na pu se joindre à nous.
Christophe

Photos de Roger
Photos de Christophe
Photos de Patrick

jeudi 7 mars 2024

2024-03-07 Monze - Crêpes

Aujourd’hui 07 Mars, c’est avec un peu de retard que le S.E.L. organise sa traditionnelle journée Crêpes.

C’est à Monze, devant la salle polyvalente, que 17 participants se retrouvent pour la randonnée qui nous conduira sur les hauteurs tout autour de la tour « Matelbine ». Dans cette zone, les stigmates de l’incendie d’Aout 2019 sont encore bien visibles. Heureusement, on peut voir çà et là quelques jeunes pousses de pins prendre la relève.

A la fin de cette balade, nous nous retrouvons une trentaine, à la salle polyvalente pour un apéritif dinatoire, suivi du repas accompagné de crêpes et de desserts de toutes sortes, dans une amicale ambiance.

Un grand merci à M. le Maire pour son accueil, et pour le guidage de la rando.

Merci aussi à tous ceux et celles qui ont fourni les desserts et autres friandises.

Roger

Photos de Roger

lundi 4 mars 2024

2024-03-05 Pic Pied de Poule Fraïssé des Corbières

Pour cause météo défavorable, la rando a été reportée à ce lundi 4 mars, ce qui à permis à 7 participants de profiter d’une belle journée ensoleillée (et ventée).
Après la visite du village en partie perchée sur un rocher, nous avons bénéficié, dans la chapelle de Sainte Colombe, d’un chant interprété par Jocelyne.
Nous poursuivons notre route vers la partie rocheuse de la rando et trouvons en chemin quelques iris sauvages et des mini jonquilles.
Après avoir « bartassé », nous arrivons enfin au col donnant accès au Pic du Pied de Poul, que nous atteindrons par une sente imprécise vers 12 h. Depuis le col et jusqu’au sommet, nous avons pu bénéficier d’une splendide vue panoramique sur la mer (De Sète à l’Est jusqu’au Cap Créus au Sud en passant par Port la Nouvelle, Leucate, Le Barcarès et les étangs).
Il est temps de casser la croute, et nous trouvons enfin un coin un peu abrité du vent ou nous nous installons, face aux Pyrénées enneigées.
Au signal, (Cliquetis des bonbons), Sac à dos, et nous repartons par le sentier toujours aussi imprécis qui traverse des zones de lapiaz sur lesquelles il est nécessaire de bien regarder ou on pose les pieds…. Ce sentier nous conduit à une large piste en forte pente jusqu’à la vallée à partir de laquelle nous reprenons un sentier qui, montant et descendant, nous emmène au col de Péreille. De ce col, il ne nous reste plus qu’à descendre jusqu’aux voitures.
Roger

Photos de Roger
Photos de Jocelyne

jeudi 29 février 2024

2024-02-29 Belveze

Le temps était très beau pour une balade du S.EL à Belvèze du Razès et à Gramazie …
C’est devant la pharmacie de Belvèze, où officie notre amie randonneuse Martine que, nous commençons notre balade du jeudi. Aujourd’hui,  nous sommes avec 3 amies et 1 ami brugairollais qui se sont joints à nous.
Belvèze, la «capitale» du Bas Razès, est aujourd’hui un coquet village d’environs 1000 habitants qui a de nombreuses associations culturelles et sportives (football, rugby à XIII…). Grace à sa situation géographique, desservie par la ligne de chemin de fer de Bram à Mirepoix jusqu’en 1973, le village était le plus important démographiquement et économiquement de l’ancien canton d’Alaigne.
Après être passés devant la nouvelle Maison de Santé, nous partons par une jolie allée de prunus et, enfin d’éviter la voie verte monotone et fastidieuse nous commençons notre balade par un petit chemin au milieu des jardins. Quelque centaines de mètres plus loin, nous devions traverser un petit bois pour rejoindre la Chapelle Saint-Julien. Le sentier est obstrué par une récente coupe de bois, nous devons faire un détour par un autre chemin en parfait état. 
La chapelle est située sur mamelon d’où la vue est très belle. Elle appartient à un grand viticole du village et, c’est dans cette chapelle que seraient inhumés les derniers comtes de Belvèze. Bien que le village ne soit pas situé dans le Massif de la Malepère, Belvèze a droit à l’appellation Côte de la Malepère. 
Nous sommes «obligés» de reprendre la voie verte pour continuer notre cheminement pendant près de 2 kilomètres. Nous passons près d’un joli «ranch» où, il ya quelques années nous avions fait une pause casse-croûte au cours d’une randonnée. 
Par un chemin de terre, nous continuons à proximité des ruines de la ferme d’Espérandieu pour arriver sur un plateau et longeons pendant près d’un kilomètre un bois d’eucalyptus. Au bout du bois, une petite descente gravilloneuse d’ici la vue est magnifique sur le Pech de Mu, Fenouillet du Razès, Brézilhac, Mazerolles du Razès, Gramazie, Montréal, Cailhavel, Cailhau et sur le Pech de Bugarach et les Pyrénées et les majestueux Monts d’Olmes. 
C’est l’occasion de faire une petite pause et de faire de jolies photos avant de reprendre le sentier en direction de Gramazie qui se trouve à environs 1 kilomètre. Nous y arrivons vers 16h00. Pierre Rainier, maire du village, nous accueille pour nous faire visiter l’église et,  parler de l’histoire de son village, de son joli château (devenu hôtel).
 L’église Notre Dame de Gramazie, notamment son porche, est inscrite au répertoire des monuments historiques depuis 1938. La plus ancienne mention de cette église remonte à 932. Pierre Rainier nous conte l’histoire de son village qui a pratiquement doublait sa population en une dizaine d’année. Il nous prête une documentions concernant l’église. Certains d’entre nous montent au sommet du clocher octogonal afin d’admirer la cour du château et le joli mécanisme de l’horloge.
Nous quittons Gramazie après un dernier coup d’œil sur la très belle façade du château. Nous empruntons un petit chemin vicinal et après quelques centaines de mètres nous devons pendant un kilomètre prendre la route départementale D 18 bordée de jolis prunus. Peu après l’ancienne gendarmerie, c’est la jolie entrée du village avec sur la droite de belles maisons et leurs jolis jardins.
Il est 17h00 lorsque nous arrivons à nos voitures. D’autres randos du jeudi sont envisagées dans plusieurs villages du Bas Razès et de la Malepère. 
Jeff

Grand merci à Jeff qui a mené cette rando ensoleillée 

Photos de Jeff
Photos de John

jeudi 22 février 2024

2024-02-22 Pennautier

Le SEL a de nouvelles guides. MartineM, Andrée, Marie-Andrée et Suzanne ont reconnu cette rando aujourd’hui et trois d’entre elles nous y ont menés (Suzanne étant malheureusement coincée à la maison). Et je peux vous le dire tout de suite, nous leur permettrons avec grand plaisir de nous mener sur d’autres randos sur d’autres chemins dans d’autres lieux. Ou même tout simplement de nouveau à Pennautier qu’elles connaissent toutes très bien étant Pennautieroises !
Donc nous voici à trente quatre pour le départ dans le parking du foyer. Immédiatement nous étions à la campagne, car nous somme montés dans le petit bois juste à côté. En sortant du bois nous avons pris un beau chemin large qui nous a mené au bord du Fresquel et jusqu’à l’ancien moulin de Rouzilles. Tout au long du chemin nous avons pu voir que le printemps s’approche, les fleurs sortent de plus en plus nombreuses : véroniques, ficaires, pisse en lit, etc etc etc. Et aussi les arbres et arbustes, les amandiers et les aubépines surtout. 
Nous quittons le Fresquel pour remonter vers le Château Auzias à Paretlongue. On pourrait entrer pour acheter, mais il fallait alors le porter sur le dos pour le restant de la rando. Ce sera pour une autre fois.
Nous longeons des champs et remontons vers le Nord en passant par la très belle campagne de Rivals. Des chaises et tables sont mises et la piscine est là aussi. Mais les tables sont vides et la piscine aussi ! Donc nous continuons.
A partir de là nous entrons dans le royaume des arbres fruitiers, les Amandiers et les Aubépines. Ils foisonnent et sont plus beaux les uns que les autres. De grands arbres couverts de fleurs blanches. Dommage qu’il n’y ait pas un peu de soleil pour les éclairer. Mais voilà qu’il vient le soleil – mais il est très timide aujourd’hui et se montre éphémère. Lui aussi ce sera pour un autre jour.
Et nous continuons pour passer sous une belle allée de pins parasols pour passer près de Barrau, encore une belle campagne, pour arriver à la lisière de Villemoustaussou que nous contournons sur cent mètres pour repartir dans les champs. Nous voyons déjà la ville de Pennautier et sa belle église pointer pas trop loin. Mais nous la contournons aussi de loin d’abord avant d’y arriver par des chemins et sentiers. 
Et nous pénétrons dans la ville et parcourons les petites ruelles du centre, inconnues de beaucoup car souvent on passe en voiture et on ici on ne passe qu’à pied.
Nous ressortons du centre par des petits chemins, nous repassons par le petit bois et nous retrouvons les voitures.
Et c’est le temps des au revoir et des grands remerciements à nos 3 guides (et la quatrième absente). Et elles nous promettent d’autres randos un autre jour. Merci encore à elles.
John

Photos de John

dimanche 18 février 2024

2024-02-18 Leucate – Les Amandiers

Ce dimanche, c’était le jour de notre sortie annuel pour vor les amandiers. Et déjà pendant le trajet nous avons vu de plus en plus d’amandiers en fleur. 
Seize au départ de Carcassonne, deux retrouvés à Leucate, c’est donc à dix-huit que nous sommes partis après la photo de famille traditionnelle. Un petit tour en ville et puis la grimpette au château. Des amandiers déjà sur le chemin et partout dans le paysage. Et quel paysage. Il faisait beau, plein soleil. Devant nous nous avions l’étang de Leucate et derrière les collines des Corbières avec en tableau de fond les Pyrénées et bien sûr le Canigou, toujours enneigé mais moins qu’il y a une semaine ou deux.
Nous avons pris le temps pour admirer et ensuite nous sommes descendus pour arriver au bord de l’étang que nous avons longé ensuite. Beaucoup de belles vues à travers l’étang. Des oiseaux qui tournaient en groupes au dessous de nous où qui nageaient ensemble sur les eaux.
Et toujours ce soleil. Il commençait à faire très agréablement chaud. D’abord les vestes et un peu plus tard le polars sont tombés. Les chaussettes aussi. J’aurai dû mettre un pantalon plus léger – mais comment deviner. Il n’y avait même pas de vent. Cela ne ressemblait en rien à une journée de mi-février.
A la fin de ce sentier, à l’entrée André nous a quitté pour retrouver sa voiture et le retour à la maison.
Nous autre, nous avons traversé la grande route pour la longer sur une piste cyclable direction Leucate plage que nous avons contourné pour retrouver le bord de la mer. La longue promenade avec la plage a côté avec des badauds qui prenaient des bains de soleil et les courageux des bains de mer. Mais ca, ce n’était pas pour nous.
Au bout des maisons il y avait la monté en escalier vers la falaise. C’est en deux morceaux et après avoir grimpé la première moitié on pensait être arrivés. Mais non, il y avait une deuxième volet de marches à grimper.
En haut nous avons vite trouvé un endroit pour pique-niquer. Assis sur les pierres avec la mer en face, la plage visible à ns pieds entre les arbres. 
Et qui dit pique nique, dit aussi, bien sur sieste. Elle était la bienvenue.
En début d’après midi nous avons longé la falaise par en haut, la mer à notre droite, la garrigue à notre gauche. Beaucoup de promeneurs ici – c’est un endroit bien connu – et pour de bonnes raisons. L’air est vivifiant, le trajet facile et les vues magnifiques.
Après une petite heure sur les falaise, La Franqui était en vue et nous y sommes descendus pour prendre promenade en bois qui longe la mer. Le vent est plus vif maintenant, mais ce n’est pas désagréable. 
Nous quittons le village pour nous enfoncer sur le plateau – et qui dit plateau dit d’abord une montée, mais c’est la dernière.
C’est joli sur le plateau et c’est ici que nous voyons le plus d’amandiers. Ils sont magnifiques cette année. La plupart avec des fleurs blanches, quelques uns avec des fleurs roses. Et ils sont bien fournis, jolis à voir.
Arrivés de retour à Leucate, un petit détour s’impose pour passer à la place de la République, avec la statue de Françoise de Cézelly, défenderesse de la ville contre les armées espagnoles. 
Mais aussi à cette place, il y a Le Bistrot de la Places avec moultes tables à l’extérieur. Quelle joie. Nous pouvons montrer notre appréciation des taverniers du coin en consommant qui une demie, qui un galopin, qui une bière sans alcool ou autres boissons rafraîchissantes.
Et puis c’est les derniers quatre cents mètres jusqu’aux voitures et les adieux à tous et les remerciements à Guy qui nous a si bien menés – et qui plusieurs fois lors de cette rando nous a fascinés en racontant la géologie de ce lieu remarquable. 
Merci Guy pour cette jolie rando. Et merci pour toutes les informations si intéressantes que tu as partagées avec nous.
John

Photos de John et de Marie-Claude
Photos de Roger
Photos de Jocelyne

jeudi 8 février 2024

2024-02-08 Les Martys

Au départ de la salle polyvalente des MARTYS nous partons 28 pèlerins et pèlerines. Un vent frisquet s’est levé mais le temps est malgré tout agréable, soleil et nuages nous accompagneront.
Nous cheminons sur un charmant sentier qui serpente entre les sapins, par ci par là quelques petits tapis de mousse qui offrent une touche de verdure au milieu des chênes et hêtres bien dénudés dans leurs habits d’hiver.
Le murmure des ruisseaux, un chant d’oiseaux bien timide prémices du printemps nous ravissent.
Au gré de la balade nous passons la ferme LA FALOQUE. 
Surprise ! Au détour du chemin les premières jonquilles nous attendent en embuscade.
Nous prenons de grands risques lorsqu’il nous faut passer un gué sur la Dure ; rassurez vous pas de noyade cette fois-ci ! Quelques centimètres d’eau seulement.
Plus tard nous enjambons à 3 reprises le ruisseau des 9 fontaines, puis repassons à nouveau la Dure un peu plus loin.
Par ci par là quelques petites cascades rafraîchissantes au gré des dénivellations du terrain.
Nous arrivons au barrage de la PRADE basse. 
Une stèle commémore l’inauguration en 1985 en présence de François Mitterand,  alors président de la République ainsi que de Raymond Courrière maire de Cuxac-Cabardès de 1974 à 2006 et sénateur de 1986 à 2006.
Nous montons vers Clerge Neauto entouré de forêts, passons près du parcours de santé, quelques petits rampaillous au fil de la balade pour la pimenter, puis après 8 km200 et 210 mètres de dénivelé nous arrivons au parking,
Un grand merci à Béa pour cette charmante et bucolique randonnée.

Compte rendu de Claudine B


 

mardi 6 février 2024

2024-02-06 Montirat-Carcassonne - La Gande Randonnée

Aujourd’hui le SEL s’est joint à la Grande Randonnée vers Paris.
À l'approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Fédération française de la randonnée pédestre (FF Randonnée), a lancé un événement exceptionnel : "La Grande Randonnée vers Paris".
Cette initiative inédite vise à unir les marcheurs et randonneurs de toute la France, partant de 20 villes métropolitaines à travers 7 itinéraires principaux, pour converger vers la capitale du samedi 13 janvier au dimanche 12 mai 2024.
Nous avons participé à cette étape de Montirat à Carcassonne en accompagnant les deux ambassadeurs de la Région. Nous étions à onze, et il y avait onze autres randonneurs, les deux ambassadeurs qui étaient du Gers, quelques-uns d’ATAC à Aragon, d’autres de Carca Rando. Peut-être en ai-je oubliés la provenance, mes excuses si c'est le cas – un point en commun ils étaient tous sympathiques.
C'est souvent le cas avec des randonneurs. Ils sont sympathiques. Une bonne raison de randonner!
Nous nous sommes réunis au Paicherou pour covoiturer vers la Mairie de Montirat où nous avons retrouvé les autres. Les deux ambassadeurs et leur voiture suiveuse, un chevalier templier avec son armure et sa grande cape blanche et nos autres nouveaux amis.
Le chemin est bien connu. Nous avons suivi le GR36 jusqu’au lac de la Cavayère. Ensuite nous avons contourné Montlegun pour arriver sur les hauteurs de Pech Ange. Là nous avons fait un aller-retour pour montrer à nos amis le point de vue de la Cité et de Carcassonne depuis Pech Mary, malheureusement un peu tristounet par ce temps lui aussi tristounet.
Car la météo n'était pas au rendez-vous aujourd'hui. Temps couvert, vent froid. Passons - il fera plus beau demain. 
Ensuite la descente vers la Cité que nous avons contourné. En effet la ville de Carcassonne ne nous a pas permis de traverser la Cité. Pourquoi ? Mystère et Boule de Gomme. La traversée du Pont Vieux et la séparation des voyageurs. La mairie de Carcassonne n’a pas fait comme les autres points de passage – il n’y avait personne pour accueillir ces randonneurs ambassadeurs en préparation de Jeux Olympiques. 
Nos ambassadeurs nous ont quittés pour retrouver leur hôtel avec leur voiture suiveuse. Demain ils continueront vers Fanjeaux et nous l’espérons un accueil plus chaleureux.
Nous avons longé l’Aude pour retrouver nos voitures et nous quitter pour d’autres aventures un autre jour.
John

Photos de John

dimanche 4 février 2024

2024-02-04 Talairan - Sentier du Facteur

Ce n’était pas la première fois que le SEL s’aventure sur le Sentier du Facteur – il y en a six répertorié sur l’agenda SEL depuis 2011 et la première fois que j’y suis allé c’était en 2006 mené par Léon ! Mais c’est une belle rando et elle mérite d’être refaite tous les deux ou trois ans.
Ce que nous avons fait.
C’était une belle journée en plus. Quoiqu’en février il a fait beau, très beau même. La météo a annoncé 17° ou 19° (selon les météos) ce qui était probablement correct. Peu de vent. L’idéal quoi.
Et toujours une belle rando. Nous avons surtout parcouru la garrigue, montant et descendant par des sentiers ou des petits chemins avec de temps en temps quelques centaines de mètre de route goudronnée fort étroite et sans voiture. Et aussi des champs de vignes et de rares champs en de culture.
Tout le long du parcours il y a des grandes plaques signalétiques décrivant soit la vie du facteur, soit celle des habitants de cette vallée, soit des faits intéressants sur la vallée, sa faune, sa flore et son exploitation agricole.
Les vues étaient jolies mais pas très lointaines, après tout nous sommes restés dans un bassin dont tous les ruisseaux convergeaient à Talairan pour se jeter dans le ruisseau de Remouly qui st un affluent de la Nielle. Mais tous à sec – c’est un drôle de mois de février que celui de 2024 !
Un point fort - les amandiers sont de plus en plus nombreux en fleur! Ils sont très joli, surtout quand ils sont au soleil et que les rayons éclairent les fleurs en transparence.
Nous étions à 21 randonneuses et randonneurs, dont une nouvelle, Gaby, à qui nous souhaitons la bienvenue.
Ce sont Roger et Christophe qui nous ont menés avec brio et sans nous perdre malgré qu’ils avaient repris cette tâche très tardivement, Jocelyne ayant dû s’absenter pour des raisons familiales.
Donc un grand merci à Christophe et Roger.
John

Photos de Roger
Photos de John

jeudi 1 février 2024

2024-02-01 Villemoustaussou

C’était une balade d’hiver mais avec les premières lueurs du printemps. Il faisait doux au départ et nous sommes partis d’un bon pied, passant sous la nationale pour quitter Villemoustaussou par les parcours des crêtes et le parcours santé en direction de Conques. Des petites fleurs apparaissent, j’ai vu des Véroniques, des Roquettes blanches, plusieurs sortes de fleurs jaunes de la famille des Marguerites, d’autres petites blanches, des amandiers en bouton…
Et puis un amandier tout en fleurs ! Magnifique. Au moins trois semaines à l’avance. Cela nous a réchauffé le cœur de le voir si beau. Le printemps est presque là mes amis.
Et donc nous avons continué notre rando entre les champs et les vignes, entre Villemoustaussou et Conques sur Orbiel, sans jamais vraiment rentrer dans ces deux villes, tantôt sur l’un des deux parcours, tantôt sur des chemins et sentiers trouvés par nos guides.
Il commençait à faire plus frais, la rando a été un peu raccourcie car le temps était vraiment devenu plus hivernal. Et arrivés aux voitures, nous nous sommes quittés mais non sans d’abord avoir remercié Gérard et Marie-Claire pour cette jolie rando.
John

Photos de John

dimanche 28 janvier 2024

2024-01-28 Albas

Le S.E.L en  randonnée sur les sentiers d’Albas avec Christophe pour guide bienveillant
Ce matin, c’est dans les Corbières que nous nous retrouvons pour une randonnée d’un peu plus de 17 km avec un dénivelé positif d’environs 600 mètres. Il ne fait pas très beau, il y a de la brume sur les collines environnantes.
Dés le second âge du fer se trouve sur le Roc de Carla un modeste oppidum romain. Les romains exploitent les ferrières (extraction du fer) dès le IVème et IIIème siècle  avant notre ère. Ils ont  probablement nommé l’endroit «Albares» à cause des peupliers aux feuilles argentées que l’on trouve aux  abords de l’actuel village. 
Les «carcassonnais» ont peu de retard et notre cheminement commence vers 09h20.  Après les traditionnelles photos et une conversation amicale avec le maire de la commune nous partons sur le sentier du géologue.
En 1830, la culture de la garouille (chêne nain qui fournissait le colorant vermillon) et la fabrication du charbon constituent l’activité économique principale d’Albas, avec la culture de la luzerne et l’élevage (chèvres pour le lait, ovins pour la viande, mulets pour les déplacements).
L’exploitation du fer qui se bornait à recueillir le minerai à fleur de roche (ferrières) au Moyen Âge, laisse place au début du XXe siècle à des mines sur le plateau de Lacamp. Le fer était emporté par chariots et par la petite voie ferrée reliant Durban à Tuchan, jusqu’en 1930. La voie ferrée est délaissée au profit des premiers camions, les mines deviennent trop coûteuses, elles sont abandonnées en 1930. Les puits de mine ont été fermés, seuls quelques initiés savent y pénétrer par des galeries discrètes. On peut apercevoir les restes d’une carrière de marbre rose sur la route de Cascastel, près du village.
La région sédimentaire d'Albas fait l'objet de nombreuses études géologiques, les différentes couches s'étendant du secondaire au quaternaire, dans lesquelles on a trouvé des fossiles d'œufs de dinosaures, de coquillages et de restes coralliens.
Nous progressons lentement sur le chemin, parvenons à un premier point de vue d’où hélas aujourd’hui il n’y point de vue ! Vers 11h00, nous somme à un carrefour de piste où se trouve un vieux moulin qui a conservé sa grosse meule de pierre et plusieurs panneaux d’informations.
Nous faisons un petit détour pour monter jusqu’au Mont Agut afin d’admirer le Grand duc. Pour certains qui n’aiment pas les descentes le retour est un peu difficile.
Voici la petite histoire de cette sculpture qui surplombe le village d'Albas. Ohana Damman, «la petite du village, qui s’exprime par la peinture», a réalisé un tableau du  fameux grand duc, symbole des chasseurs. Le patron des chasseurs de l'époque s’est mis dans la tête que cet oiseau serait l'emblème protecteur du village. Pour se faire, il fallait réaliser une sculpture de la réplique du tableau pour ensuite, l’acheminer tout en haut du Mont Agut à 420 m au dessus de la commune. Le Grand Duc, repose désormais sur le socle de pierre réalisé à cet effet, en rendant hommage à la jeune Oana, l’artiste peintre du village, ainsi qu’au sculpteur de l’ouvrage Bernard Ramon. NDR : vous pouvez visionner sur YouTube un petit fil sur le Grand duc d’Albas.
Nous terminons cette première boucle devant la coquette mairie du village vers 11h30. Jean-Claude Montlaur, maire de la commune, nous convie (20 randonneurs) pour participer à l’apéritif des vœux. Au cours de la conversation, nous nous apercevons que nous avons des connaissances communes notamment dans le monde de l’ovalie et, parmi les «selistes» plusieurs partagent des connaissances avec l’épouse de monsieur le maire qui avait randonné il y a quelques années avec le S.E.L.
Le petit village à l’été beaucoup d’activités festives et culturelles : exposition, Fête nationale belge, grand méchoui …
A l’abri sous les couverts d’un ancien abreuvoir nous mangeons rapidement, vers 13h30 nous reprenons notre chemin pour une deuxième boucle dans la garigue. Tout au long du chemin dans les chênes verts, les romarins nous pouvons admirer les divers mouvements géologiques, les synclinaux et les belles Terres rouges.  
La balade est un peu plus dure que dans la matinée, elle est plus «accidentée» avec de longues montées qui ont de forts pourcentages. Nous sommes de retour à nos voitures aux environs de 16h30 après un petit détour dans le vieux village et la place de l’église.
Merci à Christophe pour cette belle balade  à Albas dans le Termènes (tous les sentiers sont très bien balisés et aménagés). Nous ne sommes pas loin de Villerouge-Termènes où fut brûlé en 1321 Guillaume Bélibaste le dernier «parfait cathare».
Merci à Monsieur le maire du village pour son accueil très chaleureux. Prochainement nous lui rédigerons une lettre de remerciements. 
Jeff

Photos de Christophe
Photos de Roger
Photos de Patrick

jeudi 25 janvier 2024

2024-01-25 Laserre de Prouilles

Le S.E.L en rando au Pays de villages circulaires du Bas-Razès par Lasserre de Prouilhe, Ferran et Brézilhac …

Après une petite visite de la «circulade» de Lasserre de Prouilhe, nous sommes 34 marcheurs pour une petite balade de 12,300 km dans les collines environnantes.
Le coquet petit village de 250 habitants porte ce nom depuis 1933 eu égard à son passé d'ancienne possession du Monastère dominicain de Prouilhe. Dès le X éme siècle, il est attesté la présence du village de Tonneins à 500 m du bourg actuel à l'emplacement de l'actuel cimetière, autour de son église Saint Etienne. Vers 1190, Guillelme de Tonneins dirigea à Fanjeaux une communauté de femmes cathares partageant leur temps entre travail et prière. 
Le village actuel, planté au milieu du vignoble de la Malepère classé AOC, possédait une fortification circulaire autour de son château. Cette «circulade» a subsisté de nos jours et, elle permet d'admirer de belles maisons à colombages à côté de l'église datant du XIV éme siècle.
Les circulades ou villages circulaires sont des villages languedociens bâtis en cercle autour d’une église ou d’un château fort (castrum).
La construction de ces villages «en rond » a un intérêt géographique et stratégique. Le castrum est construit sur une motte ou un point proéminent, les habitations se créent en cercle autour. Le système de protection s’organise, les maisons mitoyennes forment un dessin concentrique ; les rues sont étroites, sans angle, les ruelles en escalier, les murs tournés vers l’extérieur du village sont aveugles. Au sommet une réserve d’eau (puits, citernes, sources) permet de tenir un siège. A l’époque où se construisent ces villages en rond, invasions et attaques de pillards sont courantes.
La construction de ces villages remonterait aux environs de l’an mille. Un peu plus de quarante existent dans le Languedoc dont 22 dans le département de l’Aude. Sur ces 22 villages 14 sont situées dans le Bas Razès et dans la Malepère :
- Alaigne,
- Alairac,
- Bellegarde du Razés,
- Brugairolles,
- Cailhau,
- Cailhavel,
- Donazac,
- La Force,
- Lasserre de Prouilhe,
- Mazerolles du Razés,
- Montclar,
- Pauligne,
- Preixan,
- Villeneuve-lès-Montréal.
Sur les photos aériennes de Lasserre de Prouillhe, a proximité du cimetière, on devine l’emplacement d’un autre village Tonneins qui a été détruit après la Croisade des Albigeois.
A Brugairolles, il n’existe qu’une demi-circulade, seulement la partie haute du village, le reste a détruit après la chute de la ville le 21 janvier 1588.
En périphérie du Bas Razès, le gros village de Bram est une des circulades les plus spectaculaires
Le vignoble de la Malepère classé en A.O.P depuis 2007 s’étend, au-delà des 16 villages du Massif de la Malepère, sur 39 villages.
Il fait très beau et, nous arrivons rapidement au croisement de la route D 63, au bas de Brézilhac, montons sur le plateau en laissant sur notre droit le domaine de Lacaze. Bien que nous ne soyons qu’à seulement 257 mètres d’altitude nous avons de magnifiques vues à 360 degrés. Nous pouvons apercevoir la ligne de crêtes qui va de Fanjeaux à Mirepoix en passant par Hounoux (ligne de partage des eaux ou passe le GR 7 et la frontière entre les royaumes Franc et Visigoths, Montréal, la Montagne noire, la Malepère, Les Corbières et le Pech de Bugarach et en fin plein sud les Pyrénées et les majestueux Canigou et Monts d’Olmes.
Nous continuons notre cheminement en direction de Ferran, sur le chemin, nous pouvons voir les villages de Cailhavel et Cailhau, le village au clocher vert et, sur un mamelon le moulin de Gatimel entouré de champs de céréales. Après une pause à la table d’orientation, nous passons tout prés de la maison « super écologique » de Martine Pémailloux. La balade se poursuit par une visite du coquet petit village où nous nous rencontrons avec plaisir Nicole une ancienne «séliste». 
Il est déjà prés de 16h00 il faut repartir. Nous laissons sur la gauche le chemin qui conduit à Mazerolles du Razès. Le 28 mai 1242, Pierre de Mazerolles aurait été l’un des «commandos» qui, ont exécuté les inquisiteurs à Avignonet. Peut être l’un des chefs.
Nous passons devant un petit étang puis devant une jolie pompe avec une chaine à godets pour arriver sur la joie place de Brézilhac où nous faisons une dernière petite halte.
Brézilhac et également un petit village particulièrement dynamique. L’été pendant trois mois s’y déroule des Marché nocturnes avec de nombreux stands de produits locaux, restauration et surtout avec de nombreuses animations qui ont beaucoup de succès. 
Encore un peu moins de 3 km pour arriver à nos voitures. L’allure est relativement élever nous terminons notre jolie balade vers 17h00.  
Jeff

Photos de Jeff

dimanche 21 janvier 2024

2024-01-21 Villebazy

Sous la conduite de Béa, nous sommes 20 randonneurs de Sentiers - Environnement en Languedoc, au départ de Villebazy pour une balade dans la Forêt de Crausse Rabassié.
Il fait -3 degrés lorsque nous nous retrouvons au départ de cette randonnée dans les collines qui domine les petits villages de Villebazy et Greffeil. Nous accueillons parmi nous quatre nouveaux randonneuses er randonneurs Sandrine, Marie, Christophe et Nicolas. Bienvenus à eux.
Malgré la température, il n’y a pas de vent, nous commençons notre marche en direction des collines avoisinantes, par un petit sentier relativement pentu. Vers le cinquième kilomètre nous parvenons à la stèle commémorative du Maquis de Coumemazières où nous marquons une pause. De l’autre coté du talweg, nous pouvons apercevoir les ruines de la ferme.
  Au printemps 1943, le chef des FFI de l'Aude, Jean Bringer envoie Antonin Arnaud alias "Lieutenant Jacques" constituer un maquis sur la commune de Villebazy. Ce groupement de quelques hommes s'établit dans les bois de Crausse, à la maison forestière de Coumemazières. Il mène des actions de sabotages  jusqu'au 17 juillet 1944, où le maquis est attaqué par une colonne allemande venant de Ladern sur Lauquet. Il s'agit de la Ve compagnie du Landerschützenregiment der Luftwaffe placée sous le commandement du capitaine Henn. Renseignée par des agents français travaillant pour la police allemande, elle monte à l'assaut de Coumemazières. Seul un sénégalais de Dakar, appelé Dominique, a voulu rester au camp pour permettre à ses camarades de fuir et de ralentir les allemands. Il sera exécuté sur place, le camp sera détruit et la forêt de Crausse sera entièrement incendiée. L'ancien soldat des troupes coloniales françaises a été inhumé dans le cimetière de Villebazy. On ne connaît toujours pas son nom de famille.
Ce même jour, Pierre Rocalve le boulanger de Ladern sur Lauquet, dénoncé pour avoir ravitaillé le maquis, a été arrêté et exécuté. 
Un peu plus loin, à la côte 573, le point le plus haut de la sortie du jour nous avons une très jolie vue sur Greffeil, point de départ de plusieurs joies randonnées.  
La randonnée de la Maison du Sorcier permet de dominer la vallée du Lauquet et d’en admirer la sauvage beauté́. En suivant le chemin qui monte sous les arbousiers de Greffeil, on passe près de maisons en ruines où vivait un sorcier dont on raconte encore l’histoire. La situation privilégiée de sa maison lui permettait de surveiller les allées et venues des habitants et de prévoir le nom de ceux qui lui rendraient visite. Il impressionnait ainsi ses visiteurs. Les soirs de récolte, il terrorisait le village avec un tambour qui faisait un bruit incroyable. Le sorcier récupérait alors les sacs de blé abandonnés à la va-vite devant les maisons. La randonnée court sur 8 km, avec une variante plus courte de 4 km.
A Greffeil, il ne faut pas manquer la visite de l’église Saint-Cyr et Sainte-Julitte, édifice classé qui date du XIVème siècle et le pont sur le Lauquet, un ouvrage à trois arches datant de début du XVIII ème siècle.
Peu après dans une trouée de la forêt nous apercevons les majestueux Monts d’Olmes. Encore 2 km et après avoir franchi un profond talweg nous arrivons un joli emplacement ensoleillé où  nous allons faire la pause de midi. Pendant près de 7 km nous avons toujours monté, cette pause est bien méritée.
Il est environs 13h15, lorsque nous reprenons notre cheminement par un très bon chemin forestier qui descend pratiquement jusqu'à l’arrivée. Peu après nous arrivons à un carrefour de pistes. C’est une grande clairière, plane, avec une très belle pelouse. Pour Claudine, Béa nous fait faire un petit aller et retour jusqu’à l’ancienne maison forestière de Crausse. Sur place on devine les restes de murs d’un grand emplacement clos où il devait y avoir plusieurs constructions. Sur le chemin du retour, Chantal joue au canari dans les branches d’un arbre …
Un peu plus loin, nous quittons la piste forestière et, nous prenons à droite un sentier qui nous conduit au bout de 3 km à nos voitures. Il est un peu plus de 15h00 lorsque nous y parvenons. 
Il n’y a pas de café au village, ce n’est pas possible de boire le traditionnel verre de l’amitié, en fin de rando. Après avoir remercié Béa pour cette belle balade, chacun de nous rejoint son domicile non sans avoir évoqué les randos à venir. 
Jeff    

Photos de John (et éventuellement d'autres qui y ajoutent leurs photos)
Photos de Jeff