dimanche 29 octobre 2023

2023-10-29 Vingrau

Sur les hauteurs de Vingrau et d’Opoul le S.E.L crapahute sous la conduite de Jean et de Roger …

Malgré le changement d’heure, il n’y a pas de retardataires pour entreprendre une jolie balade dans cette partie des Corbières qui, donne les meilleurs vins du Roussillon.  Ici, nous sommes en limite du Fenouillèdes (occitan) et du Roussillon (catalan). Tous les villages des environs  sont célèbres et, ils ont tous un intérêt historique et touristique : Tautavel, Cucugnan, Estagel, Maury ... 

Vingrau  est un joli village viticole situé à mi-chemin de Tautavel et du Pas de l’Escala. Au IX éme siècle, il faisait partie du comté du Razès et plus particulièrement du Peyrepertusès. Au XI éme siècle il est rattaché au Roussillon.

A 09h00, nous commençons notre marche par de petites ruelles et sortons rapidement du village. Dés le début, nous avançons dans la caillasse parmi les petits chênes kermès, les romarins et autres plantes de la garrigue. Après une heure de marche, nous marquons une petite halte tout prés d’une cabane (un casot pour nos amis catalan).

Il est un peu moins de midi, lorsque nous atteignons la côte 528, le point culminant de la  randonnée. La vue est magnifique sur les Pyrénées catalanes, le Canigou (la montagne «sacrée» des catalans), le massif des Corbières, le château de Quéribus et le Mont Tauch. Tous ces sommets apparaissent au dessus d’une mer de nuages. La vue est également très belle vers l’est sur la plaine de la Salanque, les étangs et les Albères …

Nous continuons notre progression par un sentier le long des crètes. Sur le sentier poussent au milieu des pierres une variété de choux «sauvages». A l’un des ses détours, nous pouvons apercevoir le château d’Opoul et devinons son célèbre genévrier qui aurait 1000 ans. Bientôt, nous commençons la descente difficile, pour certains, dans les rochers et les éboulis. Vers 12h30, nous nous arrêtons pour une pause casse-croûte qui est bien méritée.

Un peu plus de 30 minutes pour manger et afin de récupérer, il faut repartir.  La progression est toujours aussi difficile dans les rochers. Enfin, nous atteignons le Trauc del Caball, à la côte 427 mètres, la descente est presque terminée et la sente est bien plus facile.

Nous passons prés d’un petit mas à l’abandon puis, par de petits chemins et sentiers dans la garrigue nous continuons notre cheminement. Dommage, le parcours est un peu monotone. Il est presque 17h00 lorsque nous parvenons à nos voitures. Nous avons parcourus 15,800 km avec un dénivelé positif de seulement 506 mètres. Mais dur dur … 

Merci à Jean et à Roger pour cette belle balade

Ps – Et en ce qui me concerne merci à Jocelyne, Martine, Jean et Christophe …

Compte rendu de Jeff

Photos de Jocelyne
Photos de Jeff
Photos de Roger
Photos de Patrick

jeudi 26 octobre 2023

2023-10-26 Rouffiac

Guidés par Claudine et Jocelyne une trentaine de randonneurs du S.E.L en balade sur les hauteurs de Rouffiac et de Preixan …
A quelques jours de la Toussaint, il fait relativement chaud, lorsqu’ au départ du cimetière de Rouffiac, nous commençons notre marche dans le piémont ouest de la Malepère. 
Rouffiac est l’un des 16 villages du Massif de la Malepère, il est arrosé par l’Aude.  Sur le territoire de la commune, non loin du pont de Pomas, se trouve le site archéologique de la Lagaste où en 1920 a été trouvé un magnifique buste d’Attis, en marbre de Carrare. Ce buste est aujourd’hui est exposé au musée national d’archéologie. 
Le sentier des Moulins commence par une très longue montée, en sous bois, de plus de 2,500 km. Nous marquons une longue pause au sommet ou nous avons une très belle vue sur une partie de la Malepère et le petit village de Montclar.
La Malepère, entre malédiction et bénédiction, un Pays authentique (Opération Vitlatges al Païs) de Myriam Joliveau et Philippe Marcy doit son nom à la «malo peyro», la mauvaise pierre impropre à la construction. Depuis 2007, elle a donné son nom à un vin d’appellation contrôlée qui s’étend sur 39 communes.
Montclar est l’un des 22 villages «circulaires» du département de l’Aude, presque tous situées dans le Razès et /ou la Malepère. Il est bien connu des amoureux de la petite reine car il est situé sur la l’ascension la plus difficile de la Malepère. 
Encore quelques centaines de mètres pour arriver au point le plus haut de la randonnée d’où nous pouvons admirer la basse vallée de l’Aude et la Montagne noire. Nous franchissons un talweg et continuons notre progression sur un bon chemin au milieu de jeunes vignes qui ont désormais revêtent leurs parures d’hiver. 
Nous voici bientôt à Preixan, un coquet village qui fait également parti du massif de la Malepère et possède l’A.O.C du même nom. Après une nouvelle petite pause nous continuons notre progression.
Environs 1 km après la sortie du village, nous arrivons à un nouveau chemin qui monte au milieu des vignes. Là, à ce carrefour au pied d’un majestueux cyprès se trouve un petit oratoire avec un banc Tout cela, a été bien endommagé par l’incendie d’une voiture en juillet dernier. Claudine qui était passé sur les lieux quelques jours après nous conte cette «histoire».     
Encore 2 km, nous arrivons à nos voitures vers 17h00 après un peu plus de 10 km et 270 mètres de dénivellé positif mais nous n’avons vu aucun moulin.  
Merci à nos deux guides du jour pour cette balade. 
CR de Jeff

Photos de John
Photos de Jeff

dimanche 22 octobre 2023

2023-20-22 Mazamet et Hautpoul

Nous voilà 22 sur le départ. Le ciel est clair, la journée sera belle.
L’été a été long mais l’automne est bien là. Il fait 1° aux Martys et les champs sont couverts de la première gelée. Mais ça se réchauffe au fur et à mesure qu’on descend vers Mazamet. Là, on prend la route des usines : une vallée encaissée  ponctuée d’usines à l’abandon ; elles ont fait la prospérité de la ville lainière mais aujourd’hui, l’impression est bien triste…
Nos organisateurs nous ont ménagés ; nous laissons une voiture au parking du Rieussoule, cela permettra aux chauffeurs en fin de randonnée d’aller récupérer leurs véhicules au point de départ, économisant 300 m de dénivelée et 3,5 km de marche sur une route goudronnée.
Le départ, donc, se fait au hameau de Yès. Une petite montée et nous nous trouvons rapidement sur une large piste bordée de fougères en premier plan et de sapins à l’arrière. Une vue époustouflante sur le pays de Mazamet : d’un côté la ville qui s’étale dans la vallée et au loin les monts du Sidobre, d’un autre côté les hauteurs de la Montagne noire et leurs éoliennes. Nous  cherchons le Pic de Nore avant de repérer son antenne ; en fait, du pic, on ne voit qu’elle, le pic est au-dessous, caché par des crêtes plus proches. 
Le sentier continue au milieu des grands arbres, pins et sapins, des fougères, du houx et des châtaigniers. Nous marchons sur un tapis de feuilles de ces châtaigniers mêlées de châtaignes et de petites branches de sapin cassées sans doute par le vent. De temps à autre, une belle surprise : un grand arbre de houx plein de baies rouges, un véritable arbre de Noël en pleine nature, de hautes plantes aux larges feuilles, avec de lourdes grappes violines et des baies noires, et puis quelques timides fleurs qui sont encore là…
Nous voici arrivés à la Croix du Prat, une grande croix blanche qui domine Mazamet et la vallée du Thoré. Une petite pause avant une descente… Ah, pour une descente, c’est une descente… Elle va droit sur Mazamet, mais nous tournons avant pour atteindre la fameuse passerelle. Nous étions nombreux, mais elle a tenu bon, la passerelle ! 140 mètres à marcher, 70 mètres au-dessus de la vallée de l’Arnette, ça vaut le déplacement ! Après quoi, une belle montée nous amène au village de Hautpoul. Nous nous arrêtons un moment au niveau des premières fortifications pour admirer le panorama, puis nous traversons le village par une rue qui monte, qui monte, qui monte vraiment (mais comment a-t-on pu habiter là ?) au milieu des vieilles maisons aux façades souvent ornées, des passages couverts, des portes fortifiées, des espaces entre maisons de la largeur - ou de l’étroitesse - d’une meurtrière qui offrent une vue plongeante sur les ravins. Tout cela jusqu’au pied de la statue de la Vierge, bien plus récente que le village, qui domine les lieux. Certains montent jusqu’à elle, la plupart s’arrêtent dans le petit espace qui la précède. C’est l’heure du pique-nique !
Un très joli village que  ce village d’Hautpoul. Son nom vient probablement de la racine latine opp- qui signifie lieu fortifié et qui a donné aussi oppidum. Au cours de siècles, le « o » a été interprété comme « haut » (on ne s’en étonnera pas !) et a donné « hautpoul » tandis que son semblable du Roussillon a gardé une forme plus proche de l’origine avec « opoul ». C’était au Moyen-Âge le chef-lieu d’une seigneurie vassale des vicomtes de Carcassonne. 
En 1212, au cours de la Croisade contre les Albigeois, Simon de Montfort assiégea et prit le château, beaucoup d’habitants s’étaient enfuis, ceux qui étaient restés furent massacrés, le château fut démantelé et incendié. Ce qui n’empêcha pas Hautpoul de devenir quelques années plus tard un centre actif d’hérésie. Sur les 200 maisons qu’abritait alors le village, les registres d’Inquisition nous révèlent le nom et la vie d’environ 180 croyants ou sympathisants cathares. Il faut donc se représenter qu’ici vécut pendant un demi-siècle une population largement hérétique, chevaliers et prédicants mêlés, qui accueillait les persécutés du bas pays venus chercher le refuge clandestin de la montagne.
Ce sont des habitants d’Hautpoul qui ont fondé le Mas Arnette ( Mazamet ) en bas dans la plaine « La ville est descendue de la montagne », comme un peu partout au milieu du Moyen Âge, l’évolution de la vie économique et du quotidien rendant de plus en plus difficile la vie dans ces habitats vertigineux alors que les échanges se passaient en bas. Mais même s’il s’est peu à peu vidé de ses habitants, Hautpoul est resté habité jusqu’à nos jours.
Après  cette parenthèse historique, nous voilà repartis sur les sentiers. Des montées d’abord puis un cheminement tranquille à travers de magnifiques forêts de châtaigniers. Des arbres s’élancent très haut vers le ciel, d’autres, plus jeunes, forment des buissons à notre hauteur, les rayons de soleil  dorent les feuillages et créent de subtils jeux d’ombres et de lumière, nous marchons sur une jonchée de feuilles et de châtaignes : les châtaignes sont là par centaines, tantôt détachées et luisantes, tantôt encore dans leurs bogues plus ou moins écrasées, tantôt encore invisibles dans leur écrin déjà brun ou encore d’un vert clair lumineux, petites boules hérissées de piquants que nos pieds font rouler. Il y en a vraiment beaucoup et quelques courageu-ses en font provision (je dis courageuses parce qu’il faudra porter le sac…). 
Une halte à une étonnante église dans une grande clairière. C’est l’église de la paroisse de Saint-Pierre-des-Plots, une des paroisses de Mazamet. Elle est très grande et elle est entourée d’un cimetière, lui aussi très grand, qui en fait le tour. C’est très curieux de voir ce si grand ensemble isolé, loin de tout habitat (le hameau de Labrespy, le plus proche, est à plusieurs kilomètres).
Nous retrouvons petit à petit la civilisation : hameau des Cousteilles, usines abandonnées au creux de la vallée et puis le parking. Il y a une voiture qui doit aller chercher les 5 conducteurs des voitures laissées à Yès ; avec le chauffeur, cela fait 6 pour 5 places ; alors, il y en a un qui part dans le coffre… Ils sont quand même arrivés à bon port et ils en sont même revenus. Le ciel s’est bien assombri quand nous repartons tous vers Mazamet, nous reprenons la route vers l’Aude non sans un dernier coup d’œil sur Hautpoul : de la grande route, la vue est saisissante sur le village qui dévale la montagne. Enfin, c’est la pause bien attendue chocolat chaud / demi pression à l’Auberge des Trois Fontaines aux Martys. 
Un grand merci à Michel et à Jacques, les concepteurs et les accompagnateurs !
CR de Claudine
Photos de Patrick
Photos de Roger

jeudi 19 octobre 2023

2023-10-19 Aragon

Avant même d’arriver,  chacun peut admirer la très belle vue qui s’offre depuis la route sur ce très beau village d’Aragon. Sur le parking, c’est la foule des grands jours. Nous sommes presque une quarantaine.
Le temps est très instable, nous partons dans le soleil, mais de gros nuages arrivent. Une petite grimpette pour commencer puis nous marchons en bordure de vignes. Un petit détour pour admirer le moulin, il n’y a plus d’ailes, il n’y a plus de toit mais ce fut un moulin. Un panorama sur le village dont on ne se lasse pas, dans un environnement olfactif très prégnant : il parait que c’est l’odeur de l’herbe à chats, intense et très agréable, qui se mêle à celle du fenouil et du thym. 
Nous voilà enfin sur le plateau. Les décors se succèdent. Tantôt en arbres et en buissons, tantôt en herbe rase. Des parties vraiment boisées, pins et chênes mêlés, les chênes kermès dessous, les chênes verts dessus, alternent avec des étendues de garrigue peuplée de cistes, de touffes de thym à l’odeur toujours entêtante, de buissons de petit houx aux baies rouges et de beaucoup d’autres aux baies noires étincelantes, que, pour ma part, je découvre : c’est du jasmin ligneux (jasminum fruticans) qui, renseignement pris, est du jasmin à fleurs jaunes, ce qu’on ne  devinerait pas aujourd’hui parce qu’il n’a plus de fleurs (on apprend tous les jours !). 
Guy nous indique que ces espaces gardent une humidité particulière et qu’ils étaient cultivés au milieu du XXe siècle encore. Mais maintenant, la nature sauvage a repris tous ses droits. Les sentiers s’étirent, se croisent, s’élargissent en de véritables clairières, se resserrent, tantôt formés de terre rougeâtre, tantôt de rochers qui affleurent, tantôt de cailloux, tantôt d’une couverture d’aiguilles de pins séchées, tantôt de terre vraiment rouge. La végétation s’écarte, offrant une trouée vers les horizons proches ou lointains, jusqu’aux Pyrénées, puis elle se referme jusqu’à la prochaine ouverture. Toujours des chênes et des pins et nous arrivons même dans une petite forêt de cèdres.
Puis c’est la redescente à travers la garrigue d’abord, à travers une forêt de grands arbres ensuite, des chênes toujours, aux troncs tout tordus, et des pins parasols qui s’élancent très très haut vers le ciel (il faut se tordre le cou pour voir le parasol …). Le ciel est de plus en plus couvert ; à moment donné, le soleil semble vouloir traverser des nuages bien sombres, mais il renonce. Nous sommes parfois à l’abri, parfois un petit vent nous accompagne et ce n’est pas désagréable, la température est idéale pour la marche.
Et pour le dernier morceau, tout à coup, merveilleuse surprise,  nous entrons dans une forêt bien plus dense que précédemment, le sentier est devenu étroit entre de grands arbres, les branches se rejoignent sur nos têtes, le sous-bois est épais, c’est un amoncellement de ronces, de viornes, de salsepareille aux baies rouges et de bien d’autres plantes grimpantes. La forêt semble s’écarter sur notre gauche pour nous laisser admirer le ravin creusé par la Valette et, de l’autre côté, les falaises colorées qui le bordent et les grandes étendues de pins et de cyprès qui les coiffent. 
Nous sommes passés par toute la diversité de la flore méditerranéenne.  Et puis au détour du chemin, une vue splendide sur le village d’Aragon dévalant sa colline. On a l’habitude de le voir en face, là, il est de côté, c’est très beau aussi et moins connu.
Les voitures sont en vue, on atteint le parking, on change de chaussures et, tout heureux, on se dit à la prochaine…
Merci à Josy et Armand qui ont planifié cette rando, qui n’ont pu malheureusement la réaliser et qui ont passé le relais à Guy. Merci à Guy de nous avoir si bien menés dans ce petit labyrinthe et de nous avoir si bien instruit sur la géologie, sur les fossiles, sur l’action de l’eau…comme il le fait toujours avec science, passion et gentillesse.
Claudine

Photos de Roger

dimanche 15 octobre 2023

2023-10-15 Caunes Minervois

En cette matinée un peu plus fraîche que les autres dimanches, nous sommes 11 au départ du parking esplanade de l’Europe à Caunes Minervois. Christophe est notre chef de file qui va nous mener à Citou en passant par le col des Bious.

Nous traversons ce beau village médiéval avec ses ruelles pavées, et ses superbes hôtels particuliers Renaissance. Il est également connu pour la qualité de son marbre utilisé dans de nombreux monuments. Nous empruntons une large piste  qui monte insensiblement sur une longue distance mais nous faisons des pauses pour admirer le panorama et la plaine. Nous marchons sur les vestiges des sentiers muletiers et pistes qui montaient depuis les hameaux vers les pâturages larges et bordés de murailles.
Sur les crêtes de Citou on surplombe le village de Citou, mais avant nous faisons la pause déjeuner en bord de piste. Patrick nous sert l'apéro avec du Minervois qui est excellent. A la fin du repas, nous rejoignons Chantal et Annick qui ont trouvé un bel endroit au milieu des plantes de garrigues avec un superbe panorama . Après cette pause ensoleillée, nous descendons  sur un sentier très empierré en sous bois pour atteindre Citou. Les habitants de cette commune sont dénommés "Yssitoriens" ou plus simplement "Citoriens". L'agriculture et l'élevage ont représenté les activités principales du village jusque dans les années 1870. Aujourd'hui, l'oignon de Citou reste la spécialité locale où une foire annuelle est organisée.
La visite des ruines du château s'impose. Cette dépendance de l'abbaye de Caunes a été construite au sommet d'une falaise, au XVIe siècle, pendant les guerres de religion, mais le le site est mentionné sous la dénomination de "castrum" dès 1183 et est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1948.
Nous quittons le village mais au détour de la piste, nous sommes surpris par une chasse en cours, et nous rencontrons un vieux chasseur qui nous confirme de signaler notre présence à ses collègues. ouf! 
On remonte un sentier en sous bois pour revenir sur Caunes, en prenant un bout du sentier du facteur et ensuite le sentier des moutons .
Avant de rejoindre le parking, nous nous arrêtons au café sous les arbres centenaires.

Merci Christophe pour cette agréable journée avec un beau temps, ni trop chaud ni trop frais. Sans difficulté qui était accessible à tous. Comme mentionné sur le planning: 800m de dénivelé et 20km.
CR de Cathy
Photos de Patrick
Photos de Roger

vendredi 13 octobre 2023

2023-10-13 Refuge d'enBeys

C’est pour profiter d’une belle journée d’automne, que nous nous retrouvons à 5 au départ du parking du Fanguil situé juste au pied de la fameuse Dent d’Orlu (2222 m), réputée pour son site d’escalade.
Le but de cette rando : le refuge et l’étang d’En Beys.
La montée commence par la piste ombragée sous les hêtres aux couleurs automnales, puis nous arrivons sur un vaste plateau où paît tranquillement un grand troupeau de vaches.
Après avoir passé la passerelle, la grimpette commence sérieusement et c’est vers midi que nous atteignons le refuge.
Il est encore un peu tôt pour manger, et nous décidons de prolonger la rando jusqu’à l’amont de l’étang en le logeant, ce qui nous procure de belles perspectives sur le cirque et les hauts sommets qui nous entourent.
La pause casse-croute est la bienvenue, et c’est d’un bon pied que l’équipe repart pour la descente, qui emprunte les vestiges d’un ancien canal abandonné. Canal que nous quittons pour retrouver plus bas le sentier de la montée.
La rando se clôture comme de coutume, par le pot de l’amitié.
Roger.

Photos de Roger

jeudi 12 octobre 2023

2023-10-12 Alaigne

Page en construction 
Photos de Jef

dimanche 8 octobre 2023

2023-10-08 Cabrespine

Dimanche 8 octobre, 6 randonneurs, dont un nouveau à qui nous souhaitons la bienvenue, au départ de Cabrespine.

La météo est toujours au beau fixe, et nous quittons le village par un beau sentier en montée régulière. Nous passons au-dessus de l’accueil du gouffre et atteignons bientôt la côte 700. De là, nous mettons cap à l’Est pour aller admirer Cabrespine depuis le Roc de l’Aigle. Magnifique promontoire sur la vallée.

Nous reprenons notre route, qui, par le Pas de Montsarrat, nous conduit par un sentier (sauvage) vers le hameau des Jouys et le lac de Pradelles-Cab où nous nous installons pour le repas.

Après cette pause réparatrice, nous prenons le chemin du retour, au cours duquel nous rencontrons le groupe de randonneurs d’ Albi que nous avions croisé ce matin.

Cette belle journée se termine comme de coutume, par le verre de l’amitié.

A la prochaine…

 

Roger.

 

Photos de Roger

jeudi 5 octobre 2023

2023-10-05 Comigne





Compte rendu de Ginette

C’est sous un soleil « anormalement » chaud en cette période automnale que 30 courageux randonneurs se sont engagés sur les sentiers de la commune de Comigne après la photo « de famille » prise par  Roger Carayol.

Christian F. ne peut malheureusement pas respecter son contrat d’organisateur pour cause de genou défaillant. Heureusement Ginette a pu compter sur l’appui de tous et en particulier sur l’aide de Roger et d’Armand qui ont assuré l’accompagnement du groupe sur toute la deuxième partie.

En effet, cette randonnée a été marquée par la défaillance non voulue des « organisateurs » car à son tour Ginette a dû abandonner en pleine montée de la Combe Migère. La chaleur certainement….Claudine B. l’a accompagnée sur le retour jusqu’à la campagne « de Durand »

Un grand merci à toutes et tous et en particulier à Roger et Armand qui ont ramené toute la troupe saine et sauve après avoir parcouru près de 11 kms et 370 m de dénivelé …. Et oui la Combe Migère, ça se mérite…

Malgré tout, toutes et tous ont trouvé la rando très belle avec de très belles vues sur Comigne, Aigues Vives et Marseillette.

Le sentier emprunté longe tout doucement la commune puis s’enfonce en lisière des pinèdes et des vignes….quelques chevaux, des chèvres aux grandes cornes…ça monte un peu par endroit mais c’est pour mieux préparer les mollets à l’ascension de la Combe Migère….dont une grande partie se fait, bien heureusement à l’ombre.

La morsure du soleil a surpris la plupart des randonneurs à la sortie de la Combe et a un peu ralenti la progression.

Cette chaleur qui se maintient à un niveau élevée en ce début d’automne pose la question de la programmation des randos du jeudi en 2024 qui pourraient être maintenues le matin jusqu’à fin octobre.

Compte rendu de Roger

Nous sommes 27 aujourd’hui au départ de Comigne, village viticole des Corbières.

Nous partons en direction du signal d’Alaric par la Combe Migère. C’est un joli sentier constitué de gravier qui, partiellement ombragé, nous amène sur la crète, où nous retrouvons le GR 36 qui descend de l’Alaric.

Arrivés à ce point qui est le point haut de notre rando, et après regroupement, il ne nous reste plus qu’à redescendre par cette piste jusqu’au parking.

Merci à Ginette et Christian à l’initiative de cette jolie rando.

Roger

Photos de Roger https://photos.app.goo.gl/p1JyfZnWhDQZFSyv7

 

dimanche 1 octobre 2023

2023-10-01 L’étang de Peyregrand

Ce 1er octobre, nous sommes 6 pour cette randonnée qui nous fera découvrir l’étang de Peyregrand en Ariège.

Au départ du parking du Bouychét, c’est par un bon raidillon que nous commençons l’ascension vers la première passerelle. Après avoir franchi le torrent, c’est par un sentier muletier dallé très irrégulièrement que nous arrivons au replat de l’étang de Brouquenat.

Nous sommes arrivés dans une zone de mouillères que nous traversons tant bien que mal aux abords de la cabane pastorale. A partir de là nous reprenons l’ascension et arrivons enfin à l’étang de Peyregrand. Le site est superbe et nous décidons de faire la halte repas sur place.

Bientôt 14 h, il est temps de remettre sac à dos et d’entamer la redescente jusqu’au parking.

Encore une très belle journée en montagne, que nous terminons comme de coutume par le verre de l’amitié.

Roger.Photos de Roger et de Christophe