vendredi 23 décembre 2022

2022-12-23 Monze - Rando + Goûter de Noël

Quatorze heures et vingt six randonneurs sont là pour la dernière rando au programme 2022 du SEL. Et quelle bel après-midi pour le faire. On se croirait en septembre, pas en décembre. Le soleil était au rendez-vous (cela fait donc vingt-sept) – C’est vrai qu’il a une adhésion d’honneur celui-là. Beaucoup, dont moi, n’ont même pas pris de veste – et le polaire était vite tombé aussi. Quel bonheur.

Christian nous a mené dans les collines juste au nord de Monze par des petits sentiers bien connus car nous les avons souvent parcourus avec lui. Tiens c’est ici que nous avons perdu John une fois. En fait ce n’était pas là. Rois quart d’heures plus tard Christian m’a dit -si tu veux un petit tour en plus – c’est par là. Eh oui, c’était là. Il y a des choses que j né peux pas oublier. J’ai fait une « variante » à la Yves, tout seul, comme un grand. Mais on s’est retrouvé quand même.

Mais ça c’était ce jour là et là nous sommes aujourd’hui. Non mais – je n’ai pas l’habitude de me perdre quand même. 😊 

Nous ne sommes pas monté très haut sur la colline, mais nous avions quand même de belles échappés dur les colline d’en face, un peu en contre jour avec le soleil qui était bas en ce jours juste après le solstice. Donc de jolies vues. Plus près du village, le clocher de l’église pointe son nez aussi.

Près du village, nous avons traversé le Ruisseau de la Bretonne, qui est quasiment à sec. Le vieux pont est splendide mais nous ne l’avons pas traversé mais continué un peu en admirant le village de l’autre côté. Puis un petit gué et nous revoici en direction du village qui nous traversons pour retrouver les voitures.

Les voitures, mais aussi les amis qui sont venus nous rejoindre dans le foyer de Monze pour notre traditionnel goûter de Noël. Il y avait moins de présents que d’habitude, alors nous avons dû manger et boire leur part aussi. C’est fou ce que nous faisons pour les amis.

Et c’est donc dans le plaisir d'être ensemble que nous avons terminé cette année 2022 du SEL, mais un plaisir tempéré et quand même moins festif que les autres années car si la vie continue, les anciens gardaient présent à  l’esprit le souvenir de nos amis Robert et Édouard récemment disparus.

Merci à Christian qui nous a conduit. Et merci aussi à lui qui nous a prêté la salle du foyer.

Merci à Jacques qui nous a procuré les boissons

Et merci à Ginette qui nous a procuré les tartes salées et sucrées. 

Et merci à tous d’être venu à la rando et/.ou au goûter.

Passez tous de bonnes fêtes mes amis


Photos de Nicole, GenevièveJ et John ici


Avec les meilleurs vœux pour un très joyeux Noël


dimanche 18 décembre 2022

2022-12-18 Ramondens

Nous sommes quatre au départ du parking de Carrefour, Bea et Daniel nous attendent à Ramondens et surprise Hélène nous rejoint. Par ce temps hivernal, Bea nous invite à la recherche des sources du Bergassonne et du Lampy en passant par la Peur et le Prat d'Odier. Et devinez quel est le fan de football qui a demandé à Bea d'écourter la rando pour voir la finale?.

On débute la rando en logeant  le centre de vacances, Bea nous montre caché dans la forêt le château de Ramondes propriété en son temps de Paul Riquet, surplombant la rigole de la montagne et à deux pas de la prise d'Alzeau. Ramondens fut témoin du gigantesque et génial chantier de l'alimentation du canal des "deux mers" (canal du midi).

On s'engouffre dans la forêt de hêtres pour chercher la source du Bergassonne en commençant par la Peur, il est agréable de fouler le sol sur cette moquette de feuilles sèches. Avec un œil aguerri, Bea nous montre la source de la Bergassonne , qui est un filet d'eau, ce nom ressemble beaucoup à un nom de riviere que nous connaissons: la Vernassonne, en effet, cette riviere change de nom, à la limite du Tarn et de l'Aude.

Nous rencontrons une borne médiévale qui limitait l'espace forestier, une arme contre les conflits de voisinage entre les fondateurs d'Arfons (hospitalier de Saint Jean de Jérusalem) et le monastère de Prouilhe. L'association Ora Fontium qui a recensé ces bornes du XVIe siècle, milite pour leur protection et leur sécurité. A un moment donné, nous entendons un bruit de torrent, nous approchons des éoliennes construites sur la commune d'Arfons. 

On s'arrête pour la pause déjeuner à l'abri du vent en bout de sentier, mais l'humidité nous transperce les os et assez rapidement nous reprenons les sentiers et chemins sans jamais marcher sur le goudron. De temps en temps, Bea consulte sa carte car elle ne veut pas être pressée pour arriver à 15h aux voitures, Yves estime que l'on pourrait faire l'itinéraire prévu mais en ne perdant pas de temps, Elisabeth et moi en profitons pour cueillir du houx et ramasser des branches de sapin  pour la décoration de noël.

Avec le soleil, nous arrivons avant 15h. Le contrat est presque rempli, nous avons marché 16KM  avec 350m de dénivelé et notre supporter a largement le temps de se préparer pour regarder la finale .

Merci Bea pour cette dernière rando de l'année, heureusement qu'il y avait les meilleurs avec elle et Daniel. Elle connaît  bien le terrain pour repérer ces sources qui alimentent le Lampy et les sentiers, car le parcours n'est pas toujours évident.

Alors avez vous deviné l'identité de celui qui a demandé à écourter la ballade?

Compte rendu de Cathy

Photos d'Hélène ici 

Photos de Roger ici

Photos de Béa ici

lundi 12 décembre 2022

2022-12-11 Montréal

Le S.E.L dans les pas de Saint Dominique, de Montréal à Montréal, en passant par les «circulades» de Lasserre de Prouilhe et de la Force …

Ce matin, il fait froid (- 5°), nous ne sommes que 11 au départ de cette randonnée, plus Emmanuelle, une jeune bramaise qui, éventuellement se joindra plus tard à notre association. Cathy notre amie québécoise est là pour visiter le Montréal audois. Aujourd’hui la «gente» féminine  est très nettement en supériorité : 9 pour seulement 3 hommes courageux. 

Montréal est la « capitale » du Massif de la Malepère, sa longue et riche histoire remonte à la colonisation romaine. Elle est trop longue pour en parler ici. Sa majestueuse collégiale construite d’un seul jet à la fin du XIII éme siècle est dédiée à Saint Vincent, patron des vignerons. Aujourd’hui, la citée a une vie culturelle et sportive particulièrement active avec notamment de très nombreux concerts organisés en la collégiale, un Festival de Bandas, activités théâtrales… 

Le comédien Philippe Noiret qui, aimait beaucoup faire du cheval dans la Malepère, a vécu plusieurs années dans sa propriété de Turcy sur la commune. Jean d’Orléans, comte de Paris, prétendant au trône de France, sous le nom de Jean IV, réside à Montréal depuis 2019.

Nous faisons notre traditionnelle photo au pied de la collégiale que nous contournons, puis par les petites rues du village nous partons en direction du sud. Il fait froid mais, très beau, pas de vent, au loin nous apercevons les Pyrénées depuis le Canigou, les Madres, jusqu’aux majestueux Monts d’Olmes. Par la Voie verte « Du Canal du Midi à Montségur » qui emprunte l’ancienne ligne de chemin de fer Bram – Mirepoix nous arrivons à Villeneuve-lès-Montréal. Cette ligne pour les marchandises a fonctionné jusqu’en 1973.

Dans ce village, nous sommes déjà aux portes du Lauraguais au «Pays de cocagne» où l’on cultivé le pastel. Nous traversons le village, passons à proximité d’un joli petit lac ombrageait  de nombreux peupliers avec de nombreux canards et prenons la direction de Lasserre de Prouilhe par le Chemin du Piémont pyrénéen vers Saint-Jacques de Compostelle

Sur le mur du cimetière, 500 mètres avant le village, une plaque rappelle l’emplacement du village wisigoth de Tonneins dont il ne reste plus de traces si ce n’est sur des photos aériennes. Au début du XII éme siècle, le village seigneurial de Tonneins fut à l’origine d’un lignage noble entièrement acquis au catharisme. 

Nous faisons un aller et retour pour visiter la petite «circulade» de Lasserre de Prouilhe  puis, reprenons notre cheminement en direction du village de La Force où nous arrivons vers midi. La Force tire son nom d’une fortification secondaire au Moyen-âge. C’était le poste frontière entre l’Aquitaine et la Septimanie. 

La température est relativement positive, il n’y a pas de vent et  un peu de soleil, nous en profitons pour manger sur la place circulaire du village. Vers 13h00, nous quittons le village et par de longs chemins herbeux nous parvenons au grand domaine viticole le Fort. Pendant près d’un kilomètre,  nous longeons le ruisseau du Rébenty, traversons la route de Bram et commençons une très longue côte qui nous conduit à Montréal vers 15h00. Nous avons parcourus 17,500 km et 265 mètres de dénivelé positifs. 

Un concert est prévu à la collégiale, nous ne pouvons pas aller la visiter nous nous quittons quelques minutes après.  

Rando guidé par Jeff, compte rendu de Jeff et photos de Jeff ici
UN grand merci donc à Jeff

Photos de Catherine ici


 

jeudi 8 décembre 2022

2022-12-08 Carcassonne

Le ciel est gris et lourd mais plus d’une vingtaine de Sélois ont répondu présents. Il fait froid sur le parking de Saint-Gimer, mais on se réchauffera en marchant, c’est sûr.

Vaillamment, nous nous lançons à l’assaut de la belle montée de la porte d’Aude, tout en nous remémorant les nombreux films tournés ici. On traverse la Cité, c’est toujours un plaisir ; nous sommes en semaine et en décembre, mais il y a toujours beaucoup de monde.  Nous ressortons par la porte Narbonnaise. Nous longeons les remparts et nous voici rapidement au milieu des vignes avec ce beau panorama de la cité en émergeant, là où aucune construction ne s’interpose entre elle et nous. L’automne a été long mais maintenant, c’est vraiment l’hiver, les vignes n’ont plus leurs couleurs éclatantes.

Un tout petit détour pour admirer une vieille croix, au lieu-dit Sainte-Croix. Puis on chemine à travers vignes et champs, on prend la passerelle au-dessus de l’autoroute, le contraste est grand entre notre sentier de terre bordé de buissons et cette trouée droite à l’infini et striée des éclairs que deviennent les véhicules lancés à grande vitesse. Le bruit nous suit encore un long moment.

Puis on atteint des espaces boisés, des pins surtout, des chênes et, le long du sentier, s’il n’y a plus de fleurs, il y a des baies : des rouges, des orange, des noires, du petit houx. La nature se pare pour Noël.  Après une interruption de paysage un peu désolante due à un chantier d’installation de panneaux solaires (les arbres ont été coupés, des bouts de branches et des pignes jonchent un grand espace dénudé), nous revenons sous le couvert végétal parfois au cœur des arbres, parfois en bordure de vignes. 

Voici enfin le « prieuré de Saint-Foulc » qui se dresse au bord de la  route qui va de Cazilhac à Palaja. Il existait là une maison religieuse dédiée au Saint-Sépulchre et à saint Foulc, évêque, sans doute fondée par les seigneurs de Palaja qui la donnèrent ensuite à l’abbaye de Lagrasse. Dans son testament, un certain Arnaud Séguin lui légua un domaine en 1049 : c’est la première mention connue. En 1296, avec l’autorisation de l’abbé de Lagrasse, Guilhem de Villeneuve, seigneur de Palaja, fonda là une chapellenie, c’est-à-dire qu’il donna des biens dont le revenu devait servir à entretenir deux chapelains qui prieraient pour son âme. Et cela se perpétua jusqu’au XVIIIe siècle. Puis l’église délaissée tomba en ruines ; il ne subsista que le clocher qui devint pigeonnier –c’est peut-être ce qui l’a sauvé !. Il est appelé localement « pigeonnier de Cazaban », du nom du domaine proche. 

C’est à l’occasion de récents travaux hydrauliques que ce qui restait a été sauvegardé, restauré et mis en valeur. On peut voir le clocher, donc, et y entrer, et devant, ont été mis à jour les fondements de l’ancienne église - on en distingue très bien le plan-, ainsi que les sépultures du cimetière qui l’entourait.

On revient en traversant  les domaines exploités par les élèves du lycée Charlemagne, une agriculture raisonnée et bio qui est expliquée de temps à autre sur des panneaux. Des panneaux que nous ne prenons pas vraiment le temps de lire : la pluie commence à tomber et tout le monde presse le pas, bien heureux quand enfin les tours de Carcassonne reviennent dans notre  champ de vision. Au fait, savez-vous pourquoi le lycée agricole s’appelle Charlemagne ? Je suppose que c’est parce que le lieu où il est installé est resté lié par-delà douze siècles à la personne du grand empereur : des récits médiévaux rapportent que  les tours de Carcassonne se sont inclinées devant lui. Mais oui, mais oui, il faut y croire…

C’est sous une pluie toujours persistante que nous nous retrouvons devant la Porte Narbonnaise, certains repartent directement vers le centre ville, d’autres retraversent la Cité pour retrouver les voitures près de Saint-Gimer.

Une bonne rando d’hiver bien vivifiante entre nature et patrimoine. Merci Guy !

Et merci à Claudine pour ce beau Compte Rendu

Photos ici

dimanche 4 décembre 2022

2022-12-04 Pic de Brau

Aujourd’hui, pas d’amateur pour le Pic de Brau.

C’est donc à 2, que nous avons escaladé le Pic.

Dommage, car nous avons profité d’une très belle journée avec un ciel ensoleillé et bien dégagé et sans vent, ce qui nous à permis de profiter d’un immense panorama sur les Pyrénées enneigées ainsi que sur les bois et vignes aux couleurs automnales.

R. C.

Photos de Roger ici 

jeudi 1 décembre 2022

2022-12-01 Alairac

Il fait 5° seulement lorsque nous arrivons sur le lieu de Rendez-Vous. Les premiers arrivés attendent dans les voitures. Nous apercevons les doudounes colorées et les bonnets à travers les vitres.

Régis nous accueille pour nous dire qu’il ne pourra pas conduire la rando mais il a confié notre petite troupe à ses trois bons copains : Jean Philippe, Claude et Patrick. Nous sommes gagnants, pour le prix d’un accompagnateur, nous en avons trois rien que pour nous.

Nous sommes 22 au départ et nous sommes arrivés à 22, nos accompagnateurs sont rassurés.

Après avoir rejoint le village de Lavalette, nous empruntons un chemin qui longe une plantation d’oignons dont le nom fait déjà saliver le Président, qui certainement sous l’effet de la froidure, les imagine déjà en soupe gratinée….

Puis nous grimpons doucement sur le sentier qui rejoint le chemin « de la Malepère ». Claude nous fait observer la façon dont la nature a repris ses droits sur un sentier qui, avant que les routes ne soient construites, servait jadis aux villageois pour se rendre d’un village à l’autre. Ce sentier était suffisamment large pour le passage des charrettes mais aujourd’hui il se resserre et, dans certains endroits, se trouvent totalement envahi par les arbres ; nous obligeant à faire quelques détours.

Ce sentier est jonché d’arbousiers mais nous constatons encore une fois que les arbouses ne sont pas au rendez-vous.

Tout au long du parcours, nos nouveaux amis ont assuré leur rôle avec beaucoup de sérieux. Patrick est devant, Claude fait le serre-fil et Jean-Philippe fait la navette entre les deux…. Merci Régis, tu nous as mis entre de bonnes mains.

La rando a été très chouette et nous avons oublié la morsure du froid, nous avons même eu chaud à l’abri des arbres.

Un grand merci à Régis, Jean-Philippe, Patrick et Claude pour cette belle après-midi.

CR de Ginette

Photos de Roger ici