Sur les hauteurs
de Vingrau et d’Opoul le S.E.L crapahute sous la conduite de Jean et de Roger …
Malgré le
changement d’heure, il n’y a pas de retardataires pour entreprendre une jolie
balade dans cette partie des Corbières qui, donne les meilleurs vins du
Roussillon. Ici, nous sommes en limite
du Fenouillèdes (occitan) et du Roussillon (catalan). Tous les villages des
environs sont célèbres et, ils ont tous un
intérêt historique et touristique : Tautavel, Cucugnan, Estagel, Maury ...
Vingrau est un joli village viticole situé à
mi-chemin de Tautavel et du Pas de l’Escala. Au IX éme siècle, il
faisait partie du comté du Razès et plus
particulièrement du Peyrepertusès. Au XI éme siècle il est rattaché au Roussillon.
A 09h00, nous commençons notre marche par de petites
ruelles et sortons rapidement du village. Dés le début, nous avançons dans la caillasse
parmi les petits chênes kermès, les romarins et autres plantes de la garrigue.
Après une heure de marche, nous marquons une petite halte tout prés d’une
cabane (un casot pour nos amis catalan).
Il est un peu moins de midi, lorsque nous atteignons la
côte 528, le point culminant de la
randonnée.
La vue est magnifique sur
les Pyrénées catalanes, le Canigou (la montagne «sacrée» des catalans), le
massif des Corbières, le château de Quéribus et le Mont Tauch. Tous ces sommets
apparaissent au dessus d’une mer de nuages. La vue est également très belle
vers l’est sur la plaine de la Salanque, les étangs et les Albères …
Nous continuons notre progression par un sentier le long des
crètes. Sur le sentier poussent au milieu des pierres une variété de choux
«sauvages». A l’un des ses détours, nous pouvons apercevoir le château d’Opoul
et devinons son célèbre genévrier qui aurait 1000 ans. Bientôt, nous commençons
la descente difficile, pour certains, dans les rochers et les éboulis. Vers
12h30, nous nous arrêtons pour une pause casse-croûte qui est bien méritée.
Un peu plus de 30 minutes pour manger et afin de récupérer, il
faut repartir. La progression est
toujours aussi difficile dans les rochers. Enfin, nous atteignons le Trauc del
Caball, à la côte 427 mètres, la descente est presque terminée et la sente est
bien plus facile.
Nous passons prés d’un petit mas à l’abandon puis, par de
petits chemins et sentiers dans la garrigue nous continuons notre cheminement.
Dommage, le parcours est un peu monotone. Il est presque 17h00 lorsque nous
parvenons à nos voitures. Nous avons parcourus 15,800 km avec un dénivelé
positif de seulement 506 mètres. Mais dur dur …
Merci à Jean et à Roger pour cette belle balade
Ps – Et en ce qui me concerne merci à Jocelyne, Martine, Jean
et Christophe …
Compte rendu de Jeff
Photos de Jocelyne
Marie Christine B. Oui ce fur dur pour moi mais ravie de l'avoir fait merci à tous chefs de la rando,photographe, conte rendu et a John d'être la pour mettre à temps notre rando bises....à tous
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