jeudi 14 mars 2024

2024-03-10 Taurize

Nous étions dix huit pour cette très belle rando, et pour une fois une très grande différence entre le nombre de femmes et celui des hommes : quatorze à quatre. Mais ce n’est qu’un constat curieux et qui n’a aucune influence sur le déroulé de l’après midi.
Nous voilà partis sur la petite route qui nous mène de notre parking près du cimetière vers le petit village de Taurize. A l’entrée du village, je regarde les noms des rues et je remarque, partant vers la droite, La Rocade de la Coume. Taurize veut faire comme une grande ville et il lui faut sa rocade. Mais ici, pas d’encombrements, pas de cohue, pas de voitures ; juste une petite rue qui contourne le centre du village.
Passé le centre, nous continuons à travers champs et nous commençons à monter tout doucement le long de la vallée du ruisseau de Taurize. C’est une montée douce mais continue, toujours sous, ou plutôt entre, les arbres. Pendant plus de deux heures nous allons monter sans nous presser, sans rampaillou. Si seulement toutes les montées pouvaient être comme cela. Nous avons grimpé quatre cents mètres presque sans nous en rendre compte.
Et j’avais oublié de dire qu’aujourd’hui nous avions une dix-neuvième randonneuse : une chienne très sympathique, qui nous a trouvé sympathique, et qui s’est joint à nous dès le départ et est restée avec nous pour tout le périple. Très sage, elle n’a jamais aboyé, mais a couru gentiment à nos côtés, tantôt bondissant en avant vers la tête du groupe, tantôt courant tout à fait à l’arrière. Elle ne nous a jamais bousculés. Elle a bu a plusieurs flaques d’eau sur le chemin, et elle s’est même trempée dedans si elles étaient assez grandes. Il fallait faire attention ensuite, car deux ou trois fois elle s’est secouée pour se sécher – et gare à ceux et à celles qui en étaient proches car ils recevaient une pluie d’eau un peu boueuse ! Elle semblait vraiment se plaire en notre compagnie ! Et nous dans la sienne.
Donc nous montions. De temps en temps, les bois à notre gauche laissaient une vue sur la vallée, toujours un peu plus loin car toujours un peu plus haut. A un moment donné, le chemin est devenu très boueux. Un petit détour vers la droite nous permet d’éviter ce problème et nous amène à un endroit ou nous pouvions traverser à gué un affluent du ruisseau de Taurize.
Et la montée continue. Et finalement nous arrivons au sommet. « Plus que de la descente » nous dit Armand, notre guide. J’ai omis de dire que dans une vie précédente il était dentiste ! Mais bon, il ne nous restera que quelques petites côtes par après. Pour l’instant le chemin est plat et nous arrivons sur une marge crête avec vues des deux côtés. C’est déjà très beau, mais avec un peu de soleil cela aurait été magnifique. Nous faisons un long arrêt pour admirer la vue. Et pour se réjouir de voir un tapis de petites jonquilles. Vraiment le printemps est là !
Avant de redescendre, et une centaine de mètres plus loin, la moitié du groupe nous quitte pour faire un aller-retour sur le roc du Caussé. 
Et maintenant la descente par ce bon petit chemin. Un peu plus raide qu’à la montée, Armand et Josy ont choisi la bonne direction pour cette rando.
Et voilà le village qui se rapproche de nous. Nous le traversons pour retrouver le cimetière et nos voitures.
C’est le moment de se quitter et de remercier Armand et Josy pour cette rando formidable. Elle est vraiment à refaire et à refaire.
Et nous disons au revoir à notre mascotte, le chien qui nous a suive fidèlement pendant ces presque quatre heures. Est-ce qu’elle sera là la fois prochaine que nous y venons ? Qui sait.
Merci Josy, merci Armand
John

Photos de John

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