jeudi 16 mars 2023

2023-03-16 Montolieu

Quarante cinq personnes pour cette belle rando. Josy et Armand nous ont mené par des chemins bien connus car déjà parcourus en 2017 et 2019. Mais à chaque fois nous voyons des choses différentes sous des angles différents.

Aujourd’hui il a fait beau. Le soleil a brillé tout au long de la rando pour notre grand plaisir. Mais le vent a soufflé aussi, assez fort pour nous saouler tout l’après-midi. Mais pas assez fort pour gâcher notre plaisir. 

Les vues étaient superbes sur la vallée de l’Aude et du Fresquel jusqu’aux collines en face, mais sans les Pyrénées, cachées dans une brume. Mais le Pic de Nore se montrait aussi par moments – moins loin lui.

Nous sommes partis par le village après la photo traditionnelle. Après avoir traversé la Dure, nous avons parcouru tout le village, tantôt sur la grande rue, tantôt par des ruelles. Nous avons laissé de côté le pont sur l’Alzeau pour entamer la montée sur la route de Saint Denis. Un arrêt point de vue en route pour admirer l’autre versant de la Dure. Puis quittant la route, nous avons pris le chemin qui serpente à travers champs et puis garrigue jusqu’à une autre halte pour un petit détour vers un autre point de vue, cette fois sur l’Alzeau. Le chemin est ensuite descendu vers le pont de l’Izoule sur cette rivière.

Là, à la demande de Josy, j’ai raconté pour ceux qui ne le savaient pas encore que nous étions sur le chemin des immigrés. Chemin donc qu’ont pris pendant de longues années, des siècles même (tant qu’on y est), les personnes qui ont quitté Bruxelles pour trouver une nouvelle vie à Cenne-Monestiés. Oui, c’est parce pont que je suis passé le 8 août 2003, en compagnie de mon copain Larry depuis la capitale belge et pour ce tronçon de 21 autre amis qui nous avaient rejoints, dont 14 du SEL qui ont tenu à parcourir cette dernière étape de 23 kilomètres avec nous. C’était la fin d’un périple de 90 jours et mille huit cent kilomètres à travers la Belgique et la France. 

Après cette petite pause nous sommes repartis vers le château de Villeneuve en haut de la côte. Un kilomètre plus loin, dans des bois nous nous sommes arrêtés à un ancien Four à Chaux que Guy nous a raconté avec sa connaissance habituelle.

Nous continuons à travers la route Montolieu-Saissac – ou si on veut Carcassonne-Revel. Et un peu plus loin nous avons commencé la descente vers le col sur la D94 entre Montolieu et Villelongue. 

C’est une belle descente. La piste est large et facile. Et elle est fort dégagée, ce qui permet les vues splendides sur le paysage en face. Comme j’ai dit, les Pyrénées n’ont pas fait partie de la perspective aujourd’hui – mais nous les connaissons bien et pouvons les imaginer. D’ailleurs, même sans ces belles montagnes, le panorama est superbe. A revoir !

Nous traversons la route, nous faisons une courte halte pour rassembler les troupes avant de gravir la petite côte en face. Un peu boueux et j’ai amusé mes amis avec un petit pas de danse – sans tomber. Nous sommes passés par un beau pâturage, un bois bien touffu et une garrigue pour arriver devant la Frigoule. Là un autre arrêt pour admirer le tableau devant nous, avec ici un bel avant plan de champ et de cyprès. 

Nous contournons la Frigoule, une propriété privée que la propriétaire nous a autorisé à traverser, et peu après nous commençons la descente assez raide vars la vallée de l’Alzeau. En chemin quelques belles vue de Montolieu, dominé par la tourde son église. 

Et nous voici au village, dont nous traversons le bas pour retrouver le parking du couvent et les voitures.

Merci Josy et Armand pour cette randonnée épatante autour de Montolieu.

Photos de John ici 

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