dimanche 8 mars 2020

20-03-08 Cabrespine

14 randonneurs ont démarré la rando, au parking du Gouffre de Cabrespine pour 17 km et 650 m de dénivelé . Un 1° km, en montée douce, mais sur un chemin "caillasseux ", jusqu'au col d'Escoles, suivi d'une traversée tranquille d'où l'on découvre les prémices de la chaîne des Pyrénées . S'en suit une montée rude vers le Roc de l' Aigle .Mais le magnifique panorama , de plus en plus dominant occulte les difficultés du terrain . Arrivés, à la côte 700, une incursion à la pointe du Roc de l'Aigle  est plébiscitée , suivie par une longue partie roulante, sur de bonnes pistes descendantes, face au déroulement complet des Pyrénées enneigées et de la plaine carcassonnaise. .Arrivés à Fournes, pause pique-nique et sieste présidentielle sont appréciées .
 Puis le retour s'effectue par une descente confortable dans le ruisseau de la Grave ,et une  remontée douce jusqu'à la grotte de Limousis . . 
Après la traversée du hameau de Marmorières , nous  rallions Trassanel, en pleine fête de la Truffe à laquelle nous nous mêlons ,quelques instants , avant de poursuivre vers le petit Mémorial et la descente courte mais délicate dans le ruisseau de Matte Arnaude . Nous remontons sur Escoles via la grotte des Maquisards , et redescendons, tranquilles vers le parking du Gouffre de Cabrespine , où il fut décidé de " consommer local " un rafraîchissement , Hélas " pas de bière-pression " !
Mais la randonnée a bénéficié de conditions météo idéales et d'une ambiance enjouée
Merci à tous
Claude et Monique
Et merci à Claude et Monique qui ont si bien mené cette rando

dimanche 1 mars 2020

2020-03-01 Portel-des-Corbieres

Le S.E.L, à nouveau en crapahut, dans les Corbières Maritimes …

Il est un peu plus de 09h30, lorsque nous posons pour la traditionnelle photo de famille devant la majestueuse mairie de Portel des Corbières. Il fait très beau, sous la conduite de Jean-Marc, nous partons pour trois boucles dans la garrigue et le vignoble.
Après une longue montée parmi les romarins et les pins maritimes et après avoir laissé à un carrefour de pistes Alain qui cherche des asperges, sa cueillette ne sera pas très fructueuse,  nous parvenons à un magnifique point de vue sur les étangs les sites de Pech Maho et de Port Mahon.
Coté ouest nous découvrons la vallée de la Berre dominé par le massif des Corbières. Ici en 737 en Charles Martel a vaincu définitivement les Omeyades. D’après certains historiens ce n’est pas à Poitier mais bien là que la bataille décisive pour arrêter l’invasion arabe en aurait eu lieu : 
Après la prise de Narbonne en 719 par le gouverneur omeyyade d'Al-ʾAndalus As-Samḥ ibn Mālik Al-Ḫawlāniyy[2], la ville est utilisée comme base militaire pour les opérations futures[3]. En 737, après le succès obtenu à la bataille d'Avignon, Charles Martel, maire du palais du Royaume franc, entreprend le siège de Narbonne. Comprenant que le sort de la Septimanie dépend de celui de la ville, le nouveau gouverneur d'Al-ʾAndalus ʿUqba ibn Al-Ḥaǧǧāǧ As-Salūliyy envoie une armée commandée par ʿUmar ibn Ḫālid pour secourir Narbonne[4]. Afin d'arriver avant qu'il ne soit trop tard, les Omeyyades décident de se rendre à Narbonne par mer. Arrivés au port, ils remontent l'Aude mais sont surpris par les fortifications de l'assiégeant, ils décident alors de rejoindre Narbonne par voie terrestre. Lorsque Charles Martel apprend la nouvelle, il laisse une partie de son armée assiéger la ville, et se dirige avec l'autre partie à la rencontre des Omeyyades qu'il intercepte près de l'embouchure de la Berre (étang de Bages-Sigean).
Localisation de la bataille de la Berre (carte actuelle). A l'époque, l'embouchure de la Berre se situait vraisemblablement près de Pech Maho (non loin du lieu de la bataille) ; la rivière se jetait dans l'étang qui recouvrait l'actuelle plaine du Lac avec peut-être aussi un bras vers Sigean).
Les Francs, guidés par des villageois à travers les Corbières, attaquent par surprise les Omeyyades, qui n'ont pas le temps d'effectuer une reconnaissance du terrain. Après avoir résisté au premier assaut, les Omeyyades cèdent puis battent en retraite après la mort de leur commandant ʿUmar. Les Francs les poursuivent, leur infligent de lourdes pertes, se constituent un important butin et font de nombreux prisonniers[5].
Après avoir battu l'armée venue secourir Narbonne, Charles Martel a les mains libres pour concentrer ses efforts sur le siège, mais la ville est bien défendue et résiste aux Francs. Le manque de matériel de siège, l'arrivée de l'hiver et l'apparition de menaces plus urgentes pour les Francs (l'hostilité du duc d'Aquitaine et la rébellion menée par Mauronte, duc de Provence) font que le siège est finalement levé la même année[6]. Dans la foulée, les Francs ravagent plusieurs villes en Septimanie, notamment Nîmes, Agde, Béziers et Maguelone[4]. Devenue une garnison sans véritable importance, Narbonne restera sous occupation musulmane jusqu'en 759, date à laquelle elle est conquise par Pépin le Bref. En fait de conquête, il semble qu'à l'instar de nombreuses villes de Provence et de Septimanie en 736 et 737, la ville est pillée et ses habitants en grande partie tués[7].
De plus, il est communément admis que c'est la bataille de la Berre qui a mis un coup d'arrêt à la conquête musulmane de l'Europe, et non la Bataille de Poitiers[ . En effet, l'enjeu de la bataille de la Berre était la libération de Narbonne, ville de garnison musulmane d'où partaient des razzia et où un pouvoir politique commençait à prendre forme.
C’est à coté de la chapelle des Oubiels que nous faisons notre pause casse-croûte. La chapelle est située à proximité de vignes aux jolis ceps tortueux et, taillés encore en gobelets qui donnent les merveilleux vins des Corbières. La jolie oliveraie de la chapelle comprend deux parties : de vieux oliviers centenaires et une partie récente et encore en cours de plantation où chaque arbre porte le nom d’un enfant né dans le village.
Déjà 14h00, il faut repartir, nous passons prés du grand domaine du Château de Lastours. Le domaine, a acquis sa célébrité, par deux fois, il a été le lieu de départ du Paris - Dakar. Aujourd’hui c’est non seulement un beau domaine viticole, mais aussi, un grand restaurant gastronomique et un centre d’entrainement pour 4X4, motos et quads.
La balade se poursuit dans les pinèdes mais le tonnerre gronde, il paraît qu’à Carcassonne il y a un violent orage et même de la grêle du coté de Limoux. C’est le retour aux voitures avec les premières gouttes de pluie, nous ne pourrons faire la petite dernière boucle du coté de Terra Vinéà. Dommage la cave de Terra Vinéa est située à 70 mètres sous terre, dans d’anciennes galeries d’une mine de gypse qui été exploitée jusqu’en 1994.  
Dans les 800 mètres de la cave on fait vieillir les meilleurs vins de la région, c’est aussi un musé ou l’on conte l’histoire de la vigne dans la « Narbonnaise » depuis l’époque romaine jusqu’à nos jours. Parfois y sont donné des concerts de musique classique ou de variétés.
Dans les années cinquante et soixante l’apéritif Bartissol était très célèbre et chacun a connue l’émission de radio « l’homme des vœux Bartissol ». Edmond Bartissol est né en décembre 1841 à Portel. Brillant ingénieur, il participe à la construction de nombreuses lignes de chemin de fer, en Catalogne, Galice et au Portugal et, à la construction du Canal de Suez il a également construit la première centrale électrique de Perpignan. Au Portugal où il possède un vignoble de 500 hectares il produit crée l’apéritif qui porte son nom. Celui-ci est encore produit de nos jours dans les Caves Byrrh à Thuir.
16h00, la majorité des randonneurs rejoignent Carcassonne tandis que petit groupe va à la Cave Terra Vinéà. Rendez vous est pris pour le weekend end prochain à Cabrespine.

Compte Rendu de Jean-FrançoisB

Rando menée par JeanM. Un grand merci à lui