dimanche 28 juillet 2024

2024-07-28 Pic de Girantès

En partance du port de Lers situé à 1517 m d’altitude appelé également port de Massat.
Port du latin « portus » indiquant un passage, une ouverture, une « porte » désignant ainsi les cols pyrénéens.
Petite mais très costaud, cette bien trop chaleureuse rando.
Je l’intitule comme le dit la chanson, » sous le soleil exactement ».
Le chemin balisé rouge et jaune qui est également un GR nous mène à notre première pause en contrebas du Cap Paillé en passant par les Coumettes. Nous voilà à 1945 m 428 m en si peu de temps « incroyable » c’est après que les choses vont se gâter.
Au dessus de nous le Pic Girantès appelé ici le Mont Ceint, 2088 m. Moi je l’ai appelé le « Giganstesque ». Aller c’est reparti, à ce moment là, ça va encore pas trop mal et la chaleur déjà excessive nous malmène. Pas d’ombre pas de vent rien pour nous faciliter l’effort.
Petite descente sur le port de Saleix, 1793 m et enfin la pause repas et également baignade pour certain et trempage des petons pour d’autres à l’étang d’Alate situé à 1869 m.
Toujours pas d’ombre, retour par le Saleix avant de suivre le balisage jaune. Petite et douce descente, prenons un raccourci nous évitant un petit excès de dénivelé. Bof 40, 50 m tout au plus.
Et pour effectivement réaliser nos un peu + de 1000 m programmés sur la journée, gravir nos derniers 350 m toujours sous le soleil « exactement » toujours sans vent, tout au plus de légères brises partielles.
Nous sommes 6 dans la souffrance, plus ou moins selon nos capacités respectives.
Re pause, absolument nécessaire. En partage d’eau pour ceux déjà à court.
Retour vers notre point de départ avec de multitudes d’arrêts récupérateurs avec une recherche d’ombres si rares. Un petit passage boisé et nous y voilà enfin.
Vite, vite ! Un bistrot pour se réhydrater. 2 carafes d’eau avant tout. Celles là, n’ont pas eu le temps de s’évaporer. Directe dans les gosiers.
Dans les conversations, une question c’est posée. La distance entre le soleil et la terre ? Le rayonnement met 8 mn pour nous parvenir et le soleil est à un peu moins de 150 millions de kilomètres.
S’il pouvait s’éloigner lors de ces situations, cela nous aurait parfaitement convenu.
Mais voilà, la nature est ainsi faite.
Une bonne douche bien fraiche et un sommeil réparateur. Aujourd’hui, le reste à l’ombre « promis » !
Christophe
Photos de Christophe
Photos de Roger

jeudi 25 juillet 2024

2024-07-25 La Rouge

Claudine nous avait proposé le Sentier de la Rouge, dans la Montagne Noire, au dessus de Saissac. Alors au Sentier de la Rouge nous nous sommes retrouvés en ce beau 25 juillet 2024. Il faisait beau mais pas chaud. La température avait diminué de 2° depuis que nous avions quitté Carcassonne et il est n’a augmenté que de deux degrés pendant notre séjour là haut. Mais quand nous sommes descendus à Carcassonne après le pique nique, vers quatorze heures, il y avait 10° de différence. A Carca il faisait déjà 35°. Waouh.
Donc nous voici réunis au frais de la Montagne Noire, à côté de la Rigole. Et presque la première question était d’où vient le nom de la Rouge. Personne ne le savait. Alors de retour à mon PC j’ai fait des recherches. Et malheureusement je ne suis pas beaucoup avancé !
Le Sentier de la Rouge prend son nom de la Forêt Départementale de la Rouge où il se trouve. Cette Forêt n’est pas marqué sur les cartes IGN, mais il est bien décrite dans la littérature sur le web. La Forêt prend son nom d’une campagne La Rouge, campagne que nous avons entrevue depuis le Sentier.
Mais d’où est-ce que cette campagne tient son nom. J’ai demandé à plusieurs amis qui n’en savaient pas plus. J’ai regardé les cartes. Elle est ainsi nommée sur la carte IGN actuelle, sur la carte IGN classique, sur la carte IGN de 1950 ainsi que sur la carte de l’état majeur de 1820-1866. Elle est déjà sur la carte Cassini, qui est la première carte générale et particulière du royaume de France et qui a été créée entre 1756 et 1815. Et cette campagne d’appelle toujours la Rouge. Or Cassini (père et fils et petit fils) ont fait très attention de reporter les noms des lieux tels qu’ils étaient, sur le terrain, par les habitants. Donc en 1815 La Rouge s’appelait déjà ainsi. Mais pourquoi?
Pour le savoir j'ai téléphoné à mon ami Patrick Lacastaignerate qui connaît tout sur Saissac et les environs.
Au temps des Romains il y avait une forge à cet endroit. Ils y traitaient le fer et plus tard le plomb. La nuit la lueur rouge du foyer se voyait tout autour, la couleur est celle de la terre et du minerai de fer et des scories que l’on y trouve et le nom "La Rouge" a été donné au lieu..
Mais revenons à notre rando d’aujourd’hui. Nous avons traversé la rigole pour la longer de l’autre côté. Il faisait beau, très beau même. Le soleil brillait au dessus des arbres et sa lumière passait à travers les feuilles pour donner un effet magnifique. La lumière tachetée était à la fois douce, car diminuée par les feuillage, mais très claire car les arbres étaient hauts et formaient une voûte au dessus de nos têtes. L’eau de la rigole ruisselait à côté de nous avec un effet charmant. 
Et cette effet de lumière allait nous accompagner toute la balade, tandis que la charme de l’eau ne serait avec nous que pendant que nous longions la rigole ou plus tard quand on croisait la Vernassonne. 
Après un kilomètre une grande pancarte nous attendait. Elle décrivait le Sentier de la Rouge. C’était une de ces pancartes intelligentes et connectées. Elle savait où nous étions et elle nous le disait : « Vous êtes ici ». C’est quand même incroyable les progrès de la technologie.
Donc revenons à notre rando (encore une fois). Nous nous sommes engagés sur le petit sentier de la Rouge qui descendait le petit vallon. Dès le départ et tout au long il y a des panneaux très explicatifs sur la faune, la flore, la géologie. Tout sauf l’origine du nom. 
Et la rando continue. Nous descendons agréablement, quelque fois rapidement, jusqu’à trouver et traverser la Vernassonne. A partir de là cela change et nous allons remonter, doucement, plus doucement que la descente, vers la rigole. Mais le paysage est toujours aussi joli.
Et nous voilà en haut sur le bords de la rigole. Nous n’avons plus que la suivre. Et c’est tout en descente. J’ai regardé sur la carte, il y a six mètres de descente. Waouh !
Et nous voici aux voitures. On se déchausse, on sort les pique-niques, on s’assied sur un grand tronc d’arbre ou sur des chaises apportées pour l’occasion et on prend l’apéro (merci Jacques), on mange, on échange des bonnes choses, surtout lors du dessert, et on discute. Ferme ! Pour une fois toute la troupe est restée manger ensemble. Très chouette.
Mais finalement on se quitte, avec des promesses de se retrouver, soit la semaine prochaine, soit plus tard, mais on se retrouvera. Ce n’est qu’un au revoir !
Merci Claudine pour cette jolie balade.
John

PS: Il y a une très bonne description de la Forêt de la Rouge ici ou encore ici
Photos de Jocelyne
Photos de John

jeudi 18 juillet 2024

2024-07-14 Laprade Basse

Nous étions à neuf par cette belle journée d’été à Laprade Basse ou FrançoiseN et Marie-Claude allaient nous guider sur le sentier tour du lac avec un peu plus. 
Alors après la photo de famille traditionnelle nous sommes partis. Mais ce qui était moins traditionnel c’était que l’appareil de photos n’a pas enregistré et que je ne l’ai vu que trop tard. Tant pis. Il y a beaucoup d’autres photos à admirer.
Nous avons traversé le village, admiré l’église, et nous somme partis dans les bois pour retrouver le bord du petit lac en passant sur les promenades en bois. Ici, loin de la vallée chaude en bas, il y a encore beaucoup de fleurs ouvertes, pour notre grand plaisir. Il est en effet petit, ce petit lac, et très vite nous arrivons au grand lac. Tantôt près du bord, tantôt un peu plus éloigné, mais presque toujours dans l’ombre bienveillant des arbres, nous marchons d’un pas agréable, ni trop vite, ni trop lentement. Un petit arrêt avent le barrage et puis nous continuons. Le groupe descend en bas pour remonter de l’autre côté, moi je prends la variant direct en haut du barrage. 
Arrivés à l’autre bout quelques minute plus tard nous admirons le lac et Guy nous en parle un peu. C’est un lac artificiel (puisqu’il y a un barrage) dont le fond est une cuve en granit imperméable, sauf pour les failles qui laisseraient passer l’eau si ce n’et qu’elles sont remplies d’argile. Et l’argile mouillé est un excellent imperméabilisant – et donc rien ne s’échappe. Et nous continuons avec un peu plus de connaissance que ce matin. Merci Guy
C’est à ce moment que nous quittons le bord du lac pour monter dans les bois. Un petit sentier qui monte assez droit mais doucement. Nous arrivons à un chemin que nous prenons à droite et qui monte encore pendant près de deux kilomètres. Et là, un tournant abrupte vers la droite et nous redescendons vers le lac où de jolies vues de celle-ci nous attendent. 
Nous repassons par le village et nous retrouvons les voitures. Guy et Monique nous quittent et c’est donc à sept que nous traversons le petite barrage pour trouver une table bucolique sous les arbres. Tout le monde sort son repas, Marie-Claude nous a apporté un petit apéro qui est très bien venu. Et nous mangeons en discutant de la matinée et de beaucoup d’autres choses que vous me pardonnerez de ne pas énumérer. Vous auriez dus y être !
Merci Marie-Claude, merci Françoise pour cette rando si agréable.
John 

Photos de John

lundi 8 juillet 2024

2024-07-07 Alaric

C’est dans l’Alaric que nous décidons de randonner aujourd’hui, car la météo en montagne est mauvaise, et d’autre part, les élections nous feraient partir trop tard.

C’est donc 1 randonneuse et 4 randonneurs qui se retrouvent au départ du Four à Chaux à Moux et qui empruntent le GR 36 en direction du signal d’Alaric via l’ancien prieuré de St-Pierre. Arrivés au sommet, nous sommes accueillis comme d’habitude, par un vent de cers assez soutenu.

Nous poursuivons notre route par le sentier qui nous offre de belles vues sur la vallée de Fabrezan, Roc de l’Aigle, St-Michel de Nahuze, et après une belle descente, les gorges du Congoust, malheureusement à sec, que nous longeons par la route. Nous quittons celle-ci, pour trouver un endroit ombragé pour la pause pique-nique.

13h30, il est temps de repartir. Nous longeons un petit étang vert, puis par une suite de pistes, sentiers, rempaillous, descentes et re-rempaillous, nous arrivons enfin à la petite route qui nous ramène au four à chaux et aux voitures.

Conclusion : Belle journée, aérée, chaleur supportable, le tout sonorisé par le chant des cigales.

Roger.

 

Photos de Roger