dimanche 29 septembre 2024

2024-09-29 VilleneuveMinervois Virade

2024-09-29 Villeneuve Minervois – Virade
Ce dimanche c’était la vingtième Virade de l’Espoir dans l’Aude. Un rendez-vous où le SEL est toujours présent. Pour ma part c’était ma douzième. Et c’est toujours un plaisir à y être. Nous y étions à une trentaine du SEL mais il y avait quelques centaines en tout. 
La météo nous a gâté aussi ce jour. Il faisait soleil, avec un tout petit peu de vent de temps en temps. Un temps idéal pour la rando. Nous sommes partis à l’heure, une grande masse humaine, assez bien disciplinée qui se dirigeait d’abord vers le centre du village. Cette fois nous avons parcourue la rue principale, la promenade des fossés de haut en bas et il était rempli. Quand je l’ai abordé en haut, on voyait du monde jusqu’en bas. Il y en avait certains qui en était sortis de l’autre côté et il y en avait encore derrière nous. Pour ce passage, les organisateurs avaient prévus quelques personnes pour retenir la circulation. Et c’était bien nécessaire.
Nous avons quitté le village, d’abord le long du Clamoux à complétement à sec, en dessous d’un pont routier pour ensuite remonter par un chemin qui serpenter lentement pour gagner de la hauteur. Un peu à gauche, un peu à droite et nous montions quelques uns plus vite, d’autres, dont moi, plus lentement. Cela nous permettait de nous retrouver car nous n’étions pas tous partis ensemble, les amis du SEL. Il y avait trop de monde que pour ce faire.
Nous passions rapidement entre les maisons, puis entre les vignes et la montée s’est achevée dans les bois. Ensuite c’est en alternance bois et petites clairières. Nous voyons partir la rando 3 de 4,4 kms et un peu plus loin la rando 1 de 11,4 kms. Moi et quelques autres nous restons sur la 2 qui est de 7,7 kms. Certains de nos amis les prennent ces randos. C’est ça une des belles choses de cette virade il y en a pour tout le monde – et on se retrouve à la fin.
Le tracé est bien signalisé, pas possible de se tromper (à moins de faire un réel effort). De temps en temps nous avons des belles vues des Pyrénées, en silhouette grise. Voilà le Canigou, le Madres, le massif du Carlit et les jumeaux (St Barthélémy et Soulairac – c’est mon nom pour eux). Tanto on voit tout, tantôt une partie de cette belle vue.
Et voilà le village. Nous remontons la Promenade et tournons à droite pour retrouver le départ, les amis et une bonne bière ou autre rafraîchissement.
Les randonneurs se retrouvent donc. Mais pas que. Il y en a beaucoup qui ne sont venus que pour manger. Mais aussi pour nous voir. Et aussi pour soutenir cette belle initiative qui est la lutte contre la Mucoviscidose.
Et après beaucoup de discussions avec l’un et l’autre ; nous nous retrouvons à table, sous un chapiteau cette année car la salle est en restauration. Il fait très agréable sous cette toile, ouverte sur les côtés. Et bientôt il est temps d’aller chercher le repas – une petite salade, une excellente paella, un morceau de Camembert juste à point, du pain, des raisins. Et un peu de vin, don de quelques-uns de nos amis. 
Une belle journée. Merci à tous les organisateurs de la Virade
Et à l’année prochaine !
John

Photos de John

jeudi 26 septembre 2024

2024-09-26 Laure Minervois

Aujourd’hui, nous sommes 24 au départ de l’aire aménagée du lac de Laure-Minervois.
Sous un beau ciel bleu, et après avoir accueilli quelques nouveaux à qui nous souhaitons la bienvenue, le groupe se met en route pour le sentier des capitelles nombreuses dans la région.
Ce sentier serpente à travers la pinède et nous permet d’apprécier l’architecture de ces constructions bâties en pierres sèches et servant autrefois d’abri temporaire pour des outils, produits agricoles, et abris de bergers.
En conclusion, une bien agréable randonnée.
Merci à nos guides : Josy et Armand.
Roger.

Photos de Roger

jeudi 19 septembre 2024

2024-09-19 Cailhau

Page en construction 
Photos de Jeff

dimanche 15 septembre 2024

2024-09-15 Le Sidobre

Sur les hauteurs du Sidobre

Nous étions 20 au rendez vous de Boissezon, dont 3 nouvelles randonneuses : Sylvie, Véronique et une troisième qui me pardonnera d’avoir oublié son prénom. La tramontane soufflait fort sur le versant audois de la Montagne Noire et à Carcassonne, mais, miracle, il n’y avait pas de vent à Boissezon (jusqu’à midi toutefois) et le soleil était radieux, la température fraîche avec un petit 7° au départ. Bref, une belle journée d’automne !

Boissezon est un joli village de 400 âmes dominé par son église, sur les bords de la Durenque, affluent de l’Agout. L’église gothique, dédiée à St Jean Baptiste, est située sur un mamelon rocheux, sur le site même de l’ancien château. Elle a été fortifiée au moment des guerres de religion. Boissezon était le siège d’une importante filature, fleuron de l’industrie textile tarnaise, qui a fermé ses portes au début des années 2000. Après avoir été pillée par un premier repreneur, elle a repris vie depuis 2015 grâce à un nouveau repreneur qui a permis l’installation d’activité nouvelles.

J’avais appelé cette randonnée « Sur les hauteurs du Sidobre » pour ne pas révéler son nom qui figure sur le guide PR du Tarn (Le rampaillou), de crainte d’en refroidir certains. En fait de rampaillou, il s’agissait d’une balade plutôt facile sur des chemins herbeux, d’une longueur de 18,6 km et avec un dénivelé de 557 m.

Nous avons avalé progressivement ce dénivelé dans la matinée en empruntant des chemins forestiers qui nous ont conduit au barrage du « Pas des Bêtes », avec deux haltes en bordure du plan d’eau. Nous avons traversé de belles forêts de Douglas, Hêtres, Chataigniers et Pins. Nous avons atteint le hameau de la Peyrarque Haute à 13 heures. C’est là que nous avons déjeuné sur l’herbe, au soleil, avec la traditionnelle sieste pour certains.

L’après-midi, nous avons cheminé en crête avec une vue magnifique sur la Montagne Noire et le Pic de Nore, sur le Sidobre égratigné par ses carrières de granite, sur les plaines de l’Agout. Les yeux les plus perçants ont même vu des sommets pyrénéens.

De retour aux voitures à 15h30 pour le retour vers Carcassonne avec un arrêt boisson aux « 3 Fontaines » aux Martys.

Michel

Photos de Jocelyne 

Photos dr Roger

 

 

 

jeudi 12 septembre 2024

2024-09-12 Trausse

Nous sommes 27 randonneurs réunis pour cette petite rando en Minervois.
20 degré, un rayon de soleil, et bien sûr du vent qui nous pousse dans le bon sens; elle est pas belle la vie ?
On part en direction de la garrigue par des petits chemins agricoles qui desservent les vignobles et les champs d oliviers. Puis voilà le plat de résistance, on aborde la garrigue d "abord gentiment puis il faut bien prendre de la hauteur pour profiter de la vue sur la plaine minervoise.
On souffle un peu le temps de découvrir les vestiges de l allée couverte de Jappeloup, une chambre funéraire du début de l'âge de bronze, situés sur le territoire de Paulignan dont nous avons aperçu le château.
Et ça repart; encore une belle montée sous le soleil , qui nous demande un bel effort. Pause mérite au sommet. Super on est toujours 27 !
Ici la rando bascule sur l 'autre versant et c'est plus facile ; on se laisse porter sur d 'agréables chemins forestiers à l ombre des pinèdes.
Une petite halte à la chapelle ST Roch avant de terminer cette balade par les vieilles ruelles chargées d histoire de TRAUSSE et la célèbre Tour Trencavel pour sa
légende de l'âne hissé au sommet de la tour pour y brouter l herbe qui y poussait !!
Andrée 

Photos de Marie-Christine

dimanche 8 septembre 2024

2024-09-08 Roqufixade

Une nouvelle fois, le S.E.L en balade en terres ariégeoises … la terre courage

Nous sommes 19 au lieu dit la Guinguette au départ d’une petite randonnée conduite par Christophe. Après les traditionnelles photos, nous commençons une très longue montée. En sous bois, sous de magnifiques hêtraies, elle est plus ou moins pentue.

En Ariège, on ne soufre pas de la sécheresse, tout au long de notre cheminement il y a de nombreux champignons dont des bolets Satan et plusieurs variétés de russules mais, pas de champignons comestibles. 

Après être passé près d’une grotte où nous faisons une courte pause, nous arrivons après près de 6 km et 11h30 à la cote 995 mètres. Nous étions partis à 09h00 de la cote 476 mètres. De là la vue est magnifique sur la vallée, les majestueux Mont d’Olmes avec au loin la «montagne sacrée» de Montségur.

Nous continuons notre progression par le petit sentier qui longe la crête et qui nous permet d’admirer le joli petit village de Roquefixade. Le village de  Roquefixade est une bastide royale construite en 1288. Lorsque nous commençons la descente assez difficile qui conduit  les ruines du château, les douze coups de midi sonnent à l’église du village. 

Nous nous installons sur la plate forme au pied de l’ancien donjon pour manger. Plusieurs chèvres paissent dans les ruines. Peux farouches, elles viennent à la fin du repas nous rendre visite.

La première mention du château de Roquefixade apparaît dans les textes au XI ème siècle. Un habitat se constitue alors au pied de la citadelle formant un ensemble fortifié.

Au Moyen Age, cette place forte est tenue par les seigneurs de Pailhès. Bien qu’ayant toujours gardé la foi catholique, pendant la croisade contre les Albigeois, ils sont de tous combats aux côtés des comtes de Toulouse et de Foix dont ils sont les vassaux.

Après ce terrible épisode, Roquefixade est racheté par le Roi de France, Philippe le Hardi, qui décide d’y faire rebâtir une forteresse royale. Le corps de logis est érigé sur une arche qui enjambe une grande faille qui désigne le nom du lieu “roca fissada”, ce qui signifie roche fissurée. Le château connut des remaniements au cours des siècles suivants mais il fût finalement détruit sur ordre de Louis XIII.

Raimond de Péreille, descendant des seigneurs de Mirepoix serait né en 1185 au château de Péreille (non loin de Roquefixade). Il se serait marié à Roquefixade en 1205. Ardent défenseur des cathares, il a reconstruit et transformé le château de Montségur à partir de 1204 en place forte. Il y accueille de nombreux chevaliers faydits et de nombreux parfaits. A la chute du pog, il sera emprisonné à Carcassonne où certainement il serait mort. La dernière trace écrite de Raimond date du 9 mai 1244, lors d'un interrogatoire. Il a eut 4 filles et un fils dont la parfaite Esclarmonde (Clarté du Monde),  qui périt dans le Bucher de Montségur le 16 mars 1244.

Aux environs de 13h30, nous reprenons notre cheminement au milieu des prairies. Parfois le sentier est mal tracé, nous devons chercher notre chemin. Nous parvenons à nouveau dans de magnifiques hêtraies. Il est 14h30, il commence à pleuvoir, la dernière heure de marche se fait sous la pluie et les deux derniers kilomètres par une piste forestière relativement pentue est surtout glissante. Une heure plus tard, nous sommes à nos voitures. Bien que la forte pluie ait cessée, nous décidons de ne pas aller voir les cascades.

Les cascades de la Turasse sont une véritable curiosité géologique. Sur trente mètres de hauteur, ces cascades ont produit un phénomène rare et très fragile : une tufière ou cascade pétrifiante. Le tuf est un calcaire pulvérulent et friable, de couleur blanche à beige. L'eau des sources de la Turasse étant particulièrement calcaire, le tuf se dépose sur les mousses et les morceaux de bois sous la forme d'une croûte. La disparition de ces débris végétaux, par fermentation donne en partie à la roche sa texture poreuse rappelant celle d'une éponge.

Nous prenons la route pour Mirepoix afin de boire le verre de l’amitié sur la belle place de  la ville au café de la Maison des Consuls où Claudine Pailhès peux nous conter un peu de l’histoire de cette bastide.

Jeff

Photos de Jeff

jeudi 5 septembre 2024

2024-09-05 Rigole de Conquet

La RIGOLE DU CONQUET c'est déjà la promesse d une belle balade presque automnale en montagne noire. C est ici que la rigole née sur le versant sud passe sur le versant nord au niveau du hameau du Conquet. A l'origine la rigole de RIQUET s'arrêtait ici pour rejoindre LE SOR; C 'est grâce à la construction de la voûte VAUBAN que la rigole a été continuée pour alimenter en totalité le bassin de ST FERREOL; un épanchoir a été construit au CONQUET pour évacuer le trop plein;

Nous sommes 8 au départ sous la brume, il fait un peu frisquet mais on se réchauffe vite en marchant.la rando débute par un agréable et paisible cheminement sous les ombrages le long de la rigole. on apprécie la fraîcheur de cette matinée après les fortes chaleurs de ces dernières semaines. Puis nous quittons ce chemin facile et montons un peu pour bifurquer rapidement sur un chemin herbeux humide riche en bruyères, ronciers couverts de mûres, valériane et bien d'autres plantes que nous avons du mal à nommer.

Bientôt nous longeons de hautes futaies impressionnantes où nichent quantité d oiseaux dont les stridulations nous accompagnent tout le long. Puis un peu d'aventure .. nous coupons dans une friche pour atteindre une passerelle rustique en rondins très glissants qu' il faut franchir prudemment (nous la repasserons en sens inverse au retour) pour se retrouver après une petite escalade sur des chemins forestiers. une petite ondée nous surprend plus loin, le temps d'enfiler les capes et c'est déjà fini. Le soleil s'installe gentiment;

Encore un petit effort sur un chemin qui monte où la valériane pousse à profusion; Enfin, on retrouve les ombrages et la sérénité de la Rigole. Deux jeunes patous nous escortent jusqu'à l arrivée sous le soleil.

Merci à Béa et à son amie qui nous ont guidés sur ces beaux chemins.
Andrée

Photos de Marie-Christine