Voici le Blog qui raconte la vie de tous les jours de notre club de randonnée.
Vous y trouverez les programmes et un petit compte rendu après l'effort. Vos commentaires sont les bienvenus après chaque entrée. Vous pouvez ajouter vos photos directement dans un album photo.
jeudi 28 novembre 2024
2024-11-28 Les Martys
lundi 25 novembre 2024
2024-11-24 Aragon
Nous sommes 13 ; c’est un chiffre contesté : porte-bonheur ou porte malheur ? Eh bien aujourd’hui, ni pluie, ni chute, c’est tout bonheur.
Armand et Guy nous ont concocté un superbe 8 autour du beau village d’Aragon.Nous avons commencé par une montée bien raide mais courte à travers les bois, avec au passage une très jolie petite capitelle au toit moussu. Nous avons atteint le plateau et cheminé au-dessus de la vallée de la Valette. De jolis noms nous accompagnent : les Pins des Balles, le Carrétal de la Sourde, la Font de l’Orme qui fut une belle propriété… il y a quelque temps.
Nous sommes redescendus sur Aragon pour la pause pique nique sur les aires de jeu en contrebas du village. Là, de nouvelles venues nous ont rejoints, accompagnées d’un beau - et délicieux- gâteau au chocolat. Après quoi nous sommes repartis pour la seconde étape en commençant par le moulin de Vignore, belle tour aujourd’hui sans toit, nous avons rejoint la Font de l’Orme, les Brugues (les bruyères) avant d’aborder la Garrigue du Sauvage (quel beau nom !!!) ; on domine là la confluence de trois ruisseaux qui ont fortement entaillé le massif calcaire et qui offrent un spectacle impressionnant. Une tache blanche, là-bas en contrebas : il paraît que c’est un « bénitier », mais Guy nous précise bien qu’il faut avoir les yeux de la foi pour le distinguer. Un chemin escarpé au-dessus de la combe nous mène jusqu’à la « plaine de Montolieu » (une plaine ? là, c’est les pieds de la foi qu’il faut avoir), avant de retrouver le surplomb de la vallée de la Valette.
Le temps était parfait, un peu frais quand nous étions à l’ombre, bien chaud quand nous étions à découvert, dans le soleil. Le ciel était majoritairement bleu, strié de longs nuages blancs. Nous avons alterné toute la journée bois et étendues herbeuses, entrecoupés de montées et de descentes parfois raides.
Les bois offrent un cheminement sur des sentiers étroits, au cœur d’une végétation dense, une belle végétation méditerranéenne dominée par les pins et les chênes, qui forment un tapis d’aiguilles et de feuilles dentelées sous nos pieds.Au-dessous s’entremêlent kermès, cistes (aujourd’hui sans fleurs, bien sûr), genévriers, petit houx aux baies rouge vif, jasmin ligneux aux baies noires, ronces à mûres (mais sans mûres), viornes, salsepareille et des tas d’autres plantes qui bordent notre cheminde parois bien épaisses. Sans compter les touffes de thym, de fenouil et de menthe qui offrent de temps en temps des bouffées odorantes inattendues en cette saison. Les fleurs sont devenues rares, mais la végétation est en pleine forme ! Et il y a des champignons ! Il y en a partout, de très gros blancs, avec souvent sur le chapeau encore un peu de la terre qu’ils ont déplacée en sortant du sol, des marrons, des beiges, des orangés, des petits, des gros… apparemment pas très comestibles, tout ça, sauf une grisette qui a fini dans le sac d’une marcheuse.
L’autre paysage, c’est celui du plateau et de ses grandes étendues d’herbes. Et alors là, le vent nous saisit, nous enveloppe, transforme ceux qui n’ont pas de bonnet en… en quelque chose de bizarre. Son bruit nous accompagne tout le long et remplit notre tête. Le choc est grand quand on passe d’un sous-bois à ces terrains découverts. Deces hautes herbes émergent de temps en temps des pins ou, parfois, des sapins qui étalent leurs basses branches bien à l’horizontale. On dirait un jardin d’arbres de Noël. Au-dessus, la chaîne des Pyrénées s’offre à nous dans un halo assez irréel de nuages, on pense à des estampes chinoises.
Guy nous explique que ce plateau était cultivé jusque dans les années 50. Aujourd’hui, il est retourné à l’état sauvage et il faut bien dire que la végétation a très vite repris ses droits. De toute la journée, nous n’avons croisé qu’une plantation d’oliviers et, en descendant, quelques vignes, dont les ceps sans plus de feuilles du tout se détachent sur le ciel clair.
Nous avons rencontré deux serpents, des vipères paraît-il, qui avançaient lentement. Très lentement, vraiment. Sans doute étaient-elles déjà à moitié endormies, elles devaient se diriger vers le nid douillet de leur hiver.
Aux départs comme aux retours, nous avons des échappées visuelles sur ce si beau village, il est si beau que des autochtones ont jugé opportun de placer ici ou là des cadres pour guider les photographes. Et ils ont eu bien raison !
Le soir se profile, de gros nuages noirs apparaissent à l’horizon, mais ici, il fait encore beau. La lumière s’adoucitet voilàune vision incroyable du village dans un rayon doré. Une dernière descente dans un sentier boisé et sombre, avant le retour sur le parking. Au-dessus de nous, les maisons d’Aragon sont illuminées par le soleil qui décroît mais qui flamboie toujours.
Merci à Armand et à Guy qui ont formé un duo très efficace pour nous offrir cette belle journée de novembre bien oxygénée.
Claudine
lundi 18 novembre 2024
2024-11-17 Autour de Palaja
Nous
sommes 13 sur le parking de Palaja. Roger, notre guide de
la journée est un peu souffrant mais rien de grave. La veille, il a transmis le
topo à Yves pour que la sortie soit maintenue.
Nous
prenons un chemin qui borde les vignes. Mais nous sommes un peu embêtés, une
chasse est en cours.Nous demandons au chasseur si on peut continuer. Pas de
problème, nous allons prendre le sentier qui nous mène de l’autre côté de la
chasse.
En
sous-bois nous empruntons une montée un peu raide qui se trouve dans un autre
champ de tir militaire, pour arriver au sommet de la crête. Nous avons un point
de vue superbe sur la vallée de l’Aude, les corbières et au loin la Montagne
Noire. A travers la garrigue et les champs nous allons rencontrer un domaine
avec des chevaux en liberté. Les champignons ont poussé, Arlette ramasse des
grisettes (petits champignons). A chaque intersection, Yves s’interroge sur le
chemin à prendre pour atteindre Montirat, mais avec l’aide d’un ou deux GPSnous
pouvons continuer.
Il
est 13h, nous traversons Montirat, nous faisons la pause déjeuner à l’abri du
vent.Ensuite direction vers le lac de la Cavayère. Nous prenons des pentes plus
ou moins accentuées. Yves s’arrête devant une petite borne, oùune petite plaque
a été scellée par l’association de la marche nordique en hommage à Jacky
Pradel, aussi ancien randonneur de l’ASPTT et de Carca Rando.
Le
temps se couvre et nous atteignons le lac, et nous sommes surpris par le faible
niveau d’eau. Nous faisons une partie du tour du lac jusqu’à la croisée des
chemins. Retour vers Palaja ou direction vers le Pech D’Ange comme prévu sur le
topo de Roger ?
Après
maintes interrogations et consultation de tout le monde, nous prenons le
sentier boisé qui nous mène à Palaja. (Yves avait dit à Roger qu’il faisait ce
qu’il voulait à partir de la Cavayère).
En
direction du parking, nous passons devant l’église Saint Etienne inscrite aux
Monuments Historiques, elle fut construite la première moitié du XIVe siècle.Elle
participait à la fortification du village avec son clocher et son porche
abritant une salle de guet.
Randonnée
revisitée par Yves de 18km, l’objectif est presque atteint. Merci à Yves avec
l’aide des copains, de nous avoir conduit au pied levé pour cette belle rando.
Il ne suffit pas d’aller loin pour faire du dénivelé. Bon rétablissement à
Roger qui ne manquera pas de la remettre au programme.
Cathy
jeudi 14 novembre 2024
2024-11-14 St Polycarpe
dimanche 10 novembre 2024
2024-11-10 la Maleperre
«La Malepère, entre malédiction et bénédiction, un pays authentique … » Opération Vilatges al Pais de Myriam Joliveau et Philippe Marcy
Sous la conduite de Régis et d’Armand, nous sommes 23 à nous rassembler au sommet du col de la Malepère, prés de la cabane des chasseurs, pour une longue balade dans les bois. Parmi nous, 4 amis d’Alairac participent à cette rando dominicale. Ici Régis, qui a vécu son enfance et une partie de son adolescence dans plusieurs domaines du massif et à Malviès est dans «son jardin»…
La couverture nuageuse ne nous permet de voir ni la vallée du Sou avec ses petits villages et son vignoble. C’est sous une légère pluie que nous commençons notre marche dans les sous bois. Au carrefour de la piste qui, par la Serro de la Melso conduit à Brugairolles et Cailhau nous rencontrons des ramasseurs de champignons qui ont fait une belle récolte de Trompettes des morts.
Après 2 heures de marche, nous parvenons à Montgrenier, l’un des domaines où a vécu Régis. A environs 1 km, en direction du sud, se trouve Granet l’autre domaine de son enfance. Du coté de Granet, une petite éclaircie nous permet d’apercevoir Gaja et Villedieu, le château de Villemartin, Pauligne et le Pic de Brau
Nous franchissons le Grand Rec particulièrement boueux avant d’arriver à Villarzel du Razès aux environs de midi. Dans ce petit village, niché au cœur de la Malepère, vivent plusieurs artistes : musiciens, peintres, photographe et céramiste. Son château du XII éme siècle, construit en briques, vient d’être vendu il y a quelques semaines. Au cours de plusieurs randonnées le S.E.L y est souvent passé. Nous continuons notre cheminement.
Par une longue montée nous terminons notre première boucle vers 12h30 afin de nous installer à une grande table pour le repas de midi. Il fait un peu frisquet, nous mangeons rapidement.
Un peu avant 14h00, nous reprenons notre cheminement à nouveau dans les sous bois. Peu avant d’apercevoir Montclar nous passons par le profond talweg du Rec Grand et la ferme de Bedounet. Sur un petit chemin particulièrement boueux nous croisons une vingtaine de quad conduit par David Cabirol qui prépare une sortie au profit du Téléthon.
Encore une longue montée assez difficile à cause de la boue et nous voilà au château d’eau de Villarzel du Razès. Une dernière pause pour faire quelques photos avant de terminer cette rando par la Route de d’Artagnan. Ce chemin équestre va d’Auch à Maastricht.
Il est 16h00, lorsque nous arrivons aux voitures et il pleut, nous rejoignons rapidement nos pénates.
Merci à nos deux guides du jour et, en particulier à Régis de nous faire partager sa passion pour la Malepère. Nous reviendrons au printemps ... Jean François
Photos de Jean Francçois & Roger
jeudi 7 novembre 2024
2024-11-07 - Trassanel
Jeudi 7 Novembre
24 participants à la rando de Trassanel.
Agréable parcours, Marmorières, Grotte de Limousis, Mont Simel, et retour par le joli sentier sur Trassanel.
En chemin, certains en ont profité pour ramasser quelques champignons.
Merci à Yves pour nous avoir guidés.
Roger.
Les photos de Roger.