2021-08-08 Le Coume d'Or

De la part de Roger

Au départ du col du Puymorens (1910m) nous sommes 7 pour l'ascension du pic de la Coume d'Or (2826 m). Nous démarrons avec le brouillard par la coume d 'en Garcia, puis, le vent aidant,le brouillard cède la place à un ciel nuageux. Nous passons auprés de l'étang de Coume d'Or et attaquons la grimpette vers le sommet que nous atteignons aux environs de midi.

Après le tour d'horizon classique sur l'étang du Lanoux en contrebàs, le Pédrous, le Carlit, etc.... nous redescendons en suivant la crète, et choisissons un endroit abrité du vent pour le casse croute avec vue panoramique. Le soleil est enfin de la sortie quand nous reprenons la descente. Après avoir trouvé une intéressante variante, nous repassons par l'étang de Coume d'Or pour retrouver le chemin parcouru le matin, et arriver aux voitures.

De la part de Jean-François

Le S.E.L à la Coume d’Or … malgré la fraicheur et la brume matinale.

Nous somme six au parking de Super U à Limoux pour un départ matinal dés 06h50 en direction du Col de Puymaurens : Martine, Reine, Jean I et Jean II, Régis et Yves. Vers 08h00, nous franchissons de Col du Chouilla dans la brume. Espérons que sur les plus hautes cimes se sera plus dégagé …

Arrivé au Col de Puymaurens nous retrouvons Roger notre guide du jour. Il y a déjà beaucoup de randonneurs, surtout des catalans du sud, qui se préparent avant de partir en randonnées dans les massifs. Il fait presque froid, seulement 6 degrés et la brume cache encore les sommets, c’est le départ à un peu plus de 09h00.  Quatre d’entre nous (dont Jean II qui y a laissé le font de son short) ont déjà fait une ou plusieurs fois cette balade traditionnelle du club.  

Nous commençons l’ascension par le chemin forestier de la Valla d’En Garcia et passons à proximité d’installation de l’E.D.F. Au bord du chemin paissent plusieurs gros troupeaux de vaches. La progression est facile pendant un peu plus d’une heure. Tout au long du cheminement nos pouvons admirer de nombreuses espèces de fleurs mais il n’y a plus de rhododendrons, ni de genets qui ont donné son nom au lieu. A l’approche de la Coma d’En Garcia (2534 m) la pente devient plus rude, avec de nombreux rochers. Sur les berges du torrent poussent de véritables « massifs » d’Arnica. 

Un peu plus de 11h00, une petite descente pour arriver à la Portella del Cortal Rosso (2501 m) et nous sommes au pied de la Coume d’or (2826 m) avec un peu en dessous, sur notre droite, l’étang du même nom. Devant nous une montée relativement abrupte qui mène jusqu'à la ligne de crête avec à gauche le but final le sommet de la Coume. Je reconnais le cheminement que j’ai fait il y a deux ans. Une des randonneuses (*) pense avoir des difficultés pour arriver au sommet et préfère arrêter la progression. Je reste avec elle … dommage nous ne verrons pas les magnifiques vues sur les sommets environnants, le Carlit et le Lannoux, le plus grand lac des Pyrénées. Je laisse le soin à Roger de nous décrire la suite ...

Ici, il y a beaucoup de vent et il fait frais, derrière des rochers nous trouvons un petit abri. Avant de manger, nous faisons le tour des lieux pour admirer la flore et le joli troupeau de chevaux Fjord à la belle crinière blonde. Ces jolis chevaux rustiques originaires des pays scandinaves, les chevaux des vikings,sont particulièrement sociables et viennent à la rencontre des très nombreux randonneurs pour quémander de la nourriture (il est préférable de rien donner). Dans le troupeau il y a de nombreux poulains et je fais de belles photos. 

Nous avons mangé, il est 12h30, des nuages menaçants montent vers le sud, nous décidons, après avoir tenté de prendre contact avec Roger, de descendre vers les voitures. Facilement et relativement rapidement nous arrivons à 15h00. Tandis que Reine préfère se reposer, je fais le tour des abords du col. C’est triste, l’hôtel a brulé il y a quelques années et n’a pas été restauré et tous les bâtiments alentours sont abandonnés, pratiquement en ruines.

15h40, voici Régis qui arrive, le reste de la «troupe» nous rejoint à 16h00. C’est rare qu’une rando se termine aussi tôt et, sans les traditionnelles «variantes» chères à Yves.

A l’Hospitalet, nous prenons le dernier verre de l’amitié. C’est l’occasion de faire des projets pour de nouvelles sorties en montagne et les sorties «normales» avec le S.E.L. Espérons que le Covid nous oubliera enfin …

(*) Dommage,  je suis persuadé que nous avions fait le plus dur et qu’elle aurait pu continuer.

Photos de Roger ici

Photos de Jean-François ici