Nous étions à trente quatre pour la rando du matin et beaucoup plus pour le repas de fin de saison. Je n’ai pas compté – mais quand on aime on ne compte pas et les amis du SEL …
Donc nous voici au départ à l’étang juste en dessous de chez Jacques au Villaret et la grande question du moment était s’il allait pleuvoir ou non. D’après la météo non, mais les nuages au dessus de nos têtes n’avaient pas écouté la météo – il y avait déjà quelques gouttes.
Et donc après la photo de famille nous sommes partis. Michel nous a menés par le sentier bien connu – mais à l’envers – ce qui changeait tout et rien. C’était le sentier bien connu, donc pas de changement. Mais dans le sens inverse et là c’était tout nouveau.
Le sentier reste dans les sous-bois et descend vers les bords du Linon – que nous allions suivre pendant deux à trois kilomètres. Mais après tout le sentier s’appelle à Saute Linon. C’est l’association Environnement, Territoires et Paysages dont fait partie notre guide Michel qui a créé le sentier – et donc quoi de mieux que de citre ce qu’ils en disent surf leur site :
Cette randonnée ombragée nous emmène au Sud de Villaret. Elle permet de cheminer dans les bois qui drapent les reliefs entre les vallées de la Dure et de son affluent le Linon en nous conduisant à leur confluence. Par endroits s’ouvrent de belles fenêtres vers la vallée et les Pyrénées.
Le parcours se déroule entièrement sur le massif granitique de Brousses avec ses chaos spectaculaires qui façonnent le paysage et sculptent les rivières en gourgs et cascades naturelles. On peut y voir une carrière de granite restée à l’état de fouilles car son exploitation n’a pas été jugée rentable, des chaussées qui alimentent d’anciens béals d’irrigation et de moulins.
La forêt a colonisé les vignes et les vergers du Villaret maintenant abandonnés, dont subsistent de nombreux témoignages au niveau du patrimoine vernaculaire tels que murets, capitelles, cabanons…
Le chêne vert est l’essence dominante et atteint souvent des dimensions respectables.
Il est accompagné du chêne pubescent, de l’arbousier et de leur cortège arbustif à base de fragon, bruyère, ciste, fusain d’Europe, cornouiller sanguin… Les fonds de vallée sont riches en châtaigniers, frênes, merisiers, érables sycomores et il convient de souligner la présence de lauriers arborescents remarquables dans la vallée du Boufiau.
C’est un sentier très agréable. Et les sous-bois nous protègent de la pluie. Ce n’est après tout qu’une petite bruine – pour nous autres gens du nord, cela ne vaut pas la peine d’en parler. Mais la petite bruine persiste et grandit et devient une grande bruine. Alors la question devient « Faut-il se couvrir ou non » ; La plupart d’entre nous ont décidé de mettre KaWé ou cap – moi j’ai décidé de rester en bras de chemise – il ne pleut pas beaucoup et sous le KaWé je vas être tout aussi mouillé par la transpiration. Et il ne fait pas froid.
Mais j’ai quand même téléphoné à ma chère et tendre qu’elle m’apporte une chemise sèche pour après la rando.
Et donc nous cheminons agréablement. Nous traversons la passerelle bien connu qu’a construit Michel et ses amis et nous arrivons, plus ou moins mouillés, à notre départ chez Jacques.
Nous reprenons les voitures pour passer du Villaret au foyer de Brousses pour retrouver le reste des amis. Je n’ai pas compté mais d’après les photos nous devions être entre soixante et septante. Quel plaisir de se retrouver – les amis du jeudi, les amis du dimanche et les amis qui ne randonnent plus mais qui sont fidèles au rendez-vous.
Et pour moi, quel plaisir de retrouver une chemise sèche !
Très vite les bouteilles s’ouvrent et se vident. Les cacahuètes se dévorent, les conversations vont bon train. Et voilà les Les saveurs du Trenel qui arrivent avec les amuses-gueules – entrées. La blanquette s’ajoute à la fête et le bruit des conversations montent. Que c’est bon de se retrouver.
Après un long moment agréable en bavardage, dégustation et boissons, voici les Saveurs du Trenel qui reviennent avec le plat principal – la Tajine. Encore mieux que l’entrée. Nous nous installons le long des trois tables et très vite les queues se forment pour être servis. Sept ou huit volontaires nous servent dans la bonne ambiance. Tout ca c’et très bon.
Et quand la tajine est finie, c’est le moment des desserts. Tout un chacun a travaillé à préparer son dessert favori. Et ces dames (car ce sont surtout les dames qui se dévouent en cuisine) font le tour pour nous offrir ces mets délicieux. D’abord on se sert volontiers – mais au fur et à mesure que nous dégustons nous sommes obligés de refuser – car il y en a trop de ces bonnes choses.
Et comme toutes les bonnes choses ont leur fin, voici le moment de se quitter avec des promesses de se retrouver sur les sentiers et au repas de fin de saison 2025.
Merci Michel de nous avoir guidé sur ton sentier et merci Jacques d’avoir organisé ce fantastique repas.
Photos de Jef
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