jeudi 29 août 2024

2024-08-29 Chapelle St Mames

C’est Guy qui nous a menés pour la dernière rando d’été 2024 et il a choisi de partir de la Chapelle St Mamès sur le territoire de Villeneuve-Minervois. Et nous voici à dix-neuf prêts sur le départ près de cette jolie chapelle sous les pins. La photo de famille traditionnelle et nous voilà partis direction les bois, car il fait encore chaud. Là dans les bois nous suivons les chemins et les sentiers et à plusieurs endroits Guy nous entretien de la géologie de l’endroit et de ce qui y était il y a des millénaires. 
Puis nous arrivons dans une petite clairière ou deux messieurs sont entrain de préparer des lanternes et un pont. Ils nous ont dit que nous étions trop tôt pour la fête amis que si nous avions apporté du vin on pourrait commencer. Mais malheureusement …. 
Il y avait à cet endroit un bassine creusé dans la terre et bien construit en pierre. Mais cette année il n’y avait pas d’eau. Une situation quand même rare nous ont-ils dits ;
Nous les avons quittés pour poursuivre notre chemin sur un petit sentier qu’ils nous avaient indiqués et vite nous avons trouvé le chemin de l’aller. Un peu plus loin nous l’avons quitté aussi pour longer un champ et essayer de trouver un sentier qui pénétrerait dans les bois. Mais il n’y en avait pas et nous sommes partis à l’aventure pendant une centaine de mètres. Heureusement il y avait peu de brousse et ce n’était guère difficile. 
Le chemin de retour était vite trouvé et nous avons retrouvé la chapelle et nos voitures sans problèmes.
Merci Guy pour cette jolie et agréable balade.

Photos de John

mardi 27 août 2024

2024-08-27 Pic de Pradel

Ce Mardi 27 Aoùt 2024, nous sommes 7 au départ du Pla de las Peyres en Ariège.
 La journée s’annonce belle, et s’est parmi les troupeaux de vaches, que nous partons en direction du refuge de Ruhle. De là, direction le col du Riutort, pour redescendre par le GRT 66 à l’étang du Ruille.
C’est à partir de ce joli étang que nous allons entreprendre une raide montée parmi des pins et quelques éboulis, montée qui nous amène enfin sur la crète sommitale ou nous décidons de faire la pause casse-croute et un repos bien mérité dans un superbe environnement.
14 h 30, il est temps de penser à redescendre en suivant la ligne de crète tout en profitant de belles vues sur les sommets environnants.
Une petite montée au Pic de Pradel, puis la descente vers le col du Riutort à partir duquel nous retrouvons le sentier emprunté le matin, et direction le refuge de Ruhle pour le traditionnel pot de l’amitié.
Encore une bonne descente, et nous retrouvons les voitures.
Superbe journée et beaux paysages. A renouveler….
Roger.

Photos de Roger

jeudi 22 août 2024

2024-08-22 Moussoulens

Quand j’ai vu Moussoulens comme départ de notre rando aujourd’hui, je me suis dit que ce ne serait pas une rando formidable et que nous serions assez bien au soleil dans les champs et les vignes autour de ce village. Mais je me suis trompé de façon incroyable. Depuis le Pont de la Rougeanne, NicoleB nous a mené sur une rando magnifique et pour la plupart ombragée. Et c’était Nicole qui nous y a menés le 2 juillet 2020. Heureusement qu’elle a la mémoire moins courte que moi.
Nous nous sommes retrouvés au Pont de la Rougeanne, bien en dehors de cette petite ville. La Rougeanne gargouillait sous les arbres à quelques mètres de nous. Nous avons suivis le sentier qui le longe, en montant et puis en descendant pour passer en dessous d’une impressionnante falaise qui surplombait le chemin. C’était ici, nous a raconté Nicole, que l’on a trouvé les traces des anciens Moussoulenois au neuvième siècle (voir ici). C’est très impressionnant. Et Guy aussi nous a raconté un peu de la géologie de l’endroit et comme cela se situe dans les environs.
Le sentier continue, on monte un peu, puis on descend jusqu’au ponts sur la rivière et nous faisons un détour de quelques centaines de mètre pour voir l’impressionnant Zelkova de Moussoulens, un arbre immense qui aurait été planté par un soldat de Napoléon qui revenait de la campagne de Moscou. Si c’était vrai, il serait plus que deux fois centenaire – et c’est bien possible. L’internet nous fournit de l’information :
Surnommé l’« Arbre de cent ans », de 30 mètres de haut avec de nombreux troncs ramifiés, il ne peut passer inaperçu, situé en contre-bas du village, en bordure de la rivière La Rougeanne.
Le Zelkova de Moussoulens est un arbre remarquable. L’histoire (ou la légende ?) dit que la graine a été rapportée par un soldat de Napoléon après la campagne de Russie. Le Zelkova ou Orme de Sibérie est un arbre très grand à tronc diverticulé et houppier très dense.
Toute cette partie de la rando était proche de la Rougeanne elle coule, elle danse, elle saute près de nous. Le soleil brille sur ses eaux et se reflète pour notre plaisir. Mais maintenant le sentier s’éloigne de cette rivière pour remonter la vallée d’un des ses affluents, ,le ruisseau de la Combe que nous devinons et quelquefois apercevons en bas à droite. 
Après deux kilomètres d’un chemin ombragé qui remonte doucement nous apercevons le pont de la départementale et un sentier qui dégringole vers le ruisseau. Il y a une belle cascade là en bas et la plupart de notre troupe s’y engage. 
Nous nous retrouvons un peu plus tard sur le pont et nous empruntons la route pendant cinq cents mètres où, dans un tournant, nous la quittons pour passer dans de la garrigue clairsemée pour sortir sur la plaine de la Bitarelle. Elle est jolie cette plaine et la vue est large. Le Pyrénées sont un peu cachés par la brume estival, mais nous reconnaissons le St Barthélémy, le Soulairac, le Madres et la tête du Bugarach. Un petit vent nous rafraîchit et nous traversions cette plaine pour finalement descendre par un sentier un peu escarpé pour retrouver les voitures.
Quatre ou cinq randonneurs nous disent au revoir, mais les autres traversent une petite clairière pour trouver un coin ombragé pour le pique-nique. Un peu de vin de Jacques, un peu de vin de Geneviève, des oreillettes de Jacques et de Guy, de la pastèque et du thé de NicoleB, du café de NicoleS, nous sommes, comme toujours, bien gâtés. Merci à tous pour ces mets délicieux.
Et merci à NicoleB pour nous avoir menés par cette rando magique. Nous y reviendrons avec plaisir.
John

Photos de John (et d'autres!)

dimanche 18 août 2024

2024-08-18 Pic de Coume d'Or

Il est 6h30, nous sommes huit sur le parking de la Fabrique des Arts. Alain reçoit un appel de Roger qui est sur place au col de Puymorens pour nous annoncer le mauvais temps. Maintenant que nous sommes levés, nous décidons quand même de partir et la météo annonce des éclaircies à partie de 9h.
Le trajet est pluvieux dès que l'on passe l'Ariège et nous atteignons le col dans le brouillard. Nous nous couvrons car nous sommes surpris pas le froid. Roger doit mener le groupe au Pic de la Coume d'Or avec un arrêt à l'étang de la Coume pour ceux qui veulent, enfin nous verrons bien. 
Du col de Puymorens (1920m) nous remontons le vallon d'En Garcia sur une piste. Le chant des marmottes nous accompagne et un troupeau de vaches paissent dans la prairie verdoyante. Nous quittons la piste pour un chemin balisé qui nous amène au col. Le brouillard devient dense, la veste de pluie est indispensable. Gerald, pensant qu'il ferait les mêmes températures que les dimanches précédents est parti en danseur, heureusement  Roger lui passe sa doudoune. L'ascension est progressive sans difficulté avec un vent glacial. Nous atteignons la Portella de Cortal Rosso qui surplombe l'étang de la Coume d'Or (2534m). Nous apercevons à notre droite le refuge des Besines un peu trop loin pour s'abriter. Nous descendons vers l'étang où il n'y a personne. Il est 11h30, le temps ne s'améliore pas, Roger pense qu'il est plus raisonnable de ne pas s'aventurer jusqu'au Pic et décide de prolonger jusqu'au au col de Lanoux ensuite ils aviseront. Comme convenu, Martine et moi nous nous arrêtons là et les laissons partir vers d'autres cieux. Il fait froid, il est impossible de trouver un abri pour déjeuner. Nous préférons ne pas les attendre et décidons de remonter pour trouver un endroit plus clément. Nous reprenons le sentier inverse. Au fil de la descente, nous laissons le brouillard derrière nous et retrouvons le soleil dans la vallée. Nous trouvons un endroit agréable au bord d'un ruisseau pour pique niquer. Le portable passe et nous les avertissons que nous sommes dans la vallée. 
Malgré l'option courte, c'est une belle rando et pour nous reposante. Merci Roger et Yves, comme le dit mon compère Christophe dans le commentaire , il faudra la refaire dans d'autres conditions.
Cathy

Ha ben tient ?
Cette fois la, nous n’avons point respectés nos engagements.
Nous n’avons pas fait ce que nous devions faire mais avons fait ce qu’il n’avait pas été prévu de faire.
Vous allez comprendre !
La journée commence bien, Roger, déjà sur place, nous envoi un message « ne venez pas il pleut fortement au col du Puymorens ».
Nous consultons la météo, devrais je dire les météos puisque chacun à la sienne, certain d’avoir la meilleure. Bref nous décidons d’y aller.
Sur la route en arrivant sur les hauteurs, des giboulées de mars. Etonnant non ? En cette saison.
Et nous voilà parti, par la piste de la Coma d’en Garcia, jusqu’au col de la Portella de la Coma d’en Garcia.
Je n’invente rien.
La météo détestée en cette matinée, brouillard, nuages et vents à tout venant, nous empêche de gravir le Pic de Coma d’Or. Trop dangereux.
Alors tant pis, approchons nous de l’estany du même nom, 2 d’entre nous décident de s’y poser.
Oui c’était l’option courte.
Pour les autres, direction le Portella du Lanos, en contournant le cap Llosada. Arrivés à ce col, se dévoile en contrebas le majestueux étang de Lanos « Lanoux ». A ce moment les nuages et brouillards disparaissent poussés par les vents.
Mon estomac cri « famine », nous décidons de descendre vers le Lanoux pour se mettre à l’abri. Certains décident de s’en approcher mais pour moi il me paraît bien loin et bien trop bas.
Pour éviter une dénivelée supplémentaire puisque le retour passe par là où nous sommes, je décide de me poser là et 2 de mes compagnons décident de rester avec moi. Merci les copains !
Finalement les caprices de la météo ont changé notre itinéraire et de façon très agréable. Le soleil est de retour.
Nous suivons le sentier qui longe le riu de Cartal Rosso’. Très jolie cette vallée bucolique où l’eau anime les quelques petites cascades.
Par le contournement du Jaça Gran, nous retrouvons nos 2 compères de l’option courte.
Le traditionnel verre des amitiés et zou retour dans nos cocons.
Du coup on va êtres obligés d’y retourner.
Merci Roger, merci Yves, merci la météo !
Christophe

Photos de Christophe
Photos de Roger

jeudi 15 août 2024

2024-08-15 Villelongue

Après la canicule, nous retrouvons un peu de fraîcheur. Même d’humidité, car ca bruinait ce matin pendant que nous conduisions vers le départ de la rando à l’Abbaye de Villelongue. Nous étions à huit ce jour-là et c’était moi qui menait. D’abord nous traversons la Vernassonne par de belles pierres de gué, puis nous passons devant l’entrée de l’abbaye pour tourner à gauche quelques mètres plus loin sur le chemin qui monte sur le flanc de la colline. Après avoir traversé un champs, nous sommes dans les bois qui nous auraient abrités du soleil. Mais pour l’instant il n’y a pas de soleil ! Un kilomètre plus loin et nous partions sur le sentier qui mène au four à chaux, que nous atteignons après avoir dévalé une petite pente. Il est joli ce four à chaux. Il a été restauré par des volontaires car il avait été tout à fait caché par la végétation. Puis il faut remonter la petite pente pour faire demi tour pendant cent mètres pour trouver un sentier qui nous mène rapidement au chemin que nous avions abandonné.
Ce chemin que nous empruntons, il fait partie du chemin de immigrés, ce chemin que des immigrants hardis ont suivi lors de leur recherche de nouveaux habitats plus chauds, plus secs et moins pollués. Ils sont partis de Bruxelles le 8 mai 2003 pour passer ici le dernier jour de leur périple, le 7 août 2003, après mille neuf cents kilomètres, les dernier quinzaine sous la canicule de cette année-là ! La couverture sylvestre était le bien venu ce jour-là.
Nous longeons le parc de chasse et nous repartons sur un large chemin qui descend de la colline, avec de très belles vues en face. Nous arrivons au petit col entre Montolieu et Villelongue et nous grimpons en face pour arriver bientôt aux Houillères, un plateau avec une végétation assez clairsemée mais qui offre de nouveau de belles vues. Comme tous les chemins se ressemblent, et que ce trajet n’est pas fléché, je dois m’arrêter régulièrement pour retrouver le bon chemin. A un moment donné nous faisons même demi-tour car nous nous sommes aventurés un peu loin sur une mauvaise direction. Et curieusement, quand j’ai reconnu cette rando, je me suis trompé au même endroit, avec le même aller-retour.
Je trouve enfin le bon chemin, qui s’enfonce sous un arbre pour emprunter la vallée du petit ruisseau du Trapadou, heureusement tout à fait à sec car nous marchons dans le lit de ce cour d’eau. 
Arrivés en bas, nous longeons deux champs, traversons l’autoroute D64 qui rejoint Villelongue et Alzonne. Nous regardons avec attention pour ne pas nous faire renverser. Mais en fait il n’y avait pas une seule voiture ce jour là.
Encore un petit champ et nous arrivons à la Vernassonne que nous traversons par la belle passerelle, une pylône électrique en béton qui se repose sur des renforts des deux côtés et un garde fou pour s’y tenir. Cela a l’air dangereux, mais ce n’est pas le cas. Cette passerelle est là depuis que moi je suis dans le coin et cela fait 23 ans maintenant. Ce n’est que quand on a traversé que l’on me fait remarquer qu’il y a une petite plaque, au milieu, avec la mention « Danger de Mort ». Mais je crois que c’était pour quand la pylône avait été verticale et non horizontale et qu’elle portait des fils électriques !
Encore un bon kilomètre sous les arbres et lo long d’un champ et nous revoici au parking de départ ; contents de notre matinée, et prête pour le pique-nique sur l’herbe qui a suivi la randonnée. 

Photos de John

jeudi 8 août 2024

2024-08-08 - Bassin St Denis + Prise dAlzeau

Nous étions dix-neuf partants pour la balade aujourd’hui au barrage du bassin de St Denis. Il faisait beau ; le soleil faisait scintiller l’eau du bassin – comme il le ferait tout au long du parcours dès qu’il y avait un peu d’eau. Et il y avait beaucoup d’eau – ce qui contribuait sûrement à la fraîcheur de la rando. 
Nous sommes partis d’un bon pas par le chemin qui quitte le bassin pour atteindre la rigole un kilomètre plus loin. Une petite montée bien soutenue de trente mètres en un kilomètre et demi. Et puis c’était le plat de la rigole – ou faux plat car là nous allions monter de treize mètres sur une longueur de deux kilomètres et demi ! Nous sommes quand même bons dans le SEL !
C’est toujours une jolie promenade que ce chemin le long de la rigole. L’eau scintille à côté de nous quand elle coule vite, mais il y a aussi des moments où elle est calme et il y a un miroir sur la surface. Les arbres sont hauts au dessus de nos têtes et là il y a une canopée de feuillage transpercée par les rayons de soleil. Et c’est certains de ces rayons qui arrivent sur la surface de la rigole pour l’illuminer pour notre plaisir. 
Et ainsi nous arrivons devant la Prise d’Alzeau. Là ; à trois, nous décidons de faire une halte pendant que les autres montent au barrage de la Galaube pour repasser par ici une trentaine de minutes plus tard.
Pour ma part je trouve un grand arbre bien feuillu pour me faire de l’ombre et qui a une racine juste de la bonne taille pour me faire un oreiller et je m’endors du sommeil des justes. Un quart d’heure plus tard je me réveille un instant quand Jacques repasse (il est pressé de nous préparer des saucisses pour notre pique nique) mais dès qu’il est parti mes yeux se referment pour ne s’ouvrir que quand les autres reviennent. 
Et comme Jacque est parti, c’est Guy qui nous mène, cent mètres le long de la rigole et puis par le chemin qui part suivre le bord de l’Alzeau – qui chante doucement à côté de nous pendant toute la descente jusqu’au lac. Un petit kilomètre le long de celui-ci et nous revoici aux voitures et la fin d’une rando très agréable.
Mais la journée n’est pas finie. Nous nous retrouvons chez Jacques et Paule pour pique niquer. Vite nous mettons des tables, des chaises et des bancs sous les arbres et Jacques nous sert l’apéro, très bien venu !
Et peu après voici les saucisses qui apparaissent. Et qui très vite disparaissent ! La randonnée donne faim.
Merci Jacques et Guy, qui nous sont menés en rando aujourd’hui
Merci Jacques et Guy pour ces saucisses délicieuses
Et merci Jacques et Paule pour votre accueil toujours aussi chaleureux chez vois

Photos de John , de Jocelyne et de Marie-Christine

dimanche 4 août 2024

2024-08-04 Le port de Bouet (lacs Roumazet et Soucarrane)

Nous sommes 11 au départ du parking du barrage de Soulcem dans la vallée de Vicdessos .Roger nous attend pour un périple vers les étangs de Roumazet et de Soucaranne avec une destination au Port de Bouet pour ceux qui veulent. Nous allons découvrir des lacs d'altitude aux eaux cristallines et des paysages minéraux.
Ce matin, à l'ombre, il fait un peu frisquet mais la journée s'annonce ensoleillée et moins caniculaire que dimanche dernier.
Nous prenons la piste avec un petit arrêt aux petites cabanes de pierre nommées les Orris. Nous  passons une passerelle qui traverse la cascade pour atteindre une magnifique zone pastorale "le Pla de Soulcem". Le joli cri des marmottes nous accompagne. Et ceux qui ont l'œil de lynx aperçoivent un Izard sur un sommet qui nous observe.
Après avoir traversé la vallée, nous commençons l’ascension sur une pente assez caillouteuse pour rejoindre le petit étang de Roumazet qui est notre première option. Certaines pensaient qu'on pourrait s’arrêter mais non, il est trop tôt et Roger nous dit qu'on ne repasse pas par là ,on fait une boucle. Alors pourquoi cette proposition? c'est l'option de Jocelyne dit Yves mais comme elle n'est pas là, personne s'arrête. Encore un petit effort sur un sentier avec beaucoup de rochers, mais l'ascension se fait tranquillement jusqu'au col et descente sur l’étang de Soucaranne dominé par la face Est du Pic de la Rouge qui pourrait être une autre proposition de rando.
Nous décidons de faire la pause déjeuner au bord du lac propice à la détente et à la baignade. D'ailleurs, nous déjeunons les pieds dans cette eau fraîche et claire. Cinq fêlés qui n'en n'ont pas assez, filent après le repas s'attaquer à la montée dans une coulée de pierriers pour atteindre le Port Bouet. Le col franchi, ils ont une vue panoramique sur les Pyrénées espagnoles et sur l’étang de Bouet espagnol. Ce col est à 2509 m d'altitude à la frontière entre la France et l'Espagne.
Après une bonne heure et demie de pause, les courageux nous rejoignent pour faire la boucle. Il faut redescendre, le sentier est  assez délicat et raide, vers le Pla de Soulcem où nous rencontrons pas mal de monde qui vont camper.
Merci Roger pour cette belle rando qui est finalement costaud mais accessible. Elle est évaluée à 950m de dénivelé jusqu'au Port Bouet et 750m jusqu'au lac de Soucaranne. Nous laissons Roger qui  va passer la nuit sur le parking car il  prévoit de reconnaître d'autres sommets. Et nous prenons la route pour nous arrêter au café nous rafraîchir. Aussi ,cette sortie nous a permis de nous revoir pendant cette pause estivale.
amities Cathy

Photos de Marie-Françoise
Photos de Roger

samedi 3 août 2024

L'origine de la Rouge

J'ai téléphoné à mon ami Patrick Lacastaignerate qui connaît tout sur Saissac et les environs.
Au temps des Romains il y avait une forge à cet endroit. Ils y traitaient le fer et plus tard le plomb. La nuit la lueur rouge du foyer se voyait tout autour, la couleur est celle de la terre et du minerai de fer et des scories que l’on y trouve et le nom "La Rouge" a été donné au lieu.
Et voilà
NB Le CR est mis à jour

jeudi 1 août 2024

2024-08-01 Castans - Sentier des Ruisseaux

Le Sentier des Ruisseaux. Un très beau parcours dans les forêts à Castans, ce village regroupant sept hameaux. Nous partons ce jeudi de Laviale et nous allons traverser les ponts sur trois ruisseaux : le Cloutels, la Clamoux et le Réalpo, mais il y a quatre ponts car nous traversons la Clamoux deux fois. Et pourquoi une fois pour les deux autres ? Parce qu’ils sont des affluents de la Clamoux et nous traverserons leurs eaux mélangées à celles de la Clamoux. Et en fait nous traversons quatre ruisseaux, car il y en a un petit que nous traversons à gué et dont je ne trouve pas le nom sur les cartes et qui est trop petit pour être mentionné sur Wikipédia.
Mais assez d’informations topographiques. Qu’est-ce qu’il en est de notre randonnée. C’est simple : elle est balle, elle est fraîche car nous sommes quand même à sept cents mètres d’altitude et nous nous promenons sous les arbres à part quelques centaines de mètres. Donc, vu la canicule en bas à Carca, c’est une joie que d’être ici ! Et elle est belle car nous sommes sous les arbres, dans la forêt. Et comme la semaine passée le soleil éclaire les arbres donnant un jeu de lumières très très joli. Peu de vues lointaines, nous sommes quand même dans la forêt, mais des échappées sur les petites vallées autour de nous. Qui sont ravissantes. 
Les ponts que nous traversons sont magiques aussi. Deux d’entre eux sont des grandes dalles qui enjambent entièrement leurs ruisseaux, un autre est un vieux pont en pierre très haut au dessus de la Clamoux et le dernier est un pont en bois assez moderne et qui est arrimé avec une chaîne conséquente à deux arbres plus haut sur le talus. Nous posons pour des photos de groupe sur deux de ces ponts. Ah il faut que les amis, et la postérité, sachent que nous sommes là !
Et voilà que midi sonne comme nous rentrons dans le hameau de Laviale. La rando est finie et il est l’heure du pique-nique. Quatorze sur les dix sept participants restent et nous retrouvons la cour de l’école pour notre repas. Là le gardien du gîte d’étape nous accueille par hasard et nous vends quelques bières – qui sont les très bien venues ! Avec son collègue bûcheron, qui nous rejoint peu après, ils font partie du club de randos de Castans, le Graal, qui en plus d’organiser des randos et des festivités à Castans, entretiennent les 135 kilomètres de sentiers de randonnées partant de Laviale. Leur site est ici.
Une jolie rando, une belle matinée, une joie d’être ensemble. Merci Jocelyne pour tout ceci.

Photos de John