Après la canicule, nous retrouvons un peu de fraîcheur. Même d’humidité, car ca bruinait ce matin pendant que nous conduisions vers le départ de la rando à l’Abbaye de Villelongue. Nous étions à huit ce jour-là et c’était moi qui menait. D’abord nous traversons la Vernassonne par de belles pierres de gué, puis nous passons devant l’entrée de l’abbaye pour tourner à gauche quelques mètres plus loin sur le chemin qui monte sur le flanc de la colline. Après avoir traversé un champs, nous sommes dans les bois qui nous auraient abrités du soleil. Mais pour l’instant il n’y a pas de soleil ! Un kilomètre plus loin et nous partions sur le sentier qui mène au four à chaux, que nous atteignons après avoir dévalé une petite pente. Il est joli ce four à chaux. Il a été restauré par des volontaires car il avait été tout à fait caché par la végétation. Puis il faut remonter la petite pente pour faire demi tour pendant cent mètres pour trouver un sentier qui nous mène rapidement au chemin que nous avions abandonné.
Ce chemin que nous empruntons, il fait partie du chemin de immigrés, ce chemin que des immigrants hardis ont suivi lors de leur recherche de nouveaux habitats plus chauds, plus secs et moins pollués. Ils sont partis de Bruxelles le 8 mai 2003 pour passer ici le dernier jour de leur périple, le 7 août 2003, après mille neuf cents kilomètres, les dernier quinzaine sous la canicule de cette année-là ! La couverture sylvestre était le bien venu ce jour-là.
Nous longeons le parc de chasse et nous repartons sur un large chemin qui descend de la colline, avec de très belles vues en face. Nous arrivons au petit col entre Montolieu et Villelongue et nous grimpons en face pour arriver bientôt aux Houillères, un plateau avec une végétation assez clairsemée mais qui offre de nouveau de belles vues. Comme tous les chemins se ressemblent, et que ce trajet n’est pas fléché, je dois m’arrêter régulièrement pour retrouver le bon chemin. A un moment donné nous faisons même demi-tour car nous nous sommes aventurés un peu loin sur une mauvaise direction. Et curieusement, quand j’ai reconnu cette rando, je me suis trompé au même endroit, avec le même aller-retour.
Je trouve enfin le bon chemin, qui s’enfonce sous un arbre pour emprunter la vallée du petit ruisseau du Trapadou, heureusement tout à fait à sec car nous marchons dans le lit de ce cour d’eau.
Arrivés en bas, nous longeons deux champs, traversons l’autoroute D64 qui rejoint Villelongue et Alzonne. Nous regardons avec attention pour ne pas nous faire renverser. Mais en fait il n’y avait pas une seule voiture ce jour là.
Encore un petit champ et nous arrivons à la Vernassonne que nous traversons par la belle passerelle, une pylône électrique en béton qui se repose sur des renforts des deux côtés et un garde fou pour s’y tenir. Cela a l’air dangereux, mais ce n’est pas le cas. Cette passerelle est là depuis que moi je suis dans le coin et cela fait 23 ans maintenant. Ce n’est que quand on a traversé que l’on me fait remarquer qu’il y a une petite plaque, au milieu, avec la mention « Danger de Mort ». Mais je crois que c’était pour quand la pylône avait été verticale et non horizontale et qu’elle portait des fils électriques !
Encore un bon kilomètre sous les arbres et lo long d’un champ et nous revoici au parking de départ ; contents de notre matinée, et prête pour le pique-nique sur l’herbe qui a suivi la randonnée.
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