Je me suis levé de
bonne heure car les randos Pyrénéennes recommençaient. Aujourd’hui le Fourcat.
En quittant mon village, je monte sur une petite crête et voilà les Pyrénées
devant moi, un peu brumeuses, mais d’autant plus mystérieuses. Le St Barthélémy
se distinguait clairement, mais je n’étais pas sûr où était le Fourcat – je savais
que c’était dans la même direction. Mais peu importe. Je le verrais plus tard
J’ai rencontré
Jacques à Bram et avec plaisir j’ai vu Michel et Geneviève sortir de la
voiture. Ensuite à Fanjeaux Martine nous attendaient et peu après deux voitures
de carcassonnais nous ont rejoints. Nous étions donc à 14. Et hop, en voiture, il fallait y arriver.
Je me suis
réveillé peu avant l’arrivée – il faut toujours profiter de tout moment pour
dormir – c’est l’adage du vieux soldat – que je ne suis pourtant pas. Mais un bon
adage est toujours utile à avoir dans son sac.
Une dame très aimable
nous a montré où nous pouvions garer les voitures dans son champs et une fois
les godasses aux pieds, nous voilà partis. En montée directement.
Mais une montée
agréable, par sentiers et chemins, sans marches abruptes. Et surtout dans une forêt
magnifique dont les arbres, assez fins montaient tout droit au ciel. Jolis, mais
surtout cela nous protégeait du soleil, qui commençait à taper déjà. Nous avons
fait une courte halte après une heure et nous étions tous surpris de savoir que
nous avions déjà monté 300 mètres. Une heure plus tard, nous sortions de la forêt
pour une première vue du Fourcat, d’abord entre les arbres, puis tout seul dans
sa grandeur.
Nous avons fait
une petite halte à la cabane de Coulobre et puis nous avions commencé la vraie
montée, très agréable, quoique dure, sur l’herbe direction le sommet, qui était
bien en vue. Et ainsi nous sommes montés jusqu’aux Trois Cairns, trois cairns
imposants, plus qu’hauteur d’homme et qui semblaient surveiller la montagne en
dessous.
Là j’ai pris une
décision difficile mais raisonnable, car j’étais fatigué : m’arrêter là et
les attendre au retour. Marie Christine était du même avis et nous avons donc laissé
partir les autres, avec quand même un certain regret. Nous avons bavardé, nous
avons regardé la vue, nous avons observé un troupeau de vaches blanches et nous
avons écouté leurs cloches quand elles bougeaient. Nous avons piqueniqué et moi
j’ai fait une belle sieste.
Nous avons
bavardé avec des randonneurs qui montaient, et nous avons de nouveau regardé la
vue, qui était quand même exceptionnelle. Quelques petits oiseaux nous sont
passé au-dessus de nos têtes, et près du sommet nous pouvions voir un ou deux
grands oiseaux, probablement des vautours.
Ensuite nous
sommes descendus bien à notre aise, pour trouver un coin agréable où j’ai fait
une deuxième sieste. (Vieil adage …). Et ensuite nous sommes allés jusqu’à la
cabane attendre les autres. Les vaches étaient partis chercher de l’ombre, pas
bêtes ces bêtes-là. Et nous avons regardé un troupeau de moutons amusants qui couraient
en fil indienne d’un côté de la crête jusqu’à l’autre.
Les autres nous
ont enfin rejoints – ils avaient fait une très belle escalade. Jaques s’est
plaint qu’il n’avait pas pu faire la sieste, ma deuxième c’était donc pour lui.
Que ne ferions-nous pas pour notre président.
Très vite nous
étions de retour dans la forêt, toujours aussi magnifique, et curieusement plus
facile à parcourir qu’à la montée. Les voitures, enlever les godasses – le plus
grand plaisir et la vraie raison de faire de la rando et nous voilà repartis
pour Lavelanet et un café bien
sympathique et des bières (Estrella Damm) et autres boissons rafraîchissantes. La
deuxième raison de faire de la rando.
Merci Yves d’avoir
tout organisé, merci Roger de nous avoir si bien menés. Ce fut encore une très
belle rando.