dimanche 29 septembre 2019

2019-09-29 Villeneuve-Minervois - Virade de l'Espoir


Il est six heures (vingt-sept)
Cenne-Monestiés
S’éveille
(Avec mes remerciements à Jacques Dutronc)
Je jette un coup d’œil sur le réveil et je me rendors. C’est trop tôt
Il est six heures vingt-huit et j’ouvre l’œil encore. Il est temps de me lever. Je coupe le réveil qui est prévu pour 6h30. Comme cela il ne réveille pas Anne.
Puis je me rends compte – je n’ai pas mal. Je n’ai plus mal dans le poignet, je n’ai plus mal au dos, je n’ai plus mal à l’épaule. Merci Damien, mon kiné
Mais un vieux dicton dit que quand on vieillit et que l’on se réveille et que l’on n’a pas mal quelque part, on doit avoir passé l'arme à gauche. Je me pince, je suis bien vivant.
Donc, par une logique inébranlable, je dois être plus jeune que je ne pensais.
Je me sens en grande forme, la première fois depuis plusieurs mois. C'est une sensation formidable.
C’est un bon début pour une belle journée ;
Trois quarts d’heure plus tard je suis en route. A Raissac, le ciel devant moi est rouge avec le lever du soleil. C’est beau, très beau. Le ciel n’a pas de nuages, et il est d'un bleu clair. Au fur et à mesure que je roule le rouge disparait mais le ciel reste beau. Je vois les lignes d’un avion qui traverse bien haut les cieux ? A gauche je vois le Nore avec sa fusée au sommet (comme la Rhune). A droite je vois mes amis, Bugarach, le Canigou et le Madres. Il y en a surement d’autres, mais en conduisant je dois regarder la route.
Et puis nous voilà à Villeneuve Minervois pour le départ du Virade de l’Espoir. Beaucoup de gens, mais surtout beaucoup d’amis. Jacques bien sûr, qui m’a conduit depuis le pont rouge (Paule viendra plus tard), Francis et Renée, Armand et Josy, NicoleD, Roger, Guy, Ginette et Christian, FrançoiseE revenue de ses vacances à travers la France, Françoise et Jean-François, Virgile, ClaudineB, Marie-France et André, MaguyA, Gérard et Marie-Claire, JacquesC et Huguette, Elisabeth, Pierre et Jacqueline, Marcelle et Jean-Pierre, Marie-Claude, MartineP, Monique et Claude, Linda. Et peut-être d’autres qui m’excuseront de ne les avoir pas inclus.
Et nous partons. Trois parcours, 4, 8 et 12 kilomètres. Je prends le 12. C’est fou la vitesse à laquelle ils marchent. Malgré ma forme retrouvée, je prends mon temps. Et des photos. La plupart de la montée je ne suis pas avec les amis du SEL. Arrivé en haut en voilà un petit groupe « Tiens, voilà John, on y va ». Deux minutes d’arrêt et je continue avec eux.
L’avantage de la descente, c’est que nous voyons le paysage, et surtout les Pyrénées en face. Tiens voilà le Tauch, le Canigou,  le Madres – avec presque caché à cet angle, le Bugarach. Plus loin comme toujours le massif du Carlit et les jumeaux, St Barthélémy et Soulairac.
Toutes ces montagnes sont d’un ton pastel presque mais pas tout à fait en silhouette devant le ciel bleu. Et comme toujours ils sont magnifiques.
Et nous descendons la montagne vers l’arrivée, avec deux détours vers la droite pour voir des capitelles.
Et voilà l’arrivée. Et voilà une tente où on vend de la bière. Nous sommes là pour contribuer aux Virades, donc je me dois d’acheter une bière. Puis je me change de chemise et de godasses en sandales. De retour à la tente, deux personnes en même temps m’achètent une bière. Que la vie est belle. Merci à eux.
Et après de longs bavardages nous entrons dans la tente pour le repas. Une salade en entrée, une magnifique paella en plat principal, arrosé par un rosé offert par un des nôtres (encore merci), et un petit dessert (camembert, raisins et cornet de glace). Et un petit café pour terminer.
Jacques remporte les enchères pour le vin avec de grands applaudissements.
Et on se quitte après une rando matinale magnifique et un repas très très convivial.


jeudi 26 septembre 2019

2019-09-26 Villemagne en Val de Dagne

Elisabeth et Andrea ont organisé cette rando. Elles avaient invité des amis randonneurs de Serviès à se joindre à nous et à l’une d’eux, Yolande, de mener la rando.
Et ce fut une belle rando. Dans la garrigue au nord de Villemagne en Val de Dagne, dans des collines où nous avions déjà randonné au mois de mai un dimanche, mais par de tout autres sentiers. Et pendant presque cinq kilomètres nous avons zigue-zagués sur un sentier étroit dans tantôt avec de belles vues tantôt dans la broussaille florissante. Tellement florissante que des ronces ont failli nous barrer le chemin. Heureusement que Virgile était avec nous et qu’il était bien équipé avec un sécateur. Alors, au risque de se déchirer la peau, il nous a courageusement frayé un chemin .Le sentier était bien déroncé (un verbe que je viens d’inventer mais que je trouve apte à la situation).
Les vues étaient sur les collines d’en face et au loin les Pyrénées, surtout le Canigou enneigé où on pouvait même distinguer la cheminée que nous avons grimpé plus d’une fois.
Et puis le sentier fini, nous avons grimpé par un chemin empierré large qui nous donnait des vues plus étendues, vues que nous avons eues tout au long de la descente vers Villemagne
Là, une surprise nous attendait. Nos Gentils Organisateurs avaient prévu une visite de domaine, le château de Villemagne. C’est un domaine familiale, depuis des générations, le viticulteur actuel étant le cinquième dans la lignée. Et un vin, ou plutôt des vins, comment dirais-je, atypiques, inattendus, c’est-à-dire pas vraiment à mon goût. Mais « de gustibus non est disputandum » ou plus généralement des goûts et des couleurs, on ne discute pas. C’était intéressant de les connaître.
Merci Elisabeth et Andréa d’avoir organisé cette belle après-midi
Merci Yolande de nous y avoir menés

Merci Virgile pour ton coup magistral de sécateurs.

jeudi 19 septembre 2019

2019-09-19 Villar en Val

Superbe journée pour une balade poétique sur le sentier dédié à Joseph Delteil.
Nous étions dix participants dont deux nouvelles : Céline et Renée, auxquelles nous souhaitons la bienvenue au S.E.L.
Merci à Virgile de nous avoir guidés.


Compte rendu  et photos de Roger: https://photos.app.goo.gl/cHAkCw3rSrkkoLWo7

dimanche 15 septembre 2019

2019-09-15 Montclar

Simone nous a fait le CR

En ce Dimanche, nous sommes 9 motivés. Yves et Alain, Roger, Christel, Jean et une nouvelle recrue, Christèle. Bea et Daniel nous attendaient à Montclar, joli village en circulade sur les hauteurs de la Malepère, qui était notre point de départ.
Nous savons que la chaleur nous attend et apprécions la relative fraicheur du matin. Le vent marin sera notre agréable compagnon pour la journée, ouf !
Nous débutons par le «circuit du sanglier ». Pas un seul en vue, tant mieux ; ah si, de multiples  empreintes témoignaient de leur passage.  Après quelques hésitations, nous choisissons  pour le pique-nique un endroit mi ombre mi soleil au choix de chacun. Christèle a rejoint le club des siesteux du SEL !! Mais, il faut dire que sa sieste fût écourtée par le cri des circaètes. Jean, dont on n’ignore pas les connaissances dans le domaine des oiseaux, les a aussitôt  identifiés. Il est vrai que nous avions dans le programme, le  « circuit du circaète » ! Nous voilà tous agités, la tête en l’air à chercher ce rapace migrateur qui, selon Jean, s’envole vers l’Afrique très bientôt pour passer l’hiver et qu’il se nomme… Jean-le-blanc ! Plusieurs d’entre eux sillonnaient le ciel pour notre plus grand plaisir. Le sentier que nous arpentions portait bien son nom !
Les 600m de dénivelé nous ont permis d’admirer les collines de la Malepère avec leur mosaïque de vignes, de champs, de bois de chênes et de magnifiques peupliers. Personnellement j’étais ravie de découvrir ce joli coin à seulement 12km de chez moi !! Sans oublier  en panorama le mythique  St   Barth , son voisin le Soularac et le col d’Appy, visités cet été par certains d’entre nous.
Je conclue par un scoop !! Notre Yves national nous a proposé une variante…avec 2 à 3 km en moins que nous avons pour la plupart volontiers accepté et apprécié.
Merci Yves et Alain pour cette belle journée sous le signe de l’amitié et de la bonne humeur, symbole des randos du SEL.


Les photos de Roger et de Béa: https://photos.app.goo.gl/zQarmGkrtMnuBvfAA

samedi 14 septembre 2019

2019-09-14 au 21 - Voyage au Pays Basque

2019-09-14 au 21 - Voyage au Pays Basque
Le voyage Automne 2019 du SEL fut au pays Basque, un endroit que le SEL avait découvert déjà il y a 11 ans et s'y est plu tellement que nous y sommes retournés.
Le voyage s'est fait en car, le séjour en VVF.
Dans ce document se trouvent les comptes rendus des journées une à une, Randos et Après-Rando. Les albums contiennent des photos de GenevièveS, JosyS, ChristianR, JeanPierreB, NicoleB, MartineP, MarieClaudeP et votre humble serviteur JohnT. 
Ensuite il y a un compte rendu de GinetteF sur toutes les randos, douces, du groupe Isabelle. Les photos sont de GenevièveJ.
Merci à tous les photographes qui ont contribué:
Merci  à GinetteF et CathyM qui ont écrit les comptes rendus des randos où je n'était pas.
Merci à nos guides: Isabelle, Stéphane, Bixente et Philippe
Merci à notre chauffeur Guy
Et surtout merci à Jacques qui nous a tout organisé avec son flair habituel. Merci Jacques pour cette magnifique semaine, dont tu as l'habitude. Il ne reste qu'une question - où irons-nous l'année prochaine.
Merci encore Jacques.

Jour 1 - le voyage
Le départ était à une heure grès respectable – 10h à Carcassonne et 10h25 à Bram pour moi. Tout le monde était dans le car quand il est arrivé et j’ai salué tout le monde et embrassé les dames – comme il se doit.
Le voyage était sans incidents. Un arrêt vers 12h30 pour manger, un autre vers 15h30 pour un arrêt technique et arrivée au VVF vers 16h40.
Les chambres allouées, nous nous sommes dispersés. Moi j’ai vite retrouvé JF pour une promenade vers la mer pour retrouver Françoise et prendre un verre. D’autres se sont baladés sur le font de mer pour y retrouvé un bonhomme drôlement (dés)habillé. D’autre sont fait un plongeon dans la piscine car ç la mer il y avait danger de requins (il y en a qui croient tout ce qu’on leur raconte !!)
Et nous nous sommes retrouvés au bar et puis au resto pour un excellent premier repas.
Puis une balade nocturne vers le fort avec des vues splendides sur la baie
Et dodo.
Jour 2 - Sokoa et St Jean de Luz
La première rando de la semaine a commencé au VVF, car c’est le jour de repos de notre chauffeur Guy. Nous nous rassemblons donc dans la cour du village pour rencontrer nos trois guides, Isabelle, Stéphane et Philipe (qui ne sera avec nous qu’aujourd’hui). Très vite nous partons tous ensemble le long de l’Untxin vers le joli petit port de Socoa, que certains avaient déjà visité hier soir. Les guides nous parlent de tout ce que nous voyons, et répondent à toutes nos questions – cela promet d’être une très belle semaine. Puis nous longeons la côte vers l’ouest, direction Espagne – mais jusque-là. Au fur et à mesures, les groupes se séparent pour revenir sur leurs pas, car ce matin c’est un aller-retour.
Et retour donc au VVF où un bon repas de midi nous attend à table.
Et quatorze heures nous trouvent de nouveau dans la cour avec nos guides, même petit chemin jusqu’à la mer, et là nous partons vers l’est, vers St Jean de Luz. Tantôt en bas près de la plage, tanto en haut des falaises (pas très haut, une dizaine de mètres) et nous entrons dans cette jolie petite ville. Un tour dans le vieux quartier avec visite de l‘église et nous continuons à longer le front de mer autour de la baie vers la pointe Sainte Barbe, d’où la vue est magnifique sue la baie, la ville et les montagnes derrière.
Et puis pour ceux qui veulent prendre la navette pour le retour, dont moi, c’est l’heure de revenir un peu sur nos pas et d’avancer sur la jetée où elle va accoster. Ce qu’elle fait, un petit bateau qui peut prendre une quarantaine de passagers et qui traverse la baie jusqu’au port de Socoa où nous étions ce matin. Une jolie croisière pour terminer une jolie promenade.

Jour 3 - Mondarrain
Troisième jour du voyage, deuxième jour de rando.
Après 40 minutes en car, nous nous sommes mis en trois groupes de rando pour la journée. Et nous voilà partis, les groupes de Stéphane et Vicente celui d'Isabelle un peu après.
Bientôt les deux groupes se séparent aussi - le but est le même, le sommet du Mondarrain (749) mais les chemins sont différents : pour le groupe de V, ce sera plus cout mais plus raide, pour celui de S plus long mais moins raide.
J'ai choisi le groupe de Vicdnte et c'était raide, raide, raide. Dur dur, et chaud chaud. J'étais très vite en sueur et bientôt trempe des pieds jusqu'à la tête. Il paraît qu'il y a 7 continents: l'Europe, l'Asie, l'Afrique, l'Amérique, l'Océanie, l'Antarctique et John. On m'a dit que j'étais un continent. (Petit rire ici, svp - ou même un grand rire).
Mais les vues étaient superbes. Au fur et à mesure que nous montions elles étaient de plus en plus belles et lointaines. V nous expliquait beaucoup de choses intéressantes sur le pays basque, dont il est originaire. Par exemple que l'Espelette était un nom protégé, une AOC en fait, et il n'y avait que quelques communes (basques) qui pouvaient l'utiliser pour leurs produits. Le premier évidemment c'était la commune d'Espelette, que nous avions traversée en car. Partout nous voyions les champs de ce piment, très reconnaissables à leurs lignes de plantes.
Nous avons retrouvé le groupe de S un peu avant le sommet et après une pause, nous avons gravi les derniers cent mètres jusqu'au sommet. Cela valait le déplacement et la montée rude. Mais je ne l'ai pas regardé tout de suite. Je me suis assis, j'ai mangé lentement, j'ai bavardé, j'ai bu (bien sûr) et j'ai fait une petite sieste - et je ne suis pas le seul. Et puis avant de partir j'ai regardé partout - magnifique. Le drapeau basque (ou ikurriñaflottait fièrement au sommet pour montrer les vents pour ceux qui voulaient voler de leurs propres ailes.
Ce que nous avions vu voler de leurs propres ailes c'étaient les vautours. Ils ont une envergure des ailes de 2m80, énormes, et aux bouts des ailes il y a des plumes qui s'écartent comme des doigts. On voit rarement battre ces ailes. Les vautours cherchent des courants thermiques chauds qui les permettent de monter en altitude en spirale. Quand la thermique s'éteint, ils en cherchent un autre en vol rectiligne. De beaux oiseaux!
Et puis la descente. Nous avons vu des habitants de la région, des troupeaux de moutons, de chevaux et de vaches. 
Et nous descendions descendions. Aurions-nous monté tout cela - eh bien oui. 0n est quand même bons!
Nous sommes passés au Pas de Roland, fort joli mais qui n'a rien avoir avec la brèche de Roland.
Et enfin nous apercevons le clocher du village d'Itxassou, notre point de départ. Et O joie, un hôtel avec une terrasse avec des bières. Je n'ai même pas demandé quelle bière, j'ai bu!!
En car et dix minutes plus tard nous nous sommes arrêtés à la chocolaterie de Puyodebat où nous avons eu une explication très intéressante de la production du chocolat, dans le pays basque spécifiquement, et une dégustation. Mumm, c'était bon. J'ai acheté plusieurs tablettes pour ramener à la maison.
Et puis le car de nouveau où j'ai dormi jusqu'au VVF.
Le repas était retardé de quinze minutes pour nous donner le temps de nous doucher - bien nécessaire.
Et je n'ai pas trainé avant de me coucher - heureux de ma journée. 
Jour 4 – Zugarramundi
Petit déj, piquenique choisi, car à 9h et hop on est parti.
Nous passons la frontière sans nous rendre compte que nous passons en Espagne – les panneaux de signalisation sont toujours en Basque. Nous arrivons dans le petit village de Zugarramundi et les groupes se forment. Je décide, comme plusieurs autres, de partie avec Stéphane – cela devrait être plus facile. Mais tout au long de la journée nous voyons le groupe de Vicente dans les collines et les chemins et nous ls croisons même deux fois.
C’est une belle journée – un peu moins chaude qu’hier et les montées sont plus douces et plus lentes. Nous admirons les vues, notamment sur le Rhune que nous escaladerons jeudi ou vendredi. Je me nourri de mûres en route – il faut des forces. Nous grimpons lentement à travers les bois jusqu’à une ouverture sur deux ou trois petites collines. Nous grimons la première à droite. Il y a une option pour continuer vers la seconde et revenir, mais je décline. La plupart du groupe y va. Nous apercevons des randonneurs sur l’autre côté, sur un petit col – mais ça ne peut pas être le nôtres, ils vont dans la mauvaise direction. Mais au fur et à mesure que notre groupe grimpe la colline suivante et en revient, le groupe lointain fait un grand cercle et commence à grimper notre colline. Ce sont bien les nôtres.
Nous leur laissons notre colline et descendons dans les bois pour manger et siester. Bien mérités tous les deux. Avant de partir Stéphane nous montre des petites fleurs insectivores et quelques gentianes locales.
Et puis c’est la descente à travers les bruyères et les fougères. Nous apercevons l’autre groupe au loin, encore une fois. Et des chevaux sous en arbre en haut d’une colline. Et des chèvres et un bouc avec des cornes gigantesques.
Et peu à peu nous revenons à notre village de départ. Et nous choisissons un bar qui a l’air accueillant - on peut se tromper – et ce fut le cas- mais nous avons eu une petite San Mig bien venue.
Puis le car. Un arrêt dans un magasin de tissus locaux avec une fabrique de bière juste à côté – mais qui était fermé. Misère. Mais un petit panneau indique où nous pouvons déguster leurs bières – à 100 mètres. Nous avons encore le courage d’y aller et les bières artisanales étaient fort bonnes !
Retour au VVF, Douche, Apéros, repas et danses – et dodo.
Encore une belle journée.

Jour 5 – San Sebastian
Aujourd'hui c'est repos. C'est à dire tourisme à San Sebastian en Espagne. Guy nous dépose au centre, Isabelle et Stéphane nous retrouvent au cathédral et puis c'est temps libre, tout le monde fait ce qu'il veut.
Ma journée a peut-être été typique, mais peut-être pas. Je me suis baladé avec Jacques, Christian, Jean-François, Denis et Bernard, bien à notre aise vers la vieille ville. Après une petite heure nous nous sommes arrêtés à un bar à Ponchos pour grignoter un peu avec une bière. Puis bien à notre aise nous sommes partis vers le port par la corniche qui le domaine. Et voilà que la pluie commence, une petite bruine de rien du tout.
Arrivés au nous descendons pour revenir à flanc d'eau. Et voilà qu'il pleut sérieusement. Pendant presque 10 minutes. Nous avions trouvé refuge sous une arcade près d'une série de restos poisson.
Mais il est trop tôt pour manger et nous nous dirigeons vers la Place de la Constitution, ancien Plaza de Trois. En route nous croisons Monique, Francis et Renée, Jean-Jacques et Jeanne. Puis un peu plus tard Nicole, Cathy, Marie-Christine avec leurs nouveaux parapluies.
Et à la place les 6 hommes s'installent en terrasse sous des parasols qui les protègent de la pluie. Una Copa de vin Bianco a peine entamée et voilà que Françoise, Geneviève, Marie-Claude et Martine arrivent pour se joindre à nous pour un petit verre.
Mais il faut manger et JF nous a déjà montré un bar à Tapas où nous sommes rejoints par Guy qui a bien garé son bus.
En route nous croisons Armand et Josy et quelques autres qui sortent d'un bar.
Nous entrons donc dans le Ganbara.
Moultes ponchos tous plus délicieux que les autres et una Copa de vin Bianco plus tard nous nous séparons. Je séjourne avec les dames quelques minutes mais elles proposent de faire le circuit que j'ai fait le matin. Et j'ai encore un petit coin qui a besoin d'un pinchos. Alors,😁
Je décide de retrouver la Place de la Constitution et en route je croise Gérard et Marie-Claire, Pierre et Jacqueline et Guy.
Et en arrivant à la place je trouve Christian et Jean-Claude assis à une terrasse. Alors je les rejoins pour un café solo.
Et puis ils s'en vont et je prends un deuxième Café solo et una basa de Agua.
Et voilà chère lectrice, cher lecteur où à 15h04 j'en suis.
Suite à suivre.
Je m'apprêtais à continuer mais voilà que deux bella ragazza arrivent. Alors je me devais de les tenir compagnie. Quel plaisir en plus. J'ai même pris encore una basa de Agua.
Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin nous nous sommes dirigés vers la cathédrale, tout en flânant un peu dans les magasins, car je devais un ou deux achats
Cathédrale, Gare Routière, car, contrôle policière et vvf.

Mais la journée n’était pas finie. Nous avions rendez-vous dans un restaurant poisson de la place, l’Arraina. Et ce fut bon. Les turbots grands et fins. Les appareillades copieuses et délicieuses. Et tout le reste aussi. Nous en sommes sortis vers 22h30 contents de notre soirée.

Jour 6 – Jaizkibel
Nous avons fait une belle rando. Ce fut une journée exceptionnelle. Peut-être pour moi c’était que j’avais retrouvé la pech. Vous allez décider par ce compte rendu.
Le car (merci Guy) nous a amené sur un parking sur la crête du Jaizkibel qui longe la mer juste au sud de Hendaye et en Espagne. Les groupes se sont formées et ne se sont pas vus de la journée – donc je rapporte uniquement ce que nous avons fait, le groupe de Bixente.
Nous sommes partis dans les bois et le sous-bois. Puis tout à coup, nous avons retrouvé un espace ouvert, comme un terrain de golf qui descendait jusqu’à la mer, trois cents mètres plus bas que nous. La vue était superbe, le terrain vert, comme un gazon anglais, la mer bleue en dessous et au loin et quelques chevaux sur une petite colline au loin et bien plus bas que nous. C’était magique.
Nous sommes descendus sur ce gazon ondulant jusqu’au-dessus d’une petite falaise d’où nous avons regardé la mer. Et la crête derrière nous. Et les chevaux en semi-liberté. De beaux chevaux, bien portants avec une crinière longue comme une adolescente de quinze ans et une queue qui touchait par terre. Parmi la troupe quelques poulains un peu farouches à notre approche, mais réconfortés par leurs mères.
Le sentier a suivi la côte – c’est à dire qu’il remontait vers un promontoire pour ensuite redescendre vers une crique et ensuite remonter vers le promontoire suivant. Et ains de suite, avec des vues magnifiques sur cette mer bleue, avec deux ou trois petits bateaux bleus ou blancs?
Nous avons trouvé un coin un peu abrité du vent mais au soleil, près d’un petit ruisseau pour piqueniquer – et ensuite nous savon commencé à remonter. D’abord à un promontoire, et puis le chemin vers l’intérieur des terres s’est mis à descendre dans une pinède magnifique. Descendre pour remonter, quel drôle d(idée. Mais c’était magnifique.
Mais quand même le chemin est remonté et nous avons retrouvé le for près du parking de départ. Un fort énorme, en terre, avec une motte profonde, que nous savon contourné pour le voir. Le fort a été construit au dix-huitième pour protéger le pays des méchants français qui l’attaquaient régulièrement. Ah, vivement l’union européenne !
Après avoir fait le tour nous savon trouvé un point de vue sur la ville d’Hondarribe$a en Espagne de notre côté et d’Hendaye en France de l’autre côté du Bidasos.
Le sentier de Saint Jacques Nord passe par ici car il y a un ermitage que nous avons visité. Jocelyne nous a réjoui avec son rendement du Kyrie eleison a capella. Quel plaisir.
Et pus nous avons retrouvé le car, le retour au vvf, un temps de repos et le repas : Jambon de Bayonne, suivi de Moules Frites, suivi de gâteau basque à l’amande. Du bonheur
Et puis un cœur basque a chanté pour nous.

Jour 7 - La Rhune
La Rhune occupe une place emblématique dans la culture basque, un peu comme le Canigou pour les Catalans. Il est couvert de dolmens, de cercles de pierres et d’autres monuments néolithiques et a été considéré comme un lieu sacré dans la mythologie basque.
Depuis 1924 un petit train à crémaillère permet d’arriver au sommet – et d’en descendre bien sûr. Le groupe d’Isabelle d’ailleurs est monté et en a descendu dans le train. Les groupes de Stéphane et de Bixente sont montés à pied et deux personnes, Armand et Hélène sont descendus ) pied avec Stéphane. Félicitations à eux.
Nous sommes partis ensemble de Sare t après une demi-heure de montée commune, le groupe rapide a pris son élan pour galoper vers le sommet. Nous plus lents nous avons mis un pied devant l’autre, bien à notre aise, sans nous presser mais sans trainer non plus.
La montée, 850 mètres en 3 heures, était superbe. D’abord un chemin, avec des vues sur le pays proche, ensuite un pâturage, bien doux sous les pieds. Nous avons traversé le chemin de fer et sa crémaillère et nous avons contourné l’Altsanga pour retrouver le tracé principal. Les vues sont de plus en plus superbes. Nous voyons toute la cote basque dont nous avons parcouru une bonne partie au cours de la semaine. Une petite halte aux trois fontaines et puis nous grimpons dans une pinède au sol toujours doux de feuilles de pin.
Et puis la dernière ascension tout droit vers le sommet, un mélange de pierres et d’herbe, avec de petits bouts de sentiers entre les endroits rocheux. Pas de problèmes, nous montons doucement. J’étais fort à l’arrière, mais un peu avant le sommet tout le groupe m’a attendu et m’a laissé le privilège d’arriver le premier en haut. Mais ils étaient juste derrière moi !
Tout en haut il y a une table d’orientation et c’est là que nous avons fait la photo de famille avant de se séparer car certains avaient faim et certains avaient soif.
Et puis nous nous sommes retrouvés pour la descente en train et le car où Guy nous attendait. Une halte dans le village de Sare pour une visite. Et surtout une autre bière assis au soleil.
Et retour au VVF.
Mais la journée n’était pas finie. Jacques, aidé de tout un ensemble de volontaires, nous avait organisé le traditionnel apéro de fin de séjour. C’était bien bon, copieux. Jacques nous a fait un très bref discours (Merci à tous d’être là) et puis Ginette en a fait un autre pour remercier Jacques pour le séjour qui fut formidable. Et bien sûr nous avions tous contribué pour lui offrir des souvenirs de ce magnifique voyage au pays basque.
Et après le souper joyeux il y avait un karaoké tout aussi joyeux! J'ai même chanté. Résultat, aujourd'hui, le lendemain, il menace de pleuvoir. Je ne le ferai plus, promis!

Jour 8 - Col d'Ibardin - et retour
Commentaire de la balade du samedi 21 septembre par Cathy 
Nous ne quittons pas le Pays Basque sans une dernière agreable petite ballade au depart du col d'Irbardin, frontiere entre la France et l'Espagne. Un petit Pas de la Case pour ceux qui préféreront faire des emplettes. Les guides, Isabelle, Vicente et Stephan proposent donc une ballade de 2 heures avec une ascension douce pour atteindre la ligne de crête où on aura un impénétrable point de vue sur l'ocean et la baie de St jean de Luz et le sommet de la Rhune. Sur le chemin, Stephan nous montre des plantes carnivores, la grassette qui vit en milieu humide, mais les pottoks et les poneys basques que nous avons croisés mènent la vie dure aux grassettes qu'ils piétinent allègrement. Apres une descente sur un chemin caillouteux, on remonte une pente raide qui nous amène sur le  plateau venté où on aura une magnifique vue  d'ensemble donc le lac artificiel de Xolodokogaina et les sommets des trois couronnes. Vicente propose de monter encore plus haut sur la ligne de crête, Hélène sera la plus courageuse à accompagner Vicente et nous, Cathy, J François et Françoise, Jacques, Genevieve, les 2 Nicole, Jocelyne nous redescendons vers le col et Stephan ne manque pas de nous montrer le tour du lac par la descente des fous. Avant de rejoindre le VVF pour un dernier repas, nous faisons nos adieux aux 3 guides avec les remerciements de tout le groupe.
Et puis ce fut le dernier repas, de midi, au VVF et en voiture Messieurs-Dames.
Le trajet fut sans problème, comme toujours, et après le deuxième arrêt, Jacques a remercié Guy pour nous avoir si bien conduit et accompagné cette semaine.
Et puis nous voici à Bram où je descend .
Et le car s'en va vers Carca déposer tous les autres

Photos du voyage entier

Groupe d'Isabelle
Les randos se faisaient en 3 groupes. Les randos des groupes de Stéphane et de Bixente étaient plus ou moins similaires, mais celles du groupe d'Isabelle étaient plus douces. Voici leur compte rendu

Isabelle, figure emblématique du VVF d’URRUGNE, a choisi de conduire le 3ème groupe, composé de randonneurs (ses) dont  les conditions physiques exigent des randonnées plus douces mais aussi de randonneurs (ses)  qui souhaitent découvrir le Pays Basque en douceur, pour le plaisir.
Le nombre de participants (3 au départ) s’est étoffé petit à petit pour atteindre la bonne dizaine le dernier jour …..
Mais il a fallu tout de même marcher, grimper des côtes, descendre des pentes bien pentues et subir la morsure du soleil….nous sommes montés moins haut, nous avons marché moins vite, mais à un ou deux kms près, nous avons parcouru le même nombre de kms….dixit Isabelle….
Le 15 septembre, c’est tout en papotant qu’Isabelle nous a amenés à la Chapelle Sainte Barbe de Saint Jean De Luz et nous ne savons par quel miracle nous sommes arrivés avant les autres tout en ayant pris le même chemin…Faut il y voir un tour de sorcellerie ou tout simplement la traduction d’une célèbre fable de M. De La Fontaine : le lièvre et la tortue (Rien  ne sert de courir, il faut partir à point…)
Le 16 septembre, alors que les deux autres groupes se sont échappés, impatients de gravir une méchante côte (la même côte que nous avons descendue et « c’était pas du gateau »…., nous sommes partis en sens inverse et nous avons longé la rivière Nive jusqu’au Pas de Rolland sur une petite route ombragée. Des chèvres sauvages juchées sur les rochers nous regardaient impassibles….et soudain un sentier pentu, pentu (par lequel les copains sont descendus) et nous sommes montés, montés…..Isabelle nous a fait oublier l’effort de la montée en papotant et nous avons pu découvrir et apprécier ses connaissances en herboristerie et us et coutumes de la région….elle nous a fait croquer des pousses de ronce (très bon pour la santé), brouter des fleurs de mauve en faisant découvrir son petit goût de noisette, la fleur du trèfle… et bien sûr de belles mûres bien dodues….. dans les fourrés, une araignée sur sa toile en diapason, plus loin, les vautours chauves, et pendant ce temps, nous continuons à monter sans « presque » nous en apercevoir….Nous prenons notre pique-nique au bord de la rivière, à l’ombre et nous repartons vers le col d’Ourrezti pour redescendre vers le village d’Itxassou (dans lequel se fabrique la véritable confiture de cerises noires)….dans la descente bien raide, les traces du passage des autres groupes sont visibles (loches écrasées, herbes couchées…..). La journée s’est terminée par une visite à la chocolaterie de Cambo (PUYDEBAT). Ces derniers font partie des 4 chocolatiers qui torréfient encore les fèves de cacao.
Le 17 septembre : Zugarramundi
Le groupe s’agrandit de 4 randonneurs supplémentaires. Isabelle nous conduit à travers monts et forêts sur la trace des deux groupes. Des fougères écrasées sont un signe du passage des nôtres … nous empruntons ce passage à notre tour et nous grimpons sur un sentier bordé de bruyères et d’ajonc…. Pour arriver à une petite route cimentée. Les 2 autres groupes sont partis à gauche, nous partons à droite… un son musical un peu bizarre parvient jusqu’à nous. Nous apercevons dans un pré, beaucoup plus bas, un groupe de personnes qui jouent d’un instrument bizarre. Isabelle nous explique qu’une coutume locale veut que les agriculteurs se réunissent pour fêter la fin des moissons ou d’autres travaux de la terre et qu’ils tapent sur un instrument dont j’ai oublié le nom (imprononçable pour les non Basques)
Plus tard, nous passons près des pierres « musicales » et nous atteignons une forêt dans laquelle nous prenons notre pique-nique agrémenté d’un peu de vin rouge qu’Isabelle nous a offert.
Quelques minutes et quelques pas faisant, une bonne odeur de grillade nous chatouille les narines….et nous conduit à l’entrée d’une caverne où une soixantaine de personnes se régalent de côtelettes, de côtes de bœuf et autre viandes préparées à l’extérieur. C’est un lieu insolite, imprévu…seules des chandelles posées à même les tables apportent un peu d’éclairage et donnent à l’ensemble une impression de tableau du moyen-âge….les personnages sont quant à eux bien vivants si on en croit la clameur ambiante. Nous aurions bien pris notre repas avec eux. Isabelle nous console en nous promettant une crème glacée à quelques mètres de là et, en effet, ce fut un régal et une belle rigolade…..grâce à notre paparazzi….
De retour dans notre village espagnol, nous nous attardons à admirer l’architecture et nous retrouvons tous les autres déjà installés dans le bus…. Une belle journée.
Le  18 septembre :
C’est la journée tourisme à San Sébastian avec quartier libre. Tandis que certains font le choix de visiter la ville et les bars à tapas, le gros de la troupe choisit de suivre Isabelle et Stéphane sur le Mont Urgull jusqu’au château de la Motta sur lequel est érigée la statue du Sacré Cœur (Christ de la Motte). Cette œuvre de près de 30 m de haut a été réalisée par l’artiste Fédérico Coullaut en 1950. De là- haut, nous avons une vue panoramique de San Sébastian, de la baie de la Concha, de l’île Santa Clara, loin de l’effervescence de la ville….nous rejoignons ensuite la vieille ville où nous croisons les copains et copines.
Encore une belle journée…
Le 19 septembre : Jaizkibel
De l’avis de notre groupe, cette rando a été la plus belle de la semaine. Nous nous engageons  sur le sentier pris par un des autres groupes, nous grimpons jusqu’aux « ruines » desquelles nous avons une vue imprenable sur la côte jusqu’à Bayonne…. Nous redescendons ensuite vers les criques. La descente est un peu raide mais bien amortie par les prairies toutes douces sous nos pieds. Isabelle nous fait croquer des petits rosés des prés qui nous étonnent par leur goût de beurre, encore une ventrée de mûres, ça et là des pottocks, des chevaux, des brebis, des vaches….. et nous atteignons émerveillés la crique où nous prenons notre pique-nique  bien installés sur les rochers creusés par l’océan en forme de mille-feuilles….ensuite nous longeons la côte sous un magnifique soleil pour descendre jusqu’à une jolie crique. Mais il faut penser à remonter, surpris de trouver une bambouseraie à cet endroit- là….. il faut grimper, grimper, plus loin, le sentier s’élargit sous une belle châtaigneraie. Isabelle trouve des girolles, nous cueillons de grosses châtaignes…et petit à petit nous rejoignons le parking sur lequel est garé notre bus.
Super journée….
Le 20 septembre : La Rhune
Tout notre groupe a gravi courageusement les 850 m de dénivellé…….en petit train à crémaillère…que d’émotions !!! et les a redescendus par le même moyen de transport….en compagnie de tous les autres (à l’exception d’Hélène et de Armand, les plus courageux)
Une petite « rando » à partir du sommet vers les 3 sources…..pour nous faire patienter. Nous nous installons ensuite près de la bergerie, à l’abri du vent pour déguster les toasts préparés par Isabelle et boire son petit vin bien agréable. De nombreux vautours chauves volent au-dessus de nous…. Il est temps de rentrer….
Le 21 septembre : Col d’Ibardin
Le groupe d’Isabelle était au complet pour cette dernière petite rando de 2h. Guy, Monique F et Marie France nous ont rejoints. Nous sommes montés tout doucement vers le plateau bien venté duquel nous avons profité d’une belle vue sur le lac artificiel, les sommets des 3 couronnes, Hendaye….
Un peu plus bas, nous apercevons le groupe de Vicente et de Stéphane  qui se dirige vers le lac. Hélène et Vicente nous rejoignent sur le plateau et nous descendons jusqu’au col….
Les nouveaux arrivés dans notre groupe ont pu ainsi goûter aux pousses de ronce et profiter des connaissances  d’Isabelle sur la région.
Et c’est avec beaucoup d’émotions que nous avons pris congé de nos 3 guides. Merci à eux pour leur patience, merci d’avoir partagé avec nous des instants inoubliables….
Encore merci à Jacques pour ce beau séjour.
Ginette