2019-09-14 au 21 - Voyage au Pays Basque
Le voyage Automne 2019 du SEL fut au pays
Basque, un endroit que le SEL avait découvert déjà il y a 11 ans et s'y est plu
tellement que nous y sommes retournés.
Le voyage s'est fait en car, le séjour en VVF.
Dans ce document se trouvent les comptes rendus
des journées une à une, Randos et Après-Rando. Les albums contiennent des
photos de GenevièveS, JosyS, ChristianR, JeanPierreB, NicoleB, MartineP,
MarieClaudeP et votre humble serviteur JohnT.
Ensuite il y a un compte rendu de GinetteF sur
toutes les randos, douces, du groupe Isabelle. Les photos sont de GenevièveJ.
Merci à tous les photographes qui ont contribué:
Merci à GinetteF et CathyM qui ont écrit
les comptes rendus des randos où je n'était pas.
Merci à nos guides: Isabelle, Stéphane, Bixente
et Philippe
Merci à notre chauffeur Guy
Et surtout merci à Jacques qui nous a tout
organisé avec son flair habituel. Merci Jacques pour cette magnifique semaine,
dont tu as l'habitude. Il ne reste qu'une question - où irons-nous l'année
prochaine.
Merci encore Jacques.
Jour 1 - le voyage
Le départ était à une heure grès respectable –
10h à Carcassonne et 10h25 à Bram pour moi. Tout le monde était dans le car quand
il est arrivé et j’ai salué tout le monde et embrassé les dames – comme il se
doit.
Le voyage était sans incidents. Un arrêt vers
12h30 pour manger, un autre vers 15h30 pour un arrêt technique et arrivée au
VVF vers 16h40.
Les chambres allouées, nous nous sommes
dispersés. Moi j’ai vite retrouvé JF pour une promenade vers la mer pour
retrouver Françoise et prendre un verre. D’autres se sont baladés sur le font
de mer pour y retrouvé un bonhomme drôlement (dés)habillé. D’autre sont fait un
plongeon dans la piscine car ç la mer il y avait danger de requins (il y en a
qui croient tout ce qu’on leur raconte !!)
Et nous nous sommes retrouvés au bar et puis au
resto pour un excellent premier repas.
Puis une balade nocturne vers le fort avec des
vues splendides sur la baie
Et dodo.
Jour 2 - Sokoa et St Jean de Luz
La première rando de la semaine a commencé au
VVF, car c’est le jour de repos de notre chauffeur Guy. Nous nous rassemblons
donc dans la cour du village pour rencontrer nos trois guides, Isabelle,
Stéphane et Philipe (qui ne sera avec nous qu’aujourd’hui). Très vite nous
partons tous ensemble le long de l’Untxin vers le joli petit port de Socoa, que
certains avaient déjà visité hier soir. Les guides nous parlent de tout ce que
nous voyons, et répondent à toutes nos questions – cela promet d’être une très
belle semaine. Puis nous longeons la côte vers l’ouest, direction Espagne –
mais jusque-là. Au fur et à mesures, les groupes se séparent pour revenir sur
leurs pas, car ce matin c’est un aller-retour.
Et retour donc au VVF où un bon repas de midi
nous attend à table.
Et quatorze heures nous trouvent de nouveau dans
la cour avec nos guides, même petit chemin jusqu’à la mer, et là nous partons
vers l’est, vers St Jean de Luz. Tantôt en bas près de la plage, tanto en haut
des falaises (pas très haut, une dizaine de mètres) et nous entrons dans cette
jolie petite ville. Un tour dans le vieux quartier avec visite de l‘église et
nous continuons à longer le front de mer autour de la baie vers la pointe
Sainte Barbe, d’où la vue est magnifique sue la baie, la ville et les montagnes
derrière.
Et puis pour ceux qui veulent prendre la navette
pour le retour, dont moi, c’est l’heure de revenir un peu sur nos pas et
d’avancer sur la jetée où elle va accoster. Ce qu’elle fait, un petit bateau
qui peut prendre une quarantaine de passagers et qui traverse la baie jusqu’au
port de Socoa où nous étions ce matin. Une jolie croisière pour terminer une
jolie promenade.
Jour 3 - Mondarrain
Troisième jour du voyage, deuxième jour de
rando.
Après 40 minutes en car, nous nous sommes mis en
trois groupes de rando pour la journée. Et nous voilà partis, les groupes de
Stéphane et Vicente celui d'Isabelle un peu après.
Bientôt les deux groupes se séparent aussi - le
but est le même, le sommet du Mondarrain (749) mais les chemins sont différents
: pour le groupe de V, ce sera plus cout mais plus raide, pour celui de S plus
long mais moins raide.
J'ai choisi le groupe de Vicdnte et c'était
raide, raide, raide. Dur dur, et chaud chaud. J'étais très vite en sueur et
bientôt trempe des pieds jusqu'à la tête. Il paraît qu'il y a 7 continents:
l'Europe, l'Asie, l'Afrique, l'Amérique, l'Océanie, l'Antarctique et John. On
m'a dit que j'étais un continent. (Petit rire ici, svp - ou même un grand
rire).
Mais les vues étaient superbes. Au fur et à
mesure que nous montions elles étaient de plus en plus belles et lointaines. V
nous expliquait beaucoup de choses intéressantes sur le pays basque, dont il
est originaire. Par exemple que l'Espelette était un nom protégé, une AOC en
fait, et il n'y avait que quelques communes (basques) qui pouvaient l'utiliser
pour leurs produits. Le premier évidemment c'était la commune d'Espelette, que
nous avions traversée en car. Partout nous voyions les champs de ce piment,
très reconnaissables à leurs lignes de plantes.
Nous avons retrouvé le groupe de S un peu avant
le sommet et après une pause, nous avons gravi les derniers cent mètres
jusqu'au sommet. Cela valait le déplacement et la montée rude. Mais je ne l'ai
pas regardé tout de suite. Je me suis assis, j'ai mangé lentement, j'ai
bavardé, j'ai bu (bien sûr) et j'ai fait une petite sieste - et je ne suis pas
le seul. Et puis avant de partir j'ai regardé partout - magnifique. Le drapeau
basque (ou ikurriña) flottait
fièrement au sommet pour montrer les vents pour ceux qui voulaient voler de
leurs propres ailes.
Ce que nous avions vu voler de leurs propres
ailes c'étaient les vautours. Ils ont une envergure des ailes de 2m80, énormes,
et aux bouts des ailes il y a des plumes qui s'écartent comme des doigts. On
voit rarement battre ces ailes. Les vautours cherchent des courants thermiques
chauds qui les permettent de monter en altitude en spirale. Quand la thermique
s'éteint, ils en cherchent un autre en vol rectiligne. De beaux oiseaux!
Et puis la descente. Nous avons vu des habitants
de la région, des troupeaux de moutons, de chevaux et de vaches.
Et nous descendions descendions. Aurions-nous
monté tout cela - eh bien oui. 0n est quand même bons!
Nous sommes passés au Pas de Roland, fort joli
mais qui n'a rien avoir avec la brèche de Roland.
Et enfin nous apercevons le clocher du village
d'Itxassou, notre point de départ. Et O joie, un hôtel avec une terrasse avec
des bières. Je n'ai même pas demandé quelle bière, j'ai bu!!
En car et dix minutes plus tard nous nous sommes
arrêtés à la chocolaterie de Puyodebat où nous avons eu une explication très
intéressante de la production du chocolat, dans le pays basque spécifiquement,
et une dégustation. Mumm, c'était bon. J'ai acheté plusieurs tablettes pour
ramener à la maison.
Et puis le car de nouveau où j'ai dormi jusqu'au
VVF.
Le repas était retardé de quinze minutes pour
nous donner le temps de nous doucher - bien nécessaire.
Et je n'ai pas trainé avant de me coucher -
heureux de ma journée.
Jour 4 – Zugarramundi
Petit déj, piquenique choisi, car à 9h et hop on
est parti.
Nous passons la frontière sans nous rendre
compte que nous passons en Espagne – les panneaux de signalisation sont
toujours en Basque. Nous arrivons dans le petit village de Zugarramundi et les
groupes se forment. Je décide, comme plusieurs autres, de partie avec Stéphane
– cela devrait être plus facile. Mais tout au long de la journée nous voyons le
groupe de Vicente dans les collines et les chemins et nous ls croisons même deux
fois.
C’est une belle journée – un peu moins chaude
qu’hier et les montées sont plus douces et plus lentes. Nous admirons les vues,
notamment sur le Rhune que nous escaladerons jeudi ou vendredi. Je me nourri de
mûres en route – il faut des forces. Nous grimpons lentement à travers les bois
jusqu’à une ouverture sur deux ou trois petites collines. Nous grimons la
première à droite. Il y a une option pour continuer vers la seconde et revenir,
mais je décline. La plupart du groupe y va. Nous apercevons des randonneurs sur
l’autre côté, sur un petit col – mais ça ne peut pas être le nôtres, ils vont
dans la mauvaise direction. Mais au fur et à mesure que notre groupe grimpe la
colline suivante et en revient, le groupe lointain fait un grand cercle et
commence à grimper notre colline. Ce sont bien les nôtres.
Nous leur laissons notre colline et descendons
dans les bois pour manger et siester. Bien mérités tous les deux. Avant de
partir Stéphane nous montre des petites fleurs insectivores et quelques
gentianes locales.
Et puis c’est la descente à travers les bruyères
et les fougères. Nous apercevons l’autre groupe au loin, encore une fois. Et
des chevaux sous en arbre en haut d’une colline. Et des chèvres et un bouc avec
des cornes gigantesques.
Et peu à peu nous revenons à notre village de
départ. Et nous choisissons un bar qui a l’air accueillant - on peut se tromper
– et ce fut le cas- mais nous avons eu une petite San Mig bien venue.
Puis le car. Un arrêt dans un magasin de tissus
locaux avec une fabrique de bière juste à côté – mais qui était fermé. Misère.
Mais un petit panneau indique où nous pouvons déguster leurs bières – à 100
mètres. Nous avons encore le courage d’y aller et les bières artisanales
étaient fort bonnes !
Retour au VVF, Douche, Apéros, repas et danses –
et dodo.
Encore une belle journée.
Jour 5 – San Sebastian
Aujourd'hui c'est repos. C'est à dire tourisme à
San Sebastian en Espagne. Guy nous dépose au centre, Isabelle et Stéphane nous
retrouvent au cathédral et puis c'est temps libre, tout le monde fait ce qu'il
veut.
Ma journée a peut-être été typique, mais
peut-être pas. Je me suis baladé avec Jacques, Christian, Jean-François, Denis
et Bernard, bien à notre aise vers la vieille ville. Après une petite heure
nous nous sommes arrêtés à un bar à Ponchos pour grignoter un peu avec une
bière. Puis bien à notre aise nous sommes partis vers le port par la corniche
qui le domaine. Et voilà que la pluie commence, une petite bruine de rien du
tout.
Arrivés au nous descendons pour revenir à flanc
d'eau. Et voilà qu'il pleut sérieusement. Pendant presque 10 minutes. Nous
avions trouvé refuge sous une arcade près d'une série de restos poisson.
Mais il est trop tôt pour manger et nous nous
dirigeons vers la Place de la Constitution, ancien Plaza de Trois. En route
nous croisons Monique, Francis et Renée, Jean-Jacques et Jeanne. Puis un peu
plus tard Nicole, Cathy, Marie-Christine avec leurs nouveaux parapluies.
Et à la place les 6 hommes s'installent en
terrasse sous des parasols qui les protègent de la pluie. Una Copa de vin
Bianco a peine entamée et voilà que Françoise, Geneviève, Marie-Claude et
Martine arrivent pour se joindre à nous pour un petit verre.
Mais il faut manger et JF nous a déjà montré un
bar à Tapas où nous sommes rejoints par Guy qui a bien garé son bus.
En route nous croisons Armand et Josy et
quelques autres qui sortent d'un bar.
Nous entrons donc dans le Ganbara.
Moultes ponchos tous plus délicieux que les
autres et una Copa de vin Bianco plus tard nous nous séparons. Je séjourne avec
les dames quelques minutes mais elles proposent de faire le circuit que j'ai
fait le matin. Et j'ai encore un petit coin qui a besoin d'un pinchos. Alors,😁
Je décide de retrouver la Place de la
Constitution et en route je croise Gérard et Marie-Claire, Pierre et Jacqueline
et Guy.
Et en arrivant à la place je trouve Christian et
Jean-Claude assis à une terrasse. Alors je les rejoins pour un café solo.
Et puis ils s'en vont et je prends un deuxième
Café solo et una basa de Agua.
Et voilà chère lectrice, cher lecteur où à 15h04
j'en suis.
Suite à suivre.
Je m'apprêtais à continuer mais voilà que deux
bella ragazza arrivent. Alors je me devais de les tenir compagnie. Quel plaisir
en plus. J'ai même pris encore una basa de Agua.
Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin
nous nous sommes dirigés vers la cathédrale, tout en flânant un peu dans les
magasins, car je devais un ou deux achats
Cathédrale, Gare Routière, car, contrôle
policière et vvf.
Mais la journée n’était pas finie. Nous avions rendez-vous
dans un restaurant poisson de la place, l’Arraina. Et ce fut bon. Les turbots
grands et fins. Les appareillades copieuses et délicieuses. Et tout le reste
aussi. Nous en sommes sortis vers 22h30 contents de notre soirée.
Jour 6 – Jaizkibel
Nous avons fait une belle rando. Ce fut une
journée exceptionnelle. Peut-être pour moi c’était que j’avais retrouvé la
pech. Vous allez décider par ce compte rendu.
Le car (merci Guy) nous a amené sur un parking
sur la crête du Jaizkibel qui longe la mer juste au sud de Hendaye et en
Espagne. Les groupes se sont formées et ne se sont pas vus de la journée – donc
je rapporte uniquement ce que nous avons fait, le groupe de Bixente.
Nous sommes partis dans les bois et le
sous-bois. Puis tout à coup, nous avons retrouvé un espace ouvert, comme un
terrain de golf qui descendait jusqu’à la mer, trois cents mètres plus bas que
nous. La vue était superbe, le terrain vert, comme un gazon anglais, la mer
bleue en dessous et au loin et quelques chevaux sur une petite colline au loin
et bien plus bas que nous. C’était magique.
Nous sommes descendus sur ce gazon ondulant
jusqu’au-dessus d’une petite falaise d’où nous avons regardé la mer. Et la
crête derrière nous. Et les chevaux en semi-liberté. De beaux chevaux, bien
portants avec une crinière longue comme une adolescente de quinze ans et une
queue qui touchait par terre. Parmi la troupe quelques poulains un peu
farouches à notre approche, mais réconfortés par leurs mères.
Le sentier a suivi la côte – c’est à dire qu’il
remontait vers un promontoire pour ensuite redescendre vers une crique et
ensuite remonter vers le promontoire suivant. Et ains de suite, avec des vues
magnifiques sur cette mer bleue, avec deux ou trois petits bateaux bleus ou
blancs?
Nous avons trouvé un coin un peu abrité du vent
mais au soleil, près d’un petit ruisseau pour piqueniquer – et ensuite nous
savon commencé à remonter. D’abord à un promontoire, et puis le chemin vers
l’intérieur des terres s’est mis à descendre dans une pinède magnifique.
Descendre pour remonter, quel drôle d(idée. Mais c’était magnifique.
Mais quand même le chemin est remonté et nous
avons retrouvé le for près du parking de départ. Un fort énorme, en terre, avec
une motte profonde, que nous savon contourné pour le voir. Le fort a été
construit au dix-huitième pour protéger le pays des méchants français qui
l’attaquaient régulièrement. Ah, vivement l’union européenne !
Après avoir fait le tour nous savon trouvé un
point de vue sur la ville d’Hondarribe$a en Espagne de notre côté et d’Hendaye
en France de l’autre côté du Bidasos.
Le sentier de Saint Jacques Nord passe par ici
car il y a un ermitage que nous avons visité. Jocelyne nous a réjoui avec son
rendement du Kyrie eleison a capella. Quel plaisir.
Et pus nous avons retrouvé le car, le retour au
vvf, un temps de repos et le repas : Jambon de Bayonne, suivi de Moules
Frites, suivi de gâteau basque à l’amande. Du bonheur
Et puis un cœur basque a chanté pour nous.
Jour 7 - La Rhune
La Rhune occupe une place emblématique dans la
culture basque, un peu comme le Canigou pour les Catalans. Il est couvert de
dolmens, de cercles de pierres et d’autres monuments néolithiques et a été
considéré comme un lieu sacré dans la mythologie basque.
Depuis 1924 un petit train à crémaillère permet
d’arriver au sommet – et d’en descendre bien sûr. Le groupe d’Isabelle
d’ailleurs est monté et en a descendu dans le train. Les groupes de Stéphane et
de Bixente sont montés à pied et deux personnes, Armand et Hélène sont
descendus ) pied avec Stéphane. Félicitations à eux.
Nous sommes partis ensemble de Sare t après une
demi-heure de montée commune, le groupe rapide a pris son élan pour galoper
vers le sommet. Nous plus lents nous avons mis un pied devant l’autre, bien à
notre aise, sans nous presser mais sans trainer non plus.
La montée, 850 mètres en 3 heures, était
superbe. D’abord un chemin, avec des vues sur le pays proche, ensuite un
pâturage, bien doux sous les pieds. Nous avons traversé le chemin de fer et sa
crémaillère et nous avons contourné l’Altsanga pour retrouver le tracé
principal. Les vues sont de plus en plus superbes. Nous voyons toute la cote
basque dont nous avons parcouru une bonne partie au cours de la semaine. Une
petite halte aux trois fontaines et puis nous grimpons dans une pinède au sol
toujours doux de feuilles de pin.
Et puis la dernière ascension tout droit vers le
sommet, un mélange de pierres et d’herbe, avec de petits bouts de sentiers
entre les endroits rocheux. Pas de problèmes, nous montons doucement. J’étais
fort à l’arrière, mais un peu avant le sommet tout le groupe m’a attendu et m’a
laissé le privilège d’arriver le premier en haut. Mais ils étaient juste derrière
moi !
Tout en haut il y a une table d’orientation et
c’est là que nous avons fait la photo de famille avant de se séparer car
certains avaient faim et certains avaient soif.
Et puis nous nous sommes retrouvés pour la
descente en train et le car où Guy nous attendait. Une halte dans le village de
Sare pour une visite. Et surtout une autre bière assis au soleil.
Et retour au VVF.
Mais la journée n’était pas finie. Jacques, aidé
de tout un ensemble de volontaires, nous avait organisé le traditionnel apéro de
fin de séjour. C’était bien bon, copieux. Jacques nous a fait un très bref
discours (Merci à tous d’être là) et puis Ginette en a fait un autre pour
remercier Jacques pour le séjour qui fut formidable. Et bien sûr nous avions
tous contribué pour lui offrir des souvenirs de ce magnifique voyage au pays
basque.
Et après le souper joyeux il y avait un karaoké
tout aussi joyeux! J'ai même chanté. Résultat, aujourd'hui, le lendemain, il
menace de pleuvoir. Je ne le ferai plus, promis!
Jour 8 - Col d'Ibardin - et retour
Commentaire de la balade du samedi 21 septembre
par Cathy
Nous ne quittons pas le Pays Basque sans une
dernière agreable petite ballade au depart du col d'Irbardin, frontiere entre
la France et l'Espagne. Un petit Pas de la Case pour ceux qui préféreront faire
des emplettes. Les guides, Isabelle, Vicente et Stephan proposent donc une
ballade de 2 heures avec une ascension douce pour atteindre la ligne de crête
où on aura un impénétrable point de vue sur l'ocean et la baie de St jean de
Luz et le sommet de la Rhune. Sur le chemin, Stephan nous montre des plantes
carnivores, la grassette qui vit en milieu humide, mais les pottoks et les
poneys basques que nous avons croisés mènent la vie dure aux grassettes qu'ils
piétinent allègrement. Apres une descente sur un chemin caillouteux, on remonte
une pente raide qui nous amène sur le plateau venté où on aura une
magnifique vue d'ensemble donc le lac artificiel de Xolodokogaina et les
sommets des trois couronnes. Vicente propose de monter encore plus haut sur la
ligne de crête, Hélène sera la plus courageuse à accompagner Vicente et nous,
Cathy, J François et Françoise, Jacques, Genevieve, les 2 Nicole, Jocelyne nous
redescendons vers le col et Stephan ne manque pas de nous montrer le tour du
lac par la descente des fous. Avant de rejoindre le VVF pour un dernier repas,
nous faisons nos adieux aux 3 guides avec les remerciements de tout le groupe.
Et puis ce fut le dernier repas, de midi, au VVF
et en voiture Messieurs-Dames.
Le trajet fut sans problème, comme toujours, et
après le deuxième arrêt, Jacques a remercié Guy pour nous avoir si bien conduit
et accompagné cette semaine.
Et puis nous voici à Bram où je descend .
Et le car s'en va vers Carca déposer tous les
autres
Photos du voyage
entier
Groupe d'Isabelle
Les randos se faisaient en 3 groupes. Les randos
des groupes de Stéphane et de Bixente étaient plus ou moins similaires, mais
celles du groupe d'Isabelle étaient plus douces. Voici leur compte rendu
Isabelle, figure emblématique du VVF d’URRUGNE,
a choisi de conduire le 3ème groupe, composé de randonneurs (ses)
dont les conditions physiques exigent des randonnées plus douces mais
aussi de randonneurs (ses) qui souhaitent découvrir le Pays Basque en
douceur, pour le plaisir.
Le nombre de participants (3 au départ) s’est
étoffé petit à petit pour atteindre la bonne dizaine le dernier jour …..
Mais il a fallu tout de même marcher, grimper
des côtes, descendre des pentes bien pentues et subir la morsure du
soleil….nous sommes montés moins haut, nous avons marché moins vite, mais à un
ou deux kms près, nous avons parcouru le même nombre de kms….dixit Isabelle….
Le 15
septembre, c’est tout en papotant
qu’Isabelle nous a amenés à la Chapelle Sainte Barbe de Saint Jean De Luz et
nous ne savons par quel miracle nous sommes arrivés avant les autres tout en
ayant pris le même chemin…Faut il y voir un tour de sorcellerie ou tout
simplement la traduction d’une célèbre fable de M. De La Fontaine : le
lièvre et la tortue (Rien ne sert de courir, il faut partir à point…)
Le 16
septembre, alors que les deux autres
groupes se sont échappés, impatients de gravir une méchante côte (la même côte
que nous avons descendue et « c’était pas du gateau »…., nous sommes
partis en sens inverse et nous avons longé la rivière Nive jusqu’au Pas de
Rolland sur une petite route ombragée. Des chèvres sauvages juchées sur les
rochers nous regardaient impassibles….et soudain un sentier pentu, pentu (par
lequel les copains sont descendus) et nous sommes montés, montés…..Isabelle
nous a fait oublier l’effort de la montée en papotant et nous avons pu
découvrir et apprécier ses connaissances en herboristerie et us et coutumes de
la région….elle nous a fait croquer des pousses de ronce (très bon pour la
santé), brouter des fleurs de mauve en faisant découvrir son petit goût de
noisette, la fleur du trèfle… et bien sûr de belles mûres bien dodues….. dans
les fourrés, une araignée sur sa toile en diapason, plus loin, les vautours
chauves, et pendant ce temps, nous continuons à monter sans
« presque » nous en apercevoir….Nous prenons notre pique-nique au
bord de la rivière, à l’ombre et nous repartons vers le col d’Ourrezti pour
redescendre vers le village d’Itxassou (dans lequel se fabrique la véritable
confiture de cerises noires)….dans la descente bien raide, les traces du
passage des autres groupes sont visibles (loches écrasées, herbes couchées…..).
La journée s’est terminée par une visite à la chocolaterie de Cambo (PUYDEBAT).
Ces derniers font partie des 4 chocolatiers qui torréfient encore les fèves de
cacao.
Le 17
septembre : Zugarramundi
Le groupe s’agrandit de 4 randonneurs
supplémentaires. Isabelle nous conduit à travers monts et forêts sur la trace
des deux groupes. Des fougères écrasées sont un signe du passage des
nôtres … nous empruntons ce passage à notre tour et nous grimpons sur un
sentier bordé de bruyères et d’ajonc…. Pour arriver à une petite route
cimentée. Les 2 autres groupes sont partis à gauche, nous partons à droite… un
son musical un peu bizarre parvient jusqu’à nous. Nous apercevons dans un pré,
beaucoup plus bas, un groupe de personnes qui jouent d’un instrument bizarre.
Isabelle nous explique qu’une coutume locale veut que les agriculteurs se
réunissent pour fêter la fin des moissons ou d’autres travaux de la terre et
qu’ils tapent sur un instrument dont j’ai oublié le nom (imprononçable pour les
non Basques)
Plus tard, nous passons près des pierres
« musicales » et nous atteignons une forêt dans laquelle nous prenons
notre pique-nique agrémenté d’un peu de vin rouge qu’Isabelle nous a offert.
Quelques minutes et quelques pas faisant, une
bonne odeur de grillade nous chatouille les narines….et nous conduit à l’entrée
d’une caverne où une soixantaine de personnes se régalent de côtelettes, de
côtes de bœuf et autre viandes préparées à l’extérieur. C’est un lieu insolite,
imprévu…seules des chandelles posées à même les tables apportent un peu
d’éclairage et donnent à l’ensemble une impression de tableau du moyen-âge….les
personnages sont quant à eux bien vivants si on en croit la clameur ambiante.
Nous aurions bien pris notre repas avec eux. Isabelle nous console en nous
promettant une crème glacée à quelques mètres de là et, en effet, ce fut un
régal et une belle rigolade…..grâce à notre paparazzi….
De retour dans notre village espagnol, nous nous
attardons à admirer l’architecture et nous retrouvons tous les autres déjà
installés dans le bus…. Une belle journée.
Le
18 septembre :
C’est la journée tourisme à San Sébastian avec
quartier libre. Tandis que certains font le choix de visiter la ville et les
bars à tapas, le gros de la troupe choisit de suivre Isabelle et Stéphane sur
le Mont Urgull jusqu’au château de la Motta sur lequel est érigée la statue du
Sacré Cœur (Christ de la Motte). Cette œuvre de près de 30 m de haut a été
réalisée par l’artiste Fédérico Coullaut en 1950. De là- haut, nous avons une
vue panoramique de San Sébastian, de la baie de la Concha, de l’île Santa
Clara, loin de l’effervescence de la ville….nous rejoignons ensuite la vieille
ville où nous croisons les copains et copines.
Encore une belle journée…
Le 19
septembre : Jaizkibel
De l’avis de notre groupe, cette rando a été la
plus belle de la semaine. Nous nous engageons sur le sentier pris par un
des autres groupes, nous grimpons jusqu’aux « ruines » desquelles
nous avons une vue imprenable sur la côte jusqu’à Bayonne…. Nous redescendons
ensuite vers les criques. La descente est un peu raide mais bien amortie par
les prairies toutes douces sous nos pieds. Isabelle nous fait croquer des
petits rosés des prés qui nous étonnent par leur goût de beurre, encore une
ventrée de mûres, ça et là des pottocks, des chevaux, des brebis, des vaches…..
et nous atteignons émerveillés la crique où nous prenons notre pique-nique
bien installés sur les rochers creusés par l’océan en forme de
mille-feuilles….ensuite nous longeons la côte sous un magnifique soleil pour
descendre jusqu’à une jolie crique. Mais il faut penser à remonter, surpris de
trouver une bambouseraie à cet endroit- là….. il faut grimper, grimper, plus
loin, le sentier s’élargit sous une belle châtaigneraie. Isabelle trouve des
girolles, nous cueillons de grosses châtaignes…et petit à petit nous rejoignons
le parking sur lequel est garé notre bus.
Super journée….
Le 20
septembre : La Rhune
Tout notre groupe a gravi courageusement les 850
m de dénivellé…….en petit train à crémaillère…que d’émotions !!! et les a
redescendus par le même moyen de transport….en compagnie de tous les autres (à
l’exception d’Hélène et de Armand, les plus courageux)
Une petite « rando » à partir du
sommet vers les 3 sources…..pour nous faire patienter. Nous nous installons
ensuite près de la bergerie, à l’abri du vent pour déguster les toasts préparés
par Isabelle et boire son petit vin bien agréable. De nombreux vautours chauves
volent au-dessus de nous…. Il est temps de rentrer….
Le 21
septembre : Col d’Ibardin
Le groupe d’Isabelle était au complet pour cette
dernière petite rando de 2h. Guy, Monique F et Marie France nous ont rejoints.
Nous sommes montés tout doucement vers le plateau bien venté duquel nous avons
profité d’une belle vue sur le lac artificiel, les sommets des 3 couronnes,
Hendaye….
Un peu plus bas, nous apercevons le groupe de
Vicente et de Stéphane qui se dirige vers le lac. Hélène et Vicente nous
rejoignent sur le plateau et nous descendons jusqu’au col….
Les nouveaux arrivés dans notre groupe ont pu
ainsi goûter aux pousses de ronce et profiter des connaissances
d’Isabelle sur la région.
Et c’est avec beaucoup d’émotions que nous avons
pris congé de nos 3 guides. Merci à eux pour leur patience, merci d’avoir
partagé avec nous des instants inoubliables….
Encore merci à Jacques pour ce beau séjour.
Ginette